*■ N. ^. IMAGE EVALUATION TEST TARGET (MT-3) 1.0 I.I 11.25 L£12.8 m u 140 6" 2.0 18 \A. II 1.6 :.-J* •■f Sdfflices. CQrporation ♦ ■i**" • «i-f , Awii'^i ' >i.^Lj 23 WIST MAIN STRilT WiBSTIR.N.Y. I4SS0 (716)a7a-4S03 1 .■?Ytiiiri(Ny'i'*»i»^et/ou pellicula Pages discoloured, stained or foxed/ Pages dteolorto, tacheties ou piqoees □ Pages detached/ Pages dfttachies 0Showthrough/ Transparence □ Quality of print varies/ Qualite in^le de I'impression □ Continuous pagination/ Pagination continue D Includes index(es)/ Comprend un (des) index Title on header taken from:/ Le titre de I'en-tCte provient: □ Title page pf issue Page de titre de la □ Caption of issue/ Titre de depart de la □ Masthead/ Gene livraison iivraison Generique (periodiques) de la livraison % D Additional comments:/ Commentaires supplementaires: This item is filmed at the reduction ratio checked below/ Ce document est f ilmi au taux de rMuction indiquA ci-dessous. 10X 14X 18X .^^^ 22X 26 X 30X 12X TS •X 20X 24 X 28 X 32 X Th« copy filmed har* hn bmmn raproducsd thanks to tha ganarosity of: Harold Campbell Vaughan Memorial Library Acadia University. Tha imagaa appaaring hara ara tha baat quality possibia conaJdaring tha condition and lagibility of tha original copy andHn Icoaping with tha filming contract spacificattona. f - -t -ft,' ■'■ Original copiaa in printad papar covars ara filmad beginning with tha front covar and anding on tha laat paga with a printad or illuatratad impraa- sion, or tha bacic covar whan appropriate. All othar original copiaa ara filmad beginning on tha first paga with a printad or illuatratad impraa- sion. and anding on tha laat paga with a printad or illuatratad Iniprasaion. Tha laat recorded frame on each microfiche shall contain tha symbol -'^^(meenlng "CON- TINUED"), or the symbol V (meaning "END"), whichever appiiaa. Mapa. piataa. charts, etc.. may be filmed at different reduction ratioa. Thoae too large to be antiraiy included in one expoaure are filmed beginning in the upper left hand comer, left to right and top to bottom, aa many framea aa required. The following diagrama illustrate the method: L'exemplaire filmA fut raproduit grica i la ginAroait* da: Harold Campbell Vaughan Memorial Library Acadia University. Lee irtiagea suivantea Ont ttt ra'produitas avac la plua grand soin. compta tenu de la condition at da la nettet* de l'exemplaire film«. et an conformity avac lea conditiona du contrat da fllmage. Laa axemplaires originaux dont la couvarture en papier est imprim^e sont filmte on commenpant par la premier plat et en terminem soit par la demi4re page qui comporte une omprainte d'ImpreeaJon ou d'illuatration. soit par la second plat, salon la caa. Toua lee autrea axempiairaa originsux sont filmte en eommen^ant par la premiere page ^ui comporte oine empreinte dimpreealon ou dllluatration et mn tarminant par la demiAre page qui comporte une telle empreinte. Un dee symbolM suhrsnts apparaltra sur la damiire image de cheque microfiche, selon le caa: le symboie -^> signifie "A SUIVRE ', le symbole y signifie "FIN". ^ Laa cartea. planchee. tabieauii. etc.. pauvent dtra fllmie A dee taux de reduction diff«rents. Loraque le document est trop grand pour itra reproduit en un saul cliche, il est film« k partir da I'angla sup4ri«ur gauche, de gauche i droite. et de haut an baa. an prenant le nombre d'Imagea n4caasaira. IJm diagrammas suivants illuatrent la m^thode. 1 2 ^% 6 -■^tat VIE SAINT EOCH, PAR LE Rtyiim^D pfeBE GIRY. I ^ ftinriB ^-y'K .■sit -J'- . "■'■.. . "'■•*. -r; ^ s^ia^titteTENlii A;vitJ ^ii;^^^^^ r.rt f o 4: ■m ,*-. * .1 * V. aiw^ n ~i' ^f ' ^ V 3?-^ sv M n- ■71 \x- ' ''r .•* ' -"rt^ \ 1 ..^f .'^^m '*■' ' '1 s. T . ' 4. ^a ^ V D' V \ -A I ' s'Ein #«'. Hft«^'>' .'^; # it-' n I' •« ss* ''J y7j.'\". I i 1 'f 4^ i VIE ^k6 SB SAINT EOCH PAE LE B^VfjREND P^JRE GIRY. SUIVIB D'UN EXEECICE DE PIETE POFE S'ENTRETENIR AVEO DIEU DANS LES TEMPa D'EPIDEJniE. MONTREAL; 1866. ■/ v ST. ROCH. ^^^'k ^^ Htncb 't . ^j ^ y " VIE ■I tm M SAINT EOCH. ■% Saint Roch ^t un dea saints les plus illustrcs do l4e siecle, et sa vie est une des plus belles images de la vie du Fils de Dieu sur la terre^^jomme on Va le voir par c€|tte histoire. H naquit k Mont- pellier, Pune de^ principales villes de France tere la fin du treiJjAme si^de. Son p^re, nomm^ Jean, 6tait un dea premiers citoyens de la ville ; et conime il joigiiait la justice et la pi6t6 k la noWessol et A la profession des armes, il se faisait aimer et ? respecter de tous les^ habitans. Sa m^re s'appellait Liberie, elle dtait ioujours occnp6e iuz bonnes OBUvres, elle aimait les pnuvres dans la personne "dwsquols cffle voyBTt ^om Seigneur X&ui-CIiKs~ A^\ -.l'i> .i^f'^ifsriiiK^ -^\ / K. -^ illustres da lies images mme on it k Mont' de France )re, nomm^ la ville; et . la noblessel lit aimer et ? I B*appeUait > kuz bonnes a personne iuB-Cfi^l .He avait aussi une grande d6votion envera^ la tr^s Sainte Vierge. CJependant lis furent longtemps sans avoir d'enfants, et leur yieillesse les mettait m^me hor*: d'etat d'en avoir sans un secours parti- culier et miraculeux de la bont6 de Dieu. Liberie, inspir6e du ciel, fit dans cette vue des pri^res et ^es voeux k notre Seigneur, et employa aupr^es de lui le secours tout puissant de sa tr^s Sainte Mdre. Mle s'adressa au Fils et k la Mere par cette priere admira|)Ie que I'histoire nous a transmise : Createur de PiiniverSf et vous bienheureuie Vi^rgCy Reine du monde^ qui prenez plaisir cTexaucer ceux qui im- plorent voire secdurs^ nous vous demandoTia hunt' hlement un enfant^ sHlpeutttre utile d voire service; ear rums ne le demandons pas ajin quHl accr^isse nos biens et quHl augmente Viclat de notre maison; mais ajin quHl fcisse du bis^ux pauvres^ et qu^il ^expose a t^ate sorte d'adi^mtis, et mSme, £il est nicessaire, d la mortpour la gloire de voire nom, Cette priere si fervente et si d6sint6ress6e ne manqua pas d*avoir^6n eflfet : Dieu reudit Liberie m^re d'un fils qui devint un des plus beaux orne- ments de son^Eglise. H apporta en naissant une, croix rouge sur sa poitrine : ce qui rcmplit sa pieuse eHe r6solut de le nourrir de son propre laSt J' =f= X f\' ■£:s Af. :x ■ M ;■"■ — r \- <• * ' - ;- . « - > » '"-V Comme il avait 6t6 con^u par miracle, Die'ii fit, par Hn autre miracle, qui fut le presage de sa, 8aintet6, ^ , qu'ilcommen^atdeglamamellea^pratiquer Taljs- tinence, n^ tettapt, les mercredis et les vendredis, qu'une fpis le jour. On le vit avec uti^nement d^s I'&ge de ^inq ans observer le pk'cepte d!9~l*Ap6tre, en ch^tia^t son corps pour le r^duire en servitude : ; car des lo|« il ne prenait de nourriture que le poins qu'il pou^ait. Quand il eut douze ans, il reWga enti^rement k tout ce qu'il y a de plus agr^abWet de plus 6clatant dans le siecle ; son seul plaisir^tait de faire du bien aux pauvres et aux Strangers, et il les assistait avec la m§me charite que sMls eusseni M6 ses propres freres. Toutes ses actions n'avaient • pour but que le service et la gloire delJieu; et elles ^taient accompagnee^^e tant de 'douceur dans , 8e« regards, de taht d'hinnMete dans ses paroles, et dd^tant de raajeat^ dani son exterieur, quW ne pouvait assez admirer les dbns de nature et de gr&ce r dont la bont6 divine I'avait'comble. Son p^re, se voyant pres de. mourir, le fit appro- cher, de son lit et lui dit. (Voici le temps, mon ftU, que je doia quitter cett^ vie pleine de trouble et de misires, pour alter rendre compte d Dieu, et '^ ^MU e r Jou ir ,.»^U me /ai t fnisiric(miei^^^^^^ el avec lui. Je ri'aipas cm devoir partir mm ^^^' \ .i-*. i.v./ /■'P ^ Die'ii fit, par ) sa, 8aintet6, tiquer TaTje- 8 vendredis, inement qes del*Ap6tre, n servitude : [ue le inoins }, il rei^OD^a agr6abie€t plaisir^tait aDgers/et il sMls eusseni D8 n*avaient le'Dieu; et >uceur dans ses paroles, p, qu'on ne et de grace s fit appro- tempSj mon e trouble et i DieUy et oartir mm vdiu donner quelques avis qui vous sercnt tris utilei pour p l'H6pital, et s'offrit k rAdministrateur nommf -Vincent, pour Tassister dans cet offlge de mis^ri^orde. Cet homme charitably le voyant si jeune et si bien fait, lui r6pondit qu'il ne pouvait assez louer son zele ; mais qu'il le croyait trop d61icat pour^Aupporter un si grand travail, et souf- frir une telle infection. Dieu ne nous asaure-t-il pas, r6pliqua le Saint, que rim rie nous est impos- sible avec son secours, et que ce secpurs ne nous manque-JHis lorsque nous n'avons point cTautre dessein que de luiplaire, Vincent admira sa fer- veur; mais craignant d'fetre coupable de sa mort sHl le laissait entr^ parmi les pestif6r6s, ii lui r6- sista encore quelque temps. Enfin, voyant qu'il le pressait de ^lis en plus, il se rendit k ses instan- <^,fl|"i B'ff jt la yisite d e s malft de a .. JLe s a Jnt-^ 1«| touoh* de la main droite, et fit sur eux le sign© 8 lus secr^te- put tirer de resta entre partit tout prendre le ;rimoine de prit que la I se rendit linistrateur itofSiBe de I vojant si ne pouvait oyait trop il, et souf- assure-t-il eat impos- r ne nous ^t (Pautre ra sa fer- ie sa mort , il lui r&- ^ant qu'il ies instan- 4^|Hn t — K le signe de la Croix, et par ce signe salutaire il leur rendit k tous la sant6, sans qu'un seul fut prive de oette gr&ce. II alia ensuite par toute la ville, et guerit^ de la m^me sorte totTs ceux qui 6taient frappes de cette cruelle maladie: ce qui fi^^^on le regarda comme lin ange envoy6 de Dieu pour le secours de tant de mis^rables. Peu de temps apres ayant appris que la peste faisait Ies m^mes ravages dans la ville de Cesene en Lombardie, il y alia et la d^livra de la m6me maniere, Comme son premier dessein, en partant de Mont^ pellier, avait 6t6 d'aller k Borne, cette inclination s'augmenta encore beaucoup, lorsqu'il apprit que la peste y s6vissait aussi avec une violence extreme. II s*y rendit k grandes joum6es, et y 6tant entr6 il s^adressa au Cardinal Britonique, qui 6tait un saint homme, et fort ch^ri du Pape : il se confessa k lui, et re9ut de ses mains Tauguste sacrement dfi TEucharistie. Dieu fit connaltre k ce Cardinal qu'il y avait dans Ies operations de cet inconnu quelque chose 4e surnaturel et de divin : il le prit en particulier, et le pria d'ei^ployer son credit aii- pr^s de Notre-Seigneur pour delivrer la ville <^u fl^au de la peste. *Le saint ne refusa pas cette commission do elia rit 6 t-il w m i fr »t- oomprenan^ qu'il 6tait exauc6, il se leva, et fi^ sur 9 M le front du Cardinal le signe de la Croix pour lui servir de pr^servatif contre un si grand mal. Ce signe y etant demeur6 grav6 et enfonce bien avant, plusieurs dirent a Son Eminence qu'il lui d6figurait le visage, et qu'il devait se le faire 6ter. II en parla au seryiteur de Dieu, mais celui-ci lui r^pon- dit avec fermet6: Nul serviteur, mon Pire, ne tient d dishonneur de porter les livries de son Maitre. Saint Pierre et saint Andri non seule- ment n^ont pas cril qu'il leur fut honteu£f mais se sont tenus tris glorieux d'itre attachis d la Croix comme Jesus-Christ. Comment done avez-vous de la confusion de ce signe tout-puissant^ par lequel le Fils de Dieu vous a racheti ? Faites-vous plut6t ffloire de le porter comme le signe de la vie et Vetenr dard du salut, vous souvenant de ce quHl dit dans VEvangile^ que celui qui veut entrer dans la vie^ doit porter sa Croix, et le suivre. Le Cardinal touchy de cette r6pon8e, n'insista plus, et garda comme un tr6sor cette Croix miraculeuse/ H le mena fensuite saluer le Pape. Sa Saintet6 voyant des rayons de lumiete sortir de ses yeux et de son visage, reconnut Texcellence de sa vertu, et le re^ut avec une bienveillance extraordinaire. Ttbcb, pfoslerafilTses pfedSjle Srfbsa de 808 larmes, et lui demanda sa bi^n^diction et Pabsc ^U-t. >ix pour lui d mal. Ce bien avant, ui d^figurait 5ter. II en z\ lui r^pon- m Pire^ ne ries de son i non seule- ■euil^mais se d la Croix avez-vous de oar lequelle vous plut6t vie et Veterir 'iHl dit dans ians la vte, Le Cardinal IS, et garda ise/ Sa Saintet^ I ses yeux et I sa vertu, et traoi-dinaire. r^Tafrosa de' on et I'abso- 10 lution de ses p6clies. Le Pape lui r6pondit qu'il n'avait pas besoin de son absolution, et lui demanda de quel pays il 6tait, et quels etaient ses parents : k cela il ne repOndit rien, mais se retira et demeura trois ans chez le Cardinal, durant lesquels il d61ivra Rome, et d'autres villes voisines de la contagion, par la vertu du m6me pigne de la Croix. Aprds la mort de ce Cardinal il quitta Rome, et portant de tout c6t6 la b6n6diction ©t la 8ant6 avec lui, il sauva de la pesto l?eaucoup de villes d'ltalie, et particuli^rement de la Lombardie, (qui comprend le Pi^mont, le MHanais et le Montferrat, avec les Ductus de Mamoue, de Malines et de Parme, du mal d'6pidemie, qui est la peste populaire,) comme il est nia/qufe dans le Martyrologe domain. . Ayant appris que la ville de Plaisance 6tait ertrfemement affligee de ce mal contagieux, il s'y tendit, s'y renferma dans I'H&pital, y pansa les malades suivant sa codtume, et y 6tant accabl6 de aommeil il s*endormit. Alors il entendit une voix qui lui dit d*un ton doux et agr6able : Boch^ i>ous avez supporti Jusqu'd priaent de trie grands tra- vaux pour V amour de mot, il faut maintenant que v&us- souffr iez aussi d* extremes douleurs dans Ut \ vue de celies que fat MurJ^pmtr voiis. Ils*§velll^ k cette voix, et outre qu'i^P trouva surpris d*uno y^' u 11 fi^ype tres ardente, il se sentit comme perccr la cu^e gauche, avec une douleur si violente qu'elle 6tait presque insupportable. En cet 6tat il leva les yeux au ciel, et t^moigna ^ Notre-Seigneur beau- coup de reconnaissance et de satisfaction de cette rude visite. Son mal «*augmenta ensuite de telle sorte qu'il ne pouvait s*emp§clier de jetter des oris ; et parce que cela incommodait les autres malades il sortit de I'Hdpital, et se coucha' centre terre aupres de la porte. On le voulut faire |^ntrer, mais comme il refusa de le faire dans la crainte d'etre incommode, on le prit pour un fr6n6tique, et on le chassa de la ville. II se tralna done le mieux qu'il put, appuy6 sur un bfi,ton, jusqu'i la forftt voi- sine, et apres s'dtre un peu repos^ sous un cor- noiller, il se retira dans une petite cabane, oA se reconnaissant digne de toutes les peines et de toutes les humiliations qu*il endurait, il pria seulement Notre Seigneur de ne le point abandonner, et de lui tendre sa main secourable. Sa pri^re fut suivie d'un grand miracle, car en ce m6me temps une nu^e descendit du ciel, et forma aupres de sa cabane une source d'eau qu^on y voit encore aujourd*hui, dont il but et se lava, ce qui adoucif un peu les cuisantea dou leurs dont il 6t ait tourment ^ . Aprds que la divine Providence eut pourvft par y^' 12 e percor la ante qu'elle it il leva lea ;neur beau- )n de cette ite de telle er dea oris ; res malades ontre terre ire ^ntrer, \ la crainte ^n^tique, et QC le mieux la for6t voi- us tin cor- ane, oii se it de toutes seulement nner, et de 3 fut suivie temps une ) sa cabane ujourd*hui, un peu les ce moyen ^ d6salt6rer la soif de son serviteur, elle en employa un autre qui n'est pasmoin^ miracu* leux pour le nourrir, afin quo personne ne se d6courage dans ses peines, et qu'on soit persuade . que Dieu a soin de ceux qui endurent quelque cboser pour son amour. II y avait, proche de cette for^t, un grand village rempli de belles maisons de oampagne, ou les principaux de la ville s'6taient retires h, cause de la peste, et entr'autres un npmm^ Gothard' qui 6tait fort riche, et avait quantity de serviteurs, et m^me une meute de chiens qu'il nourrisdait pour la chasse. Un jour qu'il 6tait k table, lin de ces chiens vint ^ lui, et lui prit un pain qu*il avait h, la main. II sourit, croyant qu'il le faisait par privaut^ ou par n6cessit6, et le laissa faire ; ce chien porta ce pain k notre saint dans la for&t voisine. Le lendemain il fit la m6me chose & diner et d. souper. Oe qui ayant fa\jk j ug^r au maltre que ses valets le laissaient mourir de faim, il se ^cha contre eux, et leur en fit la rdprimande. Mais ayant reconnu que rien ne lui manquait, et qu'il ne d^robait pas ce pain pour le manger, mais pour le porter en quelque lieu, il rdsolut de remar- quer oik il allait, et de le suivre. En effet ce chien ^tan t encore reven u en lever un pain de deraus sa *i ourvd par table, il courat apr^s lui, et I'ayant suivi dans la .ife 18 for^t, il vit qu'il le portaitdans la cabane'de Saitit Boch, et qu'il le lui presentait en baissant la t^te^ et que rhomme de Dieu en 1© recevant le b^nissait. Gothatd, stirpris de ce prodige, accourut aussit6t a cette pauvre cabane, et ayant trouv6 le saint couche centre terre et dans une grande langueur, ''il le pria de lui dire qui il 6tait, et de quelle mala- die il 6tait toura^en^^. II lui r^poiidit que c'etait de la peste, et qu'il le suppliait de se retirer, de peur de la gagner lui-m§me. Ce gentij^mme etant retourne en sa maison fit une sferieuse reflexion sur ce qu'il venait de voir, et se repro* chant a lui-mfeme que son chien semblait avoir plus de compassion et de inisdricorde pour les aflli- ges que lui, il f esolut de s'en retourner vers Roch, ie serviteur de Dieu, poUr lui oflfrir tous ses ser* vices. II le prise done de souffrir qu'il I'assist^t, et lui protesta qu'il ne le quitterait point, qu'il ne le vit entierement gu6ri. Le saint ne doutaht point que sa resolution ne viut de Dieu, lui permit de demeurer. Cepeudant le cbien n'apportant plua de pain, oefc homme commenQa k s'iliqui6t§r com- ment il vivrftit et comment U nounirait soft malade. Rocb lui cohseilla de prendre sott habit de p6lerin, ^t de s'ep aller en gette posture tee la qu^te dans k ce coi mais eta lui fit < moyen d et alia Lesuns et le chi grands qui, apr graisser il ne pU Saint R tans de m^me, seulemc mais a Lorsqu' de plui admirei moyen. qui dit vms at voire p tenee^ c eompag •iti^w toa Uotix d'alwitour. 11 eut de la p#jn^ £se ren t'%i««iK -»J4,'a~, ade Saitit it la tfete> b^nissait. aussit6t a I le saint langueur, telle mala* q^ue c'6tait retirer, de itijhpmme 3 slrieuse t se repro* )lait avoir ir les aflBii- irers Roch, ►us ses ser* assist^t, et ju'il ne le italit point permit de ►rtant plus li^tjsr com-' onmalade. de p^lerin, qu ^te dans k CQ conseil, parce qu'on le connaissait partout, mais^tant encourage par le serviteur de Dieu, qui lui fit envisager cette action comme un grand moyen de s'avancer dans la perfection, il s'y r6solut, et alia dans Plaisance m6me demander l'aum6ne. Les uns le rebuterent, d'autres se moquerent de lui, etle chargerent d'injures, et d'autres lui firent 4e grands repijoches comme a un mauvais manager qui, apres avoir mang6 son bien, cherchait k s'en* graisser du bien d'autruil Enfin dans toute la ville ilneput trouver que deux pains. A son retour Saint Roch le consola, et voulant rendre aux habi- tans de Plaisance le-bien pour leTOal, il j alia lui- m^me, et gu^rit par le signe ^e la Croix non seulement les pestit6r6s qui 6taient dans rH6pital, nlftis aussi ceux qui 6taient dans les maisoni. Lorsqu'il revenait le soir a sa cabane, il, fut suivi de plusieurs personnes qui ne pouvaient as8e;S admirer les merveilles que, Dieu faisait par son moyen. Pendant le cheinin une voix vint du ciel qui dit: Bochy Roch, JUH exauce voire priire, et je t«w» at rendu la mnti, retourmz maintenant dans voire pays, et y pratique les exercices de la pini* tenee^ afin qiie vous paissiez avoir plcuie dans la ctmpagnie des Saints, Cette voix les 6tonna tou$ Q c^:i ^sftreod^ r eitrSmement, ^ rniv^*^Stwr ««, qui 6t»it m^ . M' 1, *"i :»'>• 15 . homme de grande pi6t6, se vint jetter aux pieds dfe Saint Roch, et Pappelant par son nom qu'il n'avait encore d6couvert k personne, il le supplia de favo- riser la ville et tout le pays de sa protection. Le saint le lui promit, k condition qu'il ne d6cou- vrir^t point durant sa vie ce qu'il avait yt et enteridu. ^Gothard, voyant que le serviteur de Dieu 6tait passd tout d'un qpup de l'6tat deplorable ou il 6tait dans une parfaite 8ant6, 1'eut encore en plus grande v6n6ration qu'auparavai^ et sa laissa facil^ent persuader par ses discours pleins de feu- de renon- cer k tous les biens et k tous Tes honfteurs du " monde pour finir sa vie dans ce d68ert. Saint Roch demeura encore quelque temps avec lui pour le former aux exercices de la penitence et de I'orai- 8on, et pour en faire un saint solitaire. Ensuite voulant ob6ir k la voix du ciel, il prit cong6 de lui, et s'en revint en France. L'Esprit de Dieu qui le conduisait lui inspira de retourner k Montpellier, lieu de sa naissance, pour j^mener une vie cach6e et souffrante, dans la ville m6me ou il aurait dt recevoir les plus grands honneurs. Tout le payB 6tait alors afflig6 de grandes guerres, et chaoun y vivait en de grandes cpaintes d'etre surpris par son "^ iemi* Ains i l a gflint " Atant > ^ ^*ww * M^ Oral try* VvWUv ]p^lerin dans un bourg de son ancien domaine, et s'etant mis en priere daris T^glise, il y fut pris pour un espion. On I'arreta et on le conduisit k Mont- pellier vers sou oncle, qui ne le connaissant pas le fit raettre dans un cachot comme un enncmi. Le saint, au lieu de s'eu affliger, loua Dieu de la j^riice qu'il lui faisait de pouvoir souffrir des opprobres et des peines pour Tamour do lui ; il pria Notre Sei- gneur et la Sainte Viergo de ne le, point aban- donner, raais de le soutenir par leur assistance. Ce cachot n'etait pas seulement obscur, - mais tBncore sale, puant, huraide et plein de scorpions, ce qui en rendait la deracure presque insuppor- table: cependant ne so contentant pas du tourment qu'il en recevait, il y ajoutait des aust^rites extra- ordinaires, car il ne mangeait rien de cuit, il se meurtrissait la poitrine de coups, il se dechirait le corps avec des fouets, et il passait les jours et les huits en des veiUes et des prieres presque conti- nuelfcd. n deraeura ci^q ans dans un etat si souf- ' &ant et si/bumili^, sans que personne eat pitie de lui, ni qu'on pens4t a sa d61ivrance. Au bout de tJG temps^ Dieu Itii ayant fait connaltre que la fin 4e sa vie approchait, il pria le gedlier de lui fair© ^^ un pr6tre. On lui en amena un q ui, en ^i^^ttt dans ^^ cacliot oi il n*y avajj^ucune »vaUau( If #' onveHme paroli le jour pM passer, lo trou^a toot ^c?air6 d'utie lumidfe ?;61esto, et vit des rayons de gloire sortir des yetfx 4e ^e bienhenreux prisonnier ce qm l'6tonna si fort qu'ilpirt k peine lui deman' . der CO quil d^sirait de^Iui. v le saint se jetta k ses pieds, se confessa, et U pria de lui doimer h sainte communion. Le p^tref au scrtir de 14 alia trouver l& gouvemeur, et lui di!, les larmes aux yeux, que Ton avait beaucoup offens6 Bieu de retenir dan» tine obscure prison un homtne non seulement innocent, mais mrssi tr6s jti^te et tres saint, ff lui mconta ensuite quelles 6taient ses aust6rit6s et sa .patience, et comE^enrt il avait trouv6 le cachot rempli d'une splendeur divine. Le gouverneur prit temps pour y penser ; et cependant le bruit de cette merveille s'^tant r^pandue par toute la ville; les habitans vinrent en foulis k la prison pour avoir Phonneur de voir cet bomme de Dieu. ^ n tomba maJade aiissit6t Iftpres, et pendant qu'il Jormait il entendit une voix qm lui dit: Void te tempSf mon Men aimi Rock, queje dois porter itmre 6me dam le sein de ikon Pire.sidoncvmc^ixvezr ^quelque chose d demander poUr vous^ ruit de cette la rille; les 1 pour avoir )endailt qtf if iit: Voicite f porter v&tre nc vou9avez ^' Qu pour tea Ue v(ms sera ' d^iine offi:e tgf pHrdOTF 18 ner ses p^cli^s, de le faire^trer dans la jouissance de son bonheur, et de ^r^server ou d^livrer de la peste ceux qui imploreraient son assistance. Notre Seigneur lui fit jconnaitre qu'il avait exauc6 sa priere.. Ainsi s'dtant couch6 sur la terre dans unl posture fort raodeste, il ^lovTses yeux vers le piel, et rendit paisil^ment son 4me a Dieu. On vrt au8sit6t paraitre k travers.les fentes de ce lieu^oe grande lumiere, qui donna de Padmiratipn et d« I'ipouvante^au geolier. II ouvrit laporte, il trouva le corps du bienheureux ^onfesseur etendu sur la terre, et des lampes allum6es k sa tHe etTk ee&' pieds, avec un petit 6criteau £k, ses cot^s, ou ces mots 6taient ipiprim^s; Ceux qui itant/rappis de peste auront recQurs Jt Vmtercesswn de Roch seront delivres de cette cruslle maladie. La, cliose ayant 6te rap^ort^e au gouvemeur, il en £ut extreme- ment surpris: sa mere qui* 6tait aieule de notre eaint, lui dit qu'assur6ment ce prisonnier .qu'il avait si'maltraite 6tait ^on neveu qui lui avait lais86 \xi^ de biiens en ^rtant pour I'ltalie, et qu'il serait aiq6 de le recp^naUre par une croix rouge qu'il devftit avoiV stir la poiti-ine. ' On y regarda et *on y troilva cett^ croix, qui ne laiesa aucuu .4odi^, , qu'il ne ^t.vjferitable ment le fils de Jean et dA Kb^rie, gtoufemeurs de Mon^pelliec Son ottclcv ■••■•K9 ■ 1 1 , . n r ' ^ convert de confusion, et toucIi6 do douleur de la cruaut6 qu'il avait oxerc6e cofitre son bionfaiteur, et son propre sang, t^cha do la reparer par. uno pompe funobVe des plus magnifiques. Tous les habitans vinrent voir ce corps venerable, lui baise> Tenj^les pieds et I'arrosorent de leurs larmes. On PentbA-a premiei-ement dans la principale ^glise qui h'6tait pas encore cathedrale, le siege de Ma^ijelono 4tant encore i Sustantion. Depuis, »^^ -X™^ ^"^^^ ^^ ^^*"' ^i^°iple en son honneu!^ 011^ pr^cieuses rdliques furent transport^es. ^t/a devotion envers ce grand saint s'est toujours ' aligm4nt<§e depuis sa mort. L'an 1414, un Concilo g6n6r£|l s'^t^t assemblo k Constance en Alio- magno, pour ^touffer un grand schisme doo^ ^r^glise : 6tait afflig^e depuis longtemps, la pest J yalluma dans tout le^pays d'alentour, et com a travailler cett^ Ae : ce t|^i faisait que ^ lats ^tajlent r^solus do se r^tirer, a« granu™*™^- dice du bien public de tout lo chnstiani^me ; raais %t^^ ® Allemand, 6tant inspire de Pieu, leur dit ^jBy^r^sassent a Saint Roch, do^t le nom ^CTP^-^" France dans les temps de peste, avlB«l^^eilleu^uftces, et qu'ils en^-seraient "^ Us aui ^ent ce conseil, et lis Bort rerent ^ peut coi ces ger disparut ■canonist observe cette sa presens ceses I'e depuis ( pelles € trouve-t JeMe/imivei'sel qu'ils ordon'nerent a toute la ville. w a , : ^ ^T^V leur de la ijiMifaiteur par. line Tous les lui l^aise- aes. On lie eglise siege de Depuis, honneul^ §es. toiijours Concile sn Alle- le dop^ la pestci ); mais leur dit le nom e peste, seraient ire&JUBfc^ a villo. ^ 20 rt^iUP'image de Saint Roch en grande j^onap dans uno procession* g6noi'ale, e^*^ Jraplo- rerenfBon, sQCours par do ferventes pricres. Qn ne pent concevoir conibieii prompteinent c^s vceux et ces gemissemens fureul exauc^s. ' La contagion disparut aussitot ; et par co inojlen Saint Roch fut canonist plus ,.solennellement que • si I'on avait observe pour lui toutes les fomies ordinaires de cette sacr6 c^remoiiie. Les Evdques qui 6taient prcsens au Concile porterent ensuite en leurs dio- ceses I'estime et la devotion envers Saint Roch : et depuis on a bMi un6 infinite de temples, de cha- pelles et d'oratoires en son honneur, et a peine trouve-t-on une eglise ou Ton ne vole son image. REFLEXION* On a du se conyaincre par cette notice que la SaifnT Roch est eu effet une copie fidele de celle du Fils de Dieu : comme J^sus-Cbrist qui a quitt6 les richesses de son I*ere, et s'est fait pauvre pour nous enrichir, Saint Roch renon^a a son richu patrimoine pour se livrer aux oeuvres die charity, et pour sauvei* ses freres : comme son . Maitre il a j marqu6 tous ses pas par des miracles et par des a e nfai ts : eom mg iui il ^i^ 6t4^ gouffrant, TO^ris^,^ humiK6, abject dans la maison de Dieu. Enfin pour -j»i ciel par le, plus inrfes ipreuves. Puissions- nous n>archer par les mfemes voies, eviter par son mtorcession la double contagion du corps et de tame, et ehfln arrive, au fenne heure.« d, notre commune patrie-. FIS. &:s t Saint Koc& aiaeeut et'le- il est ditr " II est venw In propria ^^ mrao Jesus- ioire- par lea , les d61ices Puissions- iter par soir orps et de- Jx de notre- PRiliRE ST. RO C H CONTRJB LE OHOLEBA. Bienheureux St. Roch, vous U- 24\ TEMPS 'f B, FAMINE este. Seigneur la Peste, omphd de este et le i6 au mi- r les astres et par un ible. E bris6 la t^devotre faveur de 9 a allait^, il vous plaise nous secourlr de v6tie grdce, nous d^Iirrant de la peste et de la mort subite: nous Voren priom le P6re et le Samt-Espnt en toute 6temite.-Ainsi sott il LITANIES * pour etre delivre dcla Peste. Jesus-Chbist notre Sauveur, Saint Nicolas, C t 3 O c X Saint Eloi, Saint Charles Borrom^e, Saint Antoine, Saint Bernar,d, Saint Rocb, Saint Alexis, Saint Francois Xavier, Sainte Barbe, Sainte Genevieve, Sabte Gertrude, ayez piti6 de nous. Sainte Marie, Saint Joseph, Nos Saints Anges-Gar diens, Sainte Anne, Saint S^bastien, Saint Cristophe, Saint Adrien, Saint Sylvestre, Saint Martin, p* ?^^®^ P°"^ "ous, Saint Roch. de la irl Zu^ '"^"""' ^''' ^'''''^'' ^' ^ !>««*« «' &euTsS&' ^"TV'- H"» ^-^ Promis au bien- attein? ni wis ? T^ '^^"' 3"^ I'invoqnerait ne serait ni atteint ni bless6 de la peste, I'un de vos fleaux et aui In! en avea confirm^ la pro^messe par le ministS-e d'unTnie no,,8 vous supphons bien hunlbleraent, que nous quisle r6damonsen notre n6ce8sit6, il vous plaise%ar sesJr te' et intercessions nous d^livrer de la peste et de toutT an re 26 ^ntienned Samt Sibastien. O Saiut S6ba8tien, nous implorons votre secours salutdlre. afin que par votre moyen nous puissions obtonir de J6^ 8us-Christ un sou veram remade contre la peste. V. Saint Sebastien, priez pour nous. deVu'caristr"""'" '^"^""^ ''^^^^«' P-^«^-«- ©rafeon. vof^ ^^^^^ ^* Tout-Puissant, qui. par les m6rites de Jp^! ? T""" "^^'1^. ^'^'"^ S6bastien, avez souvent pr6 ceTliW. r™"' ^^ ^^ peete daignez nous pr^server^de ta ^'S ^fT P*":"." «ff«t de votre mis^ricorde, et par les pnfireg et les m6rites de ce grand saint. Nous vous en suppbons par Notre Seigneur-J^sus-Ohrist, votre Fils, qui SLIl^l^^T''^?,^''"" ^'""'^^ ^" Saint-Esprit, dans tons les Slides des fii6cles.— Ainsi eoit-iL *'»*=» ©rafgon. . Jesus Nazarenus, Rex Judaeoruni, Titulus triumphalis, defendat nos ab omnibus malis ; sancte Deus, sancte Fortir. fiancte immortahs, misericors Salvator, miserere nobis. ^utre Oraison d Sainte Barhe pour itre priservi de mort subite. V. Priez pour nous, Sainte Barbe. R. Afin que nous soyona pr^serv^s de mort subite. ®taison. O Seigneur Dieu, qui avez 61u Sainte Barbe pour la con- solation des vivauts et des mourants, accordez-nous par pon mtercession, que nous puisstons toujours vivre en votre divin amour, et mettre notre confiance dans les m^rites de votre douloureuse Passion, afin que la mort dans le p6ch6 ne nous pr6v.enne point, et que nous puissions. munis des Sacremensde Penitence. d'Eucharistie et d'Extrdme-Onc- tiOD, are fortifies 4 1'heure de notre tr6pas, et arriver san* «raw»te^ fa gtorre^temelle ; nous vous en Tupions pa? Jdsus-Christ.— Ainsi 8oit-JL *^ Jurs salutalre, btenir de J6- ite. [es promesses 5s mantes de souvent pr6- pr6server de corde, et par Nous V0U8 en otre Fils, qui t-Esprit, dans triumpbalia, sancte Fortis, ire nobis. ervSde mort subite. pour la con- lez-nous par ivre en votre s mSrites de ana le p6ch6 3, mums des Ixtrdme-Onc- arriver saoB ifjpIioDs par A iii4^ ,,,;ii,'-;*'J«j»t.. [n 26 LITANIES BE SAINT ROCH. Pour demander a Dien qn'il nous preserve des maladies contagieuses. SsiQNKUR, ayejE piti6 de nous. Jesus-Christ ayez piti6 de nous. Seigneur nyez piti6 de nous. Jesus-Christ, 6coutez-nous, J68U3 Christ, exaucez-nous. wfla*p^/J^'*^ T ^^^? P*^"' ^y" PJ*'^ de noBs. - pinrrJl •"'?^^"^?"' ^t«s Dieu, ayez piti6 de noua. Esprit-Sajnt qui ftes Dieu, ayez pitie de nous. iSn ! m"'^'^ ^"^ ^^'' Dieu, aye? Piti6 de nous. If nli^"' • °°°5"^ '^'^ P^*'^^' P"e2! pour nous. DC Hoch, priez pour nous, St. Roch Sajictuaire de la Sa^esse celeste. m. Koch, adoDn6 d la p6nitence, St. Roch, z616 poor la justice, St Roch, plein d'amour pour la croix, 8t Roch, vainqueur de la concupiscence, St. Roch, hs de puret6 et d'innocence, ?r S ^*.''l^"°?»"euxetbienfaisantderotrepatrie, St Roch, qui ^tes la terreur des dembns, ^ ah ?°!?t' f * W^« ^« <5''a»it6 et de perfection, dfJ; '"'^l!""' ^J^^\l P^re St. Francois d'Assise. 8L RoT y^M'^^ dp dc viHes d Italie, en les touchunt et les marquant du si-ne de la croix. Gloneux Saint, un An-o vou^ ri^ra que" Dieu vmis accordait le pouvoir de guSrir tous ceux qui seraie^it fttteints de la peste.— Ainsi soit-il. V. Priez pour nous, St. Roch. \ R. Afin que nou^ mtiritions d'etre pr6serv63 de la peste* ^ R ^'a^' "^a' ^" ^'^y^^yaof "" ^crit a St.- Roch par le minia- ture dun Ange, lui ayez promis que ceux qui I'invoqueront , avee pi6te ne recevraient aucune atteinte de la peste, nou? vousBupphons dftccorder que nous qui honorons sa m6-- muire, nous soytms d^livrds par ses merites et son interces sion de la peste et de toute contagion mortelle tant dir corps que de Idme.; Nous vous en prions par Notre Sei- &"./"i , «5 •• ri""^ l'^'-,^"' ''•* ^' "^^« »^«c no.u3, dans I'u^ fcit6 du Samt-Espnt, dans tous les sidcles Ss si^des.-* Amsi soit'il. ^^j b:> ',< \ ,*. v'\, v*>> ■1 •nde, pardoli'- iide, ezaucez'' Ujonde, ayei rotnesses lU \ tre npblessei :6t6 8;aucl)e, [lome,\ vous jeauCotjp dc du sin interces ile tftnt du Notre Sei. js, dans Yw siSoles«-A •w y^'Uy^l l^