.r,"^ *r**' S>y.. \^ ^>' IMAGE EVALUATION TEST TARGET (MT-3) // '/ / fA 1.0 I.I 1.25 IM 1125 W 122 40 12.0 1 1.8 U 11.6 Photographic Sciences Corporation 23 WEST MAIN STREET WEBSTER, N.Y. 14580 (716) 872-4503 t iV -^ \\ "^ O ^p ^ X V .^^' CIHM/ICMH Microfiche Series. CIHM/ICMH Collection de microfiches. Canadian Institute for Historical Microreproductions Institut canadien de microreproductions historiques 1980 Technical and Bibliographic Notes/Notes techniques et bibliographiques The Institute has attempted to obtain the best original copy available for filming. Features of this copy which may be bibliographically unique, which may alter any of the images in the reproduction, or which may significantly change the usual method of filming, are checked below. L'Institut a microfilm^ le meilleur exemplaire qu'il lui a 6t6 possible de se procurer. Les details de cet exemplaire qui sont peut-dtre uniques du point de vue bibliographique, qui peuvent modifier une image reproduite. ou qui peuvent exiger une modification dans la mdthode normale de filmage sont indiqu6s ci-dessous. y Coloured covers/ Couverture de couleur I I Covers damaged/ Couverture endommagde □ Coloured pages/ Pages de couleur n Pages damaged/ Pages endommag6es D D D Covers restored and/or laminated/ Couverture restaur^e et/ou pelliculde Cover title missing/ Le titre de couverture manque I I Coloured maps/ Cartes gdographiques en couleur Coloured ink (i.e. other than blue or black)/ Encre de couleur (i.e. autre que bleue ou noire) n n Pages restored and/or laminated/ Pages restaur6es et/ou pellicul6es Pages discoloured, stained or foxed/ Pages d6color6es, tachet^es ou piqudes Pages detached/ Pages d6tach6es Showthrough/ Transparence □ Coloured plates and/or illustrations/ Planches et/ou illustrations en couleur D Bound with other material/ Reli6 avec d'autres documents D Quality of print varies/ Qualit^ indgale de I'impression □ Includes supplementary material/ Comprend du materiel supplementaire D D Tight binding may cause shadows or distortion along interior margin/ La reliure serree peut causer de I'ombre ou de la distortion le long de la marge intdrieure Blank leaves added during restoration may appear within the text. Whenever possible, these have been omitted from filming/ II se peut que certaines pages blanches ajout^es lors d'une restauration apparaissent dans le texte, mais, lorsque cela 6ta't possible, ces pages n'ont pas 6t6 filmdes. y D Only edition available/ Seule Edition disponible Pages wholly or partially obscured by errata slips, tissues, etc., have been refilmed to ensure the best possible image/ Les pages totalement ou partiellement obscurcies par un feuillet d'errata, une pelure, etc., ont dt6 film6es d nouveau de fapon d obtenir la meilleure image possible. D Additional comments:/ Commeniaires suppldmentaires; This item is filmed at the reduction ratio checked below/ Ce document est filmd au taux de reduction indiqu6 ci-dessous. 10X 14X 18X 22X 26X 30X 7 12X 16X 20X 24X 28X 32X The copy filmed here has been reproduced thanks to the generosity of: National Library of Canada L'exemplaire filmd fut reproduit grSce d la g^n^rositu de: Bibliothdque nationale du Canada The images appearing here are the best quality possible considering the condition and legibility of the original copy and in keeping with the filming contract specifications. Les images suivantes ont 6t6 reproduites avec le plus grand soin, compte tenu de la condition et de la nettetd de l'exemplaire film6, et en conformity avec les conditions du contrat d'j filmage. Original copies in printed paper covers are filmed beginning with the front cover and ending on the last page with a printed or illustrated impres- sion, or the back cover when appropriate. All other original copies are filmed beginning on the first page with a printed or illustrated impres- sion, and ending on the last page with a printed or illustrated impression. Les exemplaires originaux dont la couverture en papier est imprim6e sont film6s en commenpant par le premier plat et en terminant soit par la dernidre page qui comporte une empreinte d'impression ou d'illustration, soit par le second plat, selon le cas. Tous les autres exemplaires originaux sont filmds en commengant par la premidre page qui comporte une empreinte d'impression ou d'illustration et en terminant par la dernidre page qui comporte une telle empreinte. The last recorded frame on each microfiche shall contain the symbol -^ (meaning "CON- TINUED "), or the symbol V (meaning "END "), whichever applies. Un des symboles suivants apparaitra sur la dernidre image de chaque microfiche, selon le cas: le symbole ^♦^ signifie "A SUIVRE", ie symbole V signifie "FIN". Maps, plates, charts, etc., may be filmed at different reduction ratios. Those too large to be entirely included in one exposure are filmed beginning in the upper left hand corner, left to right and top to bottom, as many frames as required. The following diagrams illustrate the method: Les cartes, planches, tableaux, etc., peuvent etre fiii.i6s d des taux de reduction diffdrents. Lorsque le document est trop grand pour Stre reproduit en un seul clich6, il est film6 d partir de Tangle sup6rieur gauche, de gauche d droite, et de haut en bas, en prenant le nombre d'images ndcessaire. Les diagrammes suivants illustrent la mdthode. 1 2 3 1 ,. 2 _ 3 4 5 • 6 c LE CONGRES 1»K LA BAIE SAINT-PAUL sEcoNDE Edition. Kimcz, j'y conaens, P(inrvii que la rime, En humble victime, R'imniolfi au bon sens. GHARLKM;(»Nh.. V, ■-\s£f QUfiBEC: <'. DARVKAU, IMPRLMEUK DIJ CONGRfeS, 82, Cftte LaMontagne. 1882. A '*^"'-~~- - CANADA NATIONAL LIBRARY BIBLIOTHEQUE NATIONALE UMR. BBSffirbatTi LA CLE I)U CONGRf^ NoiiiH lit) micrnv CliHrlf'iiiiimie. ('"UNii TiMirlosjiioii I'litrizzi Aiitoiiie Lc < 'liHtiv*'. WaiiiiiiiHii. . . . Mom vii'f Tcliiiiir Miiniiw. VI[.. Siiiiil- Aynes. . Lilx'iliii Aiiyiiillc 'PnlljourS <'.MU('ll(' ) t«»iijours (hdxHi' . . ^ rjOIIfJ^llCH-IIDlillS. . . . A rilApitiil S!iiiit-Av Tirs Mvv. M Clc'iiifiit. resilient !l la Baii'St-l'.iiil ti W('?V. Ant. Kaciiic, (Icsscrvaiil. K^^Usc St .leaii-M.iplistc. \)iii'li('c, ti Ilcv. Doin Iiaciuf. cine, Cliicmtimi . 7 R«'V. J. Ain-lair, cnie. <^iielM'.' Hex. Ant. Maiiel. (lire St-Aiexis. . . |() Hev. F. .Murisset. (Mire. Si-rrl»aiii. . . !(► Hev. .1. A. Bureau, cure, Sle .\irnes. II Rev. Na|inle(iii L;iiil>ert(''. aiiiuiiiaiii. . . IT) Uev. Elz. .\uclair. cure''. St-rrl>aiu.. .'{I Rev. I>. W. Raral.e. St-Aiexis, IJaoot- ville ... H'Z Rev. F.-X. Ddaiiccure. (Jran.l lirnle. :}•..• Rev, .1. Sirois, cure, ('ap St-lyiiare. . •i'i Rev. J. Cliapcnui. cure, Stc-Marie. Beaiice ... li'.i Rev. Oil Raiadis. cure, Sr-Anselirie. 'M Rev. Atli. I ,epa;ic. curt', Stc-Catlicriiic 34 LK CONGRES DL' LA BAIE SAINT PAUL Rinio/,, ,i'y conseiis, Pourvii (pu' 111 riiiio, En Iiiiinblu vifliiiio, S'imniulu ail Ixtii h()nr ('ii]>itul(» Au iiouvfau rarlt'iiu lit su live ociidontule. St'j)t j)r■ ' i , L'avocat, le greftier, se voyant assez vieux, Salua poliment les quatre points du monde, Se fit moine, et chercha la retraite profonde. Respectueux silence ! et taisons ses defauts, Puisque lui meme il va les voiler k Clairvaux. MAUVAISE MINE. Du Grand Sud au Grand Nord un noble s'achemine ; II vient d'etre ct66 le Baron de la Mine ! II s'appelait Drafaf ; le mot n'est pas coulant, Mais oubUez le son, le maitre est fort galant. Qu'il d^clame, on entend un ton d'ophicl^ide ; Quand il tousse, on croirait au tonnerre homicide. Son titre le fait voir, il ^tait financier j If I — 16 - De suite lo Congr^s le fit aon trdsorior. II suit le grand secret : pierre philosoj.luile I II lunnonce au Cougvha de sa voix inaKiHtrole Tour lui ,K,„r nous, iK)ur tous. U va faii'e un trt;sor ! Changer 1 avoine eu fur, changer le fer on or ? Turtant sur ce pied h\, braqu.^ sur son dtoile II nargue I'ocdan, et vogue ^ jjleine voile. Visant k I'opulence et tier do ses j)rojets, II nous traine apr^s lui, remorquant le Congrfes Chez lui, toujours, i,artout, c'(5tait lu.gniticence 1 n recjut le Congr^s ; co fut sumbondance I Trop souvent g^ndreux, inais prodigue, jamais II aurait mhit6 de plus briUauts succ^s. Cepeudaut son ardeur, au fournaux enfiamde Sengouffre, tourbillomie, et .'^chappe en fum'de ! Adieu! nobles projets ! tant d'efforts sontpei-dus! Vce vutis I il succombe, et malheur aux vaincus ! Quel affreux ddnoument ! fer, or, trdsor et mine Et richesse et Congr^s, sous lui tout s'extermine! EPILOGUE. lis dtaient de ce monde oi les moins belles choses Out souvent beau destin • Et, pas roses la miette, ils voulaient ^tre roses, Ne iiXt-cQ qu'un matin ! UN Episode dit congr£:s. Le Chauve et Libertin, avec Moravief Pour partir attendaient Mons. Antoine LeBref. Onze heures ! tous les quatre endossent la fouixure • - 17- Le signal est donnd ; clm'^iiii imnd sa voiture. All on hoard ! nous piirUuvant. II neij,'eait i)ar niniict'aux ; tons le8 tinfants d'Kolo SitUaiont, groudaiunt, liurlali'Ut autour de la carriole. Jamais vent jdus horriltle ot plus ('pais In-ouillurdd N'ont assailli la terro, au dire des vieilliirds. Mais lo Congri'S le veut, trij)l(jns noire courage, Et jurons d'altVontcsr la teniiu'te et sa rage I Alerto ! avant ! partons ! Et ])uis caliiii-ealia, Nous somincs dans Saint-Iiocli, ca va juni niais qa va. Dorclit'ster ! jiont fanioux qu'illuslra CliarUiUiagne, Ouvrez, c'ost Ic Congres qui part pour sa cauipagne. A CO mot dc CoiigruH, Ic portier on ovoil Scrute chacun dc nous, ])our assooir son conseil. " Un frippon autrefois (*) passa ])ar controbandc ; " II nouuna lo Ccngros ; sorio/ vous de sa bande ? " Lisez sur ce poteau son opitaplio on douil : " C'ed id qvhin (jnind nom (fit au fond du cercueil.' Sans doute il entondait surcliargor lo poage Du gros sou d'autrofois, noto commo arrorage. Mais de suite un cinf^ cents lui tombe dans la main, Qui tourno la barriere et livro le clioniin. Enfin liljres du pont nous laissons la rivi6re, Et sans perdro lo tom])s, va pour la Canardidre. Nous allons dovant nous, no sacliant ]ws le mal Qui nous attend. Uioutot notro jn-oniior clieval S'enfonce et disparait, ne lais.sant sur la scene Que Le Chauvo dobout, coinnio un mat de car^ne, Annoncjant qu'i\ la mer s'ongloutit un vaissoau. miracle ! o bonheur ! I'esquif revient sur I'eau ! Et Le Chauve enbardi navigue k la surface, Decide en un clin d'oeil qu'il faut gardor sa place. Compaguon et coclier lanc(is pardessus bord, (*) Charlemagne, page p. 4, vers 5i^me. B — 18- Le Chauvo rostc st '1 ot poiirvoit ^ son sort. 11 so fait Cfipitiiitic, et, jjiir re toiir d'udrosso, Doit quitter lu dernier le imviro on iletresse. Quel([Uo suit le dun},'er, il ho siiuve jivant tout ; N'iinporte h ([\ni\ naufnii^e, il stirna^'e partout. Toujours lui ! voyez done eoniine il se aaeriHo Pour les chers naufnij^es ! Mui.s hien Hot ijui s'y fie 1 Cependant ])a.s k pas il se voit enconihrer ; On croit i\ chaciue instant (pie I'estpiif va sunibrer. Le vaisscau ballottc'; par lo vent qui I'assii^j^e Plonge, reviont, replonj^e en roceaii do neige. j|!, Le terrestre marin tantot ptniche ii babord, ,, Taut6t, suivant la vague, il se jette i\ tribord. ill' L'ouragan c6do enfin ; voiture, honnne et choval Triomphent, trois contre un, dans ce eonibat naval ! ij Le Chauve dc^gage parvient a I'autre rive. ' Mais quo vois-jo la-bas Hottant a la derive ? Cinq naufrages sont-li\, qui, glactis juscjuaux os, A peine respirant, luttent contre les Hots. Au secours ! Aussitot sans avis ni requetes, Arrive un escadrou de jjlongeurs en raquettes Qui font pour les mourants des prodiges d'effort. Chacun saisit le sien et le ram^ne ii bord. I Le Congr^s est sauv(j ; tons reprennent courage ; On repeche, ici, liV, les dtJbris du naufruge. Qui n'est pas du Congr^s doit garder la raaison, Ou no sortir jamais qu'en la belle saison. T^moins de nos malheurs, restez chez vous tranquilles I Voyez oii nous voila ! trois heures pour deux milles ! Nous en t5tions rendus b. I'asile des fous ; Le plus sage e^t 6t^ de nous y loger tons ! Du moins pour ce jour 1^ les regies ordinaires j,; i . Nous auraient signal^s: quatre bons pensionnaires. i ill :J' d — 19- Le reste dii trajet se fit sans acoitlciit ; Jusqu'au miliou dcs Caps auciiii iiutrn incident. — Le secoml jour, lundi, nous t'tionscn arritro ; II falhit mal^'r«j nous couclier i\ la baiTiire. Nous arrivions a pinnc, et uos chcvaux restia, Criaient que i>our le tonips ils ('taiont trop lestds. Pour etre otlioicl, on tient conseil do guerro : Conime en tous los conseils, on ne s'accorda gu^re ; Lo Chauve opina seul jiour se rendre ii Paul's Bay ; Le reste d»5cida do loger chez Troniblay. II dtait nuit; qu'importe au prudent capitaine, Qui Irouvo en tout jxjril uno poito certaine ! Le lendeniain, mardi, nous hlions an Oongr^s ; Mais avant le depart il fallait voir aux frais. Tant pour le j)ain, le beuire. et tant pour la barrifere; Taut pour le foin, I'avoine, et tant pour la liti6re. Done, conibien pour clia(iue honinie et pour chaque animal ? — " Vingt sous pour un chevuux, trente pour deux cheval"! La bourse en main, Le Chauve acquitte sans rien dire, Puis se detourne un peu, puis pouf ! il part h rire 1 II faillit payer cher son trop d'hilarit(5 ! L'hotesse, une sagane, en sa rude fiert^ Saisit un tisonnier, le brandit et le lance, Ajustant I'insultcur, en lui beuglant : vengeance ! Fin voilier k tout temps, Le Chauve, vent debout, Cingle h quatre-vingt nceuds, et pare ainsi le coup ! Le trait part, tourne, siilie, atteint, heurte, saccage Tout ce qui fait obstacle k son libre passage. Du gros Moravief il dcorche le nez, Qui par sa taille (5tait I'un des plus fortunes. Amoindri des trois quarts, ce nez quel dut il ^tre ! Encore et tel qu'il est fait honneur h son mattre ! Touch^ Idg^rement, I'elingue^ Libertin Se dess^che de peur, en baisant le gourdin. (i ! i^ I — 20 — La longuour do aa taillo h tel point s'cst accrue, Qu'il est ct ivstom syuoiiimo tie <,'ruc ! Lo projeetile eiilin vu fVapper an nienton Le raboteux LeJlrel'; et dc la jusqu'au front Opt^re ces sillons, ce labour, ee lieraage Qu'on observe partout, an prc^ de son visaf^e ! Oi\ done i^tait Le Chauve, aiitenr sen! du conllit ? On le trouva bien loin cache ilerriere uu lit ? Nos aieux sV-criaient : "Tout pour la Ki'"publique " 1 Aujourd'hui, tout pour moi, t(>lle est la politique ! Caj.itaine, d) Le Chauve attendait le dernier; Le Chauve, niatelot, s'enl'uit tout le j)reniier. II sait choisir sa place, en un (tani,'er suja-eme ; II monte ou bien descend, au besoin, pour lui'm^rao. Tantot il prend la chanibre, et tantot c'est le pent ! " Tel brille au premier rang, qui s'eclipso au second" I Mais tr6ve de morale : et brossons les souillures De nos blessi^s ; voyons I'etTet des meurtrissures. Apr6s examen fait, sondage et pansenient, Le conseil le decide, on part dans un nion'ient. Preparer les chevaux— le CongrtVs nous ai)pelle ! Vite ! plus de retard ! htltez vous ! qu'on attelle ! Mais nouveaa contretemps; impossible! jamais! Les chemins sont combles! i)artout cinq ])ieds d'epais ! <^) Charlemagne, responds: montrais-tu la fon^uro En passant chez Ti'end)lay, t(^te en bas, s.ms toiture 1 1 ! (3) Est-ce uu autre forfait que, ))our se defrayer, Le gardien de cc'ans veut nous faire payer ? Non, ce n'est pas son fait; maia e'est tout autre chose. La terapfite et la neige en sont la seule cause. (1) Pnpe 18 vers 136me. ( 2 ) Page 4 vers ft^mo. (3) Page 17 vers 21i)me, lilji Messieurs, nous (lit Trembltiy, no partoz que domain ; II fiiut d'ii'i la ban lever tout Ixj clieniiu ! — Treniblay, troinl)lo do ]HUir, on trace nous la route ! II taut partir de suite, ct si cher ([u'il on cpute ! Treiublay part et roviont avoc uu traiueau neuf Qu'il fait tirer d'avaut jnir un robusto bdUii". Le bauif ot lo traiueau font un etroit canal ; On navigue assoz bien en suivant ce clieual. Quel trajet ! quels perils ! quel teni])s! cpielle tJquipL^e Mais sans le merveilleux, oi\ serait Tepopt^e ? Torre ! torre ! liourra, a, a. a ! Le Congr6s eat ouvert; Projets et docrments sent 3ur le tapis vert. Tou3 les Congr6s du mondo ont inondd la terra D'ordoiniances, de lois ; toutes sont ii refaire. Nous portons des (5dits, connue nos chers a'ioux ; L'univers va toujours, pas plus r^al, mais pas mioux. Accusd, je dois dire un mot pour ma d(?fence ; Cost court, mais e'est assez : Honni ipii mal y pense ! Je suis peintro, je point ; pliotographc, niiroir, Je ue puis mdre blanc co qui rtitliichit uoir. APPENDICE. LE CON-GR£s DEVANT LES PUISSANCES. "Guerre au Congres"! Eh bien! d^truisez son essence; Dispersez fondateurs, membres et pr^sidence. Vous aurez beau faire affreux le tr^pas, Le Congres meurt, mais il ne se re^id pas ! On a poit^ Chez lui tous les maux de la guerre; Tous les engins de mort ont lanc^ le tonnerre. ' En vain la foudre a toufamis en Eclats; Le Congres meurt, mais ne se prend pas ! On fit luire h ses yeux la gloire et la richesse ; Honneurs, titres, blasons volaient a son adresse. Lui, noble, il tient devant tous les appas ; Le Congres meurt, mais il ne se vend pas. !!l! 1877. CANTATE DU CONGRfiS. CHANT ANNUEL, A SHERBROOK Air: Vengeance Corse. E, in Puis qu'aujourd'hni le Grand Congi-fes s'assemble Pour honorer son digne Gouverneur; E^unissons nos cceurs, nos voix ensemble, Et c^l^brone oe jour aveo bonheur I — 23 — Du Grand Congr^s nous suivons les assises, Et prenons part h ses noinbreux travaux ; A tant cVhonneur si nous sommes adinises, Applaudissons par nos chants les plus beaux ! Salut, Messieurs, de notre hommage A vous I'universel suffrage ! Dans vos labeurs gloire et succ^s 1 Que votre nom {hisj vive a jamais ! II Que des soucis le fun^bre cortege Jamais n'assiste k vos Congr^s joyeux 1 Nobles amis, que le ciel vous protege, Pour que longtemps vous chantiez en ces lieux : " Oh ! qu'il est bon ! oh ! qu'il est agr^able *' De vivre amis, dit le Proph^te-Eoi : « Oh ! quel bonheur ! quel plaisir delectable,^ « Quand le coeur seul donne et recoit la loi 1 " Une ame, un coeur, ciel sans nuages ! Aux voyageurs mer sans nauf rages ! Saiute amitic^, bonheur et paix ! Tels sont nos vceux (bis) pour le Congr^s. Ill Toi qui toujours voulus ch^rir I'enfance, Digne doyen d'un si beau choix d'amis ; De°tes bienfaits recois pour recompense L'amiti^ des enfants, que tu ravis ! Si la gaite, ta fidMe compagne, Menace un jour de s'dloigner de toi ; Tu penseras au sac de Charlemagne, Au noir Micmac qui causa tant d'6moi I ' m — 24 — Tu fus enfant d tons les dgea ! Mais le premier ties enlUnts sages I Ano8 tournow, rede valnqueur I Vive h. jamais (his) le voi de cceur ! IV. Homme de Dieii, que le Congi-^s V(5n^re, Recois ici les vanix de tes eufaiits ! Puisque pour nous tu veux Stre un bon p^re Nos cceurs te sont, crois-le, reconnaissants ! ' Plus de vingt ans, tu fus I'ami sinc^r6 D'uu peuple heureux d'oWir k ta voix ! Le ciel t'a feit notre Ange Tutdlaire ! Piit-il jamais faire un plus digne clioix ! r>ans le Congr^s, ^i la seance, Chacun te dit : " Son Excellence ! " Du Grand Oongres, Grand Fondateur, Du Grand CongTt^s (his) tu lis Thonneur DEMANDS D'UN CONGJi: Chanteeparunejeune Slhve Au Grand Congr^s la guerri^re Iroquoise S'en vient offrir la branche d:Olivier ! Comme autrefois, la race Magogeoise Pourrait cueillir les palmes du laurier! Mais non, Messieurs, (^coutez ma requite : Soyons amis, de tons c'est I'int^ret ! Qu'un grand cong(5 couronne cette f^te ; Et, ce jour-1^, fumons le calumet ! I ; I — 26 — Le Choiur. Merci, Messieurs, votre passage De jours meilleurs est Ic prdsage. — Un grand congd, c'est du progr^s ! Salut, bonheur (hia) au Grand Congrfes ! COMPLAINTE DU SAC-EERANT. On dit que Charlemagne Naquit k Iloyal-Bourg, Eiche et belle campagne, Aujourd'hui Charlebourg; Son p^re avait un pare, Sa m^re un riclie sac. Un fondeur en cuillferes, Son plus proche ve'.xu, Grand faiseur de myst^res, Qui s'appelait Tintin, Portait toujours un sac Rempli de bric-^-brac. Souvent du voisinage Un enfant tracassier AUait faisant tapage Et criait au sorcier ; " Tintin, ton vilain sac " Est bon pour un Mic-Mac." Un soir, c'est maitre Charle Qui va trop pr^s du bord ; Tintin le voit, lui parle, Et v'lan ! lui jette un sort : " Du jour de la St. Marc '* Tu porteras ton saoT" — 26 — D'lin regard proph^tique Plongeant clans I'avenir, Le sorcier fatidique Lui lance un souvenir : •* Prends bien garde h ton sac " Ou tu seras Mic-Mac." M ' Depuis lors Charlemagne Tratne un sac k la main, Qui partout Taccompagne, N'importe en quel chemin : Qu'il tourne ab hoc, ah hac, Toujours il tient son sac. liiiiitll Un jour il se decide A traverser un pont ; Mais la bourse ^tant vide, II faut payer du front ; Lorsqu'on lui dit : Go back ! II plonge dans son sac. Ill Plein de raisins, d'amandes, Le sac en certains lieux, Etalant ses offrandes. Fit ouvrir tons les yeux ; C'^tait au bord d'un lac, Au chateau des Syriac. Durant sa pr^sidence Charlemagne au Congrfes, De son sac d'abondance Pr^sidait les apprets : Tout en faisant le brae, Chftcua pillait son saa i.^> ^A — «« - Un t»!mj)l« d«' j^Tiinit, quo liii-in«iino il faoonne. IK)ssolii;^o iMirtout ! l>t>iiii toil, hollo mfU'onn^ ! Mais doux luunls olochoK^iH, q.i'on a))or<,oit do loin, Qu'on prondmit volontiors pour doux mulos do foin, Aux youx do.s CDMuuiHsours, no trouvoront |Kjint grilce Cupot Houl los udoro ! A lui 8oul Krand l.icn fusae i Cnpotd'Iffuiioovillo (Mit un si.^^/o uu Congriis.— ArchiLocto, il pn'..sidu iiux tmvuux dos paluia. Sous le gouvomoniout il fut ert^e' niinistre Et luissu do son r^gne un r61o ussoz sinistre. SAINT HYGAN Baron des Jarrets noirs, Soigneur de Saint Hygan, Dans la brique et la tuilo un habile artisan ; Flamboyant Adonis, k la fraiche fijrure, Dor^ sur tranche, il luit du casque k la chaussure. grand Congi-tVs, voila celui que j'ai I'honneur De presenter chez vous, comme un savant faiseur. Vous lo croiriez timide ; il en a I'apparence ; Mais laissez le partir, vers le but il s'dlarce. Drap^, fouiT^, vgtu d'un chaperon or fin, S'il s'occupe de vous, c'est pour servii sa fin. En tous genres d'ouvrage, il invente, il fabrique Fonts, toits, murs, raorunients, toujours avec sa brique Vous ne le troublez point; il sait tout, pense k tout, II reve k tout, dit tout ; jamais il n'est a bout. ^ Si vous parlez culture, il vous rdpondra tuile; S'il a'agit de peinture, il vous fournira I'liuile Avec temt de vertus, quel ^lan au progr^s : Quel tomme au Canada ! quel giuie au Congr^s I — 84 — SlDAItAr } Sidarap, iin monsi(>uv, an Crit y fait deineure ! Sous ses vivos couleurs jo I'ai point tel qu'il est ! Cost bion lui ! c'est lui soul ! Vous connaissez Cornet ! TCHICOUTIMY, IknE Lune du Ier Mois. A MORAVIEF Ier, Grand Chef des Hurons, Salut. "FiikiiE, Wanauish I recoit avec joie I'invitatiou que tu lui fais d'assister au conseil do tons les Cliofs, et, pour cela, de so rondro au quatorziome jour de la lune dans le pays des Iroquois. Tu sais, et tons les autres cliefs le savont connne toi, jamais Wanauish n'a manqud d'as- sister a de tcls eonseils, tant que vous les avez tonus sur les bords de la Grande Riviere dans la cabune de Celui qui r^gne i Tour Lognon. Ni la neige, ni la pluie, ni les vents, ni los tempotos, rien ne pouvait le retarder dans sa marche, tant son cceur avait soif de rencontrer sos freros, les cliefs dos autres nations. Au- jourd'hui, il n'en est pas ainsi : Wananish a toujours le memo coeur et la memo volontd ; mais uuo volontd plus forte que la sieune le retieut captif dans son pays des liii!! — 36 — Montagnais. Le Grand Ononthio, qui commande k Stadacond, n'aime pas que Wananish laisse son pays de chasse ; voiU pourquoi il I'a eniprisonne dans un© grande cabane et I'oblige u instruiro dans I'art de la chasse et de la guevre une troupe de petits Montagnais. Comment veux-tu que Wananish se rende dans le pays des Iroquois ? il n'a ni canot, ni raquettes ; il ne se sou- vient plus du sentier qui le conduisait autrefois sur les bords de la Grande Eiviere, Tout ce qu'il pent faiie, c'est d'errer/pensif, sur les bords de la Koushpaagan, f^e la Miitabetchouan, de la Ouiatchouan, etc. II ne tourne plus ses regards vers le lieu ou se leve le grand astre, il tient toujours ses yeux fix^s vers la teiTe, et son es- prit ne vit plus que dans I'image des soleils disparus k I'occident. Pars done seul, Moravief, pour le pays des Iroquois ; que ton cheval de feu te conduise promptement et sftre- ment. Salue pour raoi le Grand Chef du Conseil et CeUe qui ha a donne la vie, ainsi qu'^ moi ; et dis leur pour moi tout ce que ton coeur de ills et de fr^re t'ins- pirera. Salue tous les autres chefs, et dis leur que pen- dant que tous ensemble vous fumerez avec joie le ca- lumet de paix, "Wananish, retir^ dans un petit coin de sa cabane, fumera aussi ; mais il fera noir dans ses pensdes. Pars, mon ccenr et mon esprit t'accompagneront jus- qu'^ ton retour. Je ne te demande qu'une chose, c'est de me rendre un compte fidele de toutes vos delibera- tions, de tous vos chants de paix. N'oublie pas de saluer pour moi les femmes de la pri^re qui se d(5vouent k I'instructiou des petites Iro- quoises, et toutes les robes noires que tu rencontreras. J'ai dit. Ton Fr^re, WANANISH I. — 37 — TCHIKOUTIMY, 9km Jouk DE LA LUNE DU IeR MOIS. Au Grand Chef dea ffurons, MORAVIEF : -n :. SaLUT. FUERE, Trois fois le wanan a quitt^ nos rivieres pour re- gagner nos grands lacs amers ; trois fois aussi le castor a rdpar(5 et relev6 sa chaussde, depuis que les chefs des autres nations tiennent leurs conseils dans le pays des Iroquois. Autant de fois, Moravief, toi, dont le ca3ur est une source de bonnes pensdes et de bons sentiments, tu as portd ton esprit vers Wananish et tu I'as appele au conseil des guerriers sur les bords du Magog. Tu sais pourtant que Wananish n'est plus hbre, que ses pieds sont comme morts, et que, depuis quinze lunes, on lui p^se I'air qu'il doit respirer et on lui mesure la longueur du sentier qu'il pent parcourir. II est vrai, de m^me que ces petits oiseaux que, pour ton amusement, tu retiens captifs, entendent de temps h autre la voix de leurs ^compagnons qui voltigent autour de ta cabane, de m^me Wananish a entendu ta voix, mais pas plus qu'eux il ne peut briser les barreaux de sa cage pour rejoindre ses freres. Plus que les autres, ton dernier appel a trouble le cceur de ton frke qui regrette de n'avoir plus la liberty de I'orignal : il aurait etd si heureux de rencontrer les autres chefs et de fumer avec eux le calumet de paix et surtout de voir et de consoler sa vieille mere qui est malade, la-bas. Ne pouvant faire plus, Wananish te prie de lui dire qu'en apprenant I'accident qui lui est i.rrivd, son coeur a saign^ et qu'il saigne encore ; qu'il voudrait endurer ses souffrances pour I'en delivrer et qu'il ne peut plus retenir son esprit ici, mais qu'il est touJQurs Ik-bas, pr^s d'elle. 5!! — 38 — « Mais ponrquoi to dire mes pensdcs, Moravief? N'as-tu pas eu line m6re, toi aiissi ? Ne rainiais-tu pas plus (]iio tu t'aimes toi-meme ? Tu sais jmr cousuquent tout CO que peut ressentir le cceur d'un enfent quand il connatt que sa mhve souffre et qu'il ne peut se rendre aupr^s d'clle. RemplacQ-moi Itinc aupr^s de ma m^re ; quand tu seras dans sa cabane, devant elle, laisse parler ton grand cceur ; il lui dira tout ce que le mien vou- drait lui dire et mieux que le mien ne pourrait le faire. Salue le grand Ononthio Iroquois ainsi que tons les cliefs et, avec eux, fume pour toi et pour moi le -calumet dt paix. Salue les femmes de la prieres, ces cceurs si aim(5s du Grand Manitou, ces vierges oui ressemblent k la M6re du Grand Esprit. Demanae-leur une de leurs prieres de feu et pour ma m^re et pour son enfant. J'ai dit. Ton Frere, WANANISH. OKANDE FETE A LA BAIE ST-PAUL. {Correspondance au " Courrier du Canada.''^) Dimanche, le 15 Janvier, (5tait jour de liesse pour les habitants de la Bale S-Paul. Le Eev. M. P. H. Beaudet, cur^ de cette paroisse, avait I'honneur de rece- voir k son presbyt^re NN. SS. les ^veques de Sher- brooke et de Ghicoutimi, les anciens curt^s de la Bale St-Paul, ainsi que plusieurs autres E^vds. messieurs de aes amis. Le vendredi pr^cedant, les cloches sonuant il toute vol^e nous apprenaient I'arrivee de Mgr Antoine Racine accompagn^ du Kev. M. Jos. Auclair, curd de Quebec et Vicaire General du diocese de Ghicoutimi, des R6vds MM. Charles Trudel, Superieur du College Ste-Aune, de M. Nerde Gingras, cur«^ de St-Gervais, — 39 - tons deux anciens curds de la Baie St-Paul, et des Revds MM. L. A. Marcel, curd de St-Joseph de la Beauce, Nap. I^ilibertd, curd de St-Michel et Fid61e Morissette, curd de St-Joachini. D'un autre cotd, Mgr Dominique Racine, accom- pagnd des "Rdv MM. F. X. Delage, curd de N. D. de Laterri^re, L. W. Banibd, curd de St-Alexis et Elzdar Auclair, curd de St-Urbain, arrivaient aussi pour se rdunir tous au presbytere de la Baie St-Paul. Inutile d'ajouter que I'accueil qui leur a dtd fait par notre digiic curd fut rempli de cordialitd. Le diuiauche, une messe pontificale a dtd chantde avec grande pompe, et Mgr Antoine liacine a ofificid, accompagnd des Hevdds. Messieurs dont Ics nouis suiveut : Pretre assistant, M. Chs. Trudel ; diacres d'honneur, MM. L. A. Martel et L. W. Barabd, diacre d'office, M. F. F elage, sous- diacre d'olfice M. Nap. Lalibertd ; mattic des cdrdmonies^ M. Joseph Paradis, vicaire do la Baie St-Paul. Au trone prdsidait Mgr Dominique Racine assistd des rdvd- rends MM. Joseph Auclair et P. H. Beaudet. Le ser- mon de circonstance fut donnd par le rdvdrend M. Ndrde Gingras, qui s'en est acquittd comme toujours avec une d:oquence admirable et une dmotion tellement sincere qu'elle gagna bientot toute I'assistance, bien dis- posde k la vue des deux illustres prdlats, de ses anciens pasteurs et des autres Messieurs assis au chceur. Lea vetements des officiants dtaient des plus riches et des plus beaux. M. P. X. Bois, citoyen de la Baie St-Paul, aide d'autres personnes, avait employd plusieurs jours pour ddcorer I'intdrieur de I'dglise. L'Orgue tenu par Melle C. Fortin a fait entendre ses accords les plus harmonieux. A I'exercice de I'archiconfrie, le Revd. M. Chs. Trudel fit une touchante allocution prenant pour texte 1 I ■7 — 40 — Bonum est nos hie esse. II rappela en termes ^mus les beaux jours qu'il avait passds a la Baie St-Paul, et combien il etait heureux de se trouver en pareille cir- constance au milieu de ses anciens paroissiens ; comrae au sermon du matin I'assistance etait vivement impres- aionn($e. Apr^s la messe, une adresse de bienvenue, conte- nant Texpression de la reconnaissance et de I'attache- ment les plus sinc^res, fut presentee aux r(5v(irends MM. Charles Trudel et Ner^e Gingras par M. le notaire Fortin, au nom de tous ses concitoyens, qui s'(5taient rendus en foule pour voir encore une fois ceux qui avaient 6t6 si ddvou^s pour eux. On regretta bien sinc^rement alors I'absence du rdv^rend M. Joseph Sirois, aussi ancien cur^, qui n'avait pu se rendre k cette f^te pour des raisons majeures : il s'etait fait re- pr(5senter par le reverend M. L. W. Barab^. Les reve- rends MM. Trudel et Gingras r^pondirent en termes forts dmus k cette adresse. lis rappel^rent aux vieil- lards a cheveux blancs les jours heureux qu'ils avaient coulds ensemble dans cette paroisse, conseillant aux jeunes gens de marcher sur les traces de leurs p^res. Le soir, il y avait brillante stance au convent des r^v^rendes Dames de la Congregation. NN. SS. les ^vfeques s'y rendirent accompagn^s des reverends MM. d^jk nommds, auxquels vinrent se joindre le r^v^rend M. P. Boily, cure des Eboulements, et Lauriot, cure de St.-Hilarion. La grande salle de reception etait decoree avec le goiit le plus exquis. Un programme varie et des plus charmants fut execute avec le plus grand succ^s. Les adresses, le chant, la musique, les drames, tout a ete parfait. Nous avons surtout remarque une charmante operette specia- lement composee par une reverende Dame du convent en I'honneur de NN. SS. les ev^ques de Sherbrooke et l~-s i - 41 — Ohicoutinii et des autres distingues visit(Mirs, opc^nittc; daiLS luquelle les sentiments les ])lus extjuis etaieiit ex- prirac^a dans les terines les plus delicats. Le tableau vivant representant le courfinnemcnt au oiel de St-Antoinc et de 8t-I)oniiniqne a c'ite parfaite- raent reussi. Apris cette fete, des bouquets furent prdsentds avec un delicieux petit compliment par les plus jeunes el^ves k NN. SS. les eveques, aux anciens cures et au rev(?rend M. P. H. Beaudet. Les distingues visiteurs adress^rent quelques mots en termes tr^s (5mus, feliciterent les revdrendes Dames du succ^s cum- plet de leur soir(5e lit les remercierent des bons moments qu'elles venaient de leur faire passer. Le lundi matin les cloches qui avaient annonc6 Tarrivee de ces distinguds visiteurs, aunoncaient aussi leur depart, et le^ voeux et la reconnaissance des citoy- ens de la Bale St-Paul les accompagnaient dans leur voyage. CANTATE DE BIENVENI. lER CHCEUR, Soyez les bienvenus, Apotres de Jdsus ! Pour neus, jeune famille, Gaiment le quinze brille. Parmi nos Visiteurs, Saluons nos Seigneurs. Avant cette soirc^e De toutes ddsirde, Parmi nos Visiteurs, Saluons nos Seigneurs. _ 4'^ 2ftMR OIKKUR. L'c'cho, coinino i\ I'onvi, l)e Shorbrooko i\ Chieoutimi, Do sa voix Imrinonieuse, liedit notro ode joyeuse. Salut, saliit, illnstros Visiteura ! Saint, salut, surtout h nos ScijiimMirs. 3km P: CIIO'iUR. Jamais soirs plus charmants ! Jamais plus douco jouissance N'a brillo, depuis huit ans, Sur nos heureux cceurs d'onfants. Aussi votre prcjsence, Honorable Congr6s, Cueille reconnaissance, En semant des bienfaits. Souriez i\ I'hommage De nos chants, de nos vceux, Du cceur c'est le langage : L'amour les porte aux cieux.