Gf certifie ijeritable par nous Ecuyer, Confcilkr honoraire en la Cour des Compte Sy Aides & Finances de Rouen ^ CommiJJ'aire or- dinaire & premier Commis de la Marine^ charge du detail & de la garde des archives Gf papier s de la Marine, des galeres & des colo- nies. A Parisy le douze mars mil fept cent cinquante-un. Signe Laffilard.. ^•£' XCIX; I if IM 464 St. Lucti Pikes concernatit Sainte-Lucie^ ? XCIX. EXTRAIT d'um Lett re du Marquis de Champignyy Gouver- neiir general des IJles Fran^oifes^ a M. le Comte de Maurepas^ Secretaire d'Etat de la Marine^ du 1 4 Man 1 740, aHfujet de Vcntreprife du Capitaine Hawkefur Vljle de Satnte-Lucie. Depot de la Marine. MONSEIGNEUR, Oar ma depeche du 2 fevrier •■■ denier, j'ai eu I'honneur de vous informer d'une deputation qui m'a etc faite de la part de M. Bing nojveau General de la Barbade, pour I'evacuaiion des ifles de Saint - Vincent, Sainte-Lucie & la Dominique. . . Ayant ete informe que le Ca- pitaine de cette meme patache, avant de venir ici, avoit ete dans les ifles de Saint- Vincent & de Sainte Lucie, qu'il y avoit plante pavilion AngJois & fait faire, au bruit du tambour, la publication d'un ecrit Je viens de profiler d'un petit bateau que ce General m'a en- voye pour lui porter mes plaintes contre les entreprifes de Ton Capitaine, & le prier de trouvf r bon de remettre cette proclamation jufqu'a ce que j'aye regu de nouveaux ordres. Collationni fur I'original qui efi au depot des archives de la Ma- rine } ^ certtfie veritable par nous Ecuyer^ Conjeiller honor aire en la Cour des CompteSy Aides & Finances de Rouen, Commiffdire or- dinaire a premier Commis de la Marine ^ charge du detail & de la garde des archives & papiers de la Marine, des galeres & des co- lonies. A Paris, le douze mars mil fept cent cinquante-un. Signe Laffilard. I C. t ',(■•_ produites par ks Commijfaires Franqois, 465 St. Lucie. c. E XT RAIT d'une Lettre du Jieur de la Croix y Intendant de la Martinique^ a M. le Comte de MaurepaSy Secretaire d'Etat de la Marine, du 19 Avril 1740, fur I'entreprife du Capilaine Hawke a Sainte-Lucie ; Gf fur la reponfe du Jieur Bingy Gcu- verneur gmral des JJles AngloifeSy aux plaintes qui hi en avoient etc port ks. Depot de la Marine. A '.< f « ! MONSEIGNEUR, J'ai eu I'honneur de vous rendre compte, par ma lettre du 20 fevrier dernier, de mon avis au fujet d'une proclamation faite au fon du tambour, aux ifles de Saint - Vincent & de Sainte-Lucie, par M. Hawke Capitaine d'une patache An- gloife. M. le Marquis deCham- pigny qui s'eft plaint de cette entreprife i M. Bing, a re9u •une reponfe de ce General, qui pretend juftifier la manoeuvre du Capitaine de patache, fur ce que le Roi d'Angleterre le declare, par fes provilions, Ge- neral de toutes les ifles Carai'bes du vent de I'Am^rique, & y denomme expreflement celles Vol. II. de Saint- Vincent & de Sainte- Lucie Je lui ai marque que je pen- fois qu'il devoit ecrire au Ge- neral Anglois qu'il en avoit rendu compte au Roi, & qu'il fe trouvoit par- la hors d'etat d'ordonner I'evacuation de ces ifles, avant d'avoir re9u les ordres de Sa Majeft^ fur une manoeuvre aufli des-'acee que celle de ce Capitaine Anglois, dans un temps oil le General Anglois lui avoit marque ne vouloir rien faire que de con- cert avec lui j qu'en effet il n'avoit aucune connoiffance des pretendus droits do Roi d'Angleterre fur ces ifles, mais O o que ; 1- ta 466 Pikes f:onccr?iant Sainte-Luctey »SV. Lw/f'. quo l;i elilculTion u en fairc nc Anploi';, I'exccution dc cc qui le lercarilaiif point, i! I'cn teiioit avoit ctd convenu entic Ics d(.u\ a CDiiccrtcr avcc lu Gt'-niiral Rois Collatiounc fur I'orighial qui efl an depot dei archiirs dc la Ma- rine ; G* certijii 'veritable par nous Ecuyer^ Co?i/eiller homrairc en la Cour des Comptes, Aides & Finances dc Rouen ^ Commiffaire or- dinaire & premier Commis de la Marine, charge du detail & de la garde des archives G? papier s de la Murine, dcs galeres & des co- lonies. A PariSf le douze mars mil j'ept cent cinquantc-un. Signc Laffilard. r'i3W^g«Ws«3e¥¥3e?,„r ^» /tf«^ ''^"■'" aucuns rnnccs & htats Buih.idt, ton- ctraiigers ne doivent avoir fur ;;rJ"X" ^^^ ^^^cune pretention. Je dois ^kifiu 1740. ajoiitcr a cette occafion, que pas croire qu ils ont accordc Ics droits de men maitre fur ccs ifles. Pour continuer, permctte?:- moi de vous falre remarquer qu'a la fin du r^gne du Roi je fuis oblige en mon particulier Guillaumc, quelques Fran9ois dc les rccevoir en tout temps voulant s'etablir a Sainte-Lucic fous notre protedion, en les contre Ics droits de Sa Majeflc, faifant jouir en toute fiirete de M. Gray, pour lors fon Gou- leur liberie fous notre fouverain verneur ici, & enfuite fait Lord Monarque & notre heureux gouvernement. C'eft done, Monfieur, par les idees que votre Excellence paroit avoir dans cette affaire, que je fuis contraintpar neceffite de foiitenir les droits de Sa Majefte fur cefdites ifles, mal- grc toute autre Puiflance telle qu'elle puiffe ttre, fonde fur la & porteur de fes ordres, fut oblige d'en porter fcs plaintes au Marquis d'Amblimont, ainfi que vous le vcrrez par la lettre ci-jointe. Les ordres, Monfieur, de Sa Majeft6, etoient fondes fur ce qu'EUe etoit informee que quel- ques etrangers, fans permiflion & fans etre autorifes, avoient julHce de fon titre & foiitenu debarque dans fon ifle de Sainte- par I'accommodement fait entre Lucie & pretendoient y refter j nos maitres, & j'efpere que mais Sa Majefle fachant fon votrc Excellence obligera fes droit de fouverainete fur cette Francois de fortir de ces lieux ifle, qu'Elle a declare n'etrc pas jufqu'a ce que le droit de Leurs feulement par titre de decou- Majeftes fur lefdites ifles foit verte du pays, mais par poflef- enticrement confl:ate : de plus, fion, comme I'ayant achetee des je penfe que cette affaire a deja naturels dudit lieu, dont I'acfte ttc mife fur le tapis par les deux avoit ete envoye a Milord Wil- Cours, 6c je conclus qu'il y loughby de Parham, Gouver- aura un accommodcment fait a neur en chef des ifles Caraibes. ce fujet. Cependant la mefintelligcnce & C'eft pourquoi je fuis mor- la guerre intervinrent apre?, & tifie que vous ne foyez pas dans ne pcrmirent pas de voir la les fentimens de vos picdecef- dccifion de cette aflairc. Dcpuis, feurs, & que vous ne vouliez fous le regne dc la Reine Anne, M. I procluites par Ics Comvuffairci FranqoU, 469 M. dc Phclypeaux dans i\ Icttrc du mois dc dccembrc 171?., marque ii M. liOWthcr, que ricii n'eft plus conforme u fcs ordrcs 6c a fcs defirs que dc confervcr dc'j naturcls dc Saint-Vliiccnt, 5/. Lticu'. ^cc. par Icqucl ils rcconnoilTcnt '^y^TK^ Sa Majcflc Ic Roi Georges pour^'"/- f ^rj,; Icur lupreme Souverain, ccBa>iuJ,, eon Couverneur promettant dc fa ''"'"'"' 'V" r • -' o 1 11* I /•!• I tintiom /In- une parfaite union entre ceux part & de celle defdits naturels,^/fl//>,, 1740. de fon Gouverncment & les toute obeilTance, hommage 6c Anglois de la Barbadc 6c autres alliance, comme vcritables vaf- dcs ifles Caraibcs. faux. J'ai I'honneur de vous Sous le regne du Roi Geor- cnvoyer cct acle pour que vous ges, M; de Martel ecrit au n'en ignoriez pas. Gouverneur de la Barbade, en Cette foumiflion folcmnellc juillet 17 1 7, qu'il re9oit avec dcs Indiens habitans de ces ifles, beaucoup de plailir les afTuran- peut etablir le droit que j'ai ces que ce Gouverneur lui ordre de foutcnir, 6c confirmer donne, que ceux des rebelles a votrc Excellence la fa9on de qui auroient envie de fe retirer penfer de vos predecefleurs. dans ce Gouvernement n*y le- Votre Excellence m'excufera roient point re9us ni admis. fi je ne fais pas encore des aug- Ainfi, Moniieur, fous plu- mentations a ces autorites, ce fieurs regnes, differens Gouver- feroit ne point rendrc juflicc a neurs Fran9ois ont reconnu I'e- votre difcernement que de vou- tendue de mon Gouvernement loir ajouter a ces matieres, ainfi eft c'eft a vous feul que je m'en rapporte. Le Capitaine Hawke n'etant pas ici a prelent, ie n'aurai pas d'occallon fi-tot dc vous aflurer • pour etre plus que celle qui reellement la prmcipale ille, 6c que les ifles Caraibes appartien- nent a notre nation. A toutes ces autorites qui paroiflfent inconteftables, per- que je fuis veritablement avec mettez-moi, Monfieur, d'en refpedl, 6cc. ajouter une autre, qui cfl: un hes pieces cmncees dam cctte ade public du Gouverneur 6c lettre^ font cl-c.prh^ n.** cm. CoUationm fur rorigirial qui e/i au depot des archives de la Ma^ rine ; ^ ccrtijie veritable par nous Ecuyer^ Confeiller honor aire en la Cmr des Comptes, Aides & Finances de RcueUy CommiJJ'aire or- dinaire & premier Commis de la Marifie^ charge du detail Gf de la garde des archives & papiers de la Marine, des galeres & des colo- nies. A Parisy le douzc mars jnil frpt cent cinquante-un. Signe Laffilard. 470 St. Lucie. Pikes concernant Sainfe-Lucie^ cm. LETTRES desjieurs Phelypeaux Gf Martely au Jieur Robert Lowther^ Gouverneur de la Bar bade ^ des 26 Decembre 1712 (2? 13 Jut /let 1717} avec I'aSle de reconmijfance de la fouverainete d' Angleterre Jur les Ijles de Saint-Vincent ^ Sainte-Lucie & la Dominique^ par deux Sauvages CardibeSy en datte du 4 Janvier i>40. Depot de la Marine. L E TTR E du jieur Phelypeaux ^ au Jieur Robert Lowther Ecuyer, Au Fort royal de la Martinique, le 26 decembre 1712. MONSIEUR, T A lettre que vous m*avez -■-' fait I'honneur de m ecrire le 1 2 de ce mois, m'a ete remife par MM. le Brigadier Maxiodel, le Colonel Ilont & le Major Co- gan : j'ai entendu enfuite les pro- pofitions que vous leur avez ordonnede mefairede votrepart. Rien n'eft plus conforme aux ordres que j'ai, ainfi qua mes defirs, que d'entretenir une parfaite union entre ceux de mes Gouvernemens & les An- glois de la Barbade, ou autres de vos ifles Caraibes, • Monsieur, Votre, &c. EX'tRAir !(■ U^' produiles par ks Commijfaires Franqois, 471 St. hucic. E XT RAIT d'lme Lettre du fieur de Mart el au fmir Robert ^'r^^''^^^ Louiher Ecuyer. yiiis/urSaint Au Fort royal de la Martinique, Ic 13 juillct 1717. AU s s I, Monfieur, c'cll; avec re9us, puifque vous n'accorde- un extreme plaiiir que je rez aucune afliftance a des gens re9ois de vous les aflurances qui ne doivent prcfentement que ceux des rebelles qui pour- avoir recours qu a la clemence roient avoir deflein de fe retirer du Roi & a TintercefTion de dans letendue de votre Gou- Monfeigneur le Due d'Orleans vernement, n'y feront point Regent. rjKfent isf 17+^- J'ai I'honneur d'etre, Monfieur, Votre, &c. I j , I t ACTE de re^onnoijfance de la fouverainete de VAngleterre^ fur lei ijles de Saint-Fincenty Sainte-Lucie & la Dominique^ par deux Cardibes. A la Barbade, \s 4 Janvier 1740. ■^T o u s fouflignes, Guillaume •^-^ Roy & JofephRoy,Gouver- neur general & Amiral de tous les Caraibes habitant les ifles de Saint- Vincent, Sainte-Lucie & la Dominique, avons par cette ecriture reconnu pour notre maitre & grand Roi, le tres- puiflant & tres-haut Roi Geor- ges, Roi de laGrande-Bretagnej & lui promettons, pour nous & nos lucceffeurs, dans toutes les occasions, obeiflance, fervice, ridelitc 6c droit, fuivant le de- voir de veritables vafTaux & fujets ; & informons Guillaume Sharp grand Gouverneur de la Barbade & defdites ifles, que quelques Negres efclaves defer- teurs fe font revokes, & ont machine 6c projete de nous detruire. Ce confidere, lefdits Guillaume 6c Jofeph Roy fup- plient humblcment le grand Gouverneur de la Barbade, 6c notre grand maitre Georges, de leur donner des navires dc guerre 6c toutes les chofes ne- ceiTaires ill! .•jl ' ^m > i, fe rl h' h--^ i 472 Pieces concernant Sainie-Lucky St. Lucie, ceffaires pour aider lefdits Ca- ^""vT" ■-' raibes, reprimer & chatier lefdits ;;/fl/iI/«rS«i«/*.Ncgres efdaves, les prendre, Fincent isf punir & tranfporter, afin que lef- dites ifles dudit grand Roi foient en paix & tranquillite, proteges comme veritables fujets dudit & puiffant grand Roi Georges. En temoignage & bonne foi, avons figne & livre d vous. Satnti-lMcit, 1740. Guillaume Sharp notre frere, cet ade de reconnoiffance, en prefence des temoins Ibuflignes. Signi & cert'ifii^ le 4 Janvier 1740, X, ♦, S. Cox, A» Show, W. Lavage, L. CoGANT, Ph. Vanbrugh, J. Sain t-L o, J. L a n d, J. S A L MON. CoUatiorme fur la copie qui ejl au depot des archives de la Ma" rine \ & certifie veritable par nous Ecuyery Confeiller homraire en la Cour des comptes^ Aides & Finances de Rouen^ CommiJJaire ordinaire & premier Commis de la Marine^ charge du detail & de la garde des archives & papiers de la Marine^ des galeres & des colonies. A Paris^ le douze mars mil fept cent cinquante-un. Signe Laffilarb W PIECES '■! ^1' m ft*' 473 St. Lucie. P I E C E S Produces par les Commiffaires Anglois^ Au foUtien de leur Mimoire du \^ novembre 175?, conceniant Sainte Lucie. ■ I. ■ E XT R ATT du rapport des Commijfaires charges de la recherche des droiti du Rot fur Sainte-Lucie^ Saint-Vincent, &c. ar)ec lei copies des dipofitions relatives a cet objet, 1686. Trailuit de I'AngloIs. E T nous trouvons aujfi que I'ijle de Sainte-Lucie etoit occupee en 1635 G* 1637, /^ir des colonies Angloifes de lijle de Bermude, appartenante ^ Sa Majejie\ en 1638, par une colonie d'Anglois de Saint' Chrijlophe-y en 1640, 1644, GJ* 1645, par des colonies des Barbades. Et d'apres la d^pofition du Colonel Cbrijlopbe Codring- ton, nous trouvons auJfi que le Capitaine 'Jacques Walker, peu de temps aprh, fut en~ voye par le Gouverneur de Saint" Cari/lophe, avec des foldats armes, pour fubjuguer les In- diens de Sainte-Luciey de Saint- Vincent & de la Dominique, a cauje des outrages (^ des meurtres qiiih avoicnt commis centre les fujefs de Sa Ma- jejlc ', que (e Capitaine Walker ayant trouve fur ces entref cites Vol. II. quel- A N D we alfo find that the ***• ifland of St. hucia was in the years 1635 and 1637, fettled by Englijh colonies from his Majefty's ifland of Bermu- das, In the year 1638, by a colony of Englijh froin St. Chrijlophers. In the years 1640, 1644 and 1645, by colonies from Barbados. And from the depofition of Col. Chrijiopher Codrington, we alfo find that Captain James Walker fome few years fince was fent by the Go- vernor of St. Chrijlophers, with armed foldiers to fubdue the In- dians of St. Lucia, St. Vincents and Dominico, for the outrages and murdcrsby them done upon hisMajefty's fubjects,who whilfl upon that fervice, finding fome of the French nation hunting and fiOiing upon thofe iflands without licence from our king or P p p any '■,:i ill m 1 ! ■ « ^ vi !|| \:l ■Pi ■'■ 1 474 Pieces concernant Sainte-Luciej ':V m • 'Ji St. Lucie. gueTqtm Francois qui chajfoicnt t (3 pechoient dam ces ijlesy fans pennijion de notre Roi ou de quelqutm de Jes GouverneurSf Us en chajj'ay & qiienfuite les Fran^oisy en reconnoijjance du droit de Sa Majejl^fur ces ijles^ furent dans rtifage de demander a fes Gouverneurs des permif- fions pour chajjer C pecher dans les limites ©" les homes des trois i/lesfufdites* Depo/ition de B AREA DES. GEORGE Summers, dg4 de 82 ans ou environ, depofe quen I'anne'e 1628 ii vinf dans cette ijle fur k vaijeau Mary- ^old, Capitaine Jean Jones, auquel temps le Capitaine Wolr- 'verfton & le Capitaine Jean Swan y arriverent, comme agens de pluji.mrs commercans de hon- dres, pour prendre pojj'ejjion de dix mille acres de terre qu'ils avoient achetees du Comte de Carlijlc ; dans lequel vaifjeau. its amenerent plufieurs perfon- nes pour iitablir dans ces dix milk acres,, parmi lefquelles itoit le dt'pojant. A leur arrivce, ils trouverent que le Capitaine Fauci les avoit privcnus, & (ivoit laijfc queJqucs kommes qui avoient dcjricbi quelques terres pres de Pendroit mmme le Hole, oil ils avoient plante du ble & du any of his Governors, did drive the faid Fre?jcbmen from thence. And that after that time, the Frenchu{ed'm acknowledgement of his Majefty's right unto thofe iilands, to repair unto his Go- vernors for licence and permits^, to hunt and fifli within the li- mits and bounds of thofe faid three iilands.. George Summers. BARBADOS. GEORG E Summers aged 82 years or thereabouts, depo- feth that in the year 1628, he came to this ifland in the fliip Marygold, whereof John 'Jonei was mafVer, at which time Captain Wolverjion and Cap- tain John Swan came over as agents for feveral merchants in London, to take up ten thoufand. acres of land, which they had contraded with the Earl of Carlijle for, in which fhip they brought feveral perfons to fettle thefe ten thoufand acres, a- mongft whom this deponent was one. At their arrival here, they found Capt. Powcl had been here and had left feme men, who had fallen fome land near the Hole, where they plant- ed corn and tobacco, and was called by the name cf the fort- Flan^ I' produites par hs Commijfaires /IngJoh, 475 du tabaCy & qtiils avoicnt ap- pels le Fort de la Plantation. Ce depojant dit en outre^ qiCen- viroji quaranie-huit am apres, itn certam Guillaume-Louisy Co- lonijie de cette ijlcy vint avec fa fetnmeyfa famille Cf plufieiirs an- tresj ^ rijie de Sainte-Lucie, pour s*y etabltr j ih furent hicn itccueillis par les Indiem a leur arrivee^ mats en peu de temps les Indicns devinrent leurs ennemiSy an point qu'ils furent forces de tahandonner & de ien retourner : Et na rien dit de plus. Signe George Summers. Depoje Jotis ferment^ le ao juillet 1688. Henri Qijintyne. Tlantation. This deponent fur^ 5/. hucie. ther faith, that about forty eight ' years lince, William Lewis^ a Planter of this ifland, together with his wife and family and many others, Went to the ifland of St. Lucia to fettle them- felves there : at their arrival the Indians wcTQ kind to them, but in a fliort time were fo much their enemies, as forced them to leave it, and return; and further faith not. Signed George Summers. Jurat die 20th July 1688. Henry Qujntyne. Depoption de Richard Buddin. BARBADES. BARB ADO S. E X A M E N Gf dipofttion de Richard Buddin^ de la paroijfe de Chrift-Church dans tifle fuf- difty dgi de foixante ans cu •environ^ faits Gf re^us en pre- fence de Thomas Walrond^ Ecu- yer^ & des autres memhres du Con fell de Vifle fufdite, {Com- mijfaires nommes par le Licii- tenant-Gouverneur^ en confor- mity des ordres de Sa Ma^ jefliy pour la recherche des droits du Roi fur ces ifles & ierritoires, dans ces parties de fAmirique & etabliJJ'emens d'i- celle) le vingt-fixieme jour (ie juin 1688, ©" la quatrieme anme The examination and depo- lition of Richard Buddin^ of the parifh of Chrift- Church in the ifland aforefaid, aged lixty years or thereabouts, taken be- fore the hon^e. Thomas Walrond, Efq; and other members of the council of the ifland aforefaid (appointed a committee by the Rt. hon^^e the Lieutenant Go- vernor in obedience to his Ma- jefl;y's commands given for the inquiring intohis Majefly's right to thefe iflands and territories in thefe parts of America and the fettlements thereof) the 26th day of June 1688, and in the P p p 2 4th ti ■!' '.St..! 476 Pieces concerttant Sainte-Luciey -■!:^ f¥ ' St. Lucie, tf»»^ i«. Edwyn Steede, Efq; his Majefty's Lieut. Governor and Commander in chief of the faid ifland the 30th day of June, 1688, and in the 4th year of the reign of his moft facred Ma- jefty James the fecond, by the grace of God, of England, Scot- land, France and Ireland, King, Defender of the faith, &c. Who being fworn declared, that this deponent hath heard, the Governor of St. Chrijlophers Q q q one. M; 1 ii m 482 Pieces c
f produites par les Commijfatres Anglois, 485 nffaire \ & fur ccs entrefaites went firft to Domim'co, where St,Luci€, alldmes premierement a we found only Indians inhabi- nous h Dominique^ que nous ne trou- ting, who offered us the fale of vdmes habitie que par des 7«- that ifland, or any other iflands diensy qui soffrirent de nous ven- in their cuftody, and dcfired us dre cette ijle, ou toute autre en to fee them, and appointed us a Jeur pojjeffion : lis nous temoi- day : and in the mean time they gnerent le dejir qiiils avoient would convene their people and gue nous les vijjions & nous confider what to do j whereupon jixerent unjoury & qWen atten- we left them and went to Nevis, dant lis ajfembleroient leur peu- where we met with Governor pie & con/idereroient ce qu'iis RuJJel and feveral Gentlemen of auroient dfaire, Sur ces entre- that ifland, who fell into dif- faiteSy nous les laijfames G? i;/«- courfe about the feveral iflands, mes d Nevisy oit nous rencon- and how that ifland called St. frames le Goaverneur Ru£'el & Luciay had been fettled by the plu/ieurs Gentiljhommes de cette £«^/^ many years before, which i/le qui jirent rouler le propos feemed to this deponent to be fur ces diffirentes iJleSy & com- about twenty years before that jnent les jinglois skoient ita- time, as this deponent did conjee^ blis dans Tijle appelt^e Sainte- ture by the faid difcourfe. After Lucie plujieurs annees avant i which w^e took leave of them, and ce qui parut au depofant vingt came to Dominico ifland again, am enrciron avant ce temps, where we perceived the faid fuivant que lui depofant le con- Indians had confidered, as they jeSiura par le difcours fufdit. faid they would, and did give ^pres cela nous primes conge us anfwer that they had coa- d'euxy & revinmes d I'ijle de la fidered our demands, and becaule Dominique, ou nous iroiwames the thing was of great concern^ que lefdits Indiens avoient fait menttothereft of their nation as leurs ref'xions, conime ils ncus well as themfelves, they would f avoient dit; & ils nous repon- not confent to any thing, until dirent qu'ils avoient examine they had confulted the Babba nos demandeSy & que comme (which they efl:eemed their chief la chofe t'toit d'une grande im- Governor, as v/e thought) and portcnce pour le rcjfe de leur the reft of the Indians ol:.?/. f'/Vi- nation aufji-bien que pour aix cent's ifland, and offered fome oiemes, ils ne prendroient aucun of the principal oi Dominico to parti l^ II! 486 Pikes concernant Sainte- Lucky ^ St.Lucie. parti qiiih ti'eujfent confulte go with us to that purpofe 5 and ' le Babba (quih regardoient com- fo feveral of them did go in the me leur Gouverneury air/fi que veffel with us to Si. FincerJ's, nous h jugeames) & ks au- and when we came to the ifland of tres Indiem de rifle de Saint- £t. Vincent' Sy and the Babba Vincent j Of ils nous offrirent and other Indians did know quelques'uns des principaux de about what bufinefs we were la Dominique pour aller avec come, they defired alfo to affem- nous pour cet objet^ & ainji ble their people together,that they plujieurs dentre eux sembar- might confider what anfwer to querent awe nous & vinrent a give us $ whereupon we failed to I'ijle de Saint-Vincent ; & quand the Granados iflands, where we nous y fumes arrives^ & que le found fome of the French nation Babba & ks Indiens furent fettled, and the count Sirlac's quei ^toit I'objet de notre voya- fonGovernor under his father the gCf ils dejirerent d'ajembler le faid count, who was gone to peuphy afin d' examiner quelle France (as was faid) where reponfe ils nous feroient. Sur we fpent fome few days with ces entrefaitesy nous Jimes voile great civilities reciprocally on aux ijles Grenades^ m nous both fides, and fo parted. trouvames quelques Frangois etablisy & le JUs du Comte de Sirlac Gouverneur fous ledit Comte Jon phe qui avoit paffe en France (airtfi qUon nous le dit). Nous y pajfames queiques jours, avec bcaucoup de politejfe de part & d'autre, ^ enfuite nous partimes, Et quand nous f times de And when we came back to retour a I'ijje de Saint-Vincent , St, Vincent's illand again, we nous trouvames que ks Indiens found the Indians had met to- s'etoient ajfembles j Gf fuivant ce gethcr, and, as we undcrftood, que nous comprimeSy ils avoient had left all the matters to the laijfc toutes chofes a la difpo- faid Babba and fome other /«- fition diidit Babba & de quel- dians that went with us, to ques autres Indiens qui vinrent fliew us any ifland we liked in avec Jiotis pour nous montrer theirpofleflionjbeingwellpleafed quelque ijle en leur pojfejiony (asthisdeponentthinks)withthe qui nous convint -, lefdits Indiens juftice of purchafing from them etant fatisfaits (ainfi que le penje the lands,which they intended we ledit depojant) de la jufiice de fhould live on, much exclaiming nos at 5^^ I // 'ff- n. produites par les Commijfaires Anglois. 487 mi offresy d'acheter d'eux des at the injuftice of the French^ St. Lucie. terra quils fe fropofoient de who had inhabited feveral of nous cider, iile^ant viwrnent their iflands, and never gave centre rinjuliice des Fran^oisy them any thing for them, which qui avoient babite pluReurs de they feemed very much to grudge leurs ijleSy fans jamais leur avoir at j and fo the faid Indians did riendonni'y procide dont ils pa- iiril (hew us St. Lucia ifland, roijiiient beaucoup murmurery proffering the fame to fale to & ainji lefdits Ltdiens nous mon- us, and their quiet and good trerent d'abord tijle de Sainte- neighbourhood, if wehkedand LuciCy soffrant de nous la ven- agreed for the fame, there being dre & de nous regarder comme no inhabitants thereon, as this leurs bans voijinsy Ji nous Va- deponent could learn, but a few iiions pour agriabky & que Indians that lived with one cal- nous voulujions nous en ac- led Warromo j nor did we fee or commoder avec eux -, tCy ayant hear of any Chriftian people to micuns habitanSy autant que lui live on the faid ifland of St. dipofant a pfi lapprendrCy Ji ce Luciay at the time when the nejl un petit nombre d'Indiens Indians and we were firft upon qui y vivoient avec un nomme the faid ifland in order to pur- Warromo j G? en effet nous chafe the fame. And fo being ne vimes ni nentendimes dire refolved for the faid ifland of quaucun peuple CMtien i;/- St. Lucia y the Indians and we cut dans ladite ijle de Sainte-^ by the firft conveniency came to LuciCy dans le temps que nous the ifland of Barbados y where & les Lidiens y furent pour la we were welcome to our friends. premiere fois dans Tintention de lacheter-y & ayant ainJi pris notre parti fur ladite ijle de Sainte-Luciey. nons profitames de la premiere occafion pour "venir avec les Indiensd IHJle des BarbadeSy oii nos amis nous re^urent avec beaucoup dejoie. On pajfa alors un Verity & And a writing was drawn, and Ion donna aux Indiens des effets great confideration was given the de grande conjidiration pour lac- faid Indians, for the piirchafe of qutfition de ladite ijle de Sainte- thefaidiflandof5/.LtVc/(7,totheir Lucie 'y ils en temoignerent leur great fatisfadion, and ccntent- grande fatisjaSlion & contente- ment, fo far as this deponent menty autant que le dipofant a pu could perceive and believe, And s\cn iftcr -Hi :a-'X \A H4 VV 488 Pieces concernant Saini-Luciey St. Lucie, s'en apercevoir & qu'il k croit j after all things were ended, tlie & aprh que tout a chcfes furent faid Indians were fent home in //>//«, lijdits Indian ftircnt rc7i- peace, as this deponent hath heard "coyh chcz eux en paix^ fuivant and belicveth. que /edit depojant I'a ou'iy & quil le croit. Et pni aprh t achat de ladite ijle de Sainte-Lucicy fous lauto- And foon after the piirchafc of the faid ifland St. Lucia, rite de feu Francois Lord Wil- under the authority of the late loughby de Parhamy Gouver- Francis Lord PFilloughby ofPar- neur pour Sa Majejle des Bar- haniy his Majefty's Governor of bades & des autres ijles CardibeSy Barbados and other the Carib- une quantiti conjiderable de bee iflands, a confiderable quan- braves Angbis vint habiter la- tity of brave hearty Englijhmen dite ijle de Sainte-Luciey an went to inhabit the faid ifland nombrey fuivant quon le difoit St. Luciay as it was faid, to alorSy de treize cens perfonneSy the number of thirteen hundred qui prirent paifible pojj'ejjton de perfons, which had peaceable ladite ijle (fidvant que lui de- poffeffion of the fame (as this pofant fa vu & I' a entendu) deponent hath feen and heard) mais il .r. appris aujji que les but he hath alfo been informed Francois de la Martinique ayant that the French from Martinico ete inflruits de ce qui fe paffbif, having intelligence of what was Jireiit bdtir une maijon fur ladite done, clapped up a houfe upon ijley & y mircnt quelques per- the faid ifland, and put fome fonnes ; ce qui na pu fe /aire people therein, which muft be qu'apres ladite acquijition faite done after the faid purchafe of des Indicns^ comme il ejl dity the Indians as aforefaid, becaufe parce que lui depofant & les this deponent and the reft was autres furent fur le rivagCy pres on fliore near the place where de I'emlroit oil la maifon a eti afterwards the houfe was placed, elevi'e dans la fuitCy & quil n'y and there was no manner of ap- avoit aucune forte d'opparence pearances of houfes or people de maifm^ ou d'habi.'cms fur upon that fide of the ifland, efpc- cette partic de Vifley & particu,- daily in that place, we being fo liercmcnt dans cet endroity nous near that very place where the trowvant ft proches de la place French houfe ftood, muft have cu fut t'iablie la maifon des fcen or underftood fomething Francois thereof : produttes par les Commijfaires Anglois* 489 Francis, que mus en auriom thereof : And further faith not. St. Lucie, vu ou emendu quelque cbofe : Signed Charles Collins. Ef n'a rien dit de plus, Signe Charles Collins. Depose fous fermenfy devant Sworn before me, the 5th moiy le cinq feptembre mi' fix oi feptember 1688. Thomas cent quatre-vingt-huit, Signe Wal round. Thomas Walround. Depofition du Capitaim Humphry Powell, BARBADES. BARBADOS, Le Capitaine Humphry Po- welly dgi de foixante & dix' neuf ans ou environ^ depofe qu'il y a environ cinquante ans que le Chevalier Thomas War- nert lors Gouverneur de fi/le de Saint-Chrijiophe^ efivoya plu- ficurs hommes pour £kablir da7is Vijle de Sainfe-Lucie^ & donna a un homme^ dont il a ouhlie le nonty commijjion de Gouverneur ; lis y nllerent en confiquencey Gf ton rapporta^ ce qui an furplus etoit vrai-fe7n-' blabky quon n'y avoit trouve aucuns habit ans ^ fi ce neft des Indiens j ce qui fit jugcr que c\'- toit le premier etablijjanent fait par quelque peuple Chretien. Le depofant dit en outre^ que Von par hit akrs a Saint^Chriflophe de phi/icurs perfoimes qui etoioit arrtvA'S a la Bermudc, pour s'eta- ilir darn ladite ijle de Sainte- VoL. II. Lucie. Captain Humphry Powell aged feventy nine years or thereabouts, depofeth that about fifty years fince, Sir Thomas JVarner then Governor of the ifland of St, ChriJlopher'Sy did fend feveral men to fettle the ifland of St, Luciay and commiflioned one man, whofe name he hath forgot, to be their Governor: they all ac- cordingly went, and was credi- bly reported found no inhabitants there unlefs Indiafis, fo that this was judged to be the firft fettle- ment made by any Chriftian : the deponent farther faith, that there was then a report at St. Chrifophcrs of many men who arrived at Bermuda^ to fettle at the faid ifland of St. Lucia ; he likewife underftood, the reafon they deferted the faid ifland after their fettling there, was the con- tinual inciulions of the Indians. R r r This I- ! ''I h ! rii M m I I K. s'!! 490 Pieces ccnctrnttnt Sainte-Lucit^ St.Lucie. Lucie. U ctmprit atiffi que les incurjims des Indiem furertt ' 'la raifon qui leur fit oMndonmr kdiie ifie apres sy itre etablis. Le ddpofant dit en outre This deponent farther faith qui I a *vku d njJe fufdite de that he lived many years before Saint'ChriJhphey fous le gott- and after the tranfadion above 'vernement dudit Cfxvalier ThO' dcpofed^zt St. Chrijiopher's zforc- mas Warnery pluftcurs annks faid and under the government devant & aprh les f aits ci-dejfus of the faid Sir Ibomas Warner j rapporth j qu'il a ete quelque and was fome time Governor of temps Gowverneur d'Anguilla^ Anguillay by commifllon from ayant commijjion dudit Cbeva- Sir Thomas : And farther faith Her Thomas Warner : Et n'a not. Signed Hum. Powell. rien dit de plus. Signe Hum. Powell, Depose Jous ferment., le dix- fept juillet mil fix cent quatre- vingt-huit. Jurat iyi\i July 1688. DSpoJition de Dorothe Belgrove, BARBADES. BARBADOS. Deposition de Dorothie Belgrove, dgie de fi)ixante-dix ans ou environ^ re file le 10.* jour de juillet 1688, en pri~ fence de Thomas Walround^ Ecuyery & des autres Commif- faires nommes par Edwyn Stede, Ecuyery Gouverneur-Lieutenant de Sa Majeftiy &c. Laquelle dit, quily a environ cinquante & un ans que quel- ques Anglois vinrent de la Ber- mudey lorfquelle y demeuroity pour ikablir d Sainte-Lucie ; & qu*un 1637, elle dipofante dit qu'un certain Louis Ford vint The depofition of Mrs. Do- rothy Belgrove, aged feventy years or thereabouts, taken this I oth day of July 1688, before the hon'''^ Thomas Walround, Efq; and other the commiffioner s appointed by the R*. hon*"'*. Edwyn Stede Efqj his Majefty's Lieutenant Governor, &c. Who faith that about one and fifty years ago fome Englifij per- fons went from BfrwWw, when {he was a liver there, to fettle St. Lucia 'y and that in the year 1637, this deponent faith that one Lewis Ford went Governor from f.. ■f^?. froduHes par les Commijfaires Anglols, 491 'Dint de la Bermudey en qualiti from Bermudos to fettle St. Lu-^ St, Lucie, de Gouverneur, pour ietablir d f/j, and feveral other perfons that Sainte'Luciey avec plt^eurs au- lodged in the houfe of this depo- ircs perfomies qui logerent dans nent : one of the perfons names la maijhn d'elle depofante j G* qit (he remembers, was 'Jofias Hod" une de ces perfonneSy dont elk ges^ who carried with him two fe rejfouvient du nom^ iappelloit fervants j and after, the faid Jofias Hodges, qui amena avec Ford with others that fettled at lui deux valets j Gf dans la St. Lucia^ were beaten off, and fuite^ ledit Ford, avec d'auires removed from thence by the in- qui setablirent d Sainte-Lucie, curfionsandfury of the/W/rtw; furent battus & chajfes de cette And further this deponent faith ijle par les incur/ions & la not. Signed Dorothy Bel- fureur des Indiens : Et la de- grove. pofante n'a dit rien de plus Signe DoROTHEE Belgrove. Depose fous ferment, decant Sworn to and taken before mus CommiffaireSt les jour & us the Commiff", the day and an que dejfus. Signe Thomas year aforefaid. Tho.* Wal- Walrond. rond. Je certifie que ce papier eft une copie veritable, collationnee a I'ori- ginal, fur les regiftres de ce bureau. Au bureau des Plantations, a Whi- tehall, Ic 12 juillet 1750. Signe Thomas Hill, I do hereby certify that this paper is a true extrail compared with thf original in the books of this office. Plantation ofEce, White-hall, yaiy the 12"*. 1750. Signed Tho'. Hill. ,i:i ,1 R r r 2 XV. **.r, m^ Pieces concemant Sainte Lucie, ws mmmm^mmm^immmmMmm^mm^ II. EXTRA IT d^un oSiroidu Rot Charles 11^ a Franqois Lord TVilloughby^ en 1661, de toutes ies ijles Cardibes. Traduit de I'Anglois. NO T R E D I T fowvcrain Seigneur Roj\ en conjide- ration de la rente annuelle ; conventions & accords ci-men- tionnh & refervh de la part ©* au mm audit Francois Lord Willoughbyy fes exicuteurs & ayans caufey pour etre remplis & obfervhy & pour d'autres bonnes caufes & confiderations a ce mouvanfy de fa grace fpe- ciaky certaine fcience & pur mowvement j A bailUy accordi & laiffe a fermey & par ces prefentes bailky accorde & laijfe a fermCy au fufdit Franpis Lord WiU hughbyy pour luiy fes hoirs & fucceJeurSy toute cette region ou contreey regions ou contrees appeUes communement ou con- nues foils le mm & Ies noms des ifles Cara'ibes, contenant diverfes ijlesy ici particuliirement nommees & exprimJeSi favoiry tifle de Saifit-Chrijiophe autre- ment St, Ariftoual, Granada autrement WITNESSETH that our fald fovereignLord the King in confideration of the yearly rent, covenants and agreements herein after mentioned, and re- ferved on the part and behalf of the faid Francis Lord Willough' byy his executors and affignes, to be performed and obferved, and for other good caufes and confi- derations thereunto moving of his efpecial grace, certaine know- ledge, and meremotionj Hath demifed, graunted and to farme letten, and by thefe pre- fents doth for him, his heirs and fucceflbrs, demife, graunt and to farme lett unto the aforefaidFr^«- cis Lord JVilloughbyy all that re- gion or country, regions or coun- tries, commonlycalledor knowri by the name and names of the Gz- ribbee iflandsy containing in them divers iflands herein particularly named and exprefljd, viz j the ifland of St. Chrijlophers alias St, Arifioualy Granada alias Granado^ / produites par les Commijf aires Anglois. 493 autrcment Granado St. Viftcejity Granado^ St. Vincenty St. Lucy^ St.Lucie. S". Lucie autrement St. Lucree^ alias St. Lucree^ Barbedas^ alias BarbedaSy autrcment BarbadoSy Barbados^ alias Barbudos^ Mit- aulremctit Barbudos^ Mittalaiiiay talanta^ alias MartinicOy Domi' cutretnent la Martaniqiie^ la Do- nicOy Marigalanta., alias Marl' fjiiniquey Marigala/itay autrement gallanta^ alias Marigante^ De- Marigallantay autrement Mari- Jeada^ TodajanteSy alias Todo- gantCy Dejcadoy I'odafafiteSy au- fanteSy Guardalupe^ AntigoUy trcmcjit TcdofanteSy Guardahipey alias St. Antigoay Montheratty Antigoa, autrement St. Antigoay Redendo, BarbidOy alias Barbudoy Montberatty Redendoy BarbidOy alias Barbuday Mevisy St. Bar- autrement Barbudoy autrement tholomewSy alias St. Bartholomew^ Barbuday Mevis, St. Barthele- St. Marti nsy alias St. Martin ^ misy autrement St. Bartbelemi, Anguillay alias Angoilluy Sem- St. Martins y autrement St. Mar- brera, alias Sembroa, alias Ef- tiny Anguillay autrement An- Jemhreray Enegaday alias Ene- goillay SembrerUy autrement Sem- geday and EJialioy or by what- broay autrement EJfembreray foever other name or names, Enegada autrement Enegeday the faid iflands, or every, or Gf EJialia, ou fous quelqu autre any of them, is, are, have been, nom ou nofns que lefdites ijlesy or fliall be called, or known, ou toutes ou aucune dellesy efty accepted, reputed, or taken. fonty ont ki ou feront appelees ou connuesy acceptieSy riputies ou entendues. Je certifie que ce papier eft une copie / do hereby certify that this paper h veritable, coUationnee a I'original fur a true extraiiy compared with the original Ics regiftres de ce bureau. Au Bureau in the hooks of this officf. Plantation- des Plantations, a Whitehall, le 12 office, Whitehall, July 12, 1750. Juillet, 1750. Signed Tho. HiLt. S/g-w/ Thomas Hili, M ■ 'i I I; I ' XVL V. I 494 • St.Lucie. I Pikes concernant Sainte'Lucky ' III. ■■"'"' If r.i des inJlruEiions du Lord Willoughby^ ^;/ 1663. Traduit dc I'AngloU. T^ OUS defendrez de tdute ^ voire habikti & de toute voire force (fi k bcfoin le re- quteri) les droitSy privileges & prerogatives de noire Couronne dam ces pays ; Gf vous pourvoi- rezy auiant que vous le pourrez, (fans rompre ni ligiie ni paix enire nous & les auires Princes) a ce quaucun etranger, fujet d'aucun auire Prince ou. Etaty nhabite ou ne fe mette en pof fejjion d'aucunes places conte^ nues dans nos lettres de con- cejjiony f ce rieji ceux qui reconnoiiront noire fouverai- neie; ^ a ce que nos fujet s na- turels ne perdent pas de vue les devoirs dont ils foni tenus envers nouSy ^ qu'ils y foient mahitenus. Vous vous informerez aujjiy prompiement (5? avec foiny quelles ijles de celles qui font nommees dans votre commijjiony ou qui leur foni adjacenieSy fe trouvent en la pofejjion des fujeis du Rot de France, de leurs forii- ficathnsy YOU ihall, with all your (kill and force (if need fo require) defend the rights, privileges and prerogatives of our Crown in thefe our dominions, snd provide as well as you may, (without breaking any league or peace between us and other Princes) that no ftranger, fub- jeft of any other Prince or ftate, do inhabit or pofTefs themfelves of any of thoie places in our grant contained, but fuch as (hall acknowlege our fovereignty there ; and that our own natural fubjeds be put in mind of the duty they owe us, and kept in the fame; You fliall alfo fpeedily and care- fully inform yourfelf what iflands nam'd in your commiffion, or adjacent to them, are in the pof- fefllon of any of the French King's fubjeds, of their fortifications, ftrength, and number of men. You Y\ produites par les Commijfaires An^. JicationSi de Uur force Csf du nomhre des habitans. Fous ferez vos efforts pour You fliall ufe your cndc wour tes incommoder & les harceler^ to ftrcigliten and diftrefsj aud, & s'il s'en prjfente quelque oc- if any fair advantage be offered, caficn favorapUt pour les di- to difpoffefs them. pojfider. Ee ci c'eji d'Angleterre que And if opportunity be found fe trouve fopportumt^ de lefaire of doing it from England, you vous nous en donnerez avis avec fhall with all fpeed advife us toute promptitude^ & vous pou- th.rcof, afluring yourfelf we vez itre ajfure que nous J'erons (hall be ready to affert our prits ^ foutenir nos droits fur right to thofe iflands, and vin- ces ijlesy & d WJiger nos bten- dicate our loving fubje^ls, from aimh fujets des infolences & in- the infolences and injuries of jures de leurs voifins^ their neighbours. Je certifie que ce papier eft une co- / do hereby certify that this paper is a pie veritable, collationnee a I'original true ccpy, compared with the original in fur les regiftres de ce bureau. Au bu- the books of this office. Plantation- of- rcau des Plantations, a Whitehall, le fice, Whitehall, July 12, 1750. 12 Juliet, 1 750. Signed Thos. HilL, Signe Thomas Hill. IV. CESSION de Tifle de Sainte-hucie^ fait far les IndienSy aux Anglois^ en 1663. Traduit de I'Anglois. jfTOVtE notre nation^ ■^^ peuple habitant les ijles Cara'ibeSy peres & bMtiers de famille, jeunes gens & etifanSy & fpecialement a tout notre peu- ple demeurant dans les ijles de Toula- TO all our nation and people inhabiting on the Caribbee iflands, fathers and heirs of fami- lies, our young men and little ones, and efpecially to all our people dwelling in the iflands of Xoula- II V J I '1 l-i! ill i>:: ^ 496 •: . Piices concernant Sf.Lucie. Touhimakce autrement afpeUe Si. Vinccnty fVittagabuJh' (lu- trement appelee la Dominique^ Heivwiorra autrement appeUe Sainle-Lucicy & a totttes nations & peuples quclconques. Anniwattay Babba ou Chef- pere des ijles Cara'iheSy conjointe- ment avec nies bannerels ou atnisy Thomas IP'arnery Nicolas & Thomas y S a l u t . D\iutant que nous avons re^u de Louis Morris^ Pierre EvanSy Guillau- nic Bate, Chriftophe Lyney Jean HnJJfy Jean Rookby^ Jean Roufey Robert Careyy Jean KnightSy Thomas Clutterbookey Charles Collins, Samuel Neiv- tony Thomas Hart, Robert Gale & Chrijlophe Codrington, de I'ijles des Barbades, plujieurs fffetSy denrees & marchandifes de grande valeur, utiles & ne- cejjaires pour nous & pour mtre peuple Gf famille : Savoir faijons, que nous lefdits Jlnni- walia, Babba, Thomas War- ner, Nicolas -^ Thomas, ayant law's, le conjbttement Gf Tap- probation de mtre nation & peuple, Icfquels nous ont etJ fignijii's dans deux affemblees teniies folennellementy I'une a ladite ijle de JVittagabuffee au- trement la Dominique, Gf I'au- tre a ladite Toulamakee autrement Saint-Fincent, etant a ce pleine- ment & fermement autorij'es par noire dlte Sainte-Lucie^ : Toulamakee, otherwife called St, Vincents, tVittagahiffee, otlier- wife called Dofnintco, Hewa" norra, otherwife called St. Lu' cea, and to all nations and peo- ple whatfotver. Anniwatta, the Babbaor Chief father of theCVm^i^r^iflands, to- gether with my bonnerells or friends, Thomas Warner, Nicho- las and Thomas, fend greeting. Whereas we have received of Leicis Morris, Peter Ei\ms, Wil- liam Bate, Ckrijlopher Lyne, John Hajle, John Rookby, John Rcufe, Robert Carey, John Knights, Thomas Cluttcrbooke, Charles Collins, Samuel Newton, Thomas Hart, Robert Gale, and Chrijlopher Codrington of the ifland oi Barbados, divers goods, wares and merchandizes, ufeful and neccffary for ourfelves, peo- ple, family, being of great value : Now, know ye, that we, the faid Anminjatta, Babbay Thomas Warner, Nicholas and Thomas, having the advice, confent and approbation of our nation and people, fignified to us at two fo- lemn conventions, or meetings, one at the faid illand of Wittaga- bujjee, alias Dominico, and the other at the faid Toulamakee, alias St. Vincents, being thereun- to fully and firmly authorized by our fild nation and people, having in conlideration of the futn 71 proJuites par mtredite nation & peuple^ tivonst en conjidi'ratiof de la fomme Gf des effeti fufdits^ donni^ accordi^ vendu, alihJy inf^odJ Gf confirnti^; C^ par ces pr^fentesy pour & at nom de nous & de not red i ft' nation (^ peupky de chacmi d eux, nos Jboirs Gf ieurs hoirs, a >is caufe^ (S fucceJfeurSy pow toiijours^ pkinement^ librcment & abfc' Ivment^ donnom G? accordons^ •vendonSy a/i^nons^ infhdons Gf confirmom auxdits Louis Mor- ris, Pierre Evans, Guillaume Bate, Chrijlophe Lyne, Jean HaJIe, Jean Rookby, Jean Roufe, Robert Carey, Jean Knights, Thomas Clutterbooke, Charles CoUifis, Samuel Neav- ton, Thomas Hart, Robert Gale, Gf Chrijlophe Codrington, Gf a chiicnn de Icurs hoirs, exi- cuteurs, adminijirateiirs & ayans caufe, a tons G? chacwi d'eiix en particulier, Gf comme Jidei- commijfaires de tons ccux aux- quels ils accordcront part G? portion dans lefdits droits, toute notre ijle de Henvanorra, appe- Ue par les autres nations Sainte- Lucie, pour avoir Gf tenir, occuper, pojfeder, cultivcr & Jouir de ladite iJlc, & de cha- que partie & partelle d'icelle, dune mer a une autre ; en- jhnble de toutes les maifons, edifices, bois (^ taillis, toutes Vol. II. ks les Commijfaires ^nglois, 497 fum and goods aforefaid, given, St.Lucie, cranted, bargained, fold, aliened, infeofed and confirmed, and by thefc prcfents do, for, and on be- half of ourfelves, and our faid nation and people, and every of them, our and tncir, and every of our and their heirs, alfigns and fucceflbrs for ever, freely, fully, and abfolutely, give, grant, bar- gain, fell, af en, infeofe and con- firm ur.to them, the laid Lcivis Morris, Peter Evans, W^illiam Bate, Chrijlophcr Lv"e, Jrhn Hajle, yohn Rookby, ""John Rot.fr, Robert Carey, 'John Knights, Thomas Clutterbooke, Charles Collins, Samuel Newton, Tho- mas Hart, Robert Gale and Chrijiopher Codrington, their and every of their heirs, executors, adminiftrators and afligns, for them and every of them in part, and as truftees, for all that Ihall be by them permitted to have an equal right with them therein, all that our ifland of Hcwanorra, by other nations called St. Lticea, to have and to hold, occupy, polTefs, manure and enjoy, the lame and every part and parcel thereof, from fea to fea, together with all the hou- fes, edifices, woods and under- woods, timber and timber trees, all rivers and rivulets, ponds, waters and water-courfes, with all rocks, (lones, mines and S f f niine- I '!-- ., '.I ,0, m li; 498 Pieces concernant Sainte-Lucte^ St.Lticie. les rivieres, ruiJ/eiuiXy etangs^ minerals, of what nature or kind eaux & cours d eaux^ ave, tous les rochers, Jnerres, ?mncs & mineraux, de qiielque nature CJ" efpece quih foienty totiies les bsteSy betaily oifeaux & poif- Jons, apparienans a ladite ijle foever, with all hearts, cattle, fowls, and fiflies, to the fame hclonging, or in any wife apper- taining, together with all other tinngs, privileges, profits, pre- eminences, benefits and emolu- en fa^on quckonque j enfembk mcnts, with all things moveable de toutes les aiUres chojes^ pri- and immoveable, fixed or unfix- vileges, prc/Ifs, preeminences, cd,wliichhathheretofore,orthat bmefices (^ ewjlumens^ & tons now doth, or hereafter fliall in meubles & iwneuhles^ fixes ou any kind appertain or that can non fixes, qui nni jte ci-dcvanty be reputed as part, parcel or ou qui Jon': aSluellemcnti ou member of the fiid ifland, or appartiendront deformais en fa- heretofore by us ufed, or of right pn quelconque, cu qui peu- claimed, with full and abfolute vent etre reputes partie, parcelle right of fiOiing in the neigh - ou memhre de ladite ijle, ou bouring feas, and free ingrefs,. dent 72CUS faifions ufage ci-de- egrefs and regre{s, to and from vant^ OU reclamh de droit y avec the fame, for them the faid. le droit plein & abfolu de la peche dans les mers voifiaes, & libre entree, fortie (^ ret our dans ou de ladite ifie^ pour lefdits Louis Morris^ Pierre Le'wis Morris y Peter Evans, Wil- liam Bate, Chrijlopher Lyne, John Hajle, 'John Rookby, John Roufe, Robert Carey, John Kjiights, Thomas Clutterbookc, Evans, Guillaume Bate, Chrif- Charles Collins, Samuel Neivton, tophe Lyne, Jean Hajle, Jean Thomas Hart, Robert Gale Rookby, Jean Roufe, Robert and Chrifiopher Codrington, their Carey, Jean Knights, Thomas heirs, executors, adminiftrators, Clutterhooke, Charles Collins, and afiigns, with all other the Samuel Newton, Thomas Hart, inhabitants thereof, and all other Robert Gale & Chrijlophe Coi- nations and people that fhall rington, leurs hoirs, exku- trade, traffic and commerce with tears, adminifirateurs & aya?is them, with (hips, boats, or other caufe, & tous les autres habitans vefiTels, for ever and ever more. d'icelle, ainfi que toutes les autres And we the faid Anniwatta Bab- nations & peuples qui commer- ba, Thomas Warner, Nicholas cerbnt Gf trafiqueront avec eux, and Thomas do on behalf of avec our- produites par les Commijfaires Anglois* avec des vaiJfeauXi chaloupes ourfelves,ourfaid nation and peo- ou autres batimms, pour tou- pie, folemnly by thefe prefents jours. Et fious lefdits Ankmtta promife, bind, and engage our- Babba, Thomas Warner^ Ni- lelves, our faid nation and people, cholas (S Thomas, en Jiotre pro- our and their heirs and fucccfTors, pre nomy en celui de fwtre- to defend in fafety, to keep and dite nation ^ peupk\ promet- protedthemthefaidLt'ic'/.j A/V- tons Jolcmnelkment par ces ris, Peter Evans, WiHiam Bate, prefenteSy nous lions & enga- geons nous-memesy notre-dite nation & peupky nos hoirs & les leurSy & fuccejfeursy d de- Chrijlophcr Lyne, Jcbn Hajle, 'John Rookhyy 'John Roufc, Ro- bert Careyy 'John Knights, Tho- mas Clutlerbooke, Charles Col- 499 ^t. Lucie. fendre Gf protiger lefdits Louis linSy Samuel Ncixion, Thomas Morrisy Pierre EvanSy Guil- Harty Robert Gale and Cbrijlo- laume BatCy Chrijlophe Lyne, pher Codrington, their heirs exc- Jean Hajky 'Jean Rookbyy Jean cutors,adminifi;ratorsandafligns, Roufe, Robert Carey, Jean and all other perfonswhatfoever. Knights, Thomas Clutterbookey that fliall hereafter be permitted Charles ColUnSy Samuel New- by them to inhabit, fettle and ton, Thomas Hart-, Robert dwell upon the faid ifland of Hc'- Gale & Chrijlophe Codrington, ivanorra aforefaid, in the quiet leurs hoirSy executeurSy admi- and peaceable poiTefTion of the nijirateurs & ayans caufe, & fame, vvithall the rights,members toutes autres perjhnnes quelcon- and appurtenances thereof, fo as queSy d qui Us pcrmett7-ont dans mention'd to be conveyed, againft la fuite d'habiter, de setablir & anyincurfions, invafions, annoy- de demeurer dans la dite ijle de ances, dillurbances, pretences or Hewanorra, dans la tranquille claims, of all or any of our faid na- G? paijible poffe/Jion de la me- tion inhabiting thereon or any o- me ijle, avec tous les droits, ther the Caribbee iflaiuls, their fnembres, appartenances d'icelle heirs, children and fucceffors for qui entrent en la prjente cef- ever, and alfo againft all other na- Jion, centre toutes invafioiiSy in- tions and people claiming by, cwjions, dommages, troubles, from orunderusorany ofus, our pretenjions, de tous on aucuns de notredite nation, habitants d'icelle on d'aucune des autres ijles CardibeSy leurs hoirs, enfans nation and people, or every of them henceforth and for ever. And wc the faid Ani'watta^ the Babba aforefaid, together with S 1 f 2 the Pi 502 Pieces concernant Sainte-huciiy St.Lucic. enfans & fuccejfeurs, pour tou- the faid Thomas Warner^ Nicho- 'Jours; & contre toutes iiutres A?^ and TZio/w^j, for ourfelves, our nations & peifplc, fe r^clamant faid nation and people, our and de nous ou d'aucuns de nou>y their heirs and fucceflbrs, do fur- de notre nation Gf peiiple^ ou thercovenant, grantandagreeto, d'aucun d'eux^ dcformais & pour and with the faid Lewis Morris^ toujour s. Et nous ledit An- Peter Evans^ William Bate^ Chri- ni'watta Babba, enjemble lef- fiopher Lyne, John Hajle, John dits Thomas Warner, Nicolas & Rookby^ John Rcuje^ Robert Thomasy pour nous, notredite na- Carey, John Knights^ Thomas tion & peupky ms hoirs & Clutterbooke^ Charles Collins^ les leurs, ^ fuccejjeurs, ftipu- Samuel Newton^ Thomas Harfy Ions en outre, odfroyons & ac- Robert Gale and Chrijlopher cordons auxdits Louis Morris, Codrington, their heirs and fuc- Picrre Evans, Guillaume Bate, ccffors, that we will unto them, Gbrijlophe Lyne^ Jean Hajle, or any of them, or whom they Jean Rookby, Jean Roufe, {hall appoint, the quiet andpeace- Robert Carey, Jean Knights, able poffeffion, with livery and Thomas Clutterbookey Charles feizen, of the faid ifland Hewa- Collins, Samuel Newton, Tho- norra, alias St. Lucia, at their mas Hart, Robert Gale & Chri- reafonable requeft, render up and Jlophe Codrington, leurs hoirs & deliver. And that they the faid fuccejeurs, de les mettre en Anniioatta Babba^ Thomas War- tranquille & paijible pcjfejjion, ner^ liicholas and Thomas^ with leur faire delivrance & faijine all our nation and people, our de ladite ifle de Hewanorra, and their heirs and fucceflbrs autrement Sainte-Lucie, apres under the government of the une requete raifonnable, a eux Caribbee Indians, with them ou h aucuns d'eux, ou h ceux the faid Lewis Morris, Peter quilt dejlgneront. Et afinque Evans, William Bate, Chrijlo^ lefdits Anniwatta Babba^ Tbo- pher Lyne^ John Hajle, Johm mas Warner, Nicholas & Tho- Rookby, John Roufe, Robert tnas, avec toute notre nation Carey, John Knights, Thotnas & peuple, nos hoirs & les Clutterbooke, Charles Collins^, leurs, G? fuccejfeurs, fous le gou- Samuel Newton, Thomas Hartj vernement des Indiens des ijles Robert Gale and Cbrijiopher Cardibes j enfemble, ajin que Codrington, their heirs and af- kjdits Louis Morris, Pierre figns, faithfully, carefully and Evans, truly w^ produltes par les Commiffaires Anglois. 501 EvafiSy Gut llaume Bate, Chrif- truly labour to preferve and con- St. Lucie, tcphe LynCy Jean Hajle^ Jean tinue in the feizen and peaceable Rookby^ Jean Rot/fey Robert poffeffion, agalnft all people of Care)\ Jean KmghtSy Thomas what nation foever, other than Clutterbookey Charles Collins^ what (hall or may hereafter be Samuel Neivtotiy Thomas Harty under the mandate of Charles Robert Gale & Chrijlophe Co- thefecond King of England, ci?c. dringtofiy leurs hoirs & ayans his heirs or fucceflbrs ; and in caufey travaillent foigneufement cafe the faid Aniivatta the G? *i)iritablement a fe maintenir Babba, Thomas Warner y Nicho^ & ^ continucr dans une tranquiile las and ThomaSy or any of their & paijiblejottijfancey contre tout nation or people, their or any of peupky de quelque nation qiiil their heirs or fuccellbrs fliall at foity autre que celiti qui fera any time prefent or to come, ei- alors & pourra etre ci-aprh fous ther by plain force in themfelves robiiffance de Charles II. Roi friends or allies, or by fraud d' Angleterre, &c. fes hoirs & deceit or underhand dealing, Juccejfeurs -y Et dans le cas ou in any kind whatfoever, lett,. Irfdits Anniivatta Babba, Thomas hinder, obft ruft, impede, moleft, IFarnery Nicolas ■& ThomaSy trouble, annoy, or diftrefs them ou aucun de leur nation ©* the faid Lewis Morrisy Peter peupky leurs hoirSy ou aucuns Evans, IFilliam Bate, Chrijhpher d'euxy ou de leurs fuccejfeursy Lyney JchnHii/ley John Rookbyy pre fens ou d veniry empeche- John Rouffy Robert Carey y John roienty en quelque temps que Knights, Thomas Clutterbookcy ce foity formeroient ob^aclcy Charles CollinSy Samuel Newtony retarderoienty molefteroienty tro'- - Thomas Harty Robert Gale and bleroienty miiroient & pr^judi- Chrijiopher Codrington , their cieroient , Joit par la force heirs and afligns, in the true,. ouvertey par leurs amis ou alhVsy free, full and peaceable occupa- ou par fraudcy fupercheriey ou tion and fruition of all the faid par fous main, en fapn quel' ifland Hewanorra alias St.Lu-^ conquCy auxdits Louis MorriSy day and every or any part or Pierre Evans, Guillaume Bafey parcel thereof, that then it {hall Chrijlophe Lyney Jean Hajle, and may be lawful for them, the Jean Rookbyy Jean Rouje, {&id Lewis MorriSy Peter EvanSy Robert Careyy Jean Knights , William BatCy Cbriflopher LynCy Thomas Clutterbooke , Charles John Hajle^ John Rookbyy John. Collini Roufe, I i 502 Pikes cojicernant Sainte-Luciey St. Lucie. CoHms, iiamuel Newton, Tho-- Roufe ^ Robert Carey\ John » tms Hnrt, Robert Gale & Knights ^ Thomas Cluttcrbookc, Ckrijhphe CodringioUy leurs Charles Collins, Samuel Newton, hoirs £? ayans caufe, dans la Thomas Hart, Robert Gale, and vraie libre, entiere & paijible ChriJlopherCodrington,iht\r heirs pojjejjion & jouiJJ'ance de toute and alligns, not only arms iadite ijle de Hewanorra, autre- defenfive on their own behalfs Ment iSainte-Lucie, & de cha- to take up and bear, but alfo ^ue oil aucune partie ou par- withall extremity of an ofFcnlive celle d'icelle, alors il fera per- war, them the laid Anni'watta mis auxdits Louis Morris, Pierre the Babba, Thomas Warner, Evans, Guillaume Bate, Chrif- Nicholas and Thomas, their na- tcphe Lyne, Jean Hajle, yean tion and people, their heirs and Rookby, Jean Roufe^ Robert fucceflbrs, friends and allies Carey, 'Jean Knights, Thomas whatfoever, to annoy and take Clutierbooke , Charles Collins, recompence, as to them (hall Samuel Newton, Thomas Hart, feem meet, for and in regard of Robert Gale ^ Chrijlophe Co- fuch their difloyal treacherous drington, leurs hoirs & ayans and perfidious dealing. And we cauj'e, non Jculement de pren- the faid Anniwatta tjie Babba, dre & porter des amies defen- Ihomas Warner, Nicholas and Jives pour leur propre fiiretS, Thomas, with all our nation and mais aujji a toute extremite, people, will feek and endeavour, dagir offenjivemenf contre Icf- to the utmoft of our power, the dits Anniwatta Babba, Thomas benefit and advantage of them Warner, Nicolas & Thomas, the aforefaid Lewis Morris, leur nation C^ peuple , leurs Peter Evans, William Bate, hoirs & fucceffeurs , amis £3* Chrijiopher Lyne, John Hajle, allies quelconques, de leur niiire, John Rookby, John Rouje, Ro- 6? en exiger des dommages & bert Carey, John Knights, Tho- indejnnites, fiiivant qiiil leur mas Clutterbooke, Charles Col- paroitra convenable , relative- lins, Samuel Newton, Thomas ment a leur proccde deloyal. Hart, Robert Gale and ChriJ- traitre & perjide. Et nous lef- topher Codrington, their heirs, :•' dits Anniwatta Babba, Thomas executors, adminiftrators, and Warner, Nicholas & Thomas, afligns, and all other the dwel- . avec toute not re nation & peu- lers and fettle rs upon the faid . .pie, cherxherons & ejorcerons ifland of Hewanorra alias St. ' ■/. _ de - . Lucia p. f. fir' produites par ks Commiffaires A7iglois, 503 de procurer. He tout notre pou- Zy/z^f^, and with them and every St. Lucie, voiry le benefice & avantage des of them henceforth, will hold a fujdits Lotus MorriSy Pierre firm and undillblvable amity and EvanSy Guillaumc Batey Chrif- peace for ever j and for the true topher LynCy "^ean Hajley Jeati and pundual performance of all Rookhyy ' Jean Roufey Robei-t and lingular the articles, claufes, Careyy Jean KnightSy 'Thomas conditions, covenants and con- Clutterhookey Charles ColUnSy ditions above written, we the faid Samuel Newtony Thotnas Harty Anni'watta the Babba, Thomas Robert Gale G? Chrijhphe Co- VFarncry Nicholas and Thomas. dringtony leurs hoirs, execu- do on behaif of ourklves, our teursy adminijlrateurs & ayans nation and people, bind ourfelvcs,, caiifey & de tons autres habi- their and our heirs, fuccellbr sand tans & ayant des itablijfemens affigns for ever, firmly by thefe dajis ladite ijle de He^vanorra prefents. In witnefs whereof we autrement Sainte-Lucie -, ^ en- have hereunto put our hands and tretiendrons aijec eiix & aucun feals, the fixth day of thcfecond d'euXy line amitie & une fcrme month called ^/'r// 1663, and in paixy & indijfoluble pour tou- the fifteenth year of the reign of jours: Et pour f execution C6Wf'Jthefecond,Kingof Grr<7/' Jidele & ponBuelle de tous Britainy &c. Scaled and deli- & chacuns de ces articles y vered in the prefence of Tho- claufeSy conditions y accords & mas Pilgrim, John ' conventions ci - dejfus , nous Hooker, John Lart, Thomas Lewis, Ri- chard Lenon. The mark of Anniwatta Babba, D. The mark of Thomas Warner, y. The mark of N i c h o l a s, q%. The mark of Thomas, 00. lefdits Anni'voatta Babbay Tho- mas Warnery Nicolas & Tho- mas, en notre prcpre nom, celui de notre nation & peupky nous lions nous - memes leurs hoirs & les notreSy fuccejjeurs & ayans cauje, pour toujours & fermementy par ces prefentes. En foi de quoi nous avons fait appofer notre cachet, le fixieme jour dufeccnd mois appeU Avril 1663, ^ la qui?izihne annee du regne de Charles II. Roi de la Grande-Bretagne, Scelle &' dilivri en prifence de Thomas Pilgrim, Jean Hooker, Jean Lart, Thomas Louis, Richard Lenon La marque d' Anniwatta Babba D, La inarque de Thomas Warndr, 5^4 Pieces concernant Sainte Lucicy \Mi*' St.lMcie. Warner, y. La marque de Nicolas, <». Thomas 0. ha marque de Je ttrtifie que ce papitr tji une iopif veritable^ collatioKnee a r ori- ginal fur les regijires de ce bureau. Au bureau des Plantations a fVhite- ball, li 12 juillet 1750. Signc Thomas Hill. • I do hereby certify that this pa- per is a true copy compared with tlic original in the books of this ofKce. Plantation oiEce, Whitehall, july i.2» 1750. Signed Tho. HilL, EXTRAIT (Tun Lettre du Colonel Steede^ aux Lords du Commit e^ en date du \% feptembre 1686. Milords, Traduit de I'Anglois. My Lords, *yy// re^u dam le dernier J mots de juillet i f article des inJiruStions Gf ordres de Sa Ma- ie/ie touchant fort ijle de Sainte- Lucie^ fur laquelle des etran- gers ont fait des ufurpations & ■des etabliffemensy fans la con- noiffance ou la permijjion de Sa Majefie : Et en obiiffance des ordres de Sa Majefie^ av€c Vajjijlance de fon Confeil d'iciy jai de'pcche la Marie - Rofe Capitaine Jean T^emple Com^ tnandanty avec une chaloupe quil ii dejiree pour fafjifter^ afin de mettre a execution les ordres ^e Sa Majejle touchant Sainte- 2 Lucie TN July laft, I received his Ma- **■ jefty's article of inftrudlions and commands touching hib ifland of 5/.L«n,incroached up- on and inhabited by foreigners and ftrangers, without his Majc- fty's knowledge or leave : And in obedience to thofe his Maje- fty's commands, with the aflift- ance of his Council here, I dif- patch'd away the Mary- Rofe, Capt. John T^emple commander, with a (loop he defired for his afiiftance, to put in execution his Majefty's commands at St. Lu- cia J and had at his Requeft or- dered him ten files of land men to 1 produites par les Commijfaires Anglois, 5^5 Lucie, yavoisy a fa requite^ to attend the fervice there : but Sf. Lucie, ordonn^ foixante foldats pour upon further confideration, it V accompagner j mais apres avoir was found it would be a very rejUchi plm mUrementy on a unneceffary charge to his Maje- trouv^ que cette depenfe koit fty, the Mary-Rcfe being well inutikt la Marie-Rofcy itant manned, and fo thofe foldiers bien iquipie: ainfi ces Joldats were difbanded, and Captain ont ite congSdih j & le Capi- Temple with his Majcfty's faid faine 'Temple^ avec ladite Jr^~ frigate, and the hired floop pro- gate de Ja Majejie (S la cha- ceeded on their voyage to St. loupe qui a iti fretee^ a con- Xar/^, where having, as well as tinui Jon voyage a Sainte-Lu- they could, performed the fer- aV, d'ou , aprh avoir rempli vice they went upon, they went fobjet de fa commijjion^ aufji to St. Vincent's^ bien qUil itoit pojjible^ il a iti a Saint-Vincent. Je certifie que ce papier eft une copie veritable, cojhtioimee a Tori' ginal, fur les regiftres de ce bureau. Au bureau des Plantations, a Whi- tehall, le 12 juillet 1750. ^;^»/ Thomas Hill. / do herthy itrttfy that this paper is a true extrail compared with the triginal in the books of this office. Plantation office , White-hall , July la'V 1750 I Signed Tho*. Hill. 'ii'f Vol. II. T tt WL ? I '1 ;. t ,' Pieces concernant Samte^Luciej VI. E XTRA IT cTune Lett re du Coloiiel Steede Gou- verneur des Barbades^ aux Lords du Commite du commerce^ en date dw i'] w^/ 1687, relativemett^ A rexpuljion des Franqois^ de tijle de Sainte-Lucie, Traduit do I'Anglois. Milords, My Lords, - • *y £ 'V014S ai informe parma der- J fiiere, que fat fait procla- mer dans cette iflc^ avec toute la fclemnite 6? les ceremonies d'.u- fagey les articles de la paixjaite par Sa Majefie le dernier^ no- 'vembrey avec le Roi de France^ pour leurs Etats 7'efpeStifs en AmMque-y & que fai envoyi la frigate de Sa Majefle'y la Ma- rie-Rofey aux autres ijles de mon gouvernement pour y faire la meme chofc j ce qui a eti fait en confequence a Sainte-Luciey Saint-Vincent & la Domini- que ; G? les armes royales de Sa Majejie ont he gravies en bois G? elevees dans les endroits les plus convenables de ces ifles. Et cependant , conformiment aux dernier es inflru6iions de Sa MajeJle fur cette affairCy fen- verrai de temps en temps la frigate^ pour y troubkr leurs ita- T>y my laft, I gave your Lord- -■-' fhips an account, that with all due ceremony and folemnity I caufed the articles of peace made by his Majefty in November laft with the French King, in thefe theiry^wmftf« dominions, to be proclaimed in this ifland, and that I had fent his Majefty 's frigate the Mary-Rofe to the other iflands under my govern- ment, to do the like there, which was accordingly performed atiV. Luciay St. Vincents and Domi- nica, and his Majefty 's Royal arms duly carved in wood, fet up in the mod convenient places of thofe iflands. And in the in- terim, purfuant to his Majefty's late iiiftrudions in this affair, I will fend the frigate again and again to difturb their fettlements there, and hinder their cutting timber, to which I muft humbly add, produites par Us Commijfains Anglois* 507 itablijfemens tS les empechcr d\ add, if adlual pofleflion will St.Ltdcie. couper du bois ; je dots qjou- operate any thing in this, then is '^- ""*■ * ter trh - humblement que fi la it out of doubt in his Majefty's pojfejfion aSluelle pent avoir hands, for in Augu/l laft I drove quelque effet dans une affaire all the French off thofe iflands, cotnme celle-ci^ elk eji incofi" burnt and deftroyed thofe lioufes tcjiablement en faveur de Sa and fettlements they had there Majejle j car au mots d'aotit made j and in November^ at the dernier J f at chaffe tons les Fran- time the peace was concluded, ^ois de ces ijlesy bruli & detruit his Majefty's frigate, with a fleet les maifons CS les etabliffemens of fliips from Barbados were quilsy avoientfaits ; & au mots cutting of timber there, andfo in de novembrey temps oii la paix adtual pofleflion of thofe iflands; a iti concluey la fregate de Sa all which 1 moft humbly fubmit Majeji^y avec une Jhtte de na- to your Lordfliips conflderation* vires des Barbades^ s^y trou- voient ^ couper du bois, & par confequht itoient en poffejjion aSluelle de ces ijles ; ce que je foumets tres-humblement a vos coti" Jidirations, Je certifie que cc papier eft une co- I do hereby certify that this paper ts a pie veritable, ccllalioiinee :i Toriginal true ex-tra£l cemparedwlth the original in fur les regiftres de ce bureau. Au bu- the books of this office. Plantation-of- reau des Plantations, a Whitehall, le ficc, Whitehall, July 12, 1750, 12 Juliet, 1.750. Signed I'hos. Hili^ S/^«/ Thom A$ Hill. f; I T t t 2 VII. 5o8 . Piects concernant Sainte-Luciey 1 1 It: t'v, m VII. ME MOIREde MM, de Barillon ^ de Bonrepaus, touchant fijle de Sainie-Lucie^ k i 8 mat 1687. LES fouflignes out ordre du ladite ifle, mais ils n*y ont ja- Roi leur maitre, de de- mais pris aucun ^tabliffement, maiider fatisfacfUon de I'cntre- les originaiies du pays les en prife qui fut faite, au mois de ayant toujours chafes ou maf- juillet dernier, par le (ieur Tem- facres. pie, commandant un vaiflcau En I'annee 1664, Ic Gou- de Sa Majeftc Britannique, le- verneur de la Jamaique y cn- quel, au prejudice du traite de voya un vaifleau, £c en chafTa Breda, & de la bonne intelli- les Fran9ois & celui qui y com- dence qui eft entre les deux mandoit: foit qu'il eut reconnu Rois, fit defccnte dans I'ifle de qu'il n'avoit aucun droit de s'y Sainte-Alouzie, en chafla les etablir, ou qte les originaires Fran9ois & pilla leurs efFets. du pays n'euflent voulu avoir Cette entreprife eft d'autant aucun commerce avec lui, il plus extraordinaire, qu'il . eft envoya fix Deputes a la Marti- conftant que les Francois ont nique, pour declarer au Gou- ete les feuls occupans & paifi- verneur de cette ifle & au Con- bles poffefTeurs de cette ifle j feil fouverain, qu'ils pouvoient ce qui fe juftifie par I'achat que cnvoyer a Salnte-Alouzie les Sa Majefte tres-Chr^tienne en Fran9ois qu'il en avoit chafles, fit fairedu fieurdu Parquet, qui ayant re9u ordre ae leur aban- I'avoit acquife de la Compagnie donner ce pofte j ce qui fut Fran9oife des Indes occidentals execute. des I'annee 1650, avec un fort Outre les raifons ci-defliis, dans lequel les Fran9ois ont qui font voir clairement que . to6jours entretenu une garnifon. I'ifle de Sainte-Alouzie appar- II eft vrai que les Anglois tient aux Fran9ois, il ne faut ont fait quelque defcente dans d'autre titre pour les maintenir 2 dans froduttes par Us Commijfaires Anglois, dans cettc pofTeflion, que I'ar- juftifie par I'adle autentiquc de tide XII du traitc de Breda, par iix Deputes Andois qui en vin- icquel il eft exprefTimcnt port^ rent faire la oeclaration \ la que Sa Majeft^ Britannique Martinique, infcre dans les re- tera rendre aux Fran9ois tout giftrcs du Confeil fouverain de ce qui aura ete pris ou qu'ils ladite ifle, & par confcquent ppiTedoicnt avant le premier que le trait6 de Breda les con- janvier 1665. iirme dans cette pofTeHion, dans II eft conftant qu'en 1664 laquelle ils n'ont point ete trou- les Anglois ont remis en pof- bles pendant vingt-trois ann^cs feflion les Fran9ois de I'ifle de conf^cutives. Sainte-Alouzie, comme 11 fe 509 St.Lucie* 'J* certifie qut ce papier eji unt copie Veritable^ collationnee fur I'or'tginal qui eJi dans les regiftres de ce burnau. Au bureau des Plantations^ a JVhitehall^ It xijuiUtt 1750. SIgne Thomas Hill.. I do hereby certify that this pa- per is a true copy compared with the original in tliC books of this office. Plantation office, Whitehall, July 12, 1750. Signed Tho. Hilt. " '! ■■ , 1 1 • ■ / : ) , , i-: 1 . ;.•• . I" .■ ,. ... n r !• ) t :il .: ■ . ■: I ■ n •' ■>■•'. ■ "1 ^ t yiii. Pikes com^rnant Sainte-^uvh^ •V 'h vni. MEMO IRE du droit de Sa Majejle fur njk de Sainte-Lucie^ une des ijles Antilles de PAmerique, EN I'an 1605, plufieurs Anglois, au nombre de ■foixante-fept , d^barquerent k Sainte-Lucie & prirent poflef- •de cette ifle. Le Chevalier Thomas War- ner, qui fit la dccouverte de Saint-Chriftophe, & qui etablit le premier les Caraibes, prit pofleflion de cette ifle en 1626, pour & au nom de Sa Majefle, & en fit Gouverncur le Major Judge. En I'an 1627, Sainte-Lucie &; les autres ifles voifines> flirent donnees par lettres patentes, fous le grand fceaud'Angleterre, a Jacques Comte de Carlifle, duquel les droits font depuls retournes i Sa Majeftc, par la d^mifiion de ceux qui avoient des pretentions fondees fur les droits dudit Comte. Eft Tan 1663, FTan9ois Ba- ron Willoughby Gouverneur de la Barbade, acheta cette ifle des origlnaires, pour Sa Majefte, & en 1665 il en donna le Gouvernement au norame Robert Cooke, & y envoya onze cent hommes de la Barbade, qui ayant trouve quelques Fran9ois dans Tifle, qui s'y etoient habitues depuis 1643, les tranfportercnt a la Martinique, & demeurerent aflez long-temps dans I'ifle fuf- dite. Et d'autant que Ton allegue, qo*en Tan 1666 le fous-Gouver- neur de Sainte-Lucie envoya fix D^put^s a la Martinique, pour declarer au Gouverneur & au Cdhfeil de cette colonic, que les Anglois avoient injuftement occupe 1 ifle de Sainte-Lucie, & que pour cette raifon iis I'abandonnoient ; il eft conftant, au contraire, que les Anglois fe troiivant reduits a une grande neceffite dans ladite ifle, man- quant de provifions & d'autres chofes #*' produites par les Commijfaires Anglois* 511 chofes necefl*aircs qu'ils atten- ttftable des droits de SaMajcf^(? .^^'.Zrr-X doient du Cuuvcrncur de la fur cette iilc, 11 ell a remarqucr Barbade, quelqucs-uns fc reti- quelle a toCijours ^t^ nommee rerent a la Martinique, fans dans la commiflion que SaMa- I'ordre ni permilTion du Gou- jeftc fait expcdier aux Gouver- verncur de Sainte-Lucic. Et neurs de la Barbade, comme com me ils firent dc grandes unc partie de fon Gouverne- plaintesdesmifi^resqu'ilsavoient ment, & elle y eft encore au- Ibuffertes, tant par la dyfen- jourd'hui dans celle du prcfent teric & famine, que par les Gouverneur, avec ordre & pou- courfes continuelles des Indiens, voir de nommer & conftituer ils demandcrent quelque aflif- un Lieutenant & un Confcil tance pour paHer d la Barbade. dans ladite iile, comme il le Et afin d'cn obtenir plus facile- jugera a proposj ce qui juftific ment, les Fran9ois leur per- fuflifamment le precede dont » fuaderent de reconnoitre devant ufe depuis peu le Colonel Stee- de, en fe remettant en polTef- fion de cette ifle. Quant d I'article XII do traltc de Breda, auquel Mef- lieurs les Commiflaires de France le Gouverneur & le Confeil de la Martinique, leurs droits fur rifle de Sainte-Lucie i ce qui etant venu a la connoifTance du lieur Robert Cooke Gou- verneur de ladite ifle, il depe- fe rapportent dans leur Me- dia aufli-tot au Gouverneur de moire, on repond que cet article la Martinique, defavouant tout ne peut aucunement opcrcr au ee que ces perfonnes-ld avoient cas dont il s'agit, les Anglbis fait ou declare au fujet de I'ifle n'ayant jamais remis les Fran- de Sainte-Lucic, attendu qu'ils 9ois en poflTeiTion de ladite illc,, n'avoient re9u de lui aucun comme aulfi ne I'ont-ils jamais pouvoir ni autorite quelconque prife fur eux, le droit de S» de ce faire, comme il fe peut Miajefte n'ayant point et^ dif- voir par les relations les plus continue depuis la premiere pof- autentiques desFran9ois memes. feflJion que fes fuicts en avoitnt Et pour une preuvc incon- prife en I'an 1605. y^ cert'ifie que ce paple-^ efl line copie vifitatUi collaiiomice fur f original qui tji dam les rcgijires de ce bureau. Au bureau des Plantations ^ a jyhitchalt., le 12 juilUt 1750. Signc Thomas Hill, I do hereby certify that this pa- per is a true copy compared with the original in the books of this office. PJantatioft-office, WhitehaU, July 12, 1750. Signed Tho, HitL. Pieces co7tcernant Samt-Lucie, if I m IX. REPLI^E de M M. les Commijf aires de France, iouchant les droits de Sa Majefte fur rijle de Sainte-Lucie, Copie du Memoiri remii k f^ juin 1687, par MM. les Commijfaires du Rot d' Angle- Urrey au fujet de I'ljle de Sainte- Jjucie. H^ponfe, EN Tim 1605, plufieurs T ES Fran9oIs ont des prifcs Anglois, au nombre de I j de poflefiion plus ancien- foixante-fept, debarquerent ^ nes, qu'll eil inutile de citer en Sainte Lucie, & prirent poiTef- cette occafion, y ayant un fait (ion de cette iile. Lc Clicvalier Thomas War- ner qui fit la decouverte de Saint'Chriflophe, & qui etablit le premier les Caraibes, prit poflelHon de cette ifle en 1626, pour £c au nom de Sa Majefte, & en fit Gouverneur le Major Judge. En Tan 1627, Sainte-Lucie &; les autres ifles voifines furent xionnees par lettres patentes, fous le grand fceau d'Angle- terre, ^ Jacques Comte de Car- MEM. plus precis qui fera expliqu^ ci-apres. Rei». produites par les Commijfaires Aiiglois, Mem. des Comm. Angl. Rep. des Comm. Franc. liflc, tJtiqiiel les droits font depuis retournes a Sa Majefte par la demifiion dc ceux qui avoient des pretentions fondees fur les droits dudit Comte. En Tan J 663, Francois Ba- ron Willoughby Gouverneur de la Barbade, acheta cette ifle des criginaires, pour Sa Ma- jefte i & en 1 664-5 > '^ ^"^ donna le Gouvernement au nomme Robert Cooke, & y envoya onze cens hommes de la Bar- bade, qui ayant trouve quelqucs Francois dans I'ifle , qui s'y etoient habitues depuis 1643, les tranfporterent a la Martini- que, & demeurerent aifez long- Cemps dans I'iHe fufdite. -,:••> Et d'autant que I'on allegue qu'cn I'an 1664, le Gouver- neur de Sainte-Lucie envoya fix Deputes a la Martinique, pour declarer au Gouverneur Vol. II & Les Anglois n'ont pu ache- tcr valablcment cette ille des Sauvagesen I'annee 1663, puif- qu'ils conviennent eux-memes que les Francois en etoient en poffeffion depuis 1643. II eft de notoriete publiquc que ce pretendu achat fut fait par Tentremife de Waernard, Sauvage de nation, fripon in*- figne, qui s'etoit cchappe, da ,; fervice des Fran9ois & qui * trompa les Anglois, puifque les Sauvages de I'ifle de Sainte- Lucie leur firent toujours la guerre pour les en chaifer y cc qui fait alTez voir que lefdlts Sauvages n'avoient point con- fenti a cette vente, outre qu'il n'eft point permis d'acheter une terre des Sauvages, dont ' un Prince Chretien eft dans une aCtuelle poffeffion. Cela eft prouvc par un adtc en bonne forme, dont la veritc fc juftifie par I'abandon cffcdif que les Anglois firent de ladlte ifle, peu de jours apres que U u u lefdits 514 Pieces eoncernant Sainte Lucie^ St.Lucie, Mem. des Comm. Angl. Rep. des Comm. Franc. & au Confeil de cette colonic, que les Anglois avoient injufte- ment occupe I'ifle de Sainte- Lucie, 6c que pour cette rai- fon ils I'abandonnoient J il eft conftant, au contraire, que les Anglois fe trouvant reduits a une grande neceflite dans ladite ifle, manquant de provilions & d'autres chofes neceflaires qu'ils attendoient du Gouverneur de la Barbade, quelques-uns fe rctirerent a la Martinique, fans I'ordre ni permiffion du Gou- verneur de Sainte-Lucie ; & comme ils firent de grandes plaintes desmiferes qu'ils avoient foufFertes, tant par la dyfenterie & famine, que par les courfes continuelles des Indiens, ils demanderent quelque affiftance pour pafTer a la Barbade. £t afin d'en obtenir plus facile- ment, les Fran9ois leur perfua- derent de reconnoitre devant le Gouverneur & le confeil de la Martinique, leurs droits fur rifle de Sainte-Lucie j ce qui etant venu a la connoifTancc du fieur Robert Cooke Gouver- neur de ladite ifle, il depecha auflii-tot au Gouverneur de la Martinique, defavouant tout ce que ces peifonnes-la avoient fait lefdits Deputes furent de retour a Sainte-Lucie. De plus, les Frangois pro- duifent un ecrit en original de Milord WiUoughby, pour lors Lieutenant general pour Sa Majefte Britannique dans I'A- merique feptentrionale, adrefl*6 a M. de Tracy Lieutenant ge- neral des ifles Fran9oifes j par lequel il declare en termes ex- pres, que c'eft fans fa partici- pation & fans fon ordre que les Anglois ont fait defcente dans rifle de Sainte-Lucie. froduhes par les Cofnmijfaires Anglols. Mem. des Comm. Angl. Rep. des Comm. FRAN9. fait ou declare au fujet de Tifle de Sainte-Lucie, attendu qu'ils n'avoicnt re9u de lui aucun pouvoir ni autorite quelconque de ce faire, comme il fe peut voir par les relations les plus autentiques des Fran9ois memes. Enfin, pour une preuve in- ^ettc ifle eft auffi nommee conteftable des droits de Sa <^^"S les comTnifTions des Lieu- Majefte fur cette ifle, il eft a '^nans generaux des ifles Fran- remarquer quelle a toujours 90'^es de rAmeriqiie, & r ft cn- ete nommee dans la commiffion ^^''^ aujourd'hui dans celle du que Sa Majefte fait expedier ^omte du Blenac. aux Gouverneurs de la Barba- Si on admet ces fortes de de, ccmme une partie de leur precedes, il y aura un defordre Gouvernement, & y eft encore perpetuel dans les colonies entre aujourd'hui dans celle du pre- *^^ deux nations, fent Gouverneur, avec ordre 5c pouvoir de nommer & con- ftituer un Lieutenant & un Confeildans Ir ' te ifle, comme il le jugera ' • ■ ;)s, ce qui juftifie fuffifam. • • \X le procede dont a ufe depuis peu le Co- lonel Steede, en fe remettant v en poflleffion de ladite ifle. Quant a I'article XII du II faut reduirc !a queftion a traite de Breda, auquel MM. un fait veritable, qui eft que les Commiflaires de France fe les Fran9ois ont ete en poflef- rapportent dans leur Memoirc, fion de cette ifle depuis I'annee on repond que cet article ne 164.^, fans difcontinuation j peut aucunement operer au cas qu'ils y ont bati un fort & en- dontils'agit, lesAngloisn'ayant tretenu un Governeur & gar- jamais remis les Fran9ois en nifon j que le 23 juin 1664, pofl!eflion de ladite ifle, comme les Angloisl'ontprife par la force auffi ne I'ont-ils jamais prife fur des armes, & occupee en fuite eux, U u u 2 d'unc St. Lucie, M! 5 ' ^ Pieces concernant Sainte-Lucie^ St.Lucie. Mem. des Comm. Angl. Rep. des Comm. Fran^, eux, le droit de Sa Majefte dune capitulation qu'on rap- n'ayant jamais ete difcontinue porte en original ; en execution depuis la premiere pofTeffion de laquelie, le fieur Bonnard, que fes fujets avoient prife en fieur des Roches, pour lors I'an 1605. Gouverneur pour les Fran9ois de ladite ifle, en eft forti avec armes & bagage & tous fes foldats, poudre, meche, boulets, plomb, trois pieces de canon, trente paires d'armcs a feu, moufquets, moufquetons, funis, piftolets 8c autres armes, valets, Negres, ©'c. Apres quoi il ne refte plus qu'a lire I'arficle du traite de Breda, ci-deffous tranfcrit, tout le relte etant inutile, ne s'agiflant dans ce fait que de fon execution. Article XII du Traite de Breda. Le Roi tres-Chretien refti- tuera aufli au Roi de la Grande- Bretagne, en la forme ci-defllis declaree, les ifles appelees An- tigoa & Montferrat, fi elles font encore a prefen*- jntres fes mains, & encore toutes les illes, pays, forterelTes 6c colonies qui peu- vent avoir ete conquifes devant ou apres la fignature du pre- fent traite, & qui etoient pof- fedees par le Roi de la Grande- Bretagne avant qu'il eut com- mence la guerre (quife termine par ce traite) centre les Etats Je certifie que ce papier ejl uru topte vcritabUy coUat'ionnee fur rorijinal qui efi dans Us regijires de a bureau. Au bureau des Plantations.^ a IVhitehallf it iijuillet 1750. Signe Thomas Hill. Generaux des provinces unies des Pays-bas. Et reciproque- ment, le Roi de la Grande- Bretagne reftituera & rendra au Roi tres-Chretien en la for- me ci-deflus exprimee, toutes les ifles, pays, fortcrefles 8c colonies, en quelque part du monde qu'elles foient fituees, qu'il pofledoit avant le premier jour de Janvier de I'an 1665, & qui auront pu etre prifes par les armes du Roi de la Grande-Bretagne, devant ou apres les prefent traite ligne. I do hereby certify that this paper if a true cxtradi compared with the ori- einal in the books of this office. Plantation office, Whitehall, July iz 1750, Signed Tho. Hill. X. RE' 0"- produites par !es Commtjfaires Anglois. i^^w^m^^^mm^ "^m^^^^^^^ S17 St.L ucte. % X. REPONSE a la repUqm de M M. les Commijfaires de Sa Majefte tres-ChreiieJinCy aufujet de fijle de SaifUe-Lucie, IL ne fe trouve rien dans cette replique qui n'ait ete explique en faveur des litres de Sa Majefte fur cette ifle, dans la reponfe donnee au premier Memoire defdits CDmmifTaiies, qui n'ont rien prcduit de parti- culier centre la premiere pof- feflion que les Anglois en pri- rent en I'an 1605, &; reprirent en 1626, qui depuis a e'e con- tinuee juiqu'a prefcnt dans la maiiicre que; nquicrent de fem- blables poffcirions & jouifTan- ces, lefdits Commiffaires ne faifant mention d'aucune pre- tendue poffcflion jufqu'a I'an 1643, quand tout etoit en delbrdre par la rebellion en Angleterre. Pour ce qui eft de Tar tide XII du traite de Breda, alle- gue par lefdits Commifl"aires, £c la capitulation du Gouverneur Fran9ois, en date du 23 du mois de juin de I'an 1664, il n'eft pas befoln d'autre argu- ment pour rcndre le titre de Sa Majefte inconteftable, en tant que le XII article du traite de Breda porte & declare, que le Roi ties-Chretien refti- tuera au Roi de la Grande- Bretagne, les iflcs, forts, &c. qui peuvent avoir ete pris par les armes du Roi tres-Chre- tien, avant ledit traite, 6c qui etoient pofledes par le Roi de la Grande-Bretagne avant la guerre avec les Etats-Generaux j les preuves alleguees par lefdits Commiflaiies faifant voir fans contredit, que Sa Majefte etoit en poftlfllon de Sainte - Lucie en I'an 1664, quelque temps avant la guerre. On ne peut pas aufll dire, que la ceftion prerendue de I'ifle, faite au Confcil de la Marti- nique par quelques fugitifs & gens fans aveu, fafl^e le moindre prejudice au droit de Sa Ma- iefte. 5i8 Pieces concernant Sainie-Lucie^ St. Lucie, jefte. Que s'il eft vrai que les ci-deffus mentionee. Francois, fe prevalant de la ne- 11 eft aufli tres-certain que ceftite de ces miferables, (e mi- parlapofreHionmentionneedans rent en poiTcffion d'un petit fort le traite de Breda, on n'entend appele le fort de Cheque, il eft qu'une poffcflion precedente & conftant qu'ils ne poffederent bien fondee, comme eft cellc pas toute i'ifle, qui demeura desAnglois; autiement le traite cependant au pouvoir Sc en la fufdit n'auroit point d'effet , pofieflion legitime des Anglois, lorfqu'il fe rencontreroit qu'une qui obligerent meme Ics Fran- place auroit ete en la pofTcflion 9ois a fe retirer dudit fort dont des deux Princes en divers iis s'etoient injuftement failis ; ce temps, avant la guerre enti'c qui paroit par la capitulation ks deux Couronnes. fe certljfie que ce papier eji une copie veritable., cdllatlonnee fur lorigial qui eft dans les regijlres de ce bureau. Au bureau des Plantations.^ a IVlntehally le lljuillet 1750. Sigue Thomas Hill. - I do hereby certify tliat this pa- per is a true extra«5l compared with the original in the books of this office. Plantation office, Whitehall, July 12, 1750. Signed Tno. Hill. g*«i*«ii*#|j*iii*ii*i^€^c»*iiii*#3 ' r •,.;.- .-.s- • XI. --• • ■^^■-'^■ COPIE de la capitulation faite^ lors de la prife de njle de Sainte-AlouziCy par le Colonel Chrijlophe Garem» ■ , ^ I^u 23 juin 1664, a cinq heures du foir. CAPITULATION faite avec oblige par la fufcitation d'un M. le ColonelChriftophe nombre de fes foldats, a rendre Carew & M. Pierre Bonnard la place du fort de Cheque , fieur des Roches, Gouverneur a fait la capitulation telle que de Sainte Alouzie, ayant ete ci-deftbus eft ^crit. \. Articles. pnduites par le A R T I C L E ?► L E D I T Gouverneur doit fordr armes 6c bagages i lui appartenans, & de tous fes fol- dats, poudre, meches, boulets, plomb & trois pieces de canon, trente paires d'armes a feu, moufquets, moufquetons, fu- fils, piftolets & autrcs armes portatives, valets, Negres & autres domeftiques a lui appar- tenans,hallebardes, brindeftopes & autres armes defenlives. Oblige M. le Colonel faire 'Je ctrtifie que ce papier eji une eopie veritable^ coUationnee fur Portginal qui eft dam les regi/ires de ce bureau. Au bureau des Plantations^ a JVhitehallf le 12 jujllet 1750. Signe Thomas Hill. Commijfaires Anglois, 519- conduite ledit fieur Bonnard St. Lucie. Gouverneur de ladite ifle, avec toute f6rete, dans I'iile de la Martinique, enfemble tout fon equipage ci-deiTus dit, compris les foldats, dans un vaiiTeau lal- vable } c qui a ete arrete entre ledit Colonel & fieur Bonnard, ledit jour que dcfTus, en ->re- fence des temoins fouflignes, qui ont figne la prefente avec ledit Colonel. Si-;rne Chris- TOPHE Carew , Bonnard, Morgan Jones, Boddard.. I do hereby certify that this pa- per is a true extract compared with- the original in the books of this office. Plantation office, Whitehall, July 12, 1750. Siijned Tho'. Hill.. XIL EXTRA IT d^tme reprefentation du Bureau du com- merce^ a Sa Majejle^ en date du 2 jum 1 709, relati- vement a un ordre du Roi Guillaume, pour expulfer les etrangers, de Vijle de Sainte-Lucie^ A' Traduit de iJJ mois de juin 1699, le Colonel Grey^ Gouver- neur des Bari/ades, apprit quon avoit apercu des Franpis qui habitoient ladite ijle^ G? avoient employ^ I'Anglois. XN June 1699, Colonel Grey *■• Governor of Barbados^ had notice that feme French were obferved to inhabit the faidifland^ and had employed Negroes in order H "I 5 ^2o Pieces coricernant Sainte-Lucie^ &c. St,Lucie. employe des hl^gres pour y for- order to a fettlemcnt j where- mer un etahiijfcment j fur quoi upon his late Majefty King le feu Rot Guillaume jugea a IViiliam was pleafed to ren«w propos de renoiiveler les ordres the order formerly fent to Co- envoyes autrefois au Colonel Steede^ \ont\ St eede^ diredling the faid enjoignant audit Colonel Grey de Colonel Grey to purfue the les mettre a execution^ en don- fame, by giving notice to the nant avis aux Francois ou a French^ or any other foreigners,. aucuns autres itrangers qui y who are fettled, or may here- font itahlis ou pourroient pre- after pretend to fettle there,. tendre sy itablir par la fuitCy unlefs they remove from off qu'a moins qu'ils ri abandonnent that ifland, and difcontinue their cette ifle (5* ne difcontinuent fettlcment, he fhould difpoflefs leurs etablijfemens, il les depo£e- them by force, and fend them. deroit par force^ Gf les expul- off the faid ifland. feroit de ladite ifle. 'Je terttfie que ce papier eft utte copte veritable^ coUationnie a ^original fur les regiftres de ce bureau. Au bu- reau des Pbntations^ a Whitehallt le li juillet jyso, Signe Thomas Hill. I do hereby certify that this paper ia- z true extradi compared with the ori- ginal in the books of this office. rJantation office, Whitehall, July 12,, 1750' Sitmed Tho. Hill^ % ■■>.■ FIN.