IMAGE EVALUATION TEST TARGET (MT-S) k A // >>-î Z. 'nidroyante révélation de cette frénésie d'activité — traversant le Coiinnois dt: Boston ci rcmui' par le cliarme du passé que semblent secouer les feuillages de ces arbres vénérables '.lans la vieille 1 ité [)uritaine, .'i Chicago, et confondu, écrasé par la hauteur de ces bâtisses si justement surnommées des " écorcheuses de ciel" et des "passeuses de nuages", sky scrapcrs et cloiid /'assers, à Baltimore et tout hanté le long île Charles striif par le fantôme du malheureux lùlgar Poe. — tlans li's bois de Goat /sland, éct)utant et regardant à travers l'or des l)ranches touchées par rauti)mne la magnifuiue coulée blanche du Niagara précipité d'une chute éternellement, immensément gémissante, - à Minneapolis, et perdu ilans les allées de ce délicieux Centra/ Park, oasis de verdure douce et d'(;au paisible jeté aux porti's de la plus chaoticpie des cités cX tle la plus improvisée. . . . Telle est la précision de ces grandes |)hoto-gravures et leur minutie i)ue même le pas des gens dans les rues et leur geste s'y trouvent surpris et notés. C'i'sl la \ ie mên)e <[ui palpite- l.'i. si complète, si ])résent(; qu'elle inilige au voyageur revenu dans son pays cette demie hallucinaliou. Va i)ourtanl s'il n'\- avait dans cet étonnant relief île réalité que cet amusement tl'un trompe-l'ieil, la série de ces e.xactes images ne cmistituerait pas \\\\ li\re. C'est dans l'art (pii a présidé aux choix de ces images et à leur classement (|ue me parait résidir le rare intérêt de cette publication. Si j'en juge il'après l<; contenu des ileu.x premières fascicules elles ont été rangées de manière ;i dégager par elles seules les ([uehpies traits essentiels île la physionomie [)ittoresque des Ftats-Unis en particulier et par suite de leur [)s\chologie. Car les |)aysages d'une contrée, et ses éilifices, ses lleuves et ses villes, ses montagnes et ses promenades |)ubliques ne représentent i)as uni(i\itMnent des [joints de vue. Le message moral (pie cette contrée a pour mission île nous apporter est partout empreint dans ces iléc()rs si nous savons l'en ilégager, et celui de l'.Amérique du Noril est le plus important peut-être que puisse recevoir un civilisé du vieux monde. \'r, luin str nu liii'iil.iisaïUr (1rs sii( les iv>!ivrati\ : la 1 K'miHTalic. l't l'ist uni' arihilntnri' ilr iliininralii i|ui imiiriiiic en ctlft li'ur Innnc aux C'iUpssaKs \illcs iloiu \cnis iiiuis il'ïiiiuv ,nis-;itipt i|url(|iics prutiU : i;n Miiiair à \iu-Nnrk, iiiif rui- à lMlil.ul<'l|iiiii-, l'aiii^ii' il'imc a\(iuic à C liira,;i>. l.i's liatisscs iK'mcsi ircs i]t- lii'ii|iics it >\c Ici' csialailriit li- i ii-1 .le liuis (li\. Jf li'urs (|uin/i . de leurs ili\-huil liages. 1 ) ian.'iiilir.ililes fenêtres les inineril. cini allesteiit la iierinialinn inlt'rn nre. le iK'duipa^e de la maisoii r//iii/ de C'liic,\:;ii, ji.ir eNcMi|ile, a \niMni.iireriienl assis s.i li.itisse sur des porehes surli.iissi's et p.iinii des Irlues de pierre rudes et trustes, à voir ensuite s'i'l.uu'er. s'.dlon;,;i'r les supports des aric,ui\ d.ius rentrecolonnenient ilesipiels il .i niassi- c]u,ilre et.i:,^es de fenêtres et la lt''i;i'ri-ti' enhn des di'S di-rnières croisées et du IrcUlton, il est impossilile .le pas de\iner un lé\i' de lie.iutê d.llls ce monstrueux l'dilice, C est un etlort. i^auclie p.ir inst,inls et par iustanis n'-usssi, pour arri\<-r ,iu monument, pour ennoblir de st\le ce ipii ne ser.iit. s.ins lette reciierclv, i|u'imi" hahile spi-iuLitimi de terr.dn. l. eries, l,' type delmiiif de cette architecture n'.i p.is encori' été trou\é ; m. lis il s'esipiisse, il se di'h.il p.irmi ci's tenl,lti\i'S chaotii|nes. et elles .miKmcent, elles procl.nileill iiuiine civilisation de pure uliliti ne saur. lit s'.icicpter ille-iiieme. ipi elle se l.ineiiit. .i s(ui insu et p.irfois maigre' i-!le. d'un peu de lie.ilté et p.ir Collsi'c [ueH t diili'.ll. le,iu, et l'histoire des l''.tal--l'nis s'éclaire dun jour ri'\ él.iteur. I.e lontraste entre la sauvaLjcrie l^randiose des paysai;es et la hardiesse des constructions des \illes |iermet de misurer le ihemin |)arcoiirii par ictte société' niiraciileiist d improvisation iusouà en être ettravante, et pourt.mt ce n est ni l'etlroi ni l'étomiement iliKl<»>- Cet édifice inagnificiiic couronne la montée iln Capitole; c'est la gloire de Washington et il fait l'ailniiralion île tons les visitenrs. Il occnpe une siii>erficie (le pins lie trois acres et demi. vSa longnenr eiilière y compris les classiipies ailes lie marbre, est de 750 pieds, sa largeur de 24 ' pieds. I,e coût total de .son érection s'est élevé à près de cincpiante millions de dollars (deux cent einqnante millions de francs). Sa lourdeur, connue hàlinient, est di.ssiinulée par des dômes (pie soulieuneul d'élégantes colonnes : ses beaux groupes de statues et ses grandes portes de bronze rendent sa façade majestueuse. Autour de sou immense coupole rayonnent les diverses salles et galeries ipii .s'abritent sous son toit; citons la Galerie Nationale des statues, l.i Chandire des Représentauls, avec les portraits des généraux Washington et I.at.iyelte; le Sénat, la Hil)liothè(|Ue du Congrès, la Cour Suprême, et les élégants salons de réception du Président et du Vice- Président. Sur la pelouse, derrière le Cipitole, s'élève une statue colo.s.-iale de Washington, par Cireenough. Dans le> dernières années les alentours du Capitole ont été magnili<(uement embellis. I,a ville de Washington a, en dehors de l'élément politiipie, la vie sociale la plus intellectnelle. n1 ^^m.^ ■ -»>v) T N 1 J 1 »V V ' tr . > J '*«% ^ '~^'. l\i-«>iii^ liriil^r. l.aki'WtHMl, \i'\\-j4'i'<«r_>. Sur ie clicniiii iIl- ft-r Ci-iitral du Xew-Jer'^ey, à soixante tuillos cK- New York, au milieu îles ]iiiis à l'odeur saine et nronialifiue se trouve un lieu charmant i>ar sa beauté naturelle, mais rendu plus attrayant encore par les mille somptuosités que la richesse et le goût y mit semées à pleines mains. Ses Jiromeuades sont délicieuses, c'est le lien idéal de ceux (pli cherchent la sauté, c'est le paradis de.s heureux ijui peuvent se livrer au Jolif lar uiinle Deux jolis lacs, Manetto et Cara.salji), sont des ]]rétextes an canotage et à la pêche ; ce .sont des buts d'agréa- bles excursions, de piipie-niipies, de promenades délicieuses s'ir lonrs rives. l'n pareil endro't ne serait pas complet s'il n avait son coin pour les amoureux. A I.akewood est un poul si retiré, si rnsticpie. si su^Kestit des choses de l'amour, qu'on lui a donné le nom de "l'ont des l)aisers" à la H''i'"le satisfai lion de tous ceux i|ui ;ueiit lui rendre visite, l'ii chemin de fer parlant de Man- chester, à lien de distance île Lakewood, i-ouduit à la cote du New Jersey bordant 1 Atlantiijue lU Tunis Kiver, liaiiiej;at, lieach llaveii et au-delà. h I X'oilà un s|>f;'inu'n do oo (lue l'on pinirrnit niipelfr lus ii. lin coin [iliis traiii|iiillu au beau iiiiliin du lircmlialia de la tiirhukailt' cito tst cliosi- i:ii|i(issilili- à iiii:ii;iiiir. I.'l^nliso I ICpUcdiiak-l et le Presbytère iruue liariiiciuie i>arl'iile. est liàlie eii pierre de taille. T ileiix rap]>ellent par la ielie-ise de leurs oriiaiueilts, par les ilétails iiii l*rfNli.vli^ri-, \ch York. /'/■ : car trouver vieux d'uu ileini siècle et bien connus des habitants de la ville. Aucun voyageur lianucinie i>arliite. est hatie en pierre île tailie. lous ileux rap]>ellent par la richesse de leurs ornaïueilts, par les ilétails ;emeiU et charitablement utilisée comme Crèche, pour venir en aide aux ouvriers résidant dans les environs. »,•.-•> n- 1 ':^' 7,- ^ :,v '^^ ^t??:.^^:; -;- .«#' V / -N^? *î.tS-" 'J ^'^-'^ '-;* . »*»^--f«^ Ari/.iiiiii (iiii'drii, .>liiiiti'i'r.>, < iililoriiir Cette vue, si pleine de tieaiités, représente une partie du parc et des terrains eiitn\iraut l'hôlcl Ikl Monte, à .Munlcrey, l'une des stations les plus dclii'ieuses de la côte du l'acifuine. I, endroit e>l redevable à la nature desrliarines ex()uis d'une rirliL- et belle végétation ; la main des habiles ouvriers de la conipa^;nie i\\\ Sud du I'acifii|He y a répandu les attractions en consultant les ^onts et les ilésiis dis touristes. Rien ne peut donner luie idée du soin ipie l'on l)rend d'en embellir les attraits, l'ne ]).irtie dn terrain est réservée aux merveilleux cactus de la région— c'est le jardin de l'Arizona ici représenté— l'autre partie est rl<^iiiiK. I.ii ville (le la Nouvclle-Orlûaiis, d :iiii)ril fratiçaise, ensuite i'S|iaj;iii)lo, ist à l'iu-uie présciilo le K'aiiil eiitic]iûl des lùals-l'iiis ilaiis le S'ul. l'Ule est éUiigiiée il einiroii cent milles du j)i)iiit (lù le delta du Mississipi, sur ieipiel elle est l.àtie, verse ses eaux dans le yolle du Mexiijue. l'iie i>artie de la ville a conservé son caractère fiançais; la rue Canal la sépare de la partie américaine. Sa population est d'environ iSii.ooo lialiitants. l'ne grande partie de la ville est 1 àtie en contrebas du Mississipi à marée liante: de grands parapets la Karantisseul du tlébordement du (kuve. Pendant le carnaval du Mardi-Gras, la Nouvelle- Oiléans devient tout à fait i>ittoresque. Dans le quartier des affaires le marché français présente luie ;;raii(le animation. I,es principaux mouuiiieiits imlilics eu dehors île l'IIôlel de \'ille, sont la Monnaie, le Tribunal, les liour.ses du coton du sucre, et des marchandises; la cathédrale Saint-I.onis. ITuiversité de la Louisiane et les temples des Maçons et des Odd l''ellov. , I, 'hôtel de Ville cirepréreiité est situé sur le I.afayette Sipiare. I.a Bi •iot.îéque de la ville -• a élu domicile au milieu (Ks bureaux et des cabinets ;'■ officiers publics. A cinq milles de la Nouvelle-Orléans se troiive le lac Poi v larlraiii. Colonne «l'Il'-n'iilo, I{i«i«^rc Coliiniliiii. La livière Colun :a t la -, dét'^'s lu comiuerce de. T'U-, •ièg'- àes inilustries tril •.a c^> Francisco font le service ilier fy:' "," arrose étaient célèbres dans les t. 1. ):itinent. C'est maintenant le irtian.l, Oregon. I,es sli^ainers de San letour: la région est en connnunication avec Ogden, Ulah, et l'Kst ))ar le chcniii: de fer l'nion Pacific. Le voyageur <|Ui descend la rivière Columbia de Dalles à l'ortland voit se dérouler devant lui un admirable i)anorauia. -. a en vue les iani]ics Kst de la Cascacie et dans le lointain le Pic du Mount Hood range. Roches tourmentées, cascades, arbres gigantesques, charment le voyageur; les muntagnes couronnées de neige ajoutent leur beauté à ce spectacle uni<|Ue. La rivière traverse une gorge à vingt milles au-de.ssus de Dalles; trente milles plus bas .sont des chutes qui interrompent la navigation, bientôt reprise du icste ;\ 1 1 granile joie du voyageur, qui entre dans la partie la plus admirable de la région. I.,es cascades se montrent de tous côtés, au milieu de sommets, de pics majestueux, d'escarpements d'une grande beauté. An milieu de tous ces précipices s'élèvent les Castle Rock, Rooster Rock, Cape Horn et ces deux farouches .sentinelles, les Coloiuies d'Hercule. •» -•.# i Cette belle construction se trouve dans Coplcy Square, à riutersecliou de ta rue Dartmouth et de l'avenue Huntinglon. lUle est de proportions nobles et bâtie en l>riliotlièque publicpi'., (pii lui fait face de l'autre côté du M|uare. Les richesses du musée coiv.istent en statues, moulages, gravures, monnaies et médailles d- brou x-, d'or cl d'argent, œuvres d'art, sculptures sur ivoire et sur bois, émaux, armures, céramiques, dentelles et tissus de tous genres; sa collection de tableaux est de grande valeur ; elle ccnlient les plus beaux originaux des écoles de peinture italienne, française, espagnole, flamande, anglaise et américaine. Ce musée jossède quelcpies belles tapisseries des (•olielins, de beaux spécimens de fiiïence et de porcelaine de Sèvres, de Dresde et d'Angleterre; des niajoliqnes, des verres de Venise, des objets d'art japonais cl des millions d'objets doiniant nue idée exacte de l'état de l'art dans tontes les parties du monde. L'érection et l'achèvement de ce musée justifient eu tous pointa l'ambition des citoyens de Boston, grands admirateurs des oeaux-arts. Xoii'^ devoir* aux ini'-siims (••ipa};noles, i)arlie milil;Mri.s, t.arliL- iiioiiasliqiifs les lirciiiiurs (Jla'.di'-M'iin.Mils de '. 'loiiiiin; blanc (l.iiis le su'l de la Californie. De- ]ulis ce leiiir-i l'Italie lie rAni ' lli'i'iiiit," Si'Ikirk, Moiiliiuiio ICoiIii-iix-n, Les monts Selktrk fimt partie de la chaîne des- Montagnes R-icheuses; ils sont I>reM|iK- inaccessibles. I,e chemin de fer Pacifique Canadien pénètre cette région à l'est par le col Kicking Horse. C'est le m:ijor A li, Rogers, un iuj;énieur ai»éricain. ipii a découveit ce passage cpii porte aujourd'hui son nom. I,e pesage est majestueux, au-dessus de tonte description. C'est là que les pics, f)«)tisés (les noms îles hommes d'ICtat canadiens, lèvent leurs têtes .superl>es. Les poiicipaux sont: les monts "Sir Donald", "Stepheii", 'Macdouald" et ' Tupper ; leiir élévation varie de 1^ txKj à 1 1 .000 pieds au dessus de la ligne de niveau dn chemin de fer. On atteint le col Rogcrs après l'ascension au sommet des monts Selkirk; la route remontant la vallée de la nvièie Heaver .sei pente le long de la grande gorge de lîear Creek. atteint le point où le panorama des montagnes montre toute sa majesté :iul)linie et entre dans le col Kogeis dont l'extiéniilé est ouverte par une large fissure formant comme le portail des régions situées en- tre les monts Macdouald et Hermite. ÎJusnite vitinieni ICagle Mountain, Sir Donald et le pic glacé de Illecdiewaet. La route pénèlu i^nite «n grand nom- bre de gorges profondes jusqu'à Golden RiMiye, et descend vers la cùle. \.r PiiliiÎM Niilioiiiil, Villf (If Mt'xii-ii. Aller (k- la Nonvcllc-Orlcaiis, par chemin de fer ou par liateau viit G.ilvestoii, à V'era Cru/, et de liV par cheiiiiti de fer jusim à Mexico, c'est inainleiietit un voyage presque facile; tous les iucouvéïiients, tous les dangers ipie présentaient les anciennes routes n'existent plus avec les nouveaux itinéraires. Le voyageur désire-t-il éviter le mal de mer, il peut passer par Houston, San Antonio et Ivigle Pass, traverseï le Kio Grande et de là se diriger vers le Sud I,a capitale est située dans une dépression du plateau central américain i\ plus de y.ixx) pietls au- dessus du niveau de la tuer. La ville a été fondée au commencement du i6"" siècle sur remplacement de la capitale des Astecs; elle a une population d'environ 350,000 âmes, dont une petite partie est espagnole, le reste appartenant principalement à la race indienne. La ville est entourée de murs; on y trouve de grandes collec- tions d'antiquités aslèiiues et mexicaines, les plus remarquables .sont au Musée National, occupant une partie du Palais National. La Cathédrale a une splendide façade et sa décoration intérieure est riche. Le Palais National est un l'aliment de 700 pieds construit d'après les règles de l'architecture espagnole; là se trouvent les bureaux du gouvt aement, la Salle des ambassadeurs, le Sénat et la Monnaie. I»r:i;j:i>ii rn«', Ni-h Ki'.iT," Oin-st Vii-uiiiM'. (Ceci représente un paysape dans le cœur niêine des Monts Allesli-'-iics. I,a réRion de la "New River" est sise sur la ligne du chemin de fer "'Jhesapeake aiic! Ohio." Près de la ville de Hniton, toujours sur la n'êiiie linne, la ' New , River '' s'unit à la rivière Greciibriar pour former le Kanawha. un des cours ; d'eaux les plus pittoresques de l'Ouest de la Virj,'ip:e, et (pii se jette à son tour dans I rohio. I,a Dragon Gorge est une tranchéi» .-.auvage rongée par les eaux, flan- quée de pentes raides et bien boisées ; la " New River," passe dans le fond de la gorge, tantôt bondissante, tantôt nii.ni'urante au travers de la fertile vallée. I,es cliemins de fer rencontrent sur |)lusieurs points du cours de la rivière les passapes les |)lus étroits (|ui changent après la traversée des AUeghanies, au-delA des chutes du 'Canawha, dans 1,1 ilirection de Chaileston, capitale de l'ICtat. A l'est, le chemin de fer du "Chesai^eake and Oliio," traverse les célèbres simrces minérales de la Virginie, par la vallée de la Greenbriar I.e panorama de la vallée est des plus piltores(|ues. La route fléchie vers l'est, elle passe à " Cliflon Forge," et suit les courlK's de la rivière James, célèbre chef-d'ituvre de la Nature, le Pont Naturel de la \'irginie. u VAttUW Baltimore est Rcnéralemeiit appelée la cité monumentale, mais elle ne doit pas seulement sa beauté aux productions de l'art. Ses beautés naturelles sont grandes et nomlireuses et il est douteux qu'aucune ville aux Ivtats-l'nis ait d'aussi jolis endroits dans ses limites urbaines. La ville est giacieusement assise sur la branche nord de la rivière Patapsco, à environ quatorze milles de .son embou- chure dans la baie de Chesaiieake ; elle renferme non seuler'ent de grandes, nombreu.ses et importantes industries, mais aussi beaucoup de très beaux éta- 'bhsscmcnts d'éducatiou et de charité. Le nom de John Ilopkins, le philanthrope bien connu, est presque toujours associé à tout ce qui touche au progrès de ces établissements. Des parcs sans nombre, des avenues, des .squares admirablement entretenus font de Baltimore le plus plai.sant .séjour. L'un des plus jolis est sans contredit celui qui est ici représenté. Eutaw Place est la partie la plus élégante d'une magnifique promenade, courant au nord vers Drnid Hill Park. vSes jardins au centre du boulevard en font nn endroit délicieux ; de nombreuses et belles résidences ajoutent encore à l'attrait du lieu. «3 ■ SiiiiNliiiic l'ark " «■! !<• I*i<- \Vil>oii, l'iiliroriiic. l'ii lies inervtilleiix caractères de la région gisant dans les environs de la chaîne de montagnes de San Hernardino (Californie Méridionale), est la présence de l'été et de l'hiver. Dans les vallées, végétation fertile de l'été, dans les lati- tndes élevées, les neiges éternelles de l'hiver A près de fi f «o pied au de.ssus d\i niveau du sol s'élève le l'ic Wilsou, .icce.ssible par l'asadena, intéressante i>etite ville à environ dix milles de Los Angelos, dan.s la direction du Nord-Ouest. On arrive de l'asadena à la base du l'ic par une route carrossable, le reste de l'excursion se fait à dos de in.dets. Du sommet d\i l'ic Wilsou la vue est magnifique. Sa hauteur consiiléiable a été souvent utili^ée jxjur les observations astronomiques. Dans le voisinage se trouve le mont Harvard, célèbre iiarini les cha.sseurs par la grande quantité de gibier. |)etit et grand, (|u'on y rencontre. On arrive à plusieurs pics de la cliaine de la Sierra Madré, par "Suushine l'ark." 14 A>lilaiiil Am-iiik', ('lii<':i!;<>. Les parcs publics et les Imulcvanls de Chicago sont iiomhreux et Ueaux. Les principaux iHJulevanls; Michigaii. Drexel, (îraïul, Washiiinlou et AsliUuul, sont très intéressants. I. avenue ou bonlevanl Aslilaml court du nord au sud dans la partie o\iest de la ville, elle est distante d'environ deux milles du centre des affaires. Mlle a une t>elle chaussée et es' bordée des deux côtés i)ar de belles rési- dences ayant de grands jardins sur le devant; les maisons appartiennent ît tous les genres d'architecture, ce qui donne à l'aveuue une grande variété d'aspect et de conlenr ; ronil)rage des arbres leur donne un caractère d'inlimité et de tran- i|nillité Au coin de la me Adants et de l'avenue Ogden .se trouvent l'église de rivpiphanie et la troisième église presbytérienne. Sur cette avenue on voit aussi la l'uion l'ark Congregational Chnrcli, au coin de la rue Washington, et le club Illinois. Cette avenue est aussi célèbre dans les annales de la ville comme ayant été le lieu de résidence de l'ancien maire, M. Carter Harrison, brutalement assassiné sur le pas même de sa iwrle. «5 s '^p <'ill>iiiii-> ili- Ni'i:l'i'>, Tlii>iiia>\illr, tit'oruii-. Thomasville, ;\ 200 milles t ilo ht Miiriiio. llti peu ;\ l'ouest du palais du Président, ou Maison-Blanche, s'élève un grand et majinifujuc édifice divisé eu trois parties : le Ministère de la Guerre, celui de la Marine et des Affaires l'trangères. Le bâtiment est en granit, de style dori(iue, et a «luatre façailes. Le toit est mansardé. Il y a deux cours ([ui ont 560 pieds sur 250 Les ailes du nord et de l'ouest sont occupées par le départe- ment de la Guerre ; il y a une bibliothèque et les appartements du Secrétaire. Ou voit dans les corridors une collection de portraits des générau.K célèbres et des secrétaires de la Guerre. Le département de la Marine est dans l'aile de l'est ; on y voit aussi nue bibliothèque (pii renferme beaucoup d'ouvrages sur la navigation, et les portraits des officiers de vaisseaux, ainsi que des modèles de vaisseaux de guerre. La partie sud du bâtiment est réservée aux Affaires étrangères. ICIle contient les salles de réception des corps diplomati(|ues, les- quelles sont ornées des i)ortra:ts des secrétaires dlitat depuis la Révolution jusqu'à nos jours. Il y a aussi un-; bibliothèque contenant des documents histo- riques et l'original de la " Déclaration d'Indéi)endance ", de la main de Jefferson lui-même. Ces ministères sont ouverts au public tous les jours de 10 h. à 2 h. • 7 .i^ 1 (.aliiriK'l)' eul donner toute hbeité à son imagination et admirer les eaux toiubaut en naiiix.- et eu cascades. I.eur biuit lessemble à celui du ton- nerre, et pourtant (pie de i haïmes dans le tableau, les arbres et les rochers, les ondes et 1 écume, le ciel, les nu.iges et l'arceii-ciel, chaijue chose a sa part de beauté, taudis ipie tout respire lu grandeur et lu majesté. iS I Slalc SInil, 1 lii.jifjo. NoM^ ODiistilIiiiis à ceux (|in vcukMit voir Chicago «.'t i(iii coinini.- lums ont horrciii ilu saiiH, ilu uc pas aller aux aballoirs, nui sont les plus vastes du uiouile. I.es 'lUiitieis loiuiueiçants leur plaisent ilavaiituye : ils eonipieuuent les rues de State, de Clark, île Madison, de I.a Salle et (le l)earl>orn On voit dans le voisuiaKe de ces rues les principaux édifices (jui font l'orgueil de Cliicatro ■ des liatimenls d une diiiiensior et dune hauteur extraordinaire et ciui comptent jusipia vingt étages. Cette ville ptissède des boulevards superlies et des avenues spacieuses, ainsi (jne des jiarcs iiiagiiifiipies. «9 i'i-iitral l'iii'k, Miiinrii|MiUs. L'esprit il'activitij et (l'PMtrcpriViiKliiiiKlli< lli;;^lli. IiOltoil I ,|'!t.ili; (lu Miclii^'an. l•^t iiuij;inric|in.iiifiit -iniOi.' ;i 1'(iik>i ilr l,i riviC'îc (lu niCiiit,' imm, la(|Ui.llc lOuuit le hn- liiiu mix I.r-. St. Clair ul IIumui 1, 1 iiviC-ri.' c^t l.i liiiin; (le (lOiiiaicatiuii ciilix- Iin lùat-. l'iii^ ul Ontario i.Oiiiii-uK- iliiCuKiila. Kliu lail par K-> lu» un uraïul tiiiiiiiRri.v ik- yrauis et ili- Ihm'-. tl l>n^-ô k- lie iiiintitvuM;> imlusliifs lli)n>>-aiUi.s. S"U liistiiui- la laU.i^lii- a ili- l'ails (jui iaii|ii-!liiil k-s ^iia-rti-s avec- k-s Iinliius. les l'"rau. I.a cousliiratiou ik- l'onliai,. iuccuiiatUiM iVaheci-aiiKlaise, au-M l.ii-u i|iie les ik'lial^ 'le la Hueire ailglii-auiérieaine iisr^isip la uiuknl iiitén'ssaulr ;iu ]iiiiiil de \ile lnsli)rii|ue. L.i ville est nue îles plu-, ecjipiettes eités aniérii aiius. l'aiiui I'sIkiux IMluieUts puMus eUiiiis lllùlel .le \'llle. sui le Cauip Mailuis. [.avenue WuiiihvMiil, la plus lielle île la Mlle, ilivise IW-liiiil eu ileux piities éijiiks e' avec l'ass Avuuie. iluune l'ilUisiiiu îles Cliaiups.JlK -i-is I.e paio lielk-Isle. diuie éleudue île 7, « . aères, est situé sui uue ile ipll fut .leipijse p,ir la villi- au prix tie >.'i"i.o, .. rieu ipn- s, ,11 eiu!ielii-si-uieiU m a iniVi- Si .■ uliipK's aiiiit ilé uiiiplan.'i.s p.n- iks iiiii-. 1? iu'liiiii>, iiiiMlenii.s p'Hir ks lu'Sciiiis il'iuu' iicunilk- lii ili-atimi. I.is pii'iiikii'S kiitilKaliiiIls sont n slOis ilrlmiit avi-i' la l'ilack-llc et ks li.nipart>, it ilks ik- via uni t^iK'liir, ( aiiahi. vxvik-r la ciiiiositv ik's touri>tvs. I.a liasiliinu- ou Xotrvllailiv, IoihIl'c vu i'i6C, lui ilclniile par l'arlilk rie i)rl cimimercial du Coiuii-clirut. Celte ville e>t t.iiiiilièreiueiit dé>iniiée >c,us le nom de ■Cité des Ormes", ù cause de la beauté de ses arl)res : i- est le eeiitie d'un ré-eau de cliemiii> de fer tri-s imiiortauts et cle Rrandes mauut'.u tiires. Sa ]Mi]iuI.itiiileiices particulières si>iit localisées dans les avenues HilUioUse et Whitiiey et les rues rrospect et Teiniile. I.a iiiagiiili- eeiice des arbres i|iii se relient en lierceau lui donnent un air ili.i'i., être 1 1 en tout la gloire de \e\v-II,iveii. C'est dans cette ville iin'est la laineuse Iniversilé de Vale, nia>;inlii|iieuKnt aména^;ée iHiur les sciences, la tliéolonie. le dioil, la médecine, les arts et l.i ]iliilosopiiie. I^lle re^-oil pics de 2 c««i étudiants. 17s pio- lesseiirs et mailles détilile-. I.a lolidation de celte l 'uiversité date de 1711 et son iuslallatiou de 1717. I.es b.'iliiuents et les tcir.iiiis i|ui eu dépendent sont sur l.i nie de CvUèKe. J'iés de l'ublie (Ireeli. Ï4 .>l;iiu StrffI, l.o» .\iii;i-l<"«, (iilM'iii'iiii-. Nous voici t'iK'oiv mio lois rMineiiés à I.os Atinelos. si attrayant jwr la ilou- riui (le son rliniat. I,a );iavinv l'i-iKssiis nous ri'picsi'iile la ino iiriiu-ipale avvo ~L's liâiinuMits nia>;nifiiiins (|ni' lViUii'|iri-i' idnMn<.'U'ialL' a Oris;0- ilans ivtte virilU' cité ispannok-. i.i.' lonir.i'-tf (.si liapiiant iiilrc l'aspect luo.lcrno iks lUis vt r;;'.i^;iRMniMit iK- (piuIipu'S cims'riii-tions piiinitivcs ihi vivu\ styii-. I.a ville tiie sou nom lie la rivière I,os Angeles, à tnnte milles .je la i oie ilu raeiliiiue. l'en- liant ces dernières années \,{<^ Angeles est ilevenne un cetitie inii>ortanl(le chemins lie ter. non seulement pour salist'aire le besoin îles touristes et des malades, mais eue- ire pour son ^rand '."immerce de iVliits. ( In peut se laue une idée de l'impor- tance de le commerce eu jetant un coup d'ieil sur les vallées et les plaines ipii 1 enlonienl et qui ahondenl en vij;uoldes, eu Veri;er-- et eu lios(|nets d'orangers. Le 1 Minci pan X édifices sur "Main Si réel " sont : la ' l'ost t HVice " et le "KeiUral liudduii; ". I.a population acUielle atteint (miiou habitants. It Si'-\illi-, l'Iiti'iilr, Rkii iiL- dépasse le cliarine cfuii liiver dans le ilimat seini-lropical de la Floride. I,li(jniiiie du Nord, accoiiliiiiié aux teintes plus somlires de sou pays, croit, eu voyaul cette terre se sa vie au M)kil, ou à se [iroiuener trauciuillenieut, ou à aller eu voiture eu passant dans les liosi|nels d'oranj;ers (ju les allées de ]ial- miers nains : on se croira t dans le jardin des Hespérides Ceux ipii aiment l'exercice peuvent se livrer ù la péclie, aller en liateaux et chasser ilaus les la};uucs. I,es grandes lignes sont celles de Jacksonville, Saint-Aiigu^lui et la Uiv ère Indienne, ainsi (pu^ celles de Taïujia et de Key West. I.a scène i|Ue représente notre illustration est juès de Sévilie, le centre de la région des orangers, non loin de l'.ilatka. où la rivière Saiut-Jean est navigable. t)n y cultive .inssi le citrouiuer, le figuier, l'olivier, le bananier, le cacaoyer et l'ananas. I,es lleiirs y sont splendides : ou y voit le magnolia, le cypiè-, le hauyan ou caotilchouc, le chêne et le i)alniier nain. t6 .-.&? I^:};lis<> Siiiiil-I>hili|i|ic, CliarlcNtoii, Caroline ilii Suai. Siiinl-Philippe est un des édifices ecclésiastiques qui nous rappelle le mieux les ti'!ups ipii précédèrent la révolution (luaud, à cette époque, la colonie royale recevait les Acadiens exilés de la terre d'iù'angéline. I,ét;lise fut érigée eu 1760 par les auRlicaus, ou couiine nous les appellerions aujourd'hui, les protestants épiscopalieu* ; et, (|Uoi(prelle ne soit pas aussi vieille (pie l'église St. Midiael, autre intéressant liâtiiiient religieux, elle fut la jireuiière église fondée it Cliarles- toii ; elle |)eut se considérer heureuse d'avoir échappé à la destructiou pendant les batailles et les sièges auxt|uels Charleston fut exposé "i des épocpies diffé- rentes, aussi bien que des ruines causées par le feu et les trenibleinents de terre qui ont fréquein nient assailli cette cité- De son clocher primitif ou jouit de la ' ue du port fortifié et de la péninsule sur laquelle Charleston est établie, au confluent des rivières Asliley et Cooptr. I,eiuplacenient de St. Philippe e.st rue Cliurch, près la rue (jueeii. Un autre intéict s'ajoute à cette église par ce fait i|ue le cimetière avoisiiiaut reuferine les restes de l'illustre liomnie d'État John C. Calhouu. ii^^ s ■'t^ rri'iiioiit Stn-ct et lr"> "('i>iiiiiioii>," Itostiiii, Boston, oomme plusieurs villes de l'Ancieii-MoïKlc auxquelles elle ressemble ;\ beaucmip déKar.ls, a heureusemeiit KanlO sou ])arc dans le centre de la cité. Xou seule'uent Hostou a montré dans cela sa sa^îsse et sou bon noùt, mais aussi son respect pour les événements lnitoric|ues, car tout le monde sait «pie le paie a ses traditions dérivées de l'histoire et de la vie de la nation. I,à fut la scène d'une de nos plus >;raniles catastrojjlies. Si la première i)nlsatiou nationale ne fut pas (l'abord sentie à Boston, là du moius s'exécuta le premier acte du drame ipii sépara les colonies américaines de la inèrciiatric et amena le j;rand schisme (le la race auglo sa.\omie. Un événement antérieur iuaii|Ue ce Iiays comme le luTCeau de la vie intellectuelle et le centre de la liberté pulitiipie et relij;ieuse aux lUats-l'uis. I, a nature sanctifie dans " II. islou Common " ce ipie le i>atrii)tisme et l'esprit civique éclairé de la Xouvelle-AiiKleterre aime à conserver en .souvenir des anciens jours. 28 l'iio riii* A Silkii, Alaska. L'Alaska, qui est situé dans rextrc-me non! ouest du continent améric;iin, est devenu un rendez -vous d'été, comme l'ivurope centrale et la Norvè^je le sont pour les Anglais i>endant celte saison. I,' Alaska se trouve ;\ peu pressons la mC-nie latitu milles carres, et est sous une administration territoriale dont les menibres ^jont nommés par les auto- rités de Washington, capitale des États-Unis. 29 l'IiiKi- «;iirli<'loste militaire. Jo l'ont ravfiiiu' CiiranI, l'iiilailrlpliio. I.a construction cicgante et spacieuse du pont de l'avenue Girard s'étend sur la rivière Scliuylkill (\u\ traverse le parc Fairnionnt, l'orgueil de Philadelphie, et qui est aussi le i)lus grand euiplacenienl du monde pour les divertissements \ni- blics. Les points de vue et les endroits intéressants du i)arc ont été décrits dans luie gravure précédente ; ici nous parlerons seulement de l'avenue Girard et de ses attraits. Lavenue tire son nom d'un riche citoyen français, nommé Etienne Girard, qui fonda le grand collège qui jiorte sou nom, belle institution philan- tUrppique jxjur l'cducatiou des garçons orphelins. Il laissa un leg de 52.000,000, lesquels se sont accrus aujourd'hui de huit fois leur valeur ; rien que les intérêts de cette somme serveni à donner l'éducation A i.jooétiuliauts. Au-delà du col- lège ou aiwrçoit I.enion Ilill au milieu des terrains de Fainnouut l'ark, et en face, de l'autre côté de la rivière Schuylkill sont situés les jardins zoologiques. I,es terrains qui entourent le collège ont une étendue de 40 acres et sont situés sur l'avenue Girard entre la rue North Broad et la rivière Schuylkill. A côté du collège se trouvent l'hôpital allemaud, l'École de médecine des femmes, et l'asile de Mary J. Drexel. 3' J f n '■Tlir lloiiic" ilii iiiiôlf l\t< l'iiiiiliritlui-, >lii». Tout le miiiule aime :i connaître la maison il'nii poète populaire, surtont (piand cette inai-oii est hi.storiijne. La maison de Lon^fellow est la vraie conlor- talile lial)itation des anciens temps. Sur le devant est une mai;iiifi(iue pelouse dominée jiar des ormes niaiestneiix, cliers jadis à l'ceil et an cœur du poète. Klje fut hâtic par un royaliste avant la Kévolntion, et ayant été confisquée par rivtat elle fut occupée par Washington ]iendant ipielcpie temps. Mais quoicpie rendu vénérable par ce fait, cet endroit est surtout iutéiebsant comme le foyer tiipie de l'iioinme à (pii nous devons tant jionr la littérature de notre pays et dont le-, poèmes font les délices de la race an^jln saxonne. Cette maison, situiie non loin de ITuiversilé de Harvard, fut achetée jiar I.ongfellow en i.S;^!.. lor-, de son retour d'IùnoiH.-. I.à le poète ié--ida jus(pi'ii .sa mort, et là aussi mourut sa femme ajirès lui avoir donné cin(i enfai\ts : liruesl et Charles, la yravc Alice, la rieuse Allegra et Edith aux cheveu.x d'or. 3» l.'AïKliloriiiiii, CliiciiK»- S l.cs éditict'S publics ilc Chicago ont dans es ileriiiôrcs aniiccs fait des (iionics rfiiiarciuablcs jjrâiv au néiiii; aclil' de ses coucitoyeus. Ses tiàtiiueuls de propor- tions élcganles et colossales, sont aiuéuagés pour réunir sous un mëMue toit tous les corps Sij,^. Chicago a donné un exemple frappant de ce ((u'elle pou- vait faire pour le confort de ses visiteurs. Ce môme génie enlreDrcnaut et organi- sateur se retrouve surtout dans la cuustructiuu de rÀditoriuui. Cet éditice, élevé dans 1,1 rue Cougress, entre les ave.ines Waba.sli et Michigau, est à ia fois un hôtel et un théâtre. Comme liôlel. il n'a pas son égal ; comme ihéùtie, .ses pro- portions giganle.Miues sont unupies, pnisiiu'elle.-' permettent d'y recevoir confor- lableiiieiit j.ckx) peisounes et (pie la .scène peiil sutliie aux plus grandes exigences théàlr.ilo. Domin.mt les six étages de ce bâtiment nue toui très élevée permet de jouir il'un iiauorama splenilide. Chicago a lieu de s'enorgueillir de telles constructions ; elles montrent uue fois de plus les idées progressives des grandes entreprises américaines. 33 Sur la riiiiti' li)U par la ligue de "liostou et Mauie ou de l'ortlaud par celle du "M.inie Ceutral ". Les luoiitagiie.s Hlanches couvrent une superficie de i,;,t») milles carré'', uaturellenieut ''véjs eu deux groupes principaux : les montagnes U'aiv lies et les uiontagius I-' Miconia. reliées entre elles par d'antres petites chaînes de montagnes. I,es pics pi.i' ipanx soiU : le mont Washington, dans les premières ci-dessus iioiumées, et le mont l.afayette, dans les detuicres. Le mont Washington est le luoius élevé des deux, n étant cpie de (t .v' pieds, Couway. agréablement située sur la rivière Saco, est le point de reiule/.-vons le plus favorable pour les excursionnistes I,es points les plus élttvés des environs .sont les uiouls Moal. Ilurricane. Kvar.sarne et Green Hills, ('ne belle voie carrossable et d nu caiactère agreste part di. nortl de Conway pour coiuluire aux I.edges, suite de rochers dont le principal est connu sous le nom de Wliite Ilorse ( ritli^rt' lliiilNitii, AV)-<>| l'oiiil. West l'oint a clé choisi pour rLlahlisscmetit irunt' ûrolc militaire aux l",l.its- Viiis. Son oiiniiiu liistoniHR- tunt sans aiicnn ilonti' aie lait inio lurs ilii Con- grès établi 'jn ce hc-u au coniiiK-nccni •tu iln siocU'. la nviùic IlncUoii fil K- tliwâtn- ik-s o]njratioMs militaires ck- larniéi- liril.mtuiiiu-. Dans ces temps lévol', tionnaiies le fort l'utnam fut témoin de la trahison de HeiiedicI Arnold (|Ui remit la place forte au commandant André. Les souvenirs historiques ne sont pas les seuls «pii se rattachent à ce (nys. la région a aussi un renom littéraire; elle s'est trouvée associée aux noms et aux ouvrage-s d'éctivaiiis célèl)res tels ipie ; Wash- ington ItVMi^;. Kodmau Drake, N. 1'. Willis, (leo. 1'. Morris, et d'autres Améri- cains romaucieis. poètes et littérateuis. I,a iialiiie, ici. a paie le Hudsoti d'une lieaiitc pittoiesipie et iiic. iinp.iralile I,a place est proténée ,iu lloid et au sud par un proinoiitoiie éle\c et iléfeiidiie par les lerrassesilii foil héiissées de canons. West TMint est à environ 5^ • milles de New-York et les admirateurs de la nature trouveraient difliciletneiil un décor ipii iiûl lui être comparé- ICn plus de l'ivcole Militaire est nu musée d'artillerie (|ue nous reconiiuaudoiis aux visiteurs, ainsi i|ue la chapelle et KJhservatoire. d'f me vel Gi H. 3'' l'i-iiiliiiK lloiiKc Sminr»'," N«'W Y4(rk. Dans "City Hall Square", S(|uare de l'Hôlel de Ville, la vie sociale et privée d'autrefois se trouve bien eliaiimje par le nombre des bâtiments destines au coni- nierce et il la presse. Combien seraient éloiuiés les vieux bourgeois de la Nou- velle Anislerdam s'ds iiouvaieni revenir dans cette partie île leur bien aimée Gotham et voir les changements que la nouvelle civilisation y a introduits. Horace Oreeley luiniêine aurait peine ;\ recoiniattre les endroits familiers (lu'il aimait il fiéciueilter ; il ne pourrait eu croire ses yeux en constatant le développe- ment (|ue le journalisme tnoderne y a apporté. Rien qu'à voir l'édition du di- manche il' un de ces journaux, il serait épouvanté et penserait avoir la lecture d'un mois devant lui. Avec quel intérêt le vieux bourgeois de lépiique révolu- tioiMiaire et même des temps plus récents regarderait les niasses qui semblent surgir de la grande méttopole du Nouveau Monde Mais les temps sont chan- gés et avec eux les habitudes et les manières. # •lariliii l'iihlit' <-t Liir, ItoKtoii. Ce que "Boston Common" doit à la nature, le Jardin Public avec ses par- terres de fleurs le doit aux horticulteurs et aux architectes iiaysaKistes. Sous le rapport de l'antiiiuilé aussi liien que <>iiv«T, Colurail». Denver, la capitale et la plus grande ville du Colorado, ne date (jne d'une génération. Son agrauilissenient soudain et sa grande prospérité sont dns à s;i bonne fortune d'être située au cœur d'une région de mines, et c'est ce ipii en fait un des grands centres de chemins de fer. Klle doit (|uel(|ue chose aus.si à sa ma- gnifique situation qui domine une série de plateaux arrosés par le "Platt R'Aer" et éloignée seulement de i^ milles des Montagnes Rocheuses. Ces dernières, sauvages, longues et irrégulières, s'étendent au-deU\ de iso pieils du pic Long au nord et du pic Pike au sud, qui sont visibles de la ville. Avec les faulmurgs qui en dépendent, Denver a une population de près de 150,000 habitants. Quoi- qu'elle compte peu d'années d'existence, cette ville est déjà riche de monuments et d'institulums de toutes .sortes. Klle i)ossède aussi de belles maisons particu- lières, des scpiares et des jardins élégants. Le iiiouvement commercial est loca- lisé dans la 17"" rue, où aboutissent tous les cars électriepies. Parmi les monu- ments reniaïquables nous citerons le "State Hoiise" ou Capitole dont l'érection a coûté f 1.500,000, le Palais de Justice, la Douane, la gramle Poste et l'annexe de l'Hôtel de la Monnaie, la Bour.se des Mines et la Chambre du Commerce. M IClitrO»' lie \ <'llii\\>liiii<' iiik. On pt.-»; ;ilkr ili- Montana a'i l'arr N.ilKinal (11- Vfllowstone ]>ar l.i li^;in.- ihi "Nortlii-rn l'acilk' . Vu tintirantlii-incnt île cliL-nnii de 1er ■•e dirige ver> Ir -ud de I.iviiiK^t'in à Cinnaliar. où eoninienee !e \oyane par le> diligences ponr mnduire le visitenr an travers des défilés alirniites et des elieniiiis sinués et iiitture'.i|nes I.a route ahoiitit anx sources thermales de Mainniotli. traversant la frontière iiord-one-t de Wyoïniiin ; c'est là le point île départ des excursionnistes, I,a route conduit an lias geyser jiar le sud de la rivière Gardincr et la l'oile d Or, où un cndiranclienient vous conduit aux fontaines jjeyscrs; queUiues-nnes d'i iilie I elles ;itteigneiil une hauteur de 15.1 ]iieds. A s milles plus loin, sur le chemin de la rivière l'irehole, le voyageur lait halte et adiiure les intéressants lias>iiis des soiuces tliermales, loiniaiit un groupe nierveilleii.x de gevsir^. effiayauts cratères, <|ni iiortenl le nom de " terre île l'enter. " sur une su]Krficie d'un demi !\cre. A T, milles au-delà , se trouve le pins haut des cralèri- i.,i légion eu ix-t endroit est riche d'éléineuls varies ipii la distinguent du l'.iic National . on y reiiiari|Ue surtout le " Old l''aitlifnl ", le plus lu-an des geyser^ de cette ]iartie. dont les eaux jaillissent toutes les heures à une liautenr de 150 pieils. 40 1,1 -.i|ii.iri- (II- I,,il.iyi:tU- ,'i \\'.i-.lnM>;U)ii l.iit l.ui- à l;i inairii.' i-l Sf trouve cimpé l)ar r.i\ i iiih- IViiii^v Ivaiiic. I..i 'l'icMiiiiii.- dis IClals-l'iiis, avct- ks liâtiiiiLiils <)Ci.ii|ic-' par lo Miiii-.tcrL' ili; la Ciiiunu et île la Marine, ildiiiiiieiit ce .s'jiiare iloiit les ipeliiiiM-. ■.pleiiilicles sont cli};iies d'ini tel voisiiiaj;e. Les plus leinaïquahle nioniiiiieiils ipii • Amliew Jai k-oii illlelit ee scpiaie sont la statue éipiestle en bronze Clll-, WilNllillK:)»!!. ■*• <'■ anx ciseau:, de Falgnicre et de Mercié. Sur le piédestal de la statue nous admi- rons les eHi^ies en b.is-relietdes eoiuniandants Uocluiiulieau, d'hlstaiiiK. de Grasse et Duportail, les liéros français de la jjnerre de T Indépendance américaine, l'iès de ce s(|uare, à la jonction de la i;""' rue et de l'avenue Pennsylvanie, est la galerie de "Corcorau Art ". i-.JJ J > _ -lUJB ' w^F'^rms^ l.i- "\vl4'r," liiiKsiii «le Xorris iif. La région volcaiiii|iiL- ((iii est presque toujours en état d'éruption et ([ui a ses cratères dans les grands geysers du l'arc de Vellowstone est située sur la rivière Fireliole, près des fourches de Madison. Les ])rincipaux cratères forment deux groupes connus sous les noms Je Hassin Supérieur et de Hassin Inférieur. On en compte une centaine dont nous détachons le Géant et la Géante, le Vieux Fidèle et le Grand Geyser. Leurs rapports avec les sources thermales sont tout à fait intimes, ayant été tous deux formés par le même phénomène incandescent qui fiait fondre les rochers, ensevelit la lave, et à mesure que la température des eaux i intérieures augmente les rejettent de nouveau. Les éruptions sont périodiques et forment des déj)ôts siliceux juès des onvertuies et eu près à i,S milles sud de Mammoth Mot Sprints. Les plus curieux sont le ' HIack Growler", le "Ilurricane", le ' Cons- tant Geyser", dans le voisinage de (iihhon Canon. Le (îmwliT <)ue nous repré- seut(ms est comparativement d'origine récente. Il doit son nom au hruit sou- terrain et à la fumi qui, à des périodes iiiteriuitteutes, .sortent de son cratère. ' Moiiioriiil Hall," Ciiiiil>rl«l|;«N SlaKsiu-liiisotts. Cambridge peut dire considérée comme une annexe de l'intelligente Boston et est surtout remarri) lit' SiiM'rloii, < oliii'iiilo. pieds et domine l.t ville. I, 'aspect ]>ittorcMpie eine de sept pieds l.a régio" r)o"iôde de riches mines d argent et il'aulres minéraux. 4) t/UDiiiiif Ton rcNstiitu une iirliiiiic iii
  • llè|;u Uo Wt'Ili'sU'j , WolU'sU"), MaHMicliiisotts. cation liliérale. Cette inslilutiou possède une loi constitutioiiiielle qui lui donne le pouvoir d'accouler des positions, des diplômes, des nienlious lionorabLs, dans les ails, la inusique, etc. Ses affaires sont administrées par un conseil exécutif, une coniniission permanente, un conseil d inspecteurs et en plus de cela par un coips d>' ])rofessetirs et de maîtres d études versés dans toutes les i randies de la rir>onne n'a le ilroit de reprocher aux feiniiies d avoir un collè>;e à elles, et si plus haute instruction, comprenant les arts, les sciences et la inusiipie. l,e collège elles ronl, ipielle-. v joui-seiit de- mêmes avant. i);es ipie rhomme. Wellesley n'a Wellesley est situé près du lac Walian, ;\ peu près à 15 milles ouest de Bostou. rien de seèl.die, il fut lomlé en 1S75 pour les jeunes lilles désireuses d'une édu Les terrains s'éteudeill à plus de 300 acres de superficie. 45 1 CiitloiiwoiHl Caiioii, 1,'tali. Le mai;iiffi(iue panorama dont jouit le voyaRt-ur en clicmin de fer (juaiul il approche de L'iali est iiid„-.-.e.., lihle aii>-,i biiii iln lolû- ouest de la li^ne duTnioii Pacific" ([Ue parle côté ouest deCheyenne.ou l)ien par le Denver et le Rio Glande, partant de Colorado Siirin^s et de l'iic-Mo. I,es ik-nx ligues traversent la chaîne des CordUlières au milieu de leurs heanlés cariicléristiiines. Parla première roule on arrive à Og à une journée de voilure de l.i capitale des Mormons, sont les f.imenx pas.vi>;es du Grand et du l'etit Cottoii- wood Canons dont nous repié-^-nlons ici !'iinaj;e. I, 'action volcaniipie s'est mon- trée iri dans ses caprices les plus s;iuvaRes et les plus charmants. Tanlôt s'élance un pic comme le mont XélM); tantôt s'affaissent hruscpiement de puissantes gorge.* ipii font les délices de l'obsen'aleur. l'a <|U ve; la '.'n l'K 46 I ' l'VoIr li(iue. Le voil;\ dans Mexico, sortant de la roule de Vera-Cmz, ipiaud deux antres routes principales s'ouvrent devant lui : '.'nue, la liKtie niexic.iiue nationale (|ui loii^e la côte dn Pacifique; l'autre, la ligue du Mexique Central allant sur i^u^retaro, Guanajuato, Lagos et Ciuadala- jara. Ue cette dernière ville, le cbemin de fer se prolonge jusqu'à San Blas, sur la ligne du Pacifique; mais s'il désire pousser d'un autrt '-ô ' il devra se contenter de la diligence. Guadalajara est la rivale de Puebla, e luoique celle-ci tienne le second rang, elle est [leut-être la plus belle ville du Mexique. Elle est située sur la rive ouest du Rio de Santiago à une élévation de plus de 5.000 au-dessus du niveau de la mer; sa population e.st de 100 000 liabi' "ts. Parmi les monuments remarquables nous citerons la Cathédrale, le Palais < .^ «jonvernement, l'Keole de Droit, etc. L'École de Droit est un bâtiment élégaui, aiti,sti(|uement décoié 47 MiiMiiTal 4;iMiil'< l.ou t'altiii," l'iiiniiiiiiiil riirU, I'hilailrl|ilii4'. l'IiiUulvIli l'emtiDUcluirL- commi.- la Imi lli-.tiirlillH; I piiMiquj 11- 1 iiciit ■'igiia 1,1 lie la natiiiii c s'étciul au lit liii; (."•t iiia>;ii ihi Scluiylkil «iCmc ville- lie ùitrt- li-^ ^f tt 'a'.ai-. lie riud Déi laratioii t ((111 l'ut |iul à de- - milli- ifniucllKtit Mlucc ^ur la iivu nui-l 'lu iKlauaii. à 'i ')<• ailliez lie rA'.laïUiiiui-. IvlK- <.-l 0)ii«i< tui- > lUal^ ^'U1^ i|UL- rut- ~\.'lî.'ve IliIUul- k- |iUii mliio-.iiit di; la KO- ;lH_-i:c\aMt i-, ilaiis lniuil T As-iMiMci- (iùliéial lUl miili- c 1 Iiii!0|K-nil.iiiCf c|ui a -i-ivi .k- Imm.- au\ i;iaii.ks loi- U|Uviiaiit iiroilaniLC li; .) juilkt 1776. !•' iirMuaiiit l'aik sur k> ikux rives ûv ScluivlkiU. Il c-t lavuiisé iliiiic ina>;ii;lii|r.i.- \cik- lai lo-s.ilik- ijUi 'i pioUainc au ak'là ik- (1 aulrr- niiUo. A Unis toullus il Ms inur-- il tau lutu ii|>,crli-. k- pan i-i niainU uanl k- liiu iiclurcliL- pDur Ir Imii aii Ce lui ilan-Mc paie c|ir- s^ inil le Ceiiunaiie e el iliMil le -iiuvenir s 1-1 peipLluO par rcieelimi ilu "Melliiiiial Hall' , ipii i\ I,k viile il à 1 i;ial i^l. y *>.'<"> A 1 mUneur ilu paie -i- lupuve le Janliii HUpu-, le 1 àliUH ut illioilli ulUlIe, ele. l,e I.i'^ Cal'iu" ilu néiieial 11 iKJUw '•'i Uaiih le c^tile <|UI lui cuiivieli'.. ver ses k' plus Il is;() a loiili; /annn- lanl se A» Kiic ilii ('iiiiiil, Nllr-(trl4^uiiN, l.oiiiMiiiiii'. 1 1,1 NiiiivelIc-OrliMiisi'vt l,i niitropiilo iiMiitime it (■Diniiieiciali.' ili' la I.dUi- siaiif ; l'àlic |'liil«">t >ur l.i nvo naiulie >l!i Mi-isissipi, à i.«i millos di- son i-mlioii- illlirc! SiHiOi' sur nu ttriaiii lias il inaicianiiix. i\ le nom de Jardin des Dieux, d'une étendue île 51X) acres, et fait l'orgnei! de la contrée. A deux milles de là se trouve le Sanitarium de Manitou station la pins proche de l'ike's l'eak. Ia' janliu dont nous parlons semWe s être soulevé de terre avec la niasse des monlagnes de Pikes l'eak, sans coinpier les rc "i>rs de pierre blanche dentelés et rongés par les siècles, les vents et les pluies, l,^ terre la moins friahic a gagiK avec le temps l'asjHîCt uiagicpie qu'elle a aujourd'hui. L'es monolithes arrondi.s, de conicur rotige foncé, forment un contraste frappant avec la terre grise et avare de cette vallée aride. I,es formes que prennent ces roches c<)los.sales res.semhlent, comme le montre cette illustra tioii, à des flùches de cathédrale. I,e côté tlu ravit, présente, h cfné de dentelures très fines, des géants monstrueux. t)u ne se las.se i«)int d'admi;er ces immenses niasses de riK-hers, pesa:it des centaines de tonnes et si délicatement é<|uilibrées (|u'ou pourrait supposer que le moindre orage lus eulèverait de !eur base. 52 1 liixlHiil Siiiillixiiiiiiii, WiinIiiiikIom, I>. (°. Cette Institutintii la plus utile, dcitini'c ;\ l'i'iic"oimi;emoiit îles recherches scieii- lifuHles, est !ii:i>;iiirniiieiiieiit >iliu'esiir le Mali, ;'l \\'asliiiij;li>ii, ;\ l'.'st du Capitole Mlle lut fouclûe vers |.S(S par lames Suiitlisii-i. lils uaturel ilu «lue de Niirlliiuii- tierlaml, i|ui lé>;iia plus il'uti deiui indlion de dollars poiu le iierl'eeliouuetueiit du lollène it la pnipanatiou îles louiiaissani-es utiles. Cette iustitutinii a doiiué ! élau aux émles de siieiues du NouviauMiitide et a priipay,é le noùt de l'ethiio- loj;ic l't dos riilies iillntiiius. C'est un iiiaKuiliilue édiliie de pierre rouge, dans le .style UDruiaiul, a>;iénieiitO de neuf tours .sclcvaut de 73 à 130 pieds. l'arnii le.s cnllerlions les plus iuléressatites .sont celles ipii démontrent la m.'irchc de la civilisation dans k- Nord et le Sud de l'Amériipie, le Mexique, y compris celle qui a quelque identité avec les A/.tèques, l.i vie des habitants des incliers, et les races variées de aliiirit;èties. Son musée est riche de collections doiseanx, de poissons, de coquillages, de coraux et déponges; dans le terrain adjacent se trouve le Musée national, enrichi des merveilles d'histoirv naturelle, de géologie, d'ait et d'industrie. |jt' SliKiiiiil<- ilii li/'Iail iliiiKi lf« l'riih'i)-» le trian>;le partant di.- I.aredo, r/ii San AnlDnii), allant à Fort Worth. puis se dirigeant sur l'Ouest à travers la rivière l'icus. et enlin à l\\ l'aso sur le Rio (irande. I.a tlialcnr est intense dans ces jirairies, et les pluies assez abondantes aident aux industries (|iii ont fait du Texas nii îles l'^tats les plus florissants. Les t;ardeurs de trouin-aux, toujours à cheval circulent dans toutes les directions. Ke liétail se proiiiéiie Jiar bandes variant de plusieurs centaines à {rlubieurb millier^ La vie y cbt libre, auiue, ïan!> apparut, guiniue toute vie de pleine air; ]K)int n est l)esoin de coiistrncliou et d'approvisionnement do nour- riture, la i>rairie ])ourvoie à tout. Mairie la maladie, les feux de prairies, les hivers (pieli)uelois nnoureiix, les éleveurs y réalisent encore de Hrandes fortunes. C'est au printemps <|Ue se lait le choix des animaux destinés à la leprodiiclion, tandis i|iie d autre' sont expédiés sur le marché. l,a capture d'une de ces hôtCH n'est pas chose facile, car toutes vivent ;\ l'état sauvii(»e, et c'est vraiment une scienci ' •- ■ • - ' ' * * - '■ -- — < » • 1 V -, ,-.,. ^. ,,,,». ,,,v>,v, ,-,, . ,>#,.,^., ,i,,..., ,• ■ v*,,v .-1.1,1» l'f^v, VI 1 v.-^i «i.iiiiiiiii ime cience (|ue de savoir jeter le lasso et terrasser l'animal. I.e cavalier exiiérimenté allrappe par les jambes et le maniue du fer rouge au chiffre du propriétaire. Moiiiiiiifiit lit- Wiisliiiiultiii. Itiilliiiioi-f, Miii-ylaïKl l)f tous les inoniimcnts t lovi's à l:i iiKliioiri' ilc Washinul"". If J'iii- arlistuiiu- et lo plus titiMniiialilc l'^l iiliu do Haltimnii' IM.ul- sut uuf cniim-luv .ni iionl di' l.i rue Cl'ailr-, II' lUoiiuiiKtil, > <<)i"I>ris la base, a luie hauteur ik- lllu■^ st' sur uue CDlontie d'oidie diiii(|ue de propnrtioiis syiuéltiipies. A la liise ite la coltiutie. ini escalier eu l'iiiine de spii aie idiiiluit le visiteur jus(|u'eii haut du uiKuuuieul. où se iléionli' 11- plus beau pauoiaiua de lîaltiuicire. Tous les Oïliluts de iftte ville déuole lespiit pliilaulliropiipie de ses eitoyell^. lui plusile si-s deux i-entséRliM-s. uiu^ées, hôpitaux et asiles, elle possède trois l'tiiversités, dont 1 lc est telle de Jolius Ilopkiii, ipii a douiic un jjrainl luouveiue ehes seieittifupies de toutes sortes. I, Hôtel de X'ille, de propoiti est reiuarquable par sou architeeture. l ti autre éclifice nou uuiiii- riiistilut l'eabody, l'onde par Hanker l'eabody et iloté par lui |>rMii nioiuiuietil en eoustruition possède déjà une librairie, un eoueeil e lecture a plus reuiar- ut aux recher- oiïs e*)lossales, ■ intporlaut est ièieuieut- Ce l lies salons de n ' '■:jii<^rl' AiriiiK' «IfN l*iiliiii<'i>, l.i» AiiK<>lcN, (.'itliroriiir. Los Angeles ost m;iinteiiaiU lecoiinu rnninic un des plus jolis lieux de jilai sance dans 1 Ijat des ndues d'or. C'est le rendez-vous des touristes de la Californie du Sud et lie toutes les villes de la côte, aus-i liien <|Ue l'entrepôt de tous les luarcliés de fruits de la contrée. Kllc est située dans une vallée très oiiiliragée, formée par la livière I,os Angeles, à 20 milles de la lôte du I'aiifii|Ue, et desseivie par le Soutliern l'acific. Au nord-ouest de la ville les sites sont liè^ variés et un coup-d'ail sur les environs vous donne l'illusion d'un j.itdin enchanté t<-llenieiit la végétation est luxi'.riante. De tous eotés de uiaKluûiiues vignobles, des pal- miers géants, des attires des trnpi Villr, WiiiiiiiM't;, Maiiitolui. 1 Il n'y u pas encnrc .■;o ans que les vastes "HnntinR Gronnils" de la puissante Compagnie île la Haie d'Hudsoii pa.-.>.èrent entre les i\iains ilu Rouverneiuent an niais et de lÀ au Kouvriienieiit canadien, qui en forma de suite la province du Manitolm, connu longtemiis sous le nom dctahlissement de la Kivière Ronse I.e siène de la Compagnie des fourrures est devenu aujourd'hui la ville de Wiiniipeg, située au confluent de l'AssinilKiine et de la rivière Roukc. Au temps de la con- fédération canadienne l'installation n'était ([Ue primitive, mais aujourd'hui Win- nipeg est une métropole florissante d'une iHjpulaliou de jo.ooo habitants et d'un .ivenir plein d'espérance, vue sa situation qui en fait comme la jMirte des greniers du Nord-Ouest canadien. Les Métis ont fait place à nue i)opulation cosmopolite. Son connnerce a sa source dans l'agriculture et ses récoltes annuelles pourraient suflire i\ alimenter des millions de personnes. Ses édifices les plus importants sont : l'Hôtel de Ville, le l'arlement, la résidence du Gouverneur, les collèges de Manitoba et de Saint-Jean, la Poste, la Douane, etc. On arrive à Winnipeg par trois grandes lignes : le grand Canadian Pacific, le Northern Pacific, et les embranchements (jui relient Saint-Paul et Duluth. 55 MiralnKii, Siii'iilncii. Saraloga est le rendez-vous (i\i inoinif ilij;aiit C est hi vilk- l.i plu-, ni lui- chif ihi nord de 1 Ivtal île New York, tant à i an^e de s,i pioximité (le l,i ^ande ville i|iu- si> enviripMs rli.irniants '.a riviéie IIiuKoii. les nîonta^jiies CatskilK et Aduoiid.icks, le lae ()eorne-. Ses eaux minérales attirent les malades, et U-s eou- valeseents. et st.-^ li'itels d')nl 1 aménagement est sujiétiein à tons les antii s hùtiK dn monde tol\t les ilélii es des j;ens soniienx de eoidott et eselaves île la vo^;ne Ses voies earro-s.ililes sont nonilneuses et i>leines d'atiraits ; nous eiterons W'ood- lawn l'ark. prop iélé iiUtoiesijUc du juge llillun, (;ùicieux idiilanllirupe ijui en a laissé le hl.ie nsa^e an initili.'. I. avenue la plus à la mode esi celle de iriiion. lunilnisant lUi lae de SiialoKa aux souries de Satatoj; i -ui une clislanee île trois milles el dimi. I,e lae est une inaniutii|nf nappe d eau de S nulles île lonj; sut ;\ de lai^e. l'iès de là se tionve le tanieu:; < liamp de eouists ,|ni allirenl autant de iMiieUis ijue les hôtels ik- vo>a>;euis Ses stations de souiees nuneiales, couinies Mni> If iKiiii ,1c (kvsi-is, miM desstivies par desiais a léliitruité. Au nord s'élève le mont MaiCie^ot. dont le spUiidid- |iaiioiauia sélend sur hl haute vallée du Iludbun, les pie» niujeatucux des Adiuiudai ks. 5'- <'iii(|iii<-tii<' at<-iiii<- <■! >i|iiiir<- MiKiiooii. \i'»-\<>rk. I I, t-iiilriiit If i>Iti-i lic(|iiiiilc ilaii- 1.1 iiRlropDlo ilii NniiVf.iu \Iiiiuli> ist la vuii- (|ili part On >i|Maii- \V.i--liiii^;tL' le Ciiilral l'ark, lu l^.s" !'• vt alxiiitit riiliii ;i Miiiit Moins. Mir la livièiv Ilarkiii. Limant.- li- desMis ui-rcM-iilc W lias ;nlier : à p.irtir de la sij"" me. les cous triictious ont cliacuue une architecture ipii leur est propie et on ilevi'ie nue les propiiétaiies ont lut riiuiHJb.stlile pour lie pas .se lépéter. '.nifu- ni.- iiiaii(|Uira \>n^ de > ariltr àliaiilï Itiiu ICiM'i' ICaiiilU. Kiiiill I.c- vnyajjcur ([.li a la l'om Canailian 1 pli- lie la liKlif tnmtiLTf liKlai>e (lu 'l\t;U()irc «lu Nurd f)iK-^t. I. .vantam- dus accidiiit^ iialurtl-. du Mil. tils (nic lis l>tLi'.iii(.i.s . lus k"v;;i->'. I"'iir . étalilir lin Pan- natinii.ii d iiii avj.ict sativa^;u it l>itt.irisinit-. !,<.■ ilitin /de lit Ctnadiau l'atifii; u clal-li là un lioltl t'. un Sauilaruini, simOs ptùs dis m iiidn- fiirliilio de lotiH'T la lùte ilu l'aiifujue par le . . - C est une slatidii liieli t;rati(k- li^ne «lu iheniin de ter Caiiadiau l'atilk' Située à lixlié- iilj'e du continent .t pti- .le la li^ne frontière (jui -Opare la piovince «le la C'oloin- •'le Anglaise du Titnloire ilu Nord f )nest. I.e nouvenunienl lanadieu a su tirer 1 'jlie les l>tLi'.piie- 1 a-j>i-ct sauvage et |iittores ,... ...... , p ] bip' .a.' ^>^y|«r^ if m 'S î i!i •*f^^■;- ?' r ^ t J. N '-^/.--: iSP^^^?^ à":. VA-. .- * t- ('(Mil' ll<- l'olM')' ll<- l.l'lll 1,1 viiiUo cite fsiKi^milo ik- S.iintAu>;iistiti :i tK-,iiii-i>M|>4';illi.iit> i>t)iii •m iitii ilii>i->it II riiiiiili' iDiiiiiU' nsiiliiuT illnviT. \\\\v sclviiil iiuilrssus ilf ■ ' 1 an.-n.iiiu' vilk'i'sl MtiKi'Mir liN riviètrs liasso !»• lAllaiilKnii' : S.iiiit-SL-liaslicii il Mi-laii/a l.a rOniiiii, iniiiiiiui' attravautf, clalit iiitmiiri' ili' l'iiamiw (l'uran^;l■l^ it ilc iiiyriaili-s ilc plantes Irnpi Non- » lalC". ilnnc vcgctatinn Inxnri inli- tiiiltoit vil ilisiiiit iini' la tiMiiiciatiiri- nioyi'iiiif i- ttlhiiu.- intcicssantc ilc la iluiuiiiatiDn cspuj;iui' iit-xancii iiins piiitit Ks cliarnies iK- itt L>1 de 7i)iliniés l'"alirinlieil. lue le m: retionve eiieoie de nos jimrs Siiiiil- Aiiuil«liii, l'hirhle le viM- dans 1 ancien tort lie San Matco, cpii d'après les tradition* a demandé Kvi ans («iiir le ciinstrnire. Il ImI achevé en I7,=;<' Son arcliiteclnre lepie^eiite répoi(ne iëiiilale et iiiaii|ne bien lâne dn temps D'atities ulinnes curieuses d'nne ép(ii|ne plus éli>i(;uée. telles (pie les portes de la ville, le unii (pli Uiiine la pl.i>;e, le vieux nidiiastèie l'iaiici-<-ain. iililisé mainteiiant comme caserne, lornienl aut.iiit dalti.iits ixmr II vov.i^;eiir l.'lKitel l'once de I.eon, ,ivec son aicliilectuie maiiiesipie ses oinemeiits n.itiiiels liouvésdans les plantes tropicales, vous duiine lillusion oe la vieille Mspaj;iie. 1. hôtel occuiie une surlace île 4 acres. Cl"; mnnlns;ii<-< lijjetulniros forment pliilôt nii gioiipe errant, parlant Ai'ImI.» liMii-. et ^Mivaiit p ira!li!inKMil I:i riviirc Hud-oii sur mu-
  • - laiiiv ']r 15 tnilk-H. IvlU- -mit tii-s niln-iclii-es iivinlant '■ Ole («mr luiii Iriiirluiir. Si iiii Ils . 11 iipiiK- aux iiiuiita^Ufs ilis A'IirDiiilacks. Itiiis litanies j)itli)resi|iies et aiiiiiiéis iiar.iilriint nii ]ku ternes, iiiai- la réj^inn iiflVe aux touristes tant pré- • ialiles. l'allés eiinvrent ui'e siirlaee (le 5'" ' inilli'i eariés et eoiiiiMréer aux aiilus nI(lnta^IU■s tllth .sont ])eii élevOe.s, i|Ui)iijne les niants Sliilc cl Hunier alleix;neul Itiiiis les itioiiliiuiM's I itisKill, Nf\\-\iirK. 4,200 pie à ^no pietls de lianteii; Sur laiilri ' .. • versant leurs ilé- l'oupures s-.venl de loudnils aux < aux de l.i inoutajjne. Il a de liieii ravins protumls ipii s>-.venl de loudnils aux < aux de l.i inoutajjne, II v a de liieii jolis points de vue lin liant des elintes et dans l.i iij;ioii de Kaatirskill Cove, euferuiéi. Iiar South Moinitain sur l.i droite, et IIi;;li l'tak et Koiind Top sur la >;aurlii-. lue [Ktite liKiie terrée londnit le voyageur des liioiitaniies CalskiU au lliiilson et aux ditVOreilt.s liùtels de la légion fio I ê. lin- r Iiiii« K«-> Wv!t>. l-"lorlcde un i>oit inanni- ficMie et bien IoiIiIk'. infnuandant l'enlrée ilu j;(iire du Mexiijue. Ouoicpie la plupart de ses rues pillci.esi|Ues soient larges et bien onibratjOes p.^r des piaules tropicales, rillnsli.iliini ci•lles^^ls est la copie exacte des habitations elle/, le peuple de raee noire. Sa inipulation u'atleint pas 2o.i»«> habitants, ce (pii rable l>our le jh-u de superlicie ipi'elle occupe Sou connuerce cousi fiuitsdes tio)>'ieuaiil les ananas, les bananes, les noix <1 et eu plus, celui des torlties, des éponges et autres produits ilii l'und Connue elle est v^li^^!!K' de Cuba, on y a établi des nianufactnies de ont une liés Claude renommée. I.e climat de Kev West isi moins f; celui du couliuent. et c'est pour cette laisou ipiMl est plus recherché JacksDUville et de Sainl-Anguslin. i est consi»- ste dans Ifs L- coco, eloi . de la mer. cigares <|ti iliKuaul i(lt .jiie c Ml I r 5 4 "^^M't ..<-^- ^3^-: •^?'^^-^ >ie >^^'> !".<^'!^|Si|# ■^^^i. l.a \iiilii' »!<■ Nitr-f. \«-\i|Mirl, ICImm|.> iiniii«- ;i ilC- loiiHliiMps i!;„ util- p.ir If- .nui- pn- .di NI.- mus m\ i niniiHiuiiiu-iil .In Wll, -.,'■, 1,-. . cilli- vitilU' Icuir r.>iisu!i.Ki-iiiiiuii. un \vs'.ij;ir .itiiul il'iiiu' tivo i\ 1 .iitirc .sur l.i iivii-ro ili' Vl'M t-t lOiitiit les deux viilis vii'siiiis (le New A'uik il lliunklvii, est une leuvn ailtoite et auila- cieuse lies ni^énieuis auieiii .iiiis 1 1 ipii n'a de |Mrallèle nulle ]iart dans le nmude. Ce |Miiit est le pliis ^lantl attrait de l.i niétii>|Hile. suit île jnur suit de nuit, il est la K'"'fe de N'ivv Voïk. Celle inuslnicliim est siispeiulne par qUiitre e.ililes i|ui _ I f 1 t 1 . 1 ^ .. ..*.'... .1.. . „, ......t.. . 1/...... ' ■ ■ INiiit Ki|s|ii-iii|u i|<> ltrii, Neu-\iirk. d'un nulle, et s.i li,iuteiir d.iiis le milieu, à marée hillite. est de i Vs pieds. Celte immense loustriieliiin enmpieiid, il,iiis ses .S; pi^ds de l.nmur. deux voies ferrée». deux villes pour les viiitiiies it nii elieiiiiii Lii^e de i| puds puur les piétiiiis Huii liiiut de I .innée ;\ l'autre il est tiavtr-é p.ir ss iiiiliiinis de iiersonues eo iiui ta Kii'iie lie .m " >i'ik. veiie i i.iism.n^iMi esv siis|,i.niiiie pai ipiiiire e.iiiies i|ui prouve sou utilité pnlilM|Ue. I,a meilleure UMIiièie île se teildie Oiiliiptc lie l'iin- ri'lMi.sclitsiii deux tiiiiis iluiit la hauteur a près de ;. m pieds , I étendue de l.i rivière iiieiisité de ee |)Oiit et de son p.inor.iin.i iiKiiiiipar,il)le, e'est de le ti «verser i"k pied entre- ifs deux tours est de !,(»>> pieds, et depuis les tniiis jiis(pi'i\ la rive II Tiei/e .muées ont été eiiiplovees A s.i coii.slructiou et il a eoi'it* in niinio-is de •" ■ '••■ '■■ ■ •••'•' '■ •■■'■'■ ^' ' • ' ■' • '■•'•-■ dollars 11 lut iiuxert au tuilie eu i.sSv Jiblullec est piès de i.ioi pieds sur eliaipie lôté ."s,i |oiij;iieur totale est de plus Oi ( hii|iiill<'|ifi', Mi-\li|iii-. l'.inni U"i nombreux f-mlrnits intéressaiits (ini i iiiniticiit Mcxicu. ll■^ plus .ittravaiil-. -..ml "if (."liali-aii i-l If l'alais de Cliaimltt|KC. cpii i;ipi,iiis les Imsqiiets entourant le palais nu y remar- i|ue de uraiids eypiès, et dans Us teuaiiis eiiviiuiinaiits nu a élevé un niniiuîueiit à la luéiuniri des jeunes snldals ipii si> snul lialllis eu is.j^ i nulle les j jais luis. iHrnèie Cil ipMlte|)ee est "Kiii^; s MiU' , ni'i a eu lien la halaille, et ulilisé de uns iiiurs 1 imiine arsenal. I,a \ lUe de Mixim ii e-t pas niniiis iiitéressaiile, elle date de la dniiuualinn espaniinU-, au enninielieemeiil du X\ le sièele, et elle il nue plus Hr iiide aiitii|Uite lilstorii|Ue par i e lait «luelle était la lapitule des Aztèques. Sa |Hipvilutiuu est lie jju.i'uo liuliitunis. ) '■4 I I,a pl.iiv i|iii l'ut If liiTi'iMti ctiU' oiiliitiio lii)ilaiicl,ii--r i|iii T nriiiip.iil auliiiii ilu loil iii.ltimiitain; ilc Ni.w-Am>tiiilam i-t cnii se liciiuait limiti- an iinnl pal K' unir ili' la litO, ilmit iiims ttlniiivniis le miuvcmh dans Wall stnit I.c Iml iliml les .\ii>;lais MiiipaiCmit à la UivollltJDii il lumi- ini'ruiiMiiil Cioim.-. ilimiiliail 'lldwliiiv; (ÎKin", i|iii liait alms lu niiii et W inoi'.sli- M|iian: île la miliniMilr naissante l'ièsile \^ se tronvail la |iîonienaile à lu Uluile avec vue siu le sniiellie pmt et nù les nouvel neiiis eiiUmiaiix, eiiniiiués ilans leur attirail militaire île l'épiHine, venaient faire leur promenade nnoli- dieiine. 1) apiès la liailiUciii, de rliaipie i oté de " Howliii); (iieeli se tioiivaieiit durant l'im up.ilion anglaise les nniclestes loneinents île liiril HiiWe. de lord Cunnvallis et de sir Ileiiiy Clintini. Pans ee ipiartiei, autrelois si m.Kleste. s'élè- vent inainleiiaut la masse iinposante de la ' Washington Hnildini; " et 1 élcKante eoiistiiution dans le style renaissance italienne dn " l'iodnee ICxcliange." I,e lomnierie et les atï.iires inantimes sont restés dans le ipiarti^r, mais le coiu- meiie nietlopolilain et la vie sociale se .sont poités veis le liuid de lile. I 1 .1 » KItifl'C llMliclllK', l'Iul'illl'. Crliii qui -«.• riMul fil l-lnriili- •luis K- miiI Iml iiilir iK- Titusvilli-. it sa va m r Mrs 11- sud jn-,|ii a Juinltr il \v lai W.atli. |.a Iinliiii Knir a l'io iiiilUsiU l'Mij; v{ tiiiilt.- paraliùliiiii-iil ;i la ((■>!•• ili- r.\tlaiilii|iii- I,a riHinli tst |iii|in iiu r maliittii iiit aussi Imn par lis aiiiali nis .K- sp.irl ipir pai lis inmislisi t Us mal nli-s, > ir lu vt^LtatiDii txliuliOraïUi; des Inirils di; la riviLK- iloiiiii- .il»ii a luiiu- uspc-n- 'le ^iliit r c t s, s i aux alxiiidiiit 111 iini^sciii. C'isl nu viritalilr plaisir pHiiiiruaili' m liattaii Mir la "llidiau Kim i" l.a iiiiuvt.iuli' du pav liapp mil' >|ll< II' rli.iiiui' l'Xi'ni' pai la spltiididi' liiaiili' ilil lUuvi'. Ittlilf il snii , liin II lUiliaïuiir la Mniiilf pindiiit in aliundaui i- 1 ui la liiliaiu- la iinix dr iihh il 1 ananas ; sa llun' ist d'illii- ru lusse tt liiill t-Miliipus l.is lialraiix à V ipi iir di la 'Inllali Kivi i Sir paili m i liaipii- juin di' Tilusv illi pniir Millmurnc, s" uiilli s plus ha pai M.'iiiaini.' puni Jupilti, uù la "liidian Kivir" tlivii-iit iiaviKalili' dr lain- mu- sa^;i' l'st aussi Avii' Min siil mur liillW, d uni' liiaiili' iiiilHial Cl). " .s, cl trois fois f *■ Miiiiiiliiiii lloii»'", Ndiif) *.\-ltc ]il;ui- ]iiltorf-<|m', iriiili/.-vcnis l'.ivciri lU-s iiiiLnlts. i>t -iliiiv Mir U- siiiiiiiut ilrs AIUkI'-i'ii'"' !' In>is miili- piiiK ,iii ilcssii^ lUi invciii lU- l.i nui l'onr V :illi'i 11' plus raiilLiiuiil [lai i.iil 1111 pninl l.i li>;iii- .le l'itl-l«iit>; jti-nr.ni .lilà il AliiMiiia. A IV pciiii' lis Allculi. mit- sont li.iviTsi's ji.u un initm-l ik- pic- liv l.i.«i piiii- ilr liiii^iuiii il l'on ariivr à ' C"n— mi Spiinys à iiiu' pt-litv ili-l.nufiji- 1 iiiiviiliiu- omsl (lu lutniil "Moniil.ini llmisf" i-i piii.>if-<|iK'nU'Ut ]hii liii- sni iiiu' l'iiiiiiiiicv rissi/ ilcvùi', Cl- «iiii (KTiiut il'.ivnir niic viif ililuicii-»' ilii -pli-ii ilidc paysa^-i- i.nviii>iinant. I.cs soums. an nuinlirc lîc -ipl. ->hanii'. à l'an-»' tif Knr- piuptiùlcs nuiluinalis ; Icsianx -mit U-niU's iii lie- liaiili- i-tiinc par 11 s txpiits ccinipi'u lits, in inÎMiii' Unips !<• iliinat i-i Irais cl Uiitit'iant. mais s;iliiliii' Il priiilanl I. In'itil rsl ruiiinuHli' il lniii inmili-. il y a ilc- viraiulas spa- lii'llst'S, ili's picrli ru s H inplis cil lliiirs. ilr- laiii- l>iiii ilispiiscs |Mmr li' jiu |iiil<-i>iiu, Ni-u-. Ccttt.' délicifiiM' ]iiô(e cl'i-rm avuc m-s luirils si bien Imjjnvs sf Iriiiivi- iiifi'tmii- dans lis "Hrookl.md Muiiillaiiis", à plus dv --^i piids au dessus ilu luviau di- la mer. De la stalHiii de Ilopaloinj!, sur celle ileinière linne. il v a un seivue de voitures jus.piau lac, à 4 ludles ilc l;'l, et un eerlani iiDiubn d'hôtels se (lisi)UteMl les VDyajjeins attiiés vers cette lésion. I,e Lu-, qui est patseiiié d'îles et est cnlouié d'un ]p.i>sai;e varié et spleudiile. a neuf milles de iDU^ueur et environ <|Uatre nillles de lar>;eur II tire sou nom indien (IIi>pata)UKl 'pierie au-(lesi>us de l'eau ", d'une eliaussée en pierre faite de tuaiti d'homme, mais <|ui est maintenant suhniernée et i|ui autrefois reliait une des Iles au liorxl du lai . I.a lénidu est liéi|Ueutee par des bandes de touristes et pat eeux <)ui sont en ipiète de saule ou de spiiil |ieudant les clialeurs totiides île l'éti- »)ii se primièiie l)eauc(iup en Imkjuv sur le lac et pour les longues promenades il y a des \.i|Kur!i <|ui sillonnent ses belles eaux lrani|iidles. l'tès de là se trouvent le "Soutliarirs l'eak " et d'autres sommets des "Hiookland Mouiitaiiis", du haut iies<|Uels on lient voir la célèbie "Delawaie Water dap", eelte «"'K^" piltoies<)ue îles ■'Hlue Mountains" à travers luquelle lu IX-luwure se fraye sou passage vers la mer a i l'iihrr^lK'' "' d'flix a dit. i|Uoii|iie d'une nianicre peut êtie extravnnantc. que "c'est le seul morceau ilarcliitectuie universitaire sur le cmiti- iieul américain diKtie d'orner les tues d'Oxl'ord " Ouoi(|u'il eu soit, ITiiiversi'.é est sans cimtestution possible un iiiaHUit'uiiic édifice. C'est un bloc de style N'or- maiid de pioportions grandioses et pleines d'iiarmiinie. I.ts bAlimeiits ont été construits en 1.S57 au prix île plus d un demi-iuilliun tle dollars ; ils ont en façade ,V«) pieds et en iirolomleur .'50 pieds. lùi février iNi(o, le l'eu détrui.sit presque conipictenieiit l'édifice, mais il fut pronipteincnt teliàli sur le plan oriKimil. I^ biblotlièiiiic est située de l'autre coté de la (lelouse sur le bord d'un ravin flanqué d'arbres. 1,'l'iiiversilé propiemenl dite est constituée iKinr délivrer des diplc^mes; un corps enseiKnaut apiH-lé "rniversity Colleté" lui est sulHirdoiiné. Tu certain nombre de coUf^^''* ''c différentes sectes sont afliliés à ITiiivi-rsité '"1 f liiriliii lti>iiiiii>i><<' >iiiiil-l.iMii>, Mivoiiiiii. I.c j;t.lllcl |"illl ilr Sl.-I, >liii«oii ili- Ki'li'iiili' il<'« siililiils, \Vii'>liiiiKl<>ii> !>• (' i CV charmant a-ilr i|iif l:i nalioii aiiuru' iiiir a l.iil lùlii |Mi\ir Ivs iiualnU-- et les vitOratiN ilf l.i (;iivtti- «lu Mixii|iu-. ausM Imii c|iu imum Us vumix mïMiIs ili' 1 artiiLi- iKim.iiii-iiti- >|Ui (iin |)a-.si- -■" ans M11I-- li-s ilrapraiix nu iiiic la i;uitii' a nmlu m. a)' iMf «It- •■iiliviiiir à i-ux-mOiilfS, est >itiK- à |iiii ili- ilistamv lU- \Va>h- tii^;t;iiil |>tclevc- Jiir U- >;iiuMriKim.-iit lit-. i;i;it-.riiis sur Ir Mtxii|Ui-, ([ui avait viiik- la ttcvc. I..1 ix-Ustc ilLl«.vi.r un asile aux Mi'Ux soldats est iluc au j;>^''"^'fal W'iuliikl S. iiit, ik)ul la --Mtuc iTui' les janlins. I.o iiiri>s ik- k-^is pruiiipal isl rn marbrr Mauc et a uiir tai,' uk- |>icils au ii-utii- k'. lainlis qii inii- (ks aïk's a (10 pitils ik- louniKltr Sur l'fs luciues tirrauis m- trouve un paMllou iL' luaiNru oriupé par les louiliou- naires île lasile. et une lulle résideuec li été. lialiitée à l'iKiasiou i)ar le Président des l'Itats rni>. Cette nia.-on est (•ouvernée par un conseil d'ollieiers présidé par le lieutenanl-yéuéral des années. ' li<' MiNHoliri, <-ii il<'vii rau- chement sud du Pacific Juuclion. I,a juiictiou est à i.ixo milles ouest pieds. formée par le Missouri. A peu près à ij milles de là, le Missouri fait ipiatre . autres chutes protégées Ol chaijue côté par des murs atteignant Je 300 à v"' (irfiit Kiills, Miiiiliiiia. pieds, I.a première est celle de l'Aigle Noir, qui plonge verlicalenient dans la rivière i\ nue ]irofoiuk-ur de 2") l'ieds. (Juatre milles plus bas, celle de l'Arccn- Ciel desixMid sur une jK-nte de S" pieds et est la plus Ik-IIc de toutes. .Six milles plus lias sont les gramles cliule-. dont nous avons déjà parlé, et plus l>as encore la quatrième chute reimnilil de rinhe en rinlie au milieu îles niass.'s de pins et de cèilres. Aux chutes de r,\i>- le Noir se trouve une immense digue utilisée par les fonderies d'argent et de cuivre de la ville de Great Falls { 1 t'Iiili •lu |*iiri' WiiHliiiiKtiiii, (liiciiKOi llliiittN. Chicago s'est enrichi «le i)ar('s jmblios, île lielles avenues, île lH>nlevarils spacieux jiarfaitemeiil aménages |M)ur loiiles sortes île pronienailes, l)ien orientés, où le puliiie va elurilur la frali luur et l'air pur. I,es ileiix grands pares lUi lôté suil ont ensemble nue sni»rficie île i,(««> acres; le pan- Jackson, où se tint l'Kspositiun l'niverselle : X un mille de lii, le pare Wasliiiigtiin, qui se relie au ctEur de la cite par le OramI Houlevanl ilmit t'clemlue est île plusieurs milles. Dans le "Uriving l'.irk", réservé aux promcnniles en voiture, est la maison iln Chili, oi'i l'on ]ient ailinircr dans la saison des courses Imit ce i|ue la carrosserie moderne a pu inventer de confortable et d'élégant. .\ ci-tte é|MM|ue de l' année le parc offre les Mènes les plus gaies et les plus animées, autant par la présence lie l'élément léininiu ipie par les courses clles-uiciues. m ■•^i I I'oi'MmiiiI, ii. I, activilc romiiiiTciali- ilr l:i (ùti- du Pn<-iri(|iK- >*• manifeste «.iirlout :i l'cirll;iii.l qui VRiit iiniiiiilt.ili'iiieiu après S.iii l-tam ivci. I,a \ lUo est av.iiitam iimiikiU •.itiii'e sur 1.1 tivièrL- Willatiiiltf à 12 inilK-saii ilelà 'li- s.i iiinilinii avec le Coliiiuliia et iii'i iiitiiiiieiue l.i niaiiile iiavn;ati(iii Sun ic.iiimen i- ni.iiUiine est 1 oiisiilOiaMe les liale.inx a va|)eiii île San Fratuis, .Jc |'ii>;,i Souml. île laCulonilne Anglaise. (le l'Alaska et ilii JalKin y ont là leurs eiilreiinls I.es :inln s l.ateaux <|ni lont le iiariiKirs sur la Willainetle et le L'iilunihia iloniient lien a nn K'ainl ttalii . L' est là d'ailtelirs du se truiivent les i;ares îles trois Kf-toiles lignes 1I11 l'acifie Malgré lis laiilKinrijs lie l'ortlainll-Nt et il Allmia. la ]Mi|nilaiiMii n ,st qni lialiilaiits l'iittlaiiil a lin avenir ]ileiii il es|iiraiii e , son loninienv il' est lie 7, . ... i«.i lie fi nus |ieniluiil i|iie eeliii îles in.innlai Hues 11 iliinlile Maillé son as|iti't iiianiitaetiiin r la \ ille cnitiple Imii iiinnliie jnililii s. M^ mes sont tnen |iii>|>iiitii>iint'es et loninieivaiites. Iles 1 rmust, 1.11 1" m ailiiiiiir t'in-l K aiiKe' Uiilliiies île la lOte. an inilieii l'ortlailil est liâtuv Tinit aiiluiir le paysage est aiiiiné |iai les H'mkI. Ailams. Kainirr et le ili'iine ilii inimt Sie MéltMii- |1H- lie 65 rnK^ 'X|Hiitali<>n ilesellli- le l'éililires laiitenis. A ilesquelles •les niDiits \ii«<' il<- Itri-iiloii, N)-»|M>rl, KIiimIi- IvIiiikI Jnoiiinc U- RIumIc Nlainl ait un territoiti" «li- ixu ili- valeur il •*• iiii|iif ilc jxiss. Ur la plus liflU- vilU- ilcaii ilit toiitiniiit. tant à caiiM' ilr la >aliil>rité ilc m>ii air <|m- ilii loiitnrt niio ms visilmiis y trmivi-til tii rlO. I.a l>aic i--l la jiliis ln-Ilc lie l'Aiin Mi|iu- cl Na plii^i' |M>iir Ifs liait;iii-iirs i-st la plus jc>_vcii>e l'I la plus iimii- daine du iioiidc. tamli-» iltie 1 intOrieur dis terres nlioiide en silrs piltotes<|iies. NewjMirt. la eapilale, est délii'ieuseiiunt située sur une (utite l>aie à <|neli|ue-- niilles de l'iK'éan, <|ni |>endant l.i s;iis li- NuiiviairMniuU- A inul.|iu' »ntf <|iii (oiicUiit à im )i1.(Umii il iii'i 1 nii ilcKiin II- lotiti- la villf ; i- >s| là jU f^t la citadfllf \iif «k- la mir, 1 1 \ illt- d Halifax a un (araiti-Êi- iiii|.i>sniil S.ii. i"irl spaiiiux. loiijiiiir- ■.linii'iiti' par lf>»'aiix ilii Nuttli Aiin ' ri ilii l>assin «11- Ucilloril ol non M.iiliiiitiil cuiiablt ili- ilmitiir ntii^i- à uni.' Kr-nnli' liolu- mais tiirliiiiiiilli, Niiiiti'lli'-I.i ■><'•■', < iiiiikIii Il \ 1-1 .i>-.i / I in;i' iiiiiir ili - III i>-.i / 1 ii^r |iiiiir ili - iiiaiHtiivti'-. navali's. On \ viiil «.iivtin ilc» uiirasso ik- 1 iMailn- liiil iiiiinnu-. iKMnlaiil i|iir va «ilaïk'lk- ivt ikvii|k''i' pal U-s lialiiN Illll^;l•Mk■ Sa Majtvii. I.ui lU- lui linuki- m I7i.,pai k- kkuvi'Iiiciii Cmu walliv. piu ik' lcni|is iipu-, la iloiiiiiialinii ItaiivaiM- iii Ai ailii- il au Canada Ilii inli- nord ik- la Nniivilk- l-linssi-, l'il fan- la liaiv ik- l-'iiiidy. s'OUlid li U lU' iiiystii- liillsf it idiak d l-AuilKclilK-. 7" * Cim-iniiali f^l Im'ii mIiki- mit le tiiiiiii inii Iuiikc la iivi- ... onlKiiiiV I''"' llim"< lii- (1"' à v"' l'Kil-. 'lu 11. ml (lrM|iullt-- ' i mu' s'iUihI mii HiiHiiri- ili- lu rli:iL-liiiiis. tuii-. ;\ l'uv.inr ilii imlilii-. \.k-, |iiiik'I|<,iiix iilil'u-i.s Miiit l'Ai MilOlllIi- lies Atls. 1 rniMTsiU-, Ir l'.il.iiN ilf Juslii-i', cti'. Cilliillll.ili iios-r.lf un i-lul iraiivii- aiti^lii|iu'. I.i IuiiI.iiik- ilc T.vifi llavulMiii. <|iii .u'ié l.iili'ii .Muni. Ii ililinrué l.mm.i.»! lie liaiu» ; ivtti' fiiiilaiiii' niKiMi- Mir un mk- île tiitii.. .1.- •,.. lie liaiii» ; lette fiiiil.ilne ri|HiMe Mir un mk- île |)Hiu' lU- (.m II. li'i..kiii .1.. ■...•■.I.i I. .1.. .1: -■-(. itll iiiaïus il a enùlé i.KiK l>ie île l.lt^;e , le liassin, île puipliiie. ,i .(o (iieils île ili.iinèl leiitie lie la rimlaïue s'élève une niagnitiitiie slaliic île iViiiiiie Otcmlaiit lc-< iliii'l jailli.s>eiit deux jets il'ean. \ It'Iti 'lis 4 itloliitiii' \llulitiM'. \'u (OUI 1.) plli: L'iilniiii.if AiiKl.U'-f. rOmiiiniiiiit lie 1 i-prii '', UIIV lnMllIC -l'Il-Mlr .11 lie villi- i-l k- -li»;»- <||| HDiurnuiiuiit il< l.i |iiMMiiir ili I i ii|ie iim- iii>MM..ii l 'iiiiiiii'ii mI<' (Iciiiiiiiaiitt.' a rixtit'niiii' i-r, iliiiii l'iKv.iii l'.u il'niiu- S<-> Mil Mt «i-i'ilirn I - imlilii - • iilti|iii-<.- iliiiu i iimimin.iiili' .nn uinu it |iinrik'<< llllllllll•«^ Il • ullivii- \ le luiiii il nii juli |HJtl in iiitii- p.ir la ttitf kriiH iii;iis ii(Vi-«siliU- st-iiN nu ni ;iiix vaisM-jinx d un lii.iiil di-.iii moyen Mais cv ;..lli' .lv <;i,„;.|,i ,|.i,|, la I^.Tl^..lnl^■ nli- n i.miMinsà I ..ii.nI .lu Ca.ia.liaii l'a. 1(1. K.iihvax". Mus Vi. t.ma a m s avinlani-- |>i"l'"^ 'l"'>l 'i'^ lU'uii'Iri-. n.- s<.:il j.is sa sitnali.in .inni. niai.' a.linii.il.l.- .1 s.m.lMiial .1.- païa.lis. sans ...iniil.i I. s l,ss.,ll|, . s lllmilUl s .1 1. s sll|Ktl.. s iH-.lllI. s pilLiriMlIlvs ,k' Sun ik- Iclllk it II' ivsle lie sa iMiiviiiiv. |«mi ..iiitrilinii a s.i pt.is|«|riti; I.f clmriol ; iiiiilii;iniiil lis !■ Il' Vriili llk- ,isM i'iilt's liii V ,isU' I I luiiilil-< <|ili lia ^niilo ilii Km ( Uni Minl ilr-- pi |i;l1 U III lir.llll itli-lr ilr lllIlUs, Imii-mv-. il U'> / |>IMIIllll 'i •;i,it lin 'l'i \.i- Mlsilll 1,1 < Mlll| 'ti.iiiili- >i il< Il II'» \ .11 ii'i"*. '!'■ l niiiiiiii.' iiiiU'ilU' jiirli aiiliiim" lIpiilU'Ill t.'.ili ■ IHIli Ml ( Iiilllli'U' iillli"- lui ni-., ili- I iiU" un I s slll U- iiiii' 1 m .1 illr M- lins 11' V imxn .1 nu ■> rt I ilii l ilisiiuis M^ii iiptiiclnil Mimiiii -ni Us >;ianils oisin.ini' ilis vuilUs villis isp.i MU' l.rs inan liaiulls» s iln lulpui ■ipalilts, si.it |i,ii Uni iisaj;i' mui lui rii ixlasi' Us 1 anipajjn.iiils an iiini siiu|iU- .|iii haliitiMit l'i'tU' icKiiiii. I.'arrivov ilaiis lis parlii-s (hu jn-iipli-i-N ili I lit il lin inau'Iiaiiil vnvamni avir ses inau liainlisis si UnlaiiUs tsi jjiiu'iaU- iiuiil saiiivi avii' plaisir ilaiis Us \illaj;i's ijujl travirsi- S in An ton m ,1 uii ariivc II- iiiaii haiiil rsi mu- ili s piinupalis \illrs du Tixas, U- iiiiiu- cU- nniiilnciisvs ln;iu s (le ilii'inin lU- it un iiiau lié iiiipoitant ihhu ks iliixanx, Us niulis, U- liOlail il la laiiKv l.ii pippnUlHMi ilr ta vilU' rsl ili- 4..,,«ipu'li|iiLs K^'ns ili' I iMili m >iiiiit-l*Miil, >liiiii<'Hni U' Mi--i-.'i|ii :i iim- si>liiiili>lr 'itimliciii i'iii\ini ville l't Us l'imimri, ml- ù li'spnl riiln|iriii;iiit nmit jias éti- Iciin;- à m; i>iOvali)ir (le cette >itii itiim et il autres avantages imiui |«m>Mt il ville au ]irilllier r.mn. l'Ule est Initie Mil une série île terrasses i|UI sélèMlit siiccessiveineiil (le la rive llutil ilu Mlssissipj le <|Uaitiel îles affaires se l'ouvaul liaturelleUKiit sur le li >ril ilu tieuve et les élé>;.intes rési (it|s|tuc-lioils iHiii seiilelileiil iiiipiitlantes mais niéim élégantes, |>arini lesi|Uellcs le L'a|iltiile, 1 I Intel lie N'iUe et la l'iisle. lui |>liili m iii île la ville, axalil iiiiur lionics les rues l'i aiikhii et ( (iilaiH) les ("• et s mes. se liDUXc ■ Kice l'aik", j.ilie plaie pour y piciiilic 1 air » I i|iii est eiitreletiue avec nm'il In i lu iiiiii île li r et un Ira'.nway électiiipie lelunt Si l'aiil à la Mlle su lu, Miimeapolis. A piiixiiiiilé il > a do iiiiiiitileiix i 1 1 liaiiii.iiits )H Ut- l.ics cl lies i hnles il'i ni, eiill aiilies le lac M inné- tiiiika et la claile île Minneliali.i. iiiiinoitallsee ]iar Lunglelluw. J \%<'llllf I.a ville ili' CliicMKn i"-! rii'lii' tii spaoifiis«-.aVfii.n- < t »ii -u;- -i~ •.■uifv.ii.l- 1,1' lKn«>iiii-iial ii-inl.iiil n— >liTiiici>-s .iiinti-.. r'isl .1 |H Mil- -.i. rti ni iliirr 'li- vous |iiil>li>|iii^. on )mi1 timv Vit ilaiis imiir aiilîi- villi- ilii I uiihiu Ml i|iirli|iii I lio^c .U- plu- Uaii 'jiu l«- avf tiiiis (In Mi. Iil^.in. lU- Wisliinnlnii. ilAsIilainl v\ lU- la l'iaiiu-, it 1.- '-oiiK-vanls (iraiulil IMimI l.i iitc tsi aii'^-i acIiiiiialiK-iiU'iit jhmîiviu- m j-ii » puMi. s, I. ivriim- ilii Mnlnuan pail iK' "Suiilii WaU r Nliiit' , -iir lo Uit.l .le la iniiie Kl \a jiiMiii à la ',> un-, l.a \i.mu li \<\u> ihIk- lu jolit- n!->i'^ ilii ••ml. n.nini IV tilde la • ; 't la i; nie. Dan* eelte ]• irlie de l'aVi'IllK- il nu !le Utiles iiiaiw.iis. un |ioii'iail li|eM|iu .liie .K- pal il-. ; il y a aussi i et tits ..nlises. Si lu Ile lai-tlll et s.iii e:;ie!lelll s\ sU-i.ii «le pavage en lies pi.iaienailes tiviiHles puni MUliiies et eavalitis -uilmil .Kjmis .lel.aiiassve lie ;iail li.iiinvay. A l't \tii-iiilé imm.I .le I avi une nù se ipi iillei le lie 1 iillesl. •I y a

    ili-Hx i>iiiii ipalis nu-, il .itl,iii< '- ilii viiux .Muiitri: il, 1.1 nu- Siiuil JaKiiu-, ,1 la iiu- Nnlu- llaiiii-. I..i ]ilaiv il Aiiiiis i->l iMt(;ifs-.aiili.- .111 iM)iiii .If vil- lii>,|i>ri>|iii-, lis aiiiialis ,li- |,i ii^jnm niius |iiiiml t.iiil lit- Molli niMiiur Ml- Il .1 II iiiiil.it H. Il lit; la mIU p.ir ili Mai-niimiivi-. ui i"|i. >ti>irv util. Mlle nu L^ plus |i un, , ai la tradiln.ii ii.iiiiai.|iuii.| i|iu- L'ii.iiiilil.iii !,- iiMt et |iri-|i.ir.i 1,1 p..». ills .illparavaiit. I)aiii vni i-iiiiiiiU- luntil iiitiriis piililir lie- 1.1 \ ilk' iini 1.11 1- .1 la l>l.in- ilii 1 l'iti .Mlllt 'liait' ilti I iiiitiiit lit tlli |fiil fiiiittiiii 1 .' >«i li.iiit . ilails liiiif iltllv il. lit- ik- iM.'i). i|iiiiiijiif ilf irtmiWb iJluuuiWa tk U ville tl pur U >uili: lu plaie ilc\ ml le Braïul Miuan- iiuiiif t iiiiilaiiiiitiitilti It iiiilitii lin i; If stjiniiiaiif tic SaiiitSulpiif liait aïois tiittiiiitr ilf iiinr.iiUis. N'>trfl>niiu- util '..iil siiil l'I <|iii .1 riiMli un iiiilliiiii tlt iliiUais. t'>t 1,1 pins vaMc l\llr .1 plus lit- .•!,.' puils lit- IiiiiK et l.l^ pinls lie lat^e : )M-isiiiiiits Ses iltiix lullls MllIlelU- iillt i2f, pleils «1* SI' tiiiiiM' nu iii.i^iiili'iiie 1 .iiilltiii Ia° iKklinivnt atturl ^ l'^lists lie plus petites iliiiu iisimis s'iMevèteiil sm le ile l'ies lie Nuire- Dutllv at Utmvf . .iii.i'lu'iiin .Il \Viii«i>i>i -m 1.1 iiM' iiiu-t ili- 1.1 iiMi-ii- ik' l>ttniil. àiliN liiiil milli-^ .!•■ II.- lu.'- I..I vilU- >|Ui 1 itiu iHiiml ilimi ili- .Mii.i»»! ,\iius. >'tli-iiil li- Unik; lU .1 I|Ui 1 itiu iHiiml ilimi ili- .Mu,!»»! ,\iius. >'tli-iiil li- Univ; il 1.1 iiviiii' -ni uni lurininni ili iiviiuii i|UilU' millis il piiiiln il.iiis rmUiu m ilii 11,1V-. à l'i-il |Mc>.'l 1.1 iiiiiiu iliMailii-. h.\W a lnMlumiii ilr lll■lll.■■^ i-l Lil^i^ ilio ft il.-, iiviiiuf' s)i.Knii-« - i|iii iliv>.!i;viil ilii i|ii.irtu I lU r llnlil lU- VilK' ; icliii .■ l'ait lace au Cli.imii-UfMai» cl a t.^ i li- -ui uii.iln; iui.>. Ci- miiiciIh; vtlitiii mlilK- . ^i I.Au l'ii \wrtv •l.itis 11- sivlo u.ilun. S.'s ilimi-iiMun^ ■.«ni .>.«. (lictls i «.• iilij; -m wnili' l.iiK' ■ '•' '"1" '•' ' ll"'il"K>- ' "*" P'^"'" '''' ''•""■ '•'" l'"" "V, '" .im-itii.li..ii M>' «.Um- .1 l'ii- il>- >»..■.•■.• il-'il.ii-, Imi lix' iK- 1 Unli-l lU- Villi' •M tiuiivi' 11' |i«li iMipiiimuiil iU>^"lilii-iU>-iiiiiMi U.iiiil.iliili kon'i'» 1-' mcmoiti- 1.1 Kiurii .ivil.. Vti- «11- là -i' iK.iiw- un. .iiliMi<|U>.- _ (iiul.imi- il'v.m («il.iMi. l'iVi-ili .i l.i vill'- p.ir un .iiuiiii ninivtuuui vk 1 liial. I,».-. iliùilù iuV>. Cl- MiptllH; vtlltiiv IMillclpaU-. .iiùua aotU U» .imiuk> Jclkl.v.ii cl Wooilw.iul. fj J»!!!- la ii\ifi-4> 4 iiiit'iiiaiiuli. |>ri'» r<'ii<'i .N..I1, .iVMIls I. , lit,,- VtlO .1 Uni' l\v> |..1I|U>. l.-> J.lllN |MtlnI.-..|lll> ,W- 1., 1,^.,,, .lu . a. iiiiii .1.- KM iK- lVmi«vh.iim, .i-lli-(..iiii,risi- iim,- .Miomia ii l'iii^l,iit«. In IKTli .i.l.liiA.I \ll.«.iui.,miiuii..- l^iMVIiM-.ti .11-, All.^liaiius, l;i 1k;ik- u.iss,,iit Mil U^lln.s iW la m.iiii.iKiK- à ,U-, li.iiiliuis v.tliniii.iiMs. |.iii^ ai'il.mr lU- la l.iiiuiisi- loiitlif im imimuI .K un iiiillc île Ion Kt\'\\T l'ri->.|il' •lU-M KraU'lov, I les iM-aitti- .m nnu- la liync apus av.ni ltaV(r>c la l.iin' .Uauit iii^-tO su .listiMU li- loiii: ilt> laiix .lu la Cm iiiaiii-li l".ur scdiriKtr vtrs l'iti,lmi« par k- dCtiiO l- l'aïk^aa.lk. I,a vue .iiiuliii.- la v.'i .i.- plus arlistiqnrs. ilans ,c Voisinage ili- NfW '|iiatiii/i- nnllfs a 1 .iiiist .It- ].>lnislii\vn. .Ir siuislt. iniiiioiri' . .kl- 1 n r ss,, ijuaiti' ,1 1 ini| niiUi .li' st-s liahitaiits in-r.liriiit i«ali'in-IUs si'l. V tti-iil à .lix miiIIkiiis .U- ilnlhirs Au lUIà. l'illsLui^. lin t'Ulii' .laiis uu \riit il.lc ■■|iii\s non lul't- i-n llouillc. l'U lluul:, luurULMllx il 4Utrca ÙUUivkUICIIU se :aU:U' «lis llllllcs. •l-'liiii-mx' • clti- vill la vil- ri l'U rnulMI puits il liant à I i-x I . UVMOU lut luiiu lis lullis uaut virs lUMU s lie pliiitatii.!! r ./ fc' i\r #, ï^^ l'i'iriixi- «II- .^liiK'i'Xf, l'an' : Siiiiiiq-", U-- culossaks ,. . , _, sDiiicfs tluiin.ilis. rsl k- (xiliit I>rili''n>.ii "|ui .iltiu- 11— tiiuii'>u-< ipii vi-i'iiit lo uiaml )ilaliaii \iileaiiii|iU' i|iii m' tmiivi- iiinnui- •l.iii- K- limitis iju l'an- Naiicnial ilo Villnwstmu- i,)ii atliial «vtU- ti'cioii jiar un viiiliiairlu'iiu-nt de la niaiuli- liniii- tiiiif à Cmiii'Mr fl lit- Il |iiiiut on ]iair(iiiit on voiltiu- k's liuil ikinitis iiiilk-s itii tiaji t Jii-t<- 1 II l.iix- ik- riiôtrl (11- rAv>()iialiiiii ilii l'an, aux lulossaUs M1IUH-. llK-tiii.ik ■- •< iTuiiviiit lis imrvnlkaix ik|>i"ils imIi.iius iiiij, -orll;. ilis Ki-iM-Ts vuU'aiiii|ms. iiiiiiiiiit cx-^ imuiiiiUrnhlcM UriaNM;.s, >|iii, la piiiiciiiak- alliacliDii lin l>iy~. I.i- ji'.iis uiiiarnimWc-i «le l'ts l>aiu> (|in ii^siiiilikiit à (les lascai'es siiiit 11.-, kiras^is lie MiiK' i-, iit- JiiiiïUt. di- Narrciw (iaiii;i.-. la Urr.i--si- iiiiiUi- et ci-Ues noiiinK-ts ■• l'n'iint Ma-iiis. " "' Ci!I>id'> Cave " il " Tlie Devils Kitilieii." IvUes ii-^i iiilileiit à di-. t;laeiers iiii~é> en iiMiilies de tonte loiileiir il de tonte lorinc. Daiw la leijioii K— maticies proveniiit ik- éni|itions \okaiiii|nis prennent iiuel- <|iieloi-i la lutine de l'ilieis taillé- onniitie ik- -|iliiiix. par exemple, l'eliii iin'cin aii|>ille le l'oiue du Di.ilile, tandis ipie d'antres re— eiiiMeiit à ek.i el S.iuti» I"é s'y relie :ili Mexicain Ceuti.il et r<(,'iiit une I.irj;e puil ilii ItiIh île l.i Iul.itiijii scjil iiicote aildesxiu.. île 1 S.' ' « > it i|ue son 1 DUitUL-rce ne soit cii grande parlic que passager. I.e tnuiisle, s'il iHissède un leil .1 l'il*»», 'l'i-x.i*. I iilisii.- il luie l'uriosué il'auliiiu lire, trouvera inuiilire de i lioses ijni l'iutt lessc- iiiiil. ]i.irtii'uliéreuieut les lV|K's liiMiiailis i|ue I . iiéj;ies it Auii lii aiiis aliiiriKèiies II ne tniuvera guèie lunius d'iutérêt il.ius l'aN|>eel |iitliiiesi|ue de la liiiMlilé et dans ses euviions (1 UUi .ipp.ileui e i|iieli|iie |KU ' nivelle. Niiiis aviitls ii i nue vue dilue iiiduslije iliiuif.lii|iii e. 11.11 11 ri-.||i|iu . i|uiiii|iie liuiulile . elle s'exi ne ^ur les ImU'Is d'un petit tours d'e.iii il.iiis les eiivinius de la ville; la uiaiii-d n iivie est fuiiiuie par de!> KCIls (le eullleui I l,.i villi- ili- Sixikaiu, -.lit 1« iivirrfilii iiu^iiu- imiii. \limKli'ii i-iu-l. l'illf tsi Mil 1.1 liv;iir tlii (ii.iiiil Clii'iiiiii ilo iVi lin N'.nil , un y aiiivr ,iu»-i l>.il l.i VI li.iii iT Malin ilii Niihl l'.irili.|iu- l\llr iks iiiK- un |>l it. in éK\<'' il.iii- nn«- ii'Kiuii loiliininl l'ui'^ii-, à V ini'lr^ "IU-.I tlii I>«mu 1» «le O'ini ilAli-iu- tl «n MU- iW> iiwinl.i;;! » >ln niriiu- imim l.i ■.. Iinti-, .U l.i iiviiii- SiMikaiii- qui .lins I i^i'i.i- il'iin lU-nii iii'IU- ilcsninl ilv ly |>iri|s, IniiinitM'Ut iii alxiinl.iiuv 1.1 lorit: miiUKi- iMini U-, ililkitiitcsi illoui li-> tr.imway. ilm- \ti'iiiii' l(l\i'i'«iili', ■i>kaiii', \\ .loliliiuioii. .Il- 1.1 liiniu- niiinl.il* iii.|n.> il .1 i.ililr 1. 1 vilii- cl.- S|«tkiiiu' a iiiir |m)|mi1 ilioii il i-nvimn 3|i««-> lîllc lut I lUiliV in I ">;■*. ni. Il- lut pu -iiiic liilaUnu ti' ilitiiiUc l'.ii Ir lin nli/f mis jiIuh l.inl ; 1 iiuvmlii- c in-.i i»>iir lui-. lU- linlt inilhniis ilv iIi'h.'Un IMlr .i ili' iU'|)ni> ntiàtii- .ni<- K"'" >■' i'" ui.iliii.iiix •Miliili- . un ]i\n » ii jn>; il'uuc \ \ ilK- «1 init fiitiUs iiui l'i'UVi- loniii'iit .luliTN jMi liiirrKK' ''«••' li.iMl.ini-, luiiiiiliiiiut à -iMi iKviliihi«iiu'Mt. A 4.>> uiilli- viiN limol se Itiiim- l'iiill.iiKl. iiitlriiihilc ilu IVuilniui' Noul-Oili'sl. a IMAGE EVALUATION TEST TARGET (MT-3) v- /./ \A^ r/. Il l.l 11.25 IM 125 ■ao 12.2 2* 13.6 11* US lit ■a I 2.0 1.4 11.6 '/ r >Jym >y « /À w m y Photographie _,Sciences Corporation M \ ^ <^ < *♦■<> ^ .l^\ 23 WEST MAIN STREET WEBSTER, N.Y. U5S0 (716)872-4503 \ \ 'Smiii Koi'k " Ni-u-llii\i'ii, CoiiiK'i'lii'iil Cette ville Vale et iipi)i-lée (le Xew-llaveii fondée en iii;,^, ville sont trè^ a (le (lescendie le (jiii e>t niainten noiiiMiij "Kast int(!ressante, connue an loin comme le siène de l'université de familièrement 'la ville des Ormes", est située an fond de la haie anse- formée ]iar le hras de nier de I.oiiK Island. I,a ville, (iiii fnt a une population d'environ (jo,i»i(i liahilants. I,es envuous de la tirayants l'ue (k-s promenades en voilv.re le plus en faveur est lon.n du (("lié est du port jus(|u'au fort Haie, (jui date de iSi.( mais anl eu ruines. Au nord de l.i ville se tiouve lui roc pittoies(ine Ruek", d'une hauteur de 3C10 pieds, et d'(jù Ion découvre un superbe iiaysaj;e. Sur le sommet du roc s'élève le monument des soldats ; une belle route carrossable y conduit. "West Rock ", d'une hauteur de .(o(i pieds, est un autre lieu de rendez vous pour les nens de la ville. "Savin Kock", très fré (pienté i>iiur les bains de nier eu été, donune le bras de mer de I-onj; Island à environ i|ualie milles (lu c('ité sud-ouest de la ville. IK- ce promontoire (pii se dresse ficiement sur le bord du bias de mer on peut suivre avec plaisir les allées et venues des yaichs et des autres naviies (|ui sillonueut ce bras de mer. New- Ilaven est à 75 milles nord-est de Ntw-Vork et à 1 jo milles sud-ouest de Hostoti. bS '■ r t t 1 l.)> Mail, l'iiiv l'i-iilral, Nou-YorU. Cette partie fré<|iiciitce du l'are Central, piè-; de l'entrée de la 5'"" avenue, forme une promenade niaginluine ^ràee aux splendides ormes (jui la bordeni de eliaqne eôté sur inie lon^neur de près iliin tieis de nulle. I,e lonj; du Mail sont ranjjés plusieurs statues et j;ronpes de seniptuie, entr'autres les elli>;ies de Shakespeare, i-'eott et lieetlioveii. .-V lextrémité nord au-delà de l'estrade Jiour la nuisii|ne, se trouve la Terrasse, leuvre eompli(|uée de miii;onnerie, (pii eonduil par un esealier à travers le tnmiel voûté jnsi|ii';i l'esplanade dallée (|ue déoore la i)elle lulitaine UetliesUa, eu l'ace du lue urtilieiel. Ce grand passage eu esealier et les côtés de sou mur éléRamment voûté sont finement sculptés lures eousisteul en oiseaux, Iruits et fleurs si délicateirieiit ciselés q critiques les plus sévères ne peuvent leur reinser leur admiration lui heu de réunion tiès l'réquenté, principalement pendant les aprè: et spécialement les samedis et les dimauclies quand il y a musique, et le Ranihle pas loin de là, doive it être coinplés aussi parmi les pi cliannantes du l'arc. Les .sculp- ue même les I.e Mail est s:nidi d'été. Le 13elvédèie ices les plus S y i i i{iii' liire. piès du mont Wasliiu^tou tt qui coule du coté du >ud-cnie-t autour de la cliaiiie de contreforts appelée "I'"ranconia" dans les M()ntaj;ne-- Blanches, pour aller se jeter ens\iite dans le lleiive Connecticut. ICUe a un ]iar- cours de cent milles et dans sa partie supérieure, près de l'hôtel des inoutannes jumelles, sont des chûtes dont la beauté sauvage et pittcnesi|Ue a été ipielipie peu gâtée par la construction d'une scierie. Dans le voisina>;e se trouve l'iiotel l''aliy,ui, bâti sur l'emplacement du "Toinlieau du Géant", monticule tnii s'élève sur le bord lie la rivière AminoiiooMic. I,e mont de la "Déception" ip\i est à trè de ili>t.ince donne un caractèie l'rap|)ant au ]iaysage Tu peu vers le sud dresse le sommet colossal du mont W'.isliiuj^ton (|iij a O.vki pieds de hauteii principaux points intéressants -uiit d'un aicès facile siiitout ]iar le chcmiM à crémaillère ; ceiieiidanl l'hôtel du Sommet et la Station du service iiiétéoi ipie sur le inont WashiiiKloii ne soûl pas troji loin pour un bon marcheur. une vue niaj;iiitii|ne du liant de ce Monanpie des Miiiit,ii;ius Hlanches. Les de certaines parties de r.Vmmonousuc suiil d'une trè.s yruuJe beauté peu est se 1. Les de l'ei olo^;l- ( )ll .1 boids a, ■•.. -v*:? f^*- ^^ :;''^: •> , ''Ip^ ■ ^ .:>*.; .-.*-J. mm r~ Î J iw ârtiwrr: \'ii'ii\ Pillais tliistiiT, Itiiwliii-; cin'cii, \ ii'<:jiiii'. Cl' li'itiiiK'îit, l'oiistriiit à la mioiIl- aiicieiiiie, est un spOcMuion des tril)iuiaiix de rél«>;iuie élail luie ciilonie royale. I,a place est encore connue imprégnée de l'ai- niusphùre juiidiiiuc île t à dix-luiit milles de l''iedericksliurg, à environ ((Uarante-einq milles de Riclimoiul et à une courte distance de Gniiieys, où mourut tiloiicwald Jackson aptes la bataille de Cliaucellorsville, 95 i \ llli-rilial<--. Ili-lrllil. >inlil:ili;i Ilelem, la capitale du Mont ma et, ■-i l'on admet ses préteiitioii-;. la ville la plus riL-he. à grandeur égale, de tous le< ICtals-l'iiis, est située dans la vallée de la "l'oire à Aiguillons" au pied est de la cliaine primipale des Montagnes R.>- chenses et est il ini|née à l'est par les montagnes de la ("«rande Ceinture. C'e>t à l'intérieur et autour de cette ville que se trouve la région minière la plu-, riche du monde. Du dit (pie de l'un de^ filons aurilères on a retiré i>as moins de trente million- de dollars lùi outre de su grande ritdiesse minérale, lleleua e>t citée pour ses sources thermales, l'armi les plus attrayantes de ces sources se trouve un griiupp lie sources médécinalcs qui sont la jiropriété du colonel liroadwater et •pli sont ■ ituée- à environ (|uatre nulles à l'oue-t d lléléna. A ces sources est adjoint ni' imnien>e étalilissenienî lie hain^ où l'on peut prendre des bains d'eau thermale. I.a MHide et le sonlVe consliinent les ])iiucipaux ingrédients de ces ~ytv,mic *ià :' lï-j'Onl avec la Juniata et denx anties coins d'vaii, son l>ras iH-iidental et vj. •E«:i!'rr-«^ -^ic- eaux dans la liaie de Cliesapeake. C'est, sur la plus grande partie ylvanie tjui dessert en outre par ses nombreux embrauchemeuts presque chaque oomté de l'El.lt. J l>o>itiNlMirK, ■'«•■iiiM>lvaiii<-, La place que nous montre cette vue, la barrière à ixage «le la route de Halli- raore et la roule de l'cil, ntTre un intérêt poignant par >uite de la position iii- ("est «ne vue familière pottr te» T«imx ât rbcimmc du Sud (jiie ce hateiui avec roue motrice à larrièrt iiitt il<;-vcn>SLt3i»-sii<'(*nT-^ loiijours ])hi> ou moins ilétour- liée le tleuve ijue te^ vieux liét'ri' ipâc> i;:r.ir sa i'i>n-tructiou et s»)a tijunair. «•< -i;nc^nic au liut particulier à atlciudre, ])riuci|)aleiueut le tran-port licS m.ijrci.iz)i3?»t-^ i\tm]irtuant des tonneaux de tahac, des balles île cotou et d'autres inaj-iriLrD 5:- île ce "":•. t -• -i:"icii.l la i>!aiicbe de déliari|nement fouclionuaut sur pivota mic loa v.i: ^: i^^ uue chuse d'utilité et d' impor- tance. Les chemins de fer ont dans ces deniières années attiré une grande partie ilu commerce fluvial, cependant mie partie qui n'est pis sans imjrartance se fait encore l)ar cette route liiiuide créée ]iar la luiture en dépit des obstacles et autres inconvénients causés par le chenal toujours changeant du Meuve. Ou a dépensé des millions pour améliorer la navigation et lui donner plus de sécurité, mais le •:\ X Neptune voit d'au mauvais u.il les travaux des ingénieurs et leurs :Mi/;lioration.s. y* I Le <'!i|iiliili' ilr l'DIat, Ihiill'oi i. ( ihiikti iciil. La villf d'HirUonl, MpilalL' (lu ComR'CUriit, i-^t nIi iici- "iir 11- ikiiv i Cou- li-niiiiiO 111 i s-s cl inii a nucticiit. :i ciiii|ii,mlc mWW-. du hras de iiit-r do l.oiij; Ishiiid. CVtU- ville .^a^lil-l■t d'ivlat. .m Cai'il cni'le, V ((iiiliii le 1 ertaiii, trois imllioiis l'ala attrayant et ([u une Mipevfuie de dix mille est assez hieu peu ée et de pilol.-, ist siliié dans le iiaïc Hiislinell, inannitiiiiie lieu de proiiunide de eiiKpiaiiU- a' res contient nu certain noinhie de lieaux édifices piililies. de grandes inaiiulaclures l,es hâliineiils ilii C cK- upeilii le ipii se lioiive an eieui iilénie de et ipiaiitilé d'élégantes ma date de elle u'olitiiit sa charte isoiis )iarticiilières et de villas pleines de «oùt I.a ville tés d'un dôme daspeet reliKieiix ipitole ont ',r.o pieds de lon^ ^nr i'\-/i, lois(|iie son emiilaeemeiit était oceiiiié jiar lui fort llolland .■5()]iieilsde liant Dans la 1 1 ville de lai^;e et s(nit -niiiion ails la I liamlire du Sénat (|n'eii 17.^4. ICUe a une |)opnlatioii de mais se trouve un portrait de \Vas!iin).|(ni par C.ilheit Stuail, et dans le Iniieau di beau joyau en fait d'édilke.s publies est le iiiagiuliciue l'alais d'ICtVit tout eu marbre Son pins Sectét lire on conserve la eliartede la colonie aeeindée par fliarles II. \ I,I';t,ii «lu \Vi-i()iisiii t".t pnrticiiliÎTi'meiit riche in tau. on y licmvi- de iimii- hroux lai-s it ik-- c unis d t . i i|iii le lî:ivei>elit il. Mis Unîtes ses iiarties. L'es eaux atidiuiaiites et le t;iliiei c|iii inilliil.iil dans 1m re«iiin attiiéieiil sans aiienn d.mle les Indiens noniailes îles Uilms Al>;i)n(|iiiii el D.ikota i|iii avaient leiii eli'ssedaiis rivl.it Tons ees coins ileail sont utilises de nos joins avec avan' i^e ]>oiir i'ex- I.loit.itiiiii des Ibiêls et poiii l'aj-i iciiUiire Nolle \ ne reinéseiite un paesa^e ciracleiistiiiiie du Wi^onsiu ; c'est tnif Uaie assez liieii liois^'C. entoniée de loseaiix. d'arbres el d' iliiiisseaiix. el (|ni siinHcrc à lesprit l'idée de félines cou- lortaUles et de cnainps fertiles situés dans le voisinaRe immédiat de cette lésion l)ittoresi|Ue. Cette liaie peu profonde est formée par le lac la lielle, assez l>elle pièce deau piès d'Oconoinowoc. à environ trente milles à l'inii si de Mihvaukee, sur la linne du cliemiu d.e fer de Chicago, Mihvaukee et Saintl'aill. A .soixante milles à l'ouest d'( Konomowot est la ville de l'oila^e où commence la uavinatioil de l.i livièie Wiscoiisin et par où passe le canal ijui relie le.s rivières l'ox et Wi.sconsiu \ I.e pmmenunr qMc le i-laisir ou In ciirioRitc atlirt- vers k-s f.mbmirKs au iwinl -le a vilk- ,1c .Nc-w-\ ork ik- ,,e,it n,an,,uw- .le ren,an;ucT Ics.knix ponts. nii kIiciU .■; iM.nIs eleyes .lela ravuic au l.,n,l ,k- la.iuelle passe- la riviùre.le Ilarlen. .|ui avec lîu.ls.m et la nvieie .le 1 I..,t eoinplele la ceimure li.p.i.le .pii eutoure lile Mau- liattan. I, „-. ,k- ces po.ils est !e Haut l'ont sur le.,Uel ra.,ue.-..selilau„el,elk.ha,rssee en aspl,,,lle ,1e s , èd .'Vl^.^ u^^^^^^^^^^^ 'l'-''"' arches eentt,- les sont en a.ier et .mt .la.nne une ^ Sfs i la iSi"' rue le centre inl-rieiir .les an lies es| fi et sur la niêiiie liniie .|ne la loiiuaiit ' nvertiiie de plus de 5.». pie.ls .-. cillées sont en nianit I l.VS pifils au dessus .le la rivicr I.. i ». \ Manitou i\ç > Il l'i'li»' ;~> " niilUjsà lonr^l .U- Ciloiiul.i SprinKsil à -o niilKs de ncnv<.i.Mani- Inn est d'iveiin une >l.itinii lus livcineiitOe \ku les Uniiisle-. et les malades a canse (le 11 liemtO dn pivsaKeenviKMinant et des sources minérales lemaiiinables par k.urs venus eiualives. Au |M.ii't .le vue dn paysage ce .|Ui prune toiil e est le pie ,lo 11 l'i'iue di.,11 l'aseeiiM.in se lait de Manitou. Il y a dans le vi)isinai;e une eu lutité dautie-s cbuses bien laites puui atlirei le touiislc, les piiueipales sont le prodij;ieu\ Jardin des I>ieux, la passe pittorescpie d'I'teetle Canium de William, le l'are du Monument, etc. Au malade, les sonivcs minérales (ilïreiit nu intérêt spéeial ; les unes eoutieiiuent ilu 1er, les autres de la soude ; les premières sont bonnes pour luriehir le sanj;, les secondes pour les dyspeiilii|ues. Manilou est à la l'ois nue station d'été et nue station d'hiver, car la jilaee est liieil abritée et par suite de s.i j-r.inde altitude l'air y est sec et pur. Au simple touriste, le pic de la l'iiine et les autres points cités plus haut rournis.seut un enchantement sans '.in. 103 I I,)' .>liiii>l. f Cet L'difire plein d'clégaiicc et d'iiUérOt. le Trésor piitilic- des l'Uals Unis est l'un des pUi'' lieaiix nrncmeiits de la capitale fédérale ; il llaiu|iie le palais de la présidence du côté de l'est et a pour vis à-vis, à l'autre extrémité de l'avenue de Pennsylvanie, le Capitole. Cet inunense édifice est d'architerlure ionicpie ; il y a une coloiuiade Mir la façade du côté est et des portiques sur les trois autres. Il a Soo pieds de lonj; sur ,;S(] ])icds de lar^e ; il a été dessillé d'après le temple de Minerve à Athènes et .1 coûté six millions de dollars. La plus belle cliose à voir dans le 1 àlimiut du Trésor est la grande salle de la Caisse dont les nuirs Mint entièrement recouverts de beau marbre. D'autres points d;j;ues d'iiiléiét sont la salle où l'on rembourse les bons et spécialement les caveaux à larnenl. (|ui cou- lieinielit des monnaies^ et des lii\]i;ol> pour une valeur de centaines de millinns de dollars 11 y a aussi à voir d aiilns choses (p;i n'excittnt pas la convoiti>e du visiteur, ce sont les portraits des plus célèbres minisires des finances cl uneco'lec tion assez considérable de pièces contrefaites. I'J4 )r\ iiificl)! Sroll, Wiishhi^'tiiii, l>. 1'. du Rliode Islaïul et de la ib'" rue. I,a statue, ipii lut modelée p.irll. K. lirowne rai)pelle les .services du liéios (jiii du r.iiiH de capitaine, en iso.s p.is.sa lapideuient par tons les jjrades supérieurs et reçut eu i.s.ii le giaile de lieuteuant-j;énéral créé spécialement pour lui. Ses .services et sa carrière durant la j^uerre de 181 J sur la frontière du Niagara et dans lanneire contre le Mexique eu 1S47 sont trop connus pour iju il .soit néce.s.saired'en parler ici, sa viepubliijue tout entière ju.stifia pleiiieinent la confiance et la vénération «m'il ins|)ira. Le général Scott mourut il Wesl l'oint en iSôo. ! IjII (il'iiiKl'Kiir, \Viliiii|M Il y a un pLMi plus d'iiii i|iiart (If siècle cv (lui est uiaintonatit la ville active et entrepreiuinle siiiiri, iii't^N il<- lu (imiKlf (iiiilr, Moiitiiiiii. IrùUiition d'être lu plus riclie rcj;ion minière du con- tiuent. il 11' droit de se féliciter de iiossédcr le plus beau réseau de cours d'eau de tous les ICtats de rUuiou. C'est ilu Montana <|Ue sortent après un parcours long et contourné les premières eaux (pii formeront le Missouri. La rivière Yellow- stone a aussi sa source dans l'iîtat ainsi (pie la Hell Oate et le Siiake cpii sont les deux bras principaux de la Columhia. Comme la rivière Snake. le Missouri a son cours interrompu par de nombreuses et belles chûtes, et le paysage le long de ses rives, particulièrement dep lis Heleua en passant par Great Falls City jns- ipiau l'ort Hentoii où cominencc la navigation, est grandiose au possible. Pen- dant des centaines de milles la grande rivière coule à travers l'Etat, tantôt vers le nord tantôt vers l'est ; tantôt elle traverse lentement de paisibles vallées, tantôt elle se précipite comme un torrent à travers des gorges et des précipices vertigi- neux pour finir par se transformer en un cours d'eau tranquille qui, après avoir arrosé beaucoup d'autres Etats, va se confondre près de Saint-Louis avec le Mis- sissipi. La présente vue nous montre la rivière se précipitant d'un des nombreux gradius qui forment son lit près de la Graude Chute. 109 I I,«' lac riiii'iil, AiliroiMliM-k's N«'H-Y»rk. Le lac Placitl est admirablement situé au cœur des Adirondacks. entre la gorge de Wilniington et le lac Saranac. La luoiitagne de la Face Hlaticlie dres-* sa tête allièie à environ 5,000 pieds de haut juste au nord du lac. tandis que le mont McKen/ie le couvre de sou ombre du coté de l'ouest dans laprè-. midi Trois ilcs magnifiquement boisées — Hawk, Moose et liuck — émaillent ses eaux tranquilles. A sou extrémité sud, où il touche au lac du Miroir, .s'est élevé un hameau avec de nombreux hôtels spacieux et commodes. Le lac a quatre milles de longueur sur . Miiiitiiiiii. La ville île Butte City, située dans la partie sud-ouest du Mimuœt eœ Z'usat des merveilles du monde minier. Des richesses presiiu' indicible* oaL peœSKoî tie». vingt dcrinères années, été extraites de trous creusés dans le voisinasçe iannifiial de la ville. C'est une simple ville de mineurs sans aucune prctenànai jirtisaaiji'ne, qtioiqu'elle possède tous les avantages d'une cité entreprenante ile [ «Jteere :; itnan- ways électriques et à cable, téléphones, télégraphes, etc. ïr.i sitmitÎMni •fiitn* 1« vallée de l'Arc d'Argent an milieu de chaînes de montagnes hica bnDHce* iSonil les flancs .sont couverts de pâturages fertiles en font un centre coavemiJiut gnoaar 3'«x- jJoitation des IkjIs, l'agriculture et l'élevage mais ces avantages ne sont rien cxanparcs à ceu.x (jue donnent les fabuleuses nches.ses minières des environ*. Le chiffre d'affaires de la ville en minerais d'argent, de cuivre et d'or s'est clevê en mjins de is ans de un million à trente millions de dollars par an. C'est ûbaCeox ce qa"ont réalisé annuellement les grands .syndicats miniers tels que te Pjrrot. V Colorado, le Silver lîow, le Boston et Montana et l'Anaconda. Cette liemsèxe compagnie jxissède l'uue des plus admirables mines de cuivre da monde. I.a (.'iilli/-ili-iil<>, .ll<-\ii-ii. La catlitdrali; renommce de la capitale ilu Mexiiine. comme rcligieiisemciit comme 1 éslise de V Asiindon du Maria Stiiifissima. est située sur le côté iioid de la l'Ia/.aMayor, jardin artisteraent iu-^tallé au ceur de la ville. I.a cathédrale occupe l'emplaceoieiit de l'ancien temple aztèipie : son style est celui de la Renais- sance espagnole. 1,'édifice date de 1572. mais ne fut consacré tiue cent ans plus tard. Ses dimensions sont de 425 pieds sur 2o> et iSo pieds de haut. Les tours, achevées seulement en 169:, ont 2jo pieds de haut. A l'intérieur l'église a un asi)ect imposant quoi(iue un peu bizarre. Le beau dô.ne. plusieurs chaïK-lles et la sacristie sont enilK-Uis de peintures rares et intéressantes. Ia; chœur avec ses stalles richement .sculptées est au centre de l'église avec des rangées de chaïK-Ues contigues. Le maître-autel est magnifi(|uement décoré et jxjrte une statue de la Vierge dont la robe est incrustée de diamants et de pierres i>récienses pour une valeur, dit-on, de ])Ius de trois millions de dollars. Contigu à la cathédraic est le Sagrario Metropolitano, la principale église paroi.s.siale de la capitale. Sur le côté est de la l'Iaza est le Palais National. Viif (lu .MisNiNKi|i|ii, Cf Ixmt lie ttrrain inaré«;a;i«u-i -;: - Ji '"'rd dn Missisxiiipi est un ilcs points caractcristi(iut> lies partier» ba.-« : i in:. v ; iikir> 4U1- i-c majestueux cours il'cau siiiis linllucnce cncrvante il wx cinnuti minjajimt^ rsl ])orti; à couler paresseuse- ment en étenilant sescairx ■•irr i£is*r«rri.^ii> d idluvion ])lats et il'aspect monotone. La même sctne se reprodttit ilan.-» Sooh- lescndro ts où le ileuve se déroule sur un sol plat eu aval de si)U i;i>cliiieat iïïc 3t Mi*iciari aux eaux jaunes et boueuses, et avant d'attemiire la ^onc oà ût ioEïic lOuak au milieu d'uue végctatiou tropi- cale Des tentatives de toute espèce ont été faites par les ingénieurs les plus habiles, mais sans j^rauil résultat pratique, pour contenir le Ileuve dans des limites raisonnables et rendre à la culture les milliers d'acres de terre i|u'il couvre dans son débordement. Isiil<>ii('<' autés naturelli.s dont la moindre n'est pas la végétation qui alionde en magnolias couverts de fleurs et en chênes majestueux. 114 i>.*4î-fc?-..î»i*«.' ^^#^9 fjti V!IK'I«> (|iii M> hriM', l'ôt»' lia Nt'w-.l<'rM«'.v. Ci-Ue d'armante photographie nous montre les admirables progrès (lu';; lait dans ics .'eriiiires ., niées l'art (lu i>li<)tograplie. L'objectif a pris et fixé d'une l".i(,-on pirinaneiite non seulement le brisement de la créle de la v.igue mais encore l'espèce d'embrun nuageux formé par le choe des caus i'iiii>>l\jiiii<', a«ic uiili. I.; ,a i)l;ice doit suii nom Indien au son dur à la montagne de l'Ours (jui dresse Min sommet mat;iiific;uemenl boisé à sept cents pieds au-dessus du niveau de la ville. I,e n:ont l'is^ali est une autre élévation aussi bien boisée qui se troiive à trè^ lieu de ilistance. I,es visiteurs atteignent son sommet I l.Stif) pieds de liauti au moyen de cars à vapeiu. de là ils se rendent jiar le célèbre "S\vitcl'''ack" où la jiesantenr sert de moteur an ]iied du mont JefTerson après une descente de six milles et enfin il jjravissent la colline Sunimit. De ce poiut k rcluur a Mauch Cliuilk b'efftcluc euticrcment par le "Switcliback"; c est luie promenade agréable et d'un nouveau genre qui permet d'avoir de déli- cieuses vues de la contrée environnante. De Maucli Chunk on lient visiter une des grandes mines de houille du voisinage ainsi (|ue la Mine Hrûlante oîi depuis plus d'un demi siècle le feu couve dans les entrailles de la terre, l'ue bonne partie de la ville est bâtie sur le liane de la montagne de l'Ours ; au pied du mont une longue rue commeiçante, le canal et les voies du chemin de fer se ]>re.ssent entre les collines au milieu desquelles, dans une gorge tortueuse, coule la Leliigh. ii'i l: I, l.<- Piiliiis il<> .lii-«lii'<>, «tiiialiii, Nrliriiskii. OiiKilui, la viUl' la plus impnrtnnto du \c!iraska, oocupf uuc jolie siluatiou sur k- Missouri tii laco do Couucil lilulï-' avec Icipicl cllf cutiiticut de iiouil)n.u><.s lelatious. I,a vilk' i-sl liâlie sur uu plateau ipii s'élève en piiite douce tie la rive (lUesl de la rivière ; le i|uartier des affaires est le louj; de la rivière, les uiaisous (Tliahitaliou se trouveut sur la partie la plus éle\ée du plateau. Oinalia a plu- sieurs beaux édiliees publies ; les plus iuiportauts sont la Poste, le l'alais île Justice ilu coiMlé de Dou^Kis (lepréseuté ici! et le bàliiueut justeiueiit adiuiré ne IKcole Supérieiue. Cette deruière et le l'alais de Justice du comté .sont bâtis sur des éiuiueuces d'où la vue eiubrasse la "Gâte City" (ville d'cutrée) de l'Ouest el ses euvirous. C'est m\ ceiure iiuportaut de clieiuius de fer et la tête, du côté de l'est, de la ligue de l'I'iiiou l'acilic. Le développeiueut d'Onuilia a été phc- noniéual, car il y a viiij;t-eiiui ans ce u'était i|U iiu village composé de maisons éparses. Omaha se trouve daus inie belle région dagriculture el fait beaucoup d'alïaires en conserves de vianile i il y a au.ssi beaucoup de distilleries et de l)ra.s.seiies. I>;iii> II'- l'olliiii'- la—>:i.^ '.ouanges de cette contrée ont été ciiantées ])ar les poètes lîryant. Lougfellow et Wliittior ainsi que par de nombreux romanciers. pastinis et artistes. I,es places choisies de ))iéférence comnu- liiiix de reiidiv- vous par Us touristes et ceux ipii voy.i;.;eut à pied sont I.enox, SftKkbiidgc et C'iieat Barrington C'est de cette dernière station (|ne lU-xlier a dit nt!e foi-: "C'est une de les places dans lesipu Iles on ne peut entrer sans souhait» r d.- n'en jamais sortir.' Pour voir le pays dans ton", son beau il tant le visiter en .iiilonine ipiaiid le feuillage a pris ses brillantes teintes de s. i.soii iiS liii riii- •■«'llri'soii, l.oiiisvill)', IvnitiK'k.v. C\tli' vue lunis montre un tics principnux monuments imblics (le l'alai:. de Ju>itice) lie eette imimitaiile ville du Sud ; elle montre en outre une partie de la me Jelïerson avec iiueli|Ue.s uns de ses tiàtiments municipaux. La ville est dans luie jolie situation ; elle a des rues larges et liiei\ percées, de nombreux squares et, dans le ipiartier réservé aux habitations privées, d'élégantes villas et rési- dences paiticnlières I.onisville est le centre l'i'iin trafic considérable jiar chemin de fer et par eau ; les principaux articles sont le tabac eu feuilles et les célèbres whyskies du Kentucky sous la marque "Dlue Grass". C'est à I.ouisvillc qu'est le marché central pour les importantes récoltes de tabac de l'Ivtat ; il s y fait aussi un large commerce d'exportation en porcs, en outils d'agriculture et en machines. La ville po.ssède ini admirable systè-me d'écoles put>lic|ues et possède de nom- breuses et importantes écoles de médecine. L l'nivcrsité de Louisville a son siège à l'intérieur de la ville. M) •• Smiiiiiil .\\<'iiii(''- en liJMT, Siiiiit-I'iiiil, IliiiiH'oiitii. La villo^dc Saint Paul, capitale du Minnçsota, ulxu]»j uir- jolie- Mlualidu m pri^i- Vh majL-urc- paitiu sur la nvj est du Mississipi.i à leiidroit où ce Ikuve majestueux devient navigable. La ville s élè-ve sur une -érie de terrasses partant du bord du 1 euve : elle est percée de belles rues larges bien pavées et oinées de rangées darbres. Le long du sonnnet \ :ni\\ill< 1a- Wis iscdiisiii rnu iK- tut rticiimu iDimiie Ivtat de l'l'iii(jii iiuVii i,S4.S, i-,! encore- eu Kniiulf iiaiiiL- à rOtat (11- iKiliia-. Avant -.m adiui^^ioii dans n'iiion, Sun territoire. c|ui ét.iit l'.irconrM par les Indiens, était le siè^i-- 'i'nn iiuiiortant comnieice de lonrrure-. ]irinii|ialeînenl le htw^ des cours d'eau, tels que les rivières Fu.N et Wis'jousin (|ui c.iudnisirent les iireniieis voyageurs jusciu'au Mississippi. Plus tard, principalenieiil dans la partie uonl. l'explditatinn de-- lotèts et îles mines s'est bien dévelu;;pée. L']-;tat du Wisconsiu est arrosé d'une l.u,()U splen- \\ ÎNrollsjii. dide. les ea..x se rendent d.-ms les lacs Supérieur et .\Iicliinau au uoril et à l'est et dans le Mississippi au sud et à l'ouest. I,e paysage, le lonj; du Wisconsui ipii est la rivière priuci])ale de l'I'.tat, est dans certains endrc 's d'un piltorescpie reniar(iual)le. I,e IniiK des petits cuuis d'eau, tels que l'CX'ononiowor et le Wau- watosa, le ]>aysage a uti aspect plus simple, I,e Wauwatosa coule à travers les comtés de \Vaukeslia et de Miluankceel va se jeter dans le lac Micliiv;au. La rivière donne son nom à un \ dl.i^e situé à ciui| milles à l'ouest de Milwaukee. J i l.v \i<'ii\ coiitciil lie S;iii l|j|iii|j|<>, M<'\i<'i>, Di'inti-; iii Mipinvi^iiiii. fil iS.'ii, par un il^cifl df-i Corlr-; d'I'NiiMgiU'. (k'^nidivs rclipii-'iix .1 Mcsuo, lo iiuiiinsièic ck' San Hi|M>llti< i;iii app.iiti'iiait aux l'"ri:n.s (k- la Cliai ilc ik- Mcxim loiiiui-. mius k- iioiu d' Ilipiililn-, a pa»ij par bien ili'S vuissi- liiik'S TiaiislipriiiO (l'aluiid tu casiTiif, puisrii iiôpital niilitain-, niMiito un liôpilal l'ivik il siTvil liliis tard pimr un i'i)llC');f niOdiral ul pins léci-iiiiiR-iit il a Ole divisé en appartLiiR-iits do laiiiilk- à la iiiaiiiL-ri.' iiii-xifaiiif. I/cditiri- a Ole l'âli en 177,; et clail tnipldyi- i-(vniiiK- liô|nlal ]iar ks Ik-ios. (Jnand k' dernier ineiiiliic de l'urdic niiinr'il, l'Ititeiienr lui leiii.iiné et iinélioié, cl rédiliee servit pour les usages eitcs ]>Iiis liant. C'est un bâtiiiieiit ne t'oriiie (iuadrangulaire avee le patio " ii,i!'ilncl on eoin roniiaut nu joli jardin. Les appartements destinés à l'iialiitatioii sont en majeure partie à l'étage supérieur. A côté du couvent est la vieille égli Je lii.sto- ri(ine de S. 111 Ilipolito qui d.itc de la lin du 16 siècle et qui fut trauskiriiiée en '777- H'apics la tiadilioi., sur reiiqilaceinent de l'église eut lieu nu grund nias- saeie dICspagiKils par les .A ztecs en 15J0; il est coniui .sous le nom de "la nuit sinistre '. Ouand ils reprirent la ville l'aniiée suivante, les coiic|uérauts espa;;iiols liâtireiit l'église eu souvenir de ce nia.s.sacrc et la ilédièient à San Hipulito. 1 lîiuliiii lit>i|iif C i-t à pfine si rmi i.eiil ara-u-r IV-'^iuit d\-iUn|.r)-i- .Ils cilovcii- K-ii K-iK-rKa-it laLlivili;- .niu Idii atliiljiK- aux kiii- .lu N,„,l Miiii;t.MiM,Ii< L->t iiii(..-iitii.-iiiip.,rtam iH.iirk-tiavail.lii Ii(,h cl la imiii.>Utic i;rà v à !.. t..r.v iiiDtrRi.- fouiiii.- fil alMiiidaïUf ].a|- ks cliiiU-, iK- Saiiil-Atithniiv. I, i vilk- .lUi a i_api>arenci: .1 une ville pnivl.èa- a s.,li,|fiiR-iit l>ata-, a (k- Monil.riu\ it Iieaux ii- heo iMiIihc-. aiiiM .|iiL- heaiULiip irék-.i;aiiU-. léMilviices privées .|ui téîM..i^I!eIll .k- .Sun merveilleux ikveloppeiiieiil. l'ariui les iiuiiiiuiieuU i)ul)lie.s ou iHiUl e:U-r le ilii|in-. >liiiiii%i|Hi|is. MiiiiM'.Miii. l'.iljisik-ju-!uv. niùtel .k- Ville, lOpiia. la Cliauil.ie de euimneu ti.lit kl l{::>;i.>thé.|Ui- ]:.ilpli(|ue. e.JiistiiKliiHi sdli.k- et jikiue de i;(jrit. C • lui attt-sle lopni irmtei:ii;elile eiitiepu-e de Miuueapolis e^t Mtué : I avenue HeniK-pin et de la m ' lue. Ce>l une luslitutiou llmissaut il un revenu >ulîfiviiit et «jiii po-side une lionne eolleelioii de 5ii, v( la l!il>;otiiC-<)ne ?«.• lattachelit une galerie d'ait et nue école d'ait ; toute leurs ijuartîcrs dans le !n.-l Odilice de st> le tui.iaii (juc niuKtre notre vue e et avant e kâtiiiielit lu eoiii lie ' pourvue lûmes. A s deux ont l.i' i'i>iir'> (IVuM •<« t» r. rttH'n- ; c>" fe riancmii.a" rOcklawalia i|iii est innilié rivièie moitié la.niine. D'oniin.ure ic pmn:: . ir dt'^ larl est l'alatka sur la rivière Saint-Jean, à ^inciiiatue-six ni;IIcs au ■^mE .& Ju^t-niai- ville. l'ii petit va|ieiir à l'aihle tirant d'eau part i_lia>[Ue juur de PiLirti. ;:i.iirr la rivière Oeklawali.i ((ui se jette ilaiis la rivière Saint Jean cnv'.nn: i mn^iitf.mra entre l'alatka et le lae Sainl-(îeorj;es. A partir «lu eontlucntde T M;tni!«:ahii -tl Ue lu Saiut-Jeuu uu navigue vers l'ouest juaiiuaux 3oureu.~> dt-irany^t . .ôt li »juc 1 ou é])rouve. Cette place intéressants .-attire i'été :es amateurs de pittoresque. Celle bù- lie traversée par les eaux dt la IXiavvare ians k- comte de Mnnroe. Peiin-\ Iv une. sur la li^iie Delaware. i.ackawaima et Ouest, .-st à ;iies ...elles: ce !>a.s.sa>;e m: trôu.e rétié> i par îles murailles de iocliers de UoU'.e a eizc .cilts pietîs je aauteur. I «es deux iiioin.iKUes iiui ilauiiutut i-.. gouûrt, iul^ û . uuïa; ia mik ûc ui i'cuiisyl.'duic est le uioni Lion;!- •.ra»fr«<'<' iiar ia l>i'la»ai'i', roiiiU- de .>Ioiir<»', l'i'iiiis>l\aiiii-. Miusi, (|iii liiriue un pic couronné de iK-lles t'orêts ; t^-lle à lest «lu «Vite «lu New- Jersey est le mont Tanunany (|ni s'élève du liord de 1 e.iu eu une ~erie de crêtes lirisées. I,a >;orKe. i|noli|iie li.uersée p.ir le cliemiii «le tel «loit être vtie «le la rivière si l'on veut jouir de tout lefTet de i e paysaj-e ^r.indiose entre «.is deux rocs énormes (pii surplomlmit la nori;e. ■ In |veut. «les li«'r.< U euviioiiii.mt.s. «jrj;a- niser des excursions soit pour 1. lire l.isceiisiou du mont .\Iiii~i .soit |Hiur v:.siter lescliuUsdu voisiuage ; ou peut aussi taiie une excursion cil bateau d vupeiu sur la L»elaware. ui> 1^- liK' ic>?.a> liit liii: Er'i£ «5 OTitr]ii.f ]iar les iiié.nidies île l;i rivière Ciiyahoga utr cmile ver-» Te 'jc. L,; ■ niz ;:; liord lit 1 eau s'étend la li^iie de "Hiir.l du I.av- .-t Miehii; m >iiii' "i-i - :; 1 tTidmil «■{] del>oiiehe la Cuyaliona le K"iivertieiuciit dc^ Etat.- F'ni> X :■ m^^v.,: une ielé-e c)ui eiKeinl environ trois cents acres du lac ■■ ctcmt eavjoa im^ auilie vtTs ] i>uer.t il Imnie un excellent port. I.e juarlier des atFarro -* trouve- pcits- 'àr Xu ;]]aTtic erui t : un ceilain nombre d'industrie uccupcaC Ie:> temimt- ^ua- jai luid de lu rivicie. Lu principale altère est la rue Supérieure ; les principales résidences sont sur l'avenue lùiclide. Cette deruièie, lorsipi'elle converge vers le centre des affaires dans le voisinage du Sipiaie l'iililic, est aussi un passa};e important pour le coiiiiiierce. Mais |>liis loin, dans la direction du parc Wade. elle est bonlée .le uonilireuses lé-idences pleines d'élégance. I.e p.irc Wade est à ipiatie milles île l'Hôtel de \'ille et loriiie un joli lieu de pl.iisir pour les lialnlants I.e beau lac mie cette vue nou.s montre est couvert eu été de barques de toute espèce. I.e paie Gordon est aussi une belle i)lace pour pre'ulie l'air : il est situé sur 1 ■ boni du lac. San Antonio, en (Icjiit de <;on aspect et de son caractère espagnol, est tiien une ville américaine dans un làat américain. Pour s'en assurer on doit aller au poste niilitiite ipii occupe luie jolie situation sur la colline du Gouvernement à envir(>n \\n mille au nord de l.i ville. Il y a là. au fort HoUNto.i une garnison de ipielcpie ) lionnnes de l'armée îles ICtats-fuis ; ils doivent surveiller la répu- bliiiue voisii,-. du Mexiiiue et taire la police dans ce va--te litat du Texas. I.o poste, avec .son maHniTupie champ de niameuvres, mérite bien (jue les étrangers le visitent. Ou a une jolie vue de la ville d. de bes environs du haut de la colline <'lliilli|i ili' itiaïKi'iiv iM's, Mail .\iiluiiio, 'l'<-\n«, du Gouveineincnt et ilu liant de la tour qui est au centre du rectanKlc. San Antonio lut ioiidé par Ks I^spagnols vers le conimeiiceinent du i S"" siècle et servit lonjîteinp-' an Me.\ic|iie tout à la lois de poste militaiie et ck - • t;e de lluSMon. éiiemeiits Ua ilace est intéressante an point de \ ue liistori(pie eu raison de> événements cpii s'y passèrent en is^o ipiand le Texas se sépara du Mexique. I,a vieille église ilc mission de l'Alamo. (pii joua un rôle dans la lutte pour la libertc du Texas, est conservée maintenuut cutniue un luunuinent national. Lu nu- ItitrriiiKtiiii, llulil'ax, Xi>u\(>II('-K<'<>ks«-, I.'inlLTct que peut offrir la capitale île la Nouvelle- ICcosse n'est ix)iiit fait pour attirer les négoeiaiUs entreprenants et les gens (laUaires à moins qne ce ne soient des marins ou autres personnes s'occnpant de navigation. La l)lace, cepen- dant, attirera les amateurs de pittoresipie, car Halifax occupe un belle situation sur un |H)rt splendide et connue il convient à une ville de garnison impériale qui est en mêcne temps le i(uartier-géiiéral de l'escadre anglaise de l'AmOritiue du Nord, elle est puissamment fortiliée. A terre, c'est la citadelle qui attire tout d'abord l'atteutioii ; il faut citer aussi le l'uluis du Parlemeut et lu l'alais du (ii)uvernement. Notre vue représente une partie considérable de la ville ; ou peut voir l'Hôtel de Ville, la Catliédrale de Sainte-Marie et "Glèbe House". La partie élevée de la ville, sur le coin supérieur gauche de la photographie est la colline de la citadelle d'oîi l'on a nue vue magnifique de la ville et du port (pii se prolonge dans le bassin Itedford. La ville, en ilehors de l'intérêt qu'elle présente au point de vue militaire et naval, est le siège d'uu évOquc auglicau et d un arcuex'Oque catholique rumuiu. l.f lU-si'i'Miir, iiiii'i' ilr l'i:t lo iiriiuipal lii-u (k- )iri)nuiiaile. Il ol silm- sur nne cdUim- dans la iiartiu est ilu la ville, ni' |n.'ii an noid de la rivièiL- Oliio l-1 du mont Adanis. Dans lu parc su trouve lu principal rOsurvoir ixiiir la distrilm tion duan : on l'a dOuorc ut arrauKÛ ])iinr lui donner ra]iparuncu du lacs naturuls. l>n pan-, ipii conipreiul pUi^ t\{; 21 »i acres du terrain bien améuané, ou a de spleii dides vnus ,uuo. 'J I.a riii- «le t'iiliri>riii<>, Smi rraiiiisiii. S.m l'iMiicisco ust simO sur mil' laiiHiio (U- terre (|iii >iiiari- lucé.iii r.uirniiK de l:i li.iie île San I'"raiUMMi) c|iii a eiiviioii six milles île laiyeiir. I.a ville isi balle en j;ianile partie sur le liiinl de la haie sur la pente assi/ laiile i|ui s'élève du lioid, sa limite an nord est l'entrée étmite de la baie appelée la l'orte-d'i tr. Uéellemeiit la ville date de 1S41) ipiand les mineurs attiiés par la déeniiveite tie l'or en L'aliCiirnie y allliièreiit. l'aiiui ses cililiees )iiililies il y a le nouvel Hôtel de Ville, la l'iiste, la limirse des \aleiiis et la Hoiirse des Marehandises ; on peut citer aussi les enlises, les lliéâtits, les hôtels cl une ijuautité de jolies lésideiices privées. I,es mes, généralement larges, se c-tnipent à angle droit ; les iiriiicipales sont les mes du Maulie. île Calilornie, île Moiitgomeiy et des Puis I.a me de Caliloiiiie part du iléliaicadèie du Hae, elle passe par la colline Nul) et se eoiitiuue au delà du eimetièie de la eolliiie des Lauriers jusqu'aux laubourgs de l'ouest. Au nord, taisant laee à la l'orted't )r, .sont les casernes du l'residio. et au sud se tionvent la iiioiilaniie I.solée et le beau parc de- la l'ortedt)i. Au sud de ce dernier il v a les hauteurs de Clarendoii. ■i;- r-mi î'j 'v .^:*i I l.ii iiiiii> Il' ■■t'iiiiioii 4jiisiki'i->, rhiiiiiii ih- ImliiilU- ilr l'riiKcloii, Nfw-.lcrwj l'riiicetoii, New-Jersey, sur la Dclaware et le canal Rarilati, est situé près de la ligue (lu chemin de fer de l'ennsylvauie. à peu près à mi-cheiuin entre New- York et riiiladelpllie. C'est à l'rinceluu (juc se trouvent le cullèKe l'riuceton et le Jilus ancien séminaire de riCulise presbytérienne dans les ICtats Tnis ; c'est le houlevard de l'ortliodo.^ie. Au point de vue historiiiue Princeton est célèbre par la bataille ijui s'y livra |iendaut la j;uerre de la Révolution (3 janvier 1777 1 et dans laquelle Waïbingtun battit le^ trouiJeb auglaiscb. 'N'erï lu un de la guerre le Congrès Continental se réunit pendant u. à Prince- ton. I.a maison de réunion des (Juakers que montre notre vue et «lUi s'élève encore sur le champ de bataille est une relique intéressante de la colonisation du New-Jersey et de la Pennsylvanie l)ar Peini et ses associés de la Société des Amis. Ce bâtiment humble et modeste porte bieu le cache' di- la simplicité uts meeura et dcï usages de la secte. 'S' l ^ , lt:i<' nui par nililf, \>v^s ili> l.ii Colle, l'<-iiiiN.vlviiiii«>. De grands cliaiiKeiuciits se sont opérés dans la répiil)li(|ue de Pennsylvanie depnis U- itablissenienls pntnitils !')ndés par l'enn et ses (Juakers, il y a plus de denx ceius ans. \on seulement l'ICtat s'est étendu jus(iu au luenr des AUeglia- nieset incMne au delà, mais encore un champ d'exploitation d'une étendue immense s'est ouvert pour le charlxin et le l'er. Ce qui contribua largenieiit au développe- ment de ces deux branches d'industrie ce lut d'aboni le grand réseau de canaux et plus tard le grand léseau liiiiuli>ii, l>. < , Il est coiivt'iiahlc nm 'a oapitalo (k'S IClats-l'iiis ccmsacru un ('.'.'s nioiiiimuiits er un des litats de l'Union dans l'état de nature. Même dans le Wisconsin uù les cours d'eau sont l)eaux et abondants, le commerce empiète à grande vitesse sur le domaine de la nature sauvage. I,a scèiu cpie re])réscnte celle jolie vue est une de ces nombreuses .scènes pittoresques que l'on peut voir dans presque chaque comté de l'Ktat. particulièrement dans ceux de l'intérieur (jui se trouvent plus on moins éloignés des chemins de fer. C'est une scène à ililater le cdur de l'amateur de canotage cpii aime à prendre tin jour de congé sur (lueUpie calme cours d'eau dans les parties .solitaires de l'ICtat. Cette photographie avec .ses lumières et .ses ombres est un petit chef-d'(euvre ; elle tourne à la poésie et l'objectif send)le manie par un sorcier. I,a place représentée ici est le lac Thunder, une des nombreuses jnèces d'eau aux eaux tranquilles qui abondent dans l'Ktat. nf> > !.<■ iioii\fl lloli'l )l<- \ illr, t'ilK'ililiiili, 4Hiii>. La ville (le Ciiicitiiinti est riche eu inoimiiieiits publics, 4uoi<|u'elle u'ait point au cœur (le la cité de longues aveuues et lie laiyes lues pour les faire paraître à leur avautaHe. Sun plus bel éilifue ]iublic est le nouveau bâlinieiit du couver- nemeut li-déral i|ui occupe le caiic' liori'(} par la Grand'rue et la rue des Noyers ; cet édifice, (pii a coûté tint] millions de dollars, est occupé par la Douane, la l'oste et les tribunaux fédéraux. Au point de vue de l'importance on iK'Ut citer ensuite rH(")tel de Ville, récenunent construit ; c'est une jolie structure de pierre rout;e, dans le style rumuti avec une tour élégante pour l'horluge ; elle u coûté i,5(X),(xx) dollars et elle occupe le bloc entre la S""' et la 9""' rue. avec les rues des Prunes et l'avenue Central sur les côtés. D'autres édifices publics reinar(|iiables sont la Chambre di . ouinierce, le Temple Maçouniciue, la salle de niusuiuc Springer, l'I'niversilé de Cincinnati et la cathédrale de St -l'ieire (catholiipie romaine). I,es amateurs d'art vi.siteront avec intéiêt le Musée des Ikaux-Arts dans le parc de riùleii et la fontaine Tyler-Uavidsou dans la 5""' avenue, eutrc les rues de la X'igtie et des Noyers. I.i7 i 1^1 riii- S|i«-rr>, S«-:illl<-. \\ii<>liiii;:l progrès sont d'autant plus retuanjuahles qu'elle a été dévastée deux foi> par le l'eu. Seattle est le centre où se traitent île nombreuses affaires agricoles, minières et forestières ; elle a aussi de gros intérêts dans les affaires de trau.s|>ortation \ku eau ou l»ar raiL Hlle e.ximrte iK-aucouii de charbon, des bois pierls. l'iie jolie excursion |ieut être faite de Seattle au lac Washington, à deux milles à l'est de la ville. li» ^ VtUf^ p »i i» Jkr ~ • I !■'« HéH." •••^l.t'^lMin:, ■'•■■■ii>.\ltiiiii<-, I Bonctt-* 'tçtjKrsanle* couvre \i\w superficie île plus i.e viii>;t mille- carrO>. mai> te ; r ■..■•.! -jicâtTt de la lutte était ilaus le voisuia(»e l.uméiliat tic lleltv-barK. *ur ■ - ■> - nUt-nt-ur* de la Colliue du cimetière et île la crête du Sémiii.i;re. ain.-M '^n i,i^i unaanmf- (k> colliues Benner. Culp, Kouiul Tup et I.ittle Kouml Top. L.i CitfOc ^ Ha «niQniir 4e Culp el à 1 1 barrière à péaHC de Haltimoro fi'.t ai liaruce pnnctpittein- rtt te- -^ixxBd et tioi-ièiiie jour- : les tioupesile l'I'uiou i>erdireut la colline de Culp te «Scnsnêane Joui, mai- la leprirenl le tioi-ièine. I,a colliue de Culp est une étnttietBcc <|m se trouve ju-te au suil-est de la colliue du Cimetière I.e monument i^tw ■onUir la vue e-. un lieu de |>élérinane des plus vénérés du champ de batailt* L'ëvrÎTain militaire jieut donner une grande importance à cette lutte de troi.- joat>. car yîè- Ue 45.000 hommes s'y trouvèrent engagés. I ^ 1^- ('aiiilolc il<> rr.liil, CkIiimiImin, OIiIii. La ville de Colnmlnt'i. capitale de l'Etat tie l'Ohio. est située sur la rive tst Eu itOpit lie ta ftunée 'fe ■^>- •n:rr:i- que (liiiiinuc un peu 1 empii>i ::t n. i; I.cs av.iiit.i>;cs naturel ilc -,i • - i Muuon>;.ihtU 41:1 « réani>:-«:Ti ■ imjwrtancc hi-toriiiue omime r r- i;i les Anglais {jour la p«»«e~Hiia a^ -u. naturels, est venue > iiDattr inujKclinitx «iniinercialc du district peut-être le di:jtrik:t mmier Itt jtu» muibt .fin mundt. C'est à ce fait Ia- |>!ir<' •!<■ Ili};liliiiiuis. à ces avantages <|ui est il faut attrilmer le dévelopi)enieiit merveilleux de Pittsburg et de son importante ainiexe Alleghcny ; elles ont etiscniMe nue poi>ulation de 40» ihki et ini emunierce de fer et d'acier de proportions colossales. Onoique les affaires passent avant tout, la ville a .songé à la santé île .ses habitants et au dévelopiK-lUeut de- heauxarls en utilisant les nombreux jmiuts cnlniinants pour les résidences et (mur l'étahlissc- nieut il'un parc public bien aménagé. Notre photographie rei)réseute nue vue prise dans la direction du sud du haut du réservoir daus le pare de Higblaud qui est aménage avec goût. 141 1 I l'iiiiii «iir riliiii-iiii. \Vc-.t l'iiiiit c)i'i so trciuvc l'Aca(10init- Nlllitairetli's lùatsl'iiis ainsi ciiiiin ton l>âtiiiu-iits kv. plus iiii)i()rtniits sli<)llici|ue dont sur IHiiiImim d.ins le cieur des HiKlilauds. I.e fort défend une des plus jolies ... . .- . . . passes fluvi.des du inonde. L'Académie Militane ipii fut fomlée au commence- ment du siècle est liâlie sur un i)latean à tHi) pieds au dessus du tleuve I,a place est intéressante au point rti;i de maïKruvres d'une superficie Ue 40 acivs les on voit le dôme sur la K.H'clie de la p!ioloj;iapliie. I.i clia|K-lle et le hall lin mevs. l'eut étic e de ri{u('..>uu uaus ivs deux directiuns et de tous les " Highlaiuls ipii iMiident le fleuve. \ •> •I lu .MtiriiU <'ii l.oiiUiiiiif. L\-iix i|iii Mmt lamiliiTs avii- Us faux iiirérioiiri-s ilii Mississippi soil oiiiiiiit.' plalilfiirs yan<.iiis sur le llvuve eu aval lie Bàton- Riuini-, rciDUuailioul iiuiucilialciiiint ce luKulue uiaiais (|uc uiilic arlisle a K'proiluit «laus cvUi' vue. Cette vue repiéseute la lutte earaitérisl!uirioii> ptes(|ue iliie Oteinelle entre la terre ferme et l'eau : eette lutte se continue loujouts ilaus la rcgioi". voisine du Mississippi i|nuiul il s'est déliarrassé des iletiiièies entraves i|Ue lui opposent les caps sin le lleuve en ilessous île BAtou-Koune De cette ileruière ville jns<|u'à son cnihuncliure dans le Golfe du Mexiipie. ce Mi-sissippi tlalmnl si niajestuuix devient presipie déuuiralisé, sans elieual, sans auiuu lieni. I.a scène actuelle n'est l>oint de celles où la nature peut être améliorée par l'art : mais c'en est une dans laipielle liudustrie et le coiuineice |)euvent tirer profil île l'érection de di(;ii"s et d'un drainage syslénia- ti(|ue. Nous laissons le soin de décider la ipiestion à l'écoiit 'ste d'une part et de l'antre il l'ainaut île la iiatuie i;ui aime à la voir sans règles ei sans oincnieuts artificiels. I l.î [ I.II itiiiu*' . I,a plage de Coronado et l'Iifttel sont des places faii'eiises dans cette région que. par suite de son excellent rliinat et de sa température rÛKnlière on a apjielée la région iiié'lilLrranéiiiiH de la Californie du Sud. I,a plage est une ]>éiiinsule fonnaiil le bras extérieur de la baie de San Diego, en face rès de huit acres. A coté de l'hôlel il y a un musée d'antiquités californiennes, une ferme ])our l'élevage des autruches et un jardin botani(|ne. Il y a bonne pèche et iMJune cha.s.se dans l'>s environs eu outre des attraction.^ déjà citées qu'offre ce glorieux pays du soleil. 'H 'ii|iiili-' l.iiliK Siillll X'iw (li'S [ilus iiiHmvantis l'xpiriiMii'i-i i|u<.- puisse avoir le touriste au Ciuail.i c'est (le lianiliir les rapides du l.onj; S.iull. eu aiuout de Montieal, sur le Saiul- I.aureiil, pend. ml le voyage par vapem île Toiouto à Moutréal. l'eiiiiant la pre- tiiièie partie de la journée le vai)eur traverse le lat>yiiiillie des eélèlites Mille-Iles, puis alors ( oiunu lue ftle reluaripi il>ie desi-enle d;'.iis le lit du lleuve et le vaisseau est eiitraiilé au milieu d'iui eliaos il'eaiix qui .s'entreeliiM|uenl et dans leMpielles il plonge .son a'aiil euuituc .s'il allait se piécipilei au loiul ilu lleiive. l.e ]Hmt est à ee inonieiit eoiiiine un plan incliné ipii s élève de l'avant à l'arrière, mais il n'y pas de mouvement île balancement et neii ipii iniisso elïiayer les plll^ impression n.ibles si l'c u est peutêtie une seccmsse en avant causée p.ir un ploiineon soudain lin v.ipetir. l)n rencontre d'autres rapides dans ce voyane plein d'excitation : les ("i.dloi)es, le l'ial, le Coteau, les Cascades, le Saintl.onis et le I.acliine, et par ci par là des passades où l'eau est comme celle d'un lac ; eiiliii le bateau pieiid .son élan pour la ileniière lois et passe buus le pont \'icloria pour se reiniie à .sou dock. 145 + A«)'iiiif )l<' l><-iiii>>h!i.iU-, Wiioliiiiuliiii, l>, ('. Di'S gratulc-( artÎTis (pti niùiii'tit an Ca|>it()k- et (|iii uni un caclat in rappoit avt'C son carartèrc ^jrandiosc, la plus .spatitii-.i-, la plus fréi|iieiilcc il la pins à la mixli- ist laviiiue (k- l'cnnsylvanii-, I.a villf ilu \Vasliiii>;lon ]«iil ilre ficri- lii- letle niaKiiifi<|iii' voie- de idininnnication. C'isl là ipn.- se triinvenl k- prim-i]>aux liûlils, ks circk-s, Ks lliiâlris ks églises it lis niands inaKasiiis. I.a \ ilk- i-sl lirhi- aussi in iniitnmiilils dont k- plus intéressant et le plus imposant e~t le Ministère des iMnanees ; la Maison Hlanehe forme eomme un vis-à-vis lointain au Capitule ; la Maison lilanclic sert de rcHidencc officielle et piivée au chef de I IClat. tjiielhis en plus atttayant et, nrâee à la lieaiilé île sa sitliatitjii et à I 1 société iMiliti<|tif. littéraire et arti-lii|ne ipii s'y trouve, pioiiiet iléilipsir hieiitnt comme ré-idenie d'hiver toutes les auties villes du coiitiiieilt. Il l,iut visiter \\'ashiii);toii eu hiver. i|uand la haute société est rentrée de la campanile et i|Ue le Couvres est eu session. M'' I.'liiilt'l WIiiiImii M(illtrO:il (>-t l'iiciMn ])i-iivriit y priiiciiinl i..>it tel (|ui fiil li.innenr à la ville et an pays c'est I liotel W in.ls.ir aménage dans le .leiiiiirn.iùt ; ce i)alais est situé sur lé s,mi ,re l).)niini.>n près du .piarlier .les alTaiies et de la station .lu l'acifi.pie C.ina.lien ^nr le scpiaiedii Doniimon, il y a la iepr.«liicii.'ti eu petit .le Saint l'ieiie de K.une et à peu de .lislaiiee se trouve l'église .les Jésuites avec ses l)elles pe-intures et ses |.)lies Ires.pies. ^^^^^^B w ^^^^^^^^^^^^B « ^ "r '■' -« « i ' i (^ ^ El II l S ' ^^^- ~:«f T- "'^^ •»r)#- .^^■^At:..: ;,^.l»..JJh.'-. I.i- iHirc ili- lu ciilliiic «If* l>riililf>>, l(itlliiii«r<-, .Miir.\liiii -1), à enviriiii 14 nnlles du point où elle se jette dans la baie deCliesa|>eake. Dans la direction de la mer ou |K'nt faite une jolie prf)niciiade eu vaitenr aux stations d'été ales voies publi<|iies. In rue Hallimore et la rue Charles, partie nord, où se trouvent les principaux tnagasiiis. et la rue Ivutaw où sont les résidences élégantes. C'est par cette dernière rue que l'on se rend au parc de la colline des Druides. Il est situé dans les faulmurgs du côlc du uurd ut contient près de 71x1 ucrus ; c'est un chef-d'œuvre de beauté cbanii)£tre. ■ 48 "H !.<■ «ii|M-iir 'ijiii'i'ii," Itiiit' rtH d'Alaska, à travers le maRiiiiique archi|)el entre les Iles du l'rince de Galles et de l'Amirauté et la terre ferme jusqu'à ce qu'il atteigne Juucau et l'estuaire de la haie du Glacier obstruée par les glaces ; la baie est envirotuiée de montagnes et de glaciers d'une grandeur iniix)sante. Les montagnes de la chaîne du Iiei.j- Tenips, dont les hauteurs varient de 10,000 ;\ 16,000 pieds, forment un magnifi- que arrière-plan au merveilleux glacier du Mnir. Ce glacier lance ses blocs brillants avec tant d'impétuosité et tant de force cpie l'on estime à 40 cxx) tonnes le ]x>ids de la glace qui tomlie dans l'eau chaque minute. Le 't- * de ces puis- sautes avalanches retentit aux oreilles comme celui d'un cai \ Cette vue représente le vapeur au milieu des glaces qui flottent sur la haie. "49 I !.<'« Ilarili'iii'« il' \i'u<'iil \\"iiini|);i-. S' ii t-mplaifiiRiil ^■^^ laïKiiii tm; Ciiiiy à I 0|Hii|iic iK- la inliiiiu de la tivii-tr Knu^c f-l iiiaiiuiiiaiii 11- grain! );n.iiiiT (lu Nciiil-()iK>t i-aiia.ltt ii ; U- Mil .lu Miiiiii ayant élc ainufui- le lit il'uii lac, ])n— è'Ie ilaiis m>ii iiciii tiirain d' illiivioii iiin >t -•ail'- lival. tuci- .cil i-liii (II- Cl Ile réyidll fertilité extraiirdiiiaiie. I.f» Haiili iir< d'.Xryeiil ....... .^ liIK■^ ))eii élevées uù ]iàtinaient - - M>11 11(111 l'iiili laurii ulture et 1 éleva^;e le pays e>i laii-. le \(ii>iiiaKe de la caiiitale sont des yroiipes de col- .illlre|i;ls il'illlliilllliraliks tliill|>e.ilix de liulllis ; le \\ ilillîiH'u. ^laliiliilM. • ■Il |.i~iill > «I une e^liè e lllatlllell.llll ]iri^i|lle éleillte < (11 |ii Ht elicole ce) i:.iii> le-- ]iaitii s Us luniii- |ieti|iléi -• du ;m> s Irmni 1 ;"i tiu i' rél.iii, r,iiilili 1 le 1 aiiard siiiv,ines. I.e Lu W'iiiiiijin (|iii e~l (i)lillj;il .. l.i i a|i|t.ile lei 1 d au llKiills .|i»i ■«»' nulles earrés. .Sun élevalimi est lie Imlll d.lllt Idie les eiiix d'un lia>sii |iuds all-de-sus du niveau de la lilel . niais le lac e»l |iei 7ii|ii(iK Les liiiiiii|iaux cdiii- d'e.iu (lUl s'y jeium smii katcliew.iii et la iivicie Knuge. piiildiid. )i,is |iln le \\'inilll«j; l'( 11 'e. Dit ' n> <\v S.ls- { 1 »Èl%i:jrf!Si'^i VlSltl T IV1I\ i|M| lUlKMlfl- Vi illi- ii.iiiin liant, tit.'wv pills fat lie l| iin|iiii(Uiit'- 1 ICl.il iliiii i l.ii .>li>iiiiiu Il' ahiir Miiuiini I. soit ,11 hiviT -ciit iM l'k-. ist le.' point iini' rlurrlicnt tout ilalioi.l i i|ni vunnnil v.ni 1.- No-.v.m-Mon.lc II ..,.i,t ,|j|l„i|,. .U- ,1,,.. ^V Icmoliun la plii> loiti-, la vi.- (|n ,,t1i.- ,ii liiv.-i wii.- ilonnaiili- nai- Ik- on >■. Ile i|ii illf ollic in .U' IIiiiiinsiiiKiil la |.|.„v isi ni linii- mx ixpiopiialionsct àl.'. Minullan.i-.ln nonvi-mmunt. .Inii ai.C-. n illi- m- I liait avaiil inion intiulil l.> pii^is inl;iiiii> lumUi- aux on pinl niaiiiti-nant aaiHi >ln Koi Claie I.a >ièiu- e>t alors poMlivenienl eiu lianteresse : la K'"Ktï lesplemlu ili- hli,i> ,|e «laie, il aielus lonviitis île pieiieiies et île pina.Ii-s elilonis-anls eonveits île aMlIoniles ile liliKiane et de lestons ^jik-s ,{ui |unden! de illaipie inle lie la pi.i^>ante ealaïaite. et pai-des>n> tout i el i - ilC-ve un liileiu de -^ ^' ''^- '■' — lin K emenient pii.viiK.a, d t .nai;,. dev:n,i: h;;;"- /e .^le.m; ';;;;:'t^:;îe"dj'i;:,;:K;" """• '^^ ■"••—- '■^"- -'^ ••' les ixlMbilloii- à lion ma', lu et le Italie vnl^;aire, \h- la UMive de I i i \i l.a t*;ii«* ili- < ariii«-l. < alilfiriii«'. I/i l>i;i- ilf C.iriiul <.>-t -itlRi- iiii pru .m siul-micst île la vivilK vilk- lii-.li.r:Mi>Ms ik- l'ailrc jtiiii|i^:o Sefi. I".lk- Ri/oit k^ taux lie la nvièu Car iirI (|iii arrose la hixiirtinlt- valîtv Carmeli ri'^aîne- l)tl lniit alteiliiire Miiliteley relie unie ile> .tatii»; ■ iialiiéairc- airê- '. ^lit ]i:ir liateaii à \:i|ieiii un la lij;iie ilii Sml Caiili.riiien : (k- S.111 Fran- eo la ili-laliee est île us iiullt - Aval.l la niiii|iiéte en isy,. . l'ait la cajutak- :<>pagiiuk- d la leumii, niaiiileiiaiil e'e^t tlevciiu lune iIcn |i1 ice» Ica plus i ii.i:i!i.i!iti-. et k— ji'.ii'- m voyiie Mir le raiifii|iu vlini t luitiimt' et ~e-. eiivilnii'- ])leiiiv il attiail». l'hùte! ili>. «k- e\ J'ré-. et il'anlre» litaulé> Iiatnulle?^ , ,. ""tîtrr. «Iix huit niil'o" e laiilie 1 ùlé île la li lie, ••m \u i i->t Santa Cm/ -lUi est aUî>>' ticv% Irciiuerité à tanoe de mui exeelleiite pi k-> lain> tl la I Cille. ■: Miinterey est rélèlne Il lnissidc une llôlellelli .111 iiiiheli lie 1 lièiies ni^a nu .itli'-lii|Ui s. I.i pi IMiiir -on lameuse, ulesi|iie>, iiliieiiade l'atliiiiter Ole nord, âge |)oiir 1 Clovilitul. tMiiK, > ili'Vi' •■m iiiu- pi.imt •liinti«.a-« i cnv^mit: » • jiuù- uu ik-'Siis (lu 1.11 IJK' Mil --1111 liuiil ilii 1 l'iti.- -\v\ it ;"l [«.Il prjr» X mi 'fju'iuiii fjUte liiiH.ilii il TnKilip C 1--I. loiiiiiu- iMipiirt.nui-. 1 1 ^lonili- vi It- ùl- '.. 6j.,.~ .u -r viivt- Oin ilio^;.! .ivii ».i liiiiniii- ji'Ui' lui lui Mil- uu Uni [H)rt. l. UL-nm: i.m::iût iKO.j».i ik' imiiiliU lisiN it lii'lli-' lL'-.iiliiiiiN i'-.l i-tiiiicc 1 iiiic ilo piij> hr;îi— •■:« "u Ts.i;i .ilï.iiri> i->t l.i tue Supcriciirr 'nc. t -^ •■ •■.■ituiti IMT I.i iiiL- ( )ut.iii(i. ilciiiuc .iciC> au paK' MoiiumcnMl. ~ ir.trç i ■ "f« ua l'iLiir lie la Clic. I.i- paii' i^l Imu iracO : il v a une ti)ii < ■ • : àmxi- 4 l<-«a'ti4iMl. Olli». UU au!u un cMiij; avii' mu- caMailc il nui' >l.iluc ;ctu::il OJcrvland, umiiatiiii iii- la vilk-, I,i' mumu- luiiliiiit .iii"i mi m.'imaictit aa ''naamli ne l'iTf,. un .k^ iiPupN ili- luiT ik 1.1 >;iiiiti' lit; IM- Au ii>tu tiot.l ot «hi ■-|«»lic •«ml la r.iMicl !a I >i'iiain.' il .i n'itc 1 Ilùlil ik- \ilk-. lKiii> le vocwikisc c« x Hail Ca>*- a\n- uni' l'il)li"tliinui- il uni- ■•a'.li- ik- itiiuvrt. Ik- ••>«» i-»i«» -««l-t^ lavi-um- liuiliiii- «r ilolailii- m i-< W pan- W.nk' it le iiiiiitièrc >le Ij Vbc ttis Lai. «lù il y a un uioiiuiiuiit à CiiUiikl l.i un- l'ni-lHrit. nui v>t (KiruUcUr i V.'-~—- EuilnUi^t une aulic Ulle ailiLii' ik la vil'e. I.)' iiiii'i' i.iiii'iiiii, riiii'iiuti. Ml.l. Chicago i-si rii iic en parcs : iltux mmii -ituc-. Mir le Imnl du lai- I.illCulii au iiDiil >lc la vilW. i-t le parc Jack«<>ii "il a eii litu lexiMiMliiin. au 1)11 arnvi au intinier par ilis var- ;i >al>:»> •jui parttu! r<>ln a environ, V"' îUreN lie Miperlii le et e~t i liainian; a\xv • . é év.itiou- artifi. le'li «. ms lu» ~<- petil> 1 ol.ii il e au. m-. |Mints iu»tI'|Ui->. «<» proim ■ a'ies ehaiii|iOtres et >e-> aitle- l'traitioiii lie j irilin /jmjIouhjuc II y a au«-i plu-ieuti M.rie>, ile> nIonulllelll^ irljsti()ues et ile> stulues ilont lei plu-. reinaiipiaMe-» >oUt lelle- île l.uioiln. «le ("liant et lie lexploralilu Irai» o-cana; iln lu t )u ilit ipie la proiuiiiaije »eta pioimixee par le lioulevaiil Slieiiilin iii-i{n. 111 toit ilu iiiil'iiie nom II \ a inaiiittuant luie litlle eliaii»»^'- -nr 1 1 pioiiieiiaile Slieililaii ipie Ion |ieiit -uivri- ilaii-. la ilirtetion «lu l'jliletléie lie la lolliiie ili-. Ko-e- eu |>assanl pat l'aveniu lti\ii Mawr t ' l«4 ^ ■' * .1 .l.l'^n iiilrii- «11» liiiliiiMx a »a|H-m-. NimimIIi-» hl.M l'trtir 1 .\uuri>:iiit ■ht X^rc unf^tmr tto- ik ciiittiliiix- iiiicii\ !>■ Sml ijiK' nlK; ili N Uvtv-. «M» .iiui»» .i«- !.i VmM«!rK« Hi'Uioi- <1 «U- va]Hiir> «lu Mi-.i^-ipiii <\n\ n.-nn»li'wrnt «r-i «UHk.- ••« 'ffinçtimif: in ii' lie i-.inm- t-t I.- r.ihm: m t«iuu«f A •«•Or rut i n-iil nu'.iu- sjiiiititr la>iK-.l nui;! liai ilil ni.ir.ac t:.r:s-.ài.-.iiii ■•iil«« ■liiôtcnt t1 "•û vuiitiiiit -i- iciiiiii K - «lonpi^ U-s |>lii> !M/.»rre-> -le :t«n.-.ru iu-^iimltno lii~ (.iiiiiiK'' 111- iniit x: \.)ir -aT le cunt;iiimc .™- jOh^*-» '«nrt ^.viiicr, ik- l>rctli-. - 1 1 ili' ii."-i;ri > iii.v Ion tilir Iniilis 1,-, variiti.-. .U- Iruit-. , .1 oj^i-.'lix il il' ilitii> aiiini.iiix \ ivaiil- v. ii.iii^ ^iii la ilii;iu- < 1 .1'. iitcii'lti- ivUc fi.iilf liiHain.f il.uliiti lit- 1 1 ili- V. 11. Imii^ 11111 -■ I>"-''' ^"' '*■ '"■'"'"•■ ^■>';.iii .|ni \atir à 1 iiirmi II y a aussi i|iK'li|nr I li.isi- ili- liapiianl ri i!i- jiill.«n-nm- ilans n- nu.-, à l'aiipan-iui- (.traii^iii' ilans railin.n i|U ilUil ilc la villr aiii-i .,1U' il..li> cvUi' «le la -nlluil ispaullnti- is? iiiiiixiii If p:l|i lit' l'i'llll. |l;ll'i rililIlIllIIIH, l'llillllll'l|llll<' l'llila*m|ii If [mu- l'.minomit II ii .1 |«.Ti Iniii .If v>-'.ifiiliiV» .lu jMf -'ml .x-Uis .1 I . xliLMiili ilf 1.1 m.- Crr. Il il .le I .iviiiiU' C.iiat.l 1..- pu,- |ii.i|,i. ni.iil 'lu >-t Mtiié -iir Us.li.-iix nvfs.lc la liviOif S. Iiin Ikill mu iiiu- li.iiKiif m .r.iiMi..ii ■ Hi.ilif iiulU - avir 1111 pr..l..ii«f iiKiii .V plus .lu .l.nil.lf U- Lm^ ,h la .ii.itif Wwsa lii.k.iii Cflli .liriiim paiti. ilti p.u. f,| tu, j.,|i,- ,\ di» ],iii,,i,..|ir- |i,,ti^ la pliii aïKitiim; puitii- .lu pan. m- Irouvnit .li- ii.iiiil.u um- i.iii>,ttiiili.)iis iliijaiil. -. \ ompiisl. ■ \I. 111. m. il ll.ir . i.li(|iic .Il rfX]H>siij,m .1, is;.,. ],. Hall illii.tti. iiiliiiii- If Mii-O. i*iiii-\h..iiiiii .1.111 iii.liivtn. I uiiipli ilf ilii.M.. iiilir.s-iiitfsft I.' iiLii-xiii .1.- pfiiii. 1 .iiumiiif iisi.l.ii, .■ .1, Willi.iiii pfiiii, .|iif l.iii a liaii-|Miitie Of S.111 .111. 1. iiiif pl.i. f (Il i illf . Il y .1 ,iii,,i .|i|. l.jii, s j.ilus sialiifN . t iiiif liiiit.iiiif alk>;i>ii.|iu- .liiiif j;iai|.lf k'ailli I.fs pi.iiiun.i.lf s sont assf/ l.iii^;ius ft, il.uis ifit.iii.fs p.irlio. Iii>. jolli-.s. I.is piiiiil>.|f viif <|iif l'oiiailf^ li.iiiifius s.iiii aiiNsi ^plfll.ll.l^■s. I.f-.. iiiifllf i-MJf 1,1 ...lllllf ilfs I..I1IIII.I.., ft llf Mollllt Wlllllll. lllll ■ v ..i^iiif ut k- p.u.. lllll iti ni lii. Il .iii^M iiiif iiMif. f { ( llllli'H lie KMK;|lH'Kil, liM »ll|ii'l'll'lll'. Cl •- ln■lll•^ iluilr-' -i' lliilivt ni Mit 1.1 tivii'ii- K.iniiiiistii|iiia à iiiviiini S iiiillr-. lit- l'nulunt cn'i illc |ii;iL'lii' il.iiis la liaii- du 'rniiiiiiii- à l< xluMiiili- ilii lai- Sii|ic lU'lii l'MU'-< Miiil "111 k' tiTtilnin' raiiailirii. ilaiis li- MiiMiia^i- ilii lort William, alittvloi> iMislf à iiiiiiriiK-s l,i' ]iiisli' i>t iiiaiiiliiiaiit un ciiliii ni i!i' oiiiiiiu ici' avii ilL-valrlIls à jjiaiiis l'iis lU- là t>l l'oil AllliUl . U- |uiiiil t< ^lMillU^ Mil U- lu- SntHlririii ilr la liy;iii iK- uni ilDwiu sui la |>aii tiiiuniv-iiiK' aviv (.Mail à iiii-tuiiU au S mil S.iiuU-M.iiic. Wis r<.-,i l'st K- l.u- .\llilK"M, llu M.u [laïaillN imlll k-- .lllialtui" ik' >\ nu niiilkui iiiiivi-ii ik -H- iiuilu' aux 1 llul^^ i-isl il y .ilki ilii liiil Willi.iui iii piiunui- ; un jonit ik' la \ iK llu -aiuMni- pa> !>ani' ili- l.i ri'niun cl pniii m- ilniiuii ilv^ li>ti !.•< ou a ilr u iiips III Uiup.. k' |>l.ii-ii ik- liaUMpiiilit à tins sa piii));iir. I.r-' cliutis p.isM.nl ■■ui un l.iiKi- Imiu- ilaiiliiiic i.l oui une iiaiiUin ik' riul puiK. inoycii iilM|iià II- (lui fl'MW Ntuiiiii;' iiiilit'ii laniver ^iiix M l'tiiM i-t lie In, iii-"|iià Claytiiii iriii. I.à DU à 1 iiii Inmvi' lll■^ Il il. (JucIhc tt S l'un liilivrinllii' lli i-Ilfs sur I.' >aiiil-I. luntil csKk- imili' Ihmuu !,,■ iiK-ilU,,, illi- ll.scisl ;,|,n~l.iiî.. -ur If Niiiit I.ani.iil. à i|ii,li|niN niillis .li- 1 1 liait- AKx indiia un iiiu vvrs Iisi sur la nv.. .„.i .tu OllU il IH-u virs li-,i sur lu •N (•'.nini.Mk-> aviT va|ifnr> >iiil nom iliMvn.ln- ju-.iu Ti ifn,.\ s, ,11 i„Mir ailiiunr lis lifaiilc, lU- invitons au ili- liiiiti.- fiirnii- II' 'mW «ran.liiir <.t .k- touli- o.u |.iKnotis ilails liiui 15» Milh'.llls. liiit Ni.mlii.- .1 iUs sont onu.s .1. ,„ttaKv, il ,|,. , a.n|..im-nts ,, V,M 'm'" '""'"'"' '""l"";"ii' :' «lis niilliirs .II- limriMis MilU llisMisl ,M, i,x„viit.. ,ai 11 va l...s,|u,- ,1, ux niillr ll.v .1, ''.:; ilxnilint n. .„iit .|u. luninn- un.- iK-iit.- l i.-li,- v.iu- sut I I.M.ss,,„ii|Mi|„lvVs,l.ni, 11- la lin ll>uv<- .t lutrvnl l.-s l.aU-anx ..mil Mi,m,„, u, M~ axtOalil. à ,!,.„,„.. r|,.,„>.,.,„.,„, ,|,. ,|j„, ,i.,„ ,., Il par 1 as|ni-t .li(Ktinl «Ifs llis so,t ,,:,r |. s villas iliaiinanlis ,mii 1 srIMtll ili l,<' niiin ili int un IniiiiK i-in liiillanli- à siiivti- uni SI i-m-i liaiim nitti-nt 11 iir> ■ l'un- lie lu l'iiivl. Siiiiii.l.iiiii-. >ll«N<>iii'i. I.a vilU- lie S.iiiil I.UI11-. f^t iiiliii>i|i|)l. fur llAiifiir Mil II ili>;iu-, aiilniii ili> iIikU-. -ur 1>- '|ii ii« ilml l'Iii- mu iit I tlinluil ilr II VllU'. I.v l'Iiis v.isii- il )HMil Clii II- |>lii« liiiiii i-t le p.irr tli' Il l'oiôt ■•iliii- il m- I.i pailii- liiiiiclu iiKiim ni m. l'iii-. la iiailii' muI, il \ a U' |it'lit iiiai< ili iiiiiaiil paro I.ilaMlli . ailiiiiialiliim m ilis-jm it assi / Kuii iIOihk-. I.i- pan- ilr I i l'oiit ipi! a mil l'iiMiilu.- lit- pii-s tli' l.|i>i aiiis, 1,1 à plus lU- i|iniii' iiiillrs ili- la V'.-W : K- iiii-ilU m 1 lu niiii pniii \ alKi i «i piiii i'in- ili- siiivii' la iiif lU ■. t )|jviiis il i iMMiuf l.iiuK 11. mil' ilis plus raslium iliUs ,li- 1 1 mIU-, || y a ,laiis U- piu' ilc lnlK-. 'Ws IHiiii li> viiiliins. 1111 iliaiiip .II- iniiisis un jii.lin /■i'ili)yjc|iu-. un laiu- pnin lo lUiist ili' Il vilti- . an s|i,|-,,iirsi il y a li- par. ili- 'T'iAii <>i"w" i|Ui tiiiiliiiil ili- lyunis. un pavilluu cly imisupiy. il. |,.tit ivïa iiiiliilli cllu'U par |>lusiyur> pilils laiiuiiilt pimii' Il i n'ily Us janliils linl iliU|lli- II- Sliaw aHiri'iit l'allin- lais 1 1 .le luiiiitiuiix ailiirs iluiiii iiiit nu lii-l (iiiilira>;c. .v*,^ wm^ l.v |iii- «II* l*iKi-, '( it|4(i*iiilti , lii i-iiiili- Il iiriiui-. I.i' ma>;iiifii|iu- jiii' (|iii ilmniiif 1rs soiiiiiuts ooiivitI- lU- luipi- ilis mnniaym-s K'illnitM's lui i1l(ii11VI-I| :H1 rcUllIlU lUl lllllll cUl -ki l^- |i;(f l^. iuitlMMIlI /flpltlotl l'iki-; i-ii isii. If cliassfiir Kiixtnii iii fit l'iiMiii'.Jon ; la limitiiir ilii \>W isl ili- 1 1 n»i I)il•^l^ : t-tst uni- 'Ivs lurioMli- lin Culnrailo. Mipiiis is.n U- ( liciiitii dr ti-i Nf.initoii cl j>ic- iv;ali' ; m s u-ninU s'ciiiiiliiit Mit ilis niilliiTs lie inillis larrcs ili- inoiitaf;m-. i\v pliiiuv. ik- \all(:i> (jui sotll iim.l(|ttifiii^ tailicf^ J)ar lc> tllIUKis. l'olli faite 1 asiiliM'iti Jiu rail 1111 |)arl ili- Maiiilmi. qui l'vl Itii-iiiêtm' îiih- mcrv iIU\ avic xs •- im - vinvaj;is it )iilliiriM|iu-i, (illis (|iif lu i^isM' ilttr. Il- L'atiiinti lit- William cl li- Janliii lU- Miiiix 1,1- ilii-niiii lf pi .»». pifil- fin- roiitf s-.il>lf li iiivitiiii 17 iiiillf> part ilf la CascaiK- à --ix iiiillfs ik- M.iiiilini -a i>tiitf i->l plus «liim-f : il y a alisvi un rlifiiiill puni lavalur-' ; il pari ik la >t.ili"ii ft il l'atit *tx lif lires piiiir If pationiir. suit :'i |iif(l Miit à i lie val * . iJ.I I J!.l - -'mi ••3L., t , V ■- -I l.'lt\)>llll<' l'.IK'lilIt', ( ll-»cllllliilcm'i's ii.iilii'uliiiis il.ius Ui ville, ilii NoiiviaiiMiiiulc imr ili-i |iliii ivlchiVN i>t ravi-mii- ICii» lnli- à Clivilaiul. A .-mi i-.xliéiiiilO t-t, pli-, ilu ><|iiaii', l 'nt uni.' iiii)iiii taiili- i lie ilall'aitii. Du ic'ilO ilc I oiuNt, illc /i. Pn liant du luoiiuiiieiit. ipii a i(k. pieils, on a une jolie vue de la ville et îles enviions. I,a situation avaiitaKeuse de Cleveland sur le lK)id sud dn lao liiié eu .1 tait un ^land celltie datïalies. l'M I.i- lio'l Wi'iiiiurl I.i li'il Wi.iiinil .1 IiiiiImuh liiiK .II- I.i inifu- Slikiin- « -l plu-, iiilcusv.iiil p.ir -,i MUi.iliuii «jiif |.ii -1-. iiuiKiii-. C i-l un i l.il.li~-iiiKiil i»ii iiilliiu»i|m- ili-. lii'liiiiN Ttiiiki'l (luiil U - li.iliiiiiili.. lit |iii>|iu'it' M)iil iiiilli ^ 1 1 iliiiit I.-. \ illiim ■. IK- ■-imi . uniiix i|m; |>.ii Mutc dr l.i inaii:L-ti' iliiiil l.i liitm ili-|K)M- ik- »is iimm 1-. I. I-.^Iim; iiinm; >isi i- lîc ii ii i- ilu 11-. >lcliatr.i-.M r di- liiiti ainn-iiiifs n'utuiiu-. iiimi- lii.uu-, mais sati-. ^;r. nul siu, C,. Il-, ii iiitcuint pi<»i|iu- laiiiai-. ; U» iiii.n-. sciiii tr,Éii>iM|tl(;^ iiiviliipin: ili- i^aiix ilan-. i|Utli|ai pi, m- iiaitJi- ; dii luii lail lui \ ^Iiili -ipU'IlIlMl M ulpll > ■'III- iiii'lili. Ml II -. iii,V.~ , il y a aii-»i ililK uni'- 1 iiiliUnits ik- la liiliii. IImuiI la l'niiUiiiii.- lU iiiiiii ir II ■< li^iiu'-i lit s II III nu s i|iiaiiil t lk> •mit ji mus , ils | i.iiint à li m Itvir iiili m iiK' (Il s iiiiiii laiix ik' Ixii-i un tl'i». |,i tJiuM la plus iiili'iis>aiilt' ili' la li^H'ii 1 isl I a.pii t pilluii 'ipii- <|U • lïli Ht lis inlis 1)1111 lnii>ri s. On va an luit \\'iaii^;rl i II l'ti!- pal ilis \api lus ipii. lutis k •, ipiin/f jnilts. uniltilil IisIkjKs iln Lias cil- nui lll- l'ilK'l ix'iii l'iiit W'i iiij;i I, Silka it la liau- il il (liai ut. l'iMilaiiii- lli'llii'«ilii, iniir ri'iili'iil, Ni'U-\iii'k. I.i' IMir Ciiilial .1.- N>v\ Vuik >.iii-. r.Mitifclil U- pins Ihmii .I,-, |,.,t. s ,1 Anu- LiMiix ail« aviv w- I..1I il<|m-, iKrii|if plu-, ili- Si«.aius l.i pailii' haulcclù la m|I<. iiilu-la s fl la ^ aviiiiifs, Il y, ■■ t\ la 1 1.> uns , la ilis|4mr nilTv ti-* il. nx lU iiiii'ns nus ist î[v i.iMix iiiillisii ,1,1111 !.;• pinisi ailisliimnl ilissitu' ; i| i-i.iilunt ilv jolis Uis- <|IU Is. ili Inllfs ikIiiiis,s >U s .illi, s |.,,iu 1,^ vililutis. Ir, , .n aliiis il les puluiis. «■I il>- rllaiiii.iiilis pK-.i-s iliiii aliim utils p.n I,- yi iii.l Umimhi ipii isi au iiiili.ii ilil pan-. Ou IKUl iit.i punit lis iliiisrs ,li^;iu's .rinliii-i I Ainuillr «U- Clin |i4tii-, .iliilis4|iii- ij;)piuii iiiniiii:- iii ilAlixaniliu-; le Musée MiliipjMililam ik-s SCS iHlIis < iillii tiiiiis ili- sriilptiiiis, lie (iliKainc ainiiiis il lun- «U'iiies, lie sarniplianes. lU. . il v a aussi ilaiis le paii' ili- nuuiliuiix inniiunii'iils iriiniunii's iiiiiiU mis. I.a piimipaK- pniimnaili- i-si K- Mail. ImkiIi .Inimi-s iMajfsliuux : ou > lait ili- la tiiusti|Ui-, 1 l'ii-, lis saiimlisit iliiuain lus apii-suiiili A ri-xtiiiiiili- iiiiiil ilu "Mail" tsi un.- ln-lli' inustimiinu iii iiiavouiutii- apinlci- la Ti'iiass, ijni piiiiut ilaiiiiir pai iiu |n-tit liiuui-l ri nu isialiii à la tnutaïui- lie I Aune on Hitlii sila. érliîie sni nue esplanade ilallie en laie illl lai. Les liiie.s siiilptuies vil, |i> iiinis lie la Teiias-e sont iusteineut ailiniiées. riiiK'iii'i'i' iiiiiiiiiiiil d' Vi'lliiuiiiii, t\ iisliiiiuiiiii I.i- paltiotc (|Mi visite \V;i-liiii);tiiii :t^!, :iciii s.ms iiiUu'l, mui I;i |>tii|irli:ii.' il Atliiinliin. i.usi|ii, 111 i.iii- ili- Cidtm-l.iaii. i|iii i«l iiii l.iiilMiiirn ili- la . .i|iitalf ; i i-s| la <|iif ilciimiiit I' M.ldal- uni- Iikii Lui,!.- paildi- riidliHnii-l. .It- la KiUTti- « n ili- I.à >i- tiLiiviMt 11 s tiiiiilii.iiix .in finirai Slutiilaii 1 1 ilr iinniliniix ■ ■I1kiim> (listiii^;in^ AiIiiiKinii lui aiiliiloiN la kmiIiii.i- iU- I iiii .lis .Uiiinis tiiiii|ia>;iii.iis il. W.isliiiiniiiii .|iii lui MirvOciiriiil, il plus l.ir.l il iliviiit la ili iiuiiu- «lu K'ail.l .lui \\»iit: sur MM II iMt plaliau sui le I1..11I .Im l'ululliui, lotc ilc la \'ii- II. < Kiim-, il ilDMiinc la Mil. il le lli'uvi'. (lus,, niiil ;im .iiiiituH- NalMUial par U"< tramways l'Uiln.nii-. iiis'inà (îii>r;;iliiwii du Imi Iravris.. ],■ p..nt ilr rAcpitilin : 1111 |«iil aMssi y iillii pai lavi-iiiii- ilii Mai\laMil it li' la'iin l'ipiil C'ist avi.- Mu'lain olii- i|iii- liiM Minyï' i\x\ ailinils .lis suMmIs lulilli's là ; iim l'pIiiliVf It- niiiMi- MiitiMUIit .11 . iiMtt inplalil la Innilii- ijmi inMtiilll I. s i.stis.li- phls ili- .•,.«.! lu lus iii.iiiiniis i|f 1.1 ^;uiiir MiiMMt V'iiniiM u si.linn' it ■Uiiiitr liiu .!.■ np.is ilii l'i If «le la patrie i-st sur li- iiii-iuc kjIl du lliiivc, luais ,1 mviiou 1 s niilU s m uvul (Iv la ville, ck'Vi'c ù s.i iiiciiioiri. K'4 Mil m Mil tW ili' iivii'if S.iiiil J<-, (Ir r.ilalk.i .1 W Cmi-'-.int il li.i l.ir ilii Crm^s.iii i|iii lui < '.ii.i i l'Itf vile il ctc i'K.r.111,1, MIMIII .111 à iiiv "llllll.l. \ t-f-f 1 1 1 I r-.| llllf IUU-. est prÎM'. 1.1 i-t un .illl mur Us lllill Ul'lll II ■ Ir n- |Miiiil Ir juin- li-.i< l\llll-Hill llllf l'XU'Ils vi'KOlatlilll 1,11 < l'il|lii' l'i'iiriMMli', riiil'illl m III lit' I.l riviiTi- S.iint-.Iiiiii, ou (ilii-. ix.h u- IIIX llll I.U' llll (.'iDissillll <|lli se jl'ttf llillls II iilli's :iii Miil ili' l'al.itk.i lu v;i|«'iir Iih.iI v.i il lUmiU' I.l nvli'lt' l'iiilollilr JU''||U.IU I.U' >lu ■l- lit au ill-i|U .1 I.l IIMIU- llll UlillK- lliilll. I.l- ili' Il l.'lli|U.' l'inriillilr. iiilUllli- 11- lu- CulPlmv Ion lie I.l livii'lr S.illll Ji'.ill. .\ l'iiulioil où e>t d'un «.ariictcrt: iiioiiis tio|ii(Ml i|iif il onli- l'X ii.iiit' Mil lis riviC'ti's lie II l'ioriilf : mais la ]iroitirii:iilf ni linti-nii en rfiiioiiiant la riii|iie es| lus jolie à iTit.iiius ,i|.uvs ^:làl'e à ce s.iuvaj;e elltielai eliuiil ilar- lillsti s et lie iMolIss.ilIles i|Ue suillloiltelil île Ik.iiix elièlles ire.ill. îles e\ plès et il'aiities .iiliiis i|iii loiiiieiil 1 .il"iiiil.iiile M>;él.ilioli île la KHion .Siius ee soleil Ion- iiiis liiill.iiit. .111 lllilieii lie II- i.iline i|lli est une îles partK iil.il Ités ii.iliirelles lie la IMoIiile, I eau li.uii|llille et lilill.inle rellète i li.ii|Ue olijel sur le liiiioir «le sa surl.iee. Il V .1 lie jolies ell.isscs aux .llelllolll.s. mais li n'est Ji.is |ierillls île tuer à lioid lies va|K.'UIs. 1,1- liiiirii*-.iii I ••la-lirtMilt. I.t'li.iiiitii. I*i-iiii'»\ l\. 11*11'. I..1 ]>nM.iitc vue .1 iti- priM- ilaiiN le ' p^iy-" mur :iii]iri-. il>- I.tlKtnon. »iit 1 cuiIpi.iik litiiuti! l.iti.iiioii ainl H.irtiO.iitK ''" *'lli'"li" <'•■ '" rii:!.i Kf-'i"'"" li- ! itiilii-lri«- tlii l«r ; un y v<.il iurtiiiil loiHlHmmi li-» rniuUtiv. Us li.iiiN fniiriUMiix, U- l.iiiiiiutitN. It- nsim-". a ralxiti r U--- l.iliricuu- «le wayi'ii-, iti ■ I.i- liiiiriu.iu L">>Iftir<»>k e>l un iMt il aiitri-* parties ilt- l:i l'cnnsx ; vauic. l.'. piiiiliiil aiiiiin.1 tdt.il clf lis l'iiurm.uiix loii.Krit-s tt laminons >ldii- tout 1 i;i.«l fs| l'iioinu' I.a r«niisylv iiiic. i est nroiiiiii. lomiiit la inoitu i ■ !;i piolm lion totalr ilts I%lats l'iiis ilt- toiiti's iii niiii|s«s. |.|U- ioiiitnt aussi au moins la moilic ili- 1 acut tt ilii Ivr iiianiilattiiu' ilaiis U- pays .\|<>uti/ à nia I inintrUM: pMMinit lies iioiubtt'Usi's liciiiilli'K's lit r l\tat i|lii iloiilltllt ilil liax.iil ;\ •k^ ili/aims iK nullv oiiviiiis 1 1 nintriliiitiil l'iioiiiiiiiiiiit à la prospuiiC ilii pi\s A .'s milltrs à 1 uiit'si «II- lA'liaiioii st tioiivi- H.iriislnnu, lapilali- île 1 Ktat situé sui la ii\c iM lie la Susi|Uihaiina il isi aussi un ivutic piiiii I iiiiliistiii ilu Kr. iMk \x iU'vi'|ii|)|H-nit ni lu'lliillli'tlr i|lll cM'Ilf I .Kllilir.llloll ilr-> «' Aiiu'tiiaiiis S.niit t'.iiil > xistc ,'i |Kiiit' •Upiii-. 'Mii«.u>te jok «« «jbmAbm 4ati>. cil ('•.|KUV ili' li'Mi|is >riiti iniiiiilil vill.iKt' iiiilnn il r-r h»»— i — g aïKftufwlr mvtx- |ifON ili- 1 5i).i««i ll.lllit:llll^ S.i |N»itiiin ^OiiKr.ipiii>(«iit À I «wfcwc .111 nimHii.t lu tiaviK.iliiiii ilii Mi-.si>.si|i|ii, ,1 iiatiirflU'iiifiit i>>ntrtb«K à n >&««ft«por-iiKTtr. -nn.iut «Ifpiiis i|iii' le >;Taiiil \iiiil ( )iu--.l a cniiniumv à ■« pvitpWr Sunc î ac fc «ii ju»«i l'aviiiitanu (II' ntainli •> n-»'Miii i-s ii.iliirrllc^ >jn.t viimptcr „«. ft» mr, ik m irtu» la •'«•IliiH- Mi'rriiiiM. iKiti Mais cx' 1)111 a le pins niilO à viii nvaiuvincnl ç .i itt t >k|irM ttwinfn» et •«••■ li.iliilaiit». Tiiltl ivl : ti'iiiii a lail ■!»■ S mit l'aiil il.in% «•• .Irmiirr» jnai*^ wi «iiln|i<'i| pi|>i'rt' lU- inmimirrrl lin ^ji.iinl «viitii- iln lirminotUr Vr ijr-xiv-^raa. |ui Itiir liaiilifssc. ont non s<'iilfiiii'iil •li-M-lupiii' Uiir \ittr nul-> I u«t ch*i!ar >tit« (E;r<;'muurtr viMsiiif. Miiitii-a|Mili-> C'rlti- vilf à vnl iluist'aii ilv U cjpitjlc du Miaarwtt ili*- iifia uni. iticf ilv Miii pliOiioillviiul Uùvelupiiviuvnt. I.<' (liii'i' ilii >li>iil-IC<>>iil, t|iiiiliY>iil. Sa iiia>>iiiti'|iif vilii.ilioii iialiitrliv «t »4 pf«»'.Jioii de ni>;tti>|K<1f Imit ili- Muiilii.il la ville ili- riiiiitlHlcc la [ilii-- mtcrv»».iiit«: 'lu I>litii. I.a ville » vli-ve Mir tlllv «ctif ili- ItrtaNM.-» "(Ut MirnHHitc la nioiitaKiic <|iii •.l'Iive à 7i»i|ikiI"> au- (U-.SI1S 'lu Saint I.aiireiil l.a ville, iiiii ilaU- 'It; i<>4; lut sunx-x-ivcimiit nnimiu Mill» If» IIKIli- lie llixlU'laKa VllU-Maiie ri Motitrval Ce iletlllet lioill piiivielll "lu Mont ki)\al, |>ilt"i!i>iiiinv la ville I.à -x- tiiinve le paie i!u Mont Kuyal uvti. m.» lharuuutc^ |>tuni«;iwidr> auu-> U>i'tiiria «v tiiuniphe île I art lie rMimnielii Sur la iiiiHitaKne Miiit le- • inutieir- |>i«tant et iMtliiili<|iie ilil Muni Uiiyal el île la Ci'ile iles\ei>;es Aiii nii t<>iiri'>le «iiii vi»lte lelt. < lie ville ne iliiil niani|iier lie (aile la ihaiinaiite |iiiiinena:iie |Kiur ailiniiei le |ianiiiaiiia ina);iiit'ii|ne iitie la vue «iiilnasM.- île Min Miiiiniet M< '>ie en liivei II u'>;iiiii a mn atttaits i arai tétl«lli|Ue!> . tuli»Ktiau, i\juimn en tiaiiitaux el k> cxiniiluli-i ili-> ilub-< lie tai|ilelte!i. I(i8 HiciM' >iir In l-hli'lr l'i'>hllu luiif» "li'.iii l'illi' rr»|it«nct U »j»lr'nil»iir 'i» -«e» *w*l» -ir }««»« 1.» iniiit- Wiskiiimii avii- m- U'Ilfs "l».ille^' rt ir-. pii.-> g urçmt tti i w i nir in far ^Jti "C ait-»>«iit imilit lU- viu- .'il pii«.ktK»i p««C<*»r 1» rnu-tt i* l''» 1>UI« .lr> ctulrirtt» W» rvij»»tfSH|fl«i»:ii IMI lt> |W.UI" |»>lllt-» »>K »W» «^« lIBlI «fclir. )IU -.1. u'.UIlMKllt IMt llllt^ lllllU-.. M.IIS .(■ >iii Ms ImiiiIs «.•»!, .111 mil i«N-aiili- lie ri\tiil. lui Ml If i|Ui Uit k c borne iltt L&ul.| -.illv.iH" iMirillIle île liiiui-».iilles eu |).iltle ilév.i-l'.es liiviilKie lies lii'ic lieliiiis et ile> tli.isMllI v 15e , uiill|> île ce-. \K r iilléliellt lie I Mt.il. Imii îles |iriiu'i|>:iles Miles île i iillliiliillie.ilupll i|iie lie r.ii|>eiiteiir ilii s|i.itliii,iii el île l'Iiiilleii lie ilaus le |tl.llliin lies (Inlllieill lieu à il liuiHirl.iules tr.ius.ielli>Us. rieicie l'eshliRO p.ir le- lelix lie tils él.iiii's ilaiis Ile siini eonuiis l'JI nulle tl'uii iiiiuerais lie ter 1 4M ■^^■■■r^ /^ V ^^^^Bl r^^v ^ s»! ^^K ^ v» L V -> il M ^ t(ra|>lii>' i>il|H'ririirf illi l.ii Mu I|IK'>I> . iinio Miyiiiis l'ai lion luiiKiaiili' ilt'% I aux ilil l.i< sin li« iHitiU I .iilliiiiti'iix l't Mir It'N ar)irt'> l't It's arliii-|iii |Miiissfiil », i tl la, l.v \k\\\ i'si|iiit ivir sa ilniiMi' viiili- <|iU' l'on M)il an Imn mit It- 1 ap vtis la litri' (niiii alHir

  • ltii|iuiilO I l'ir , \k |iayii(nf i-st |iilliiri"«|iK' i-t iiitir''^ «aill an |HiMit ilr MU' his|i>iii|ni la liilv ist liininnis ltal> lu-, les iu'itils -«iilt bivll tiiMullvi ri lu |k:i-Ih' v%t Uiniii' ilaiii la rv|{ii>ii Siir I Ile Maïkinai il y u un ti-iiai'i irM-tvc par U' >;iinvi'tmiiirnt < l uni >i'tl ili- l'atc Naliinial. tt -ur 1<~» lalaiM-s i|ni iliiinilu-iit le |iili |K'lil vilUiKi' il>' Maïkinu m'Iixi' le lutl 'iniii> MIS aKt'iiis li.iiK, Ils et li's avinliiiit is •lu Canaila fiaiivais 11 laiviit (laitii' iK-N |H»I('> fiaiii,'.ii-< ' rcxIlt'Mii' < Int'sl (<>. ilcvitil la priipricU tivs huts-i'nit fl fut prise pur li's Anglais t-ii ihi j ; \\\a\s vlU- f'jl rciiiltiv pliir< tant I.a liiii)' ilii i'riiiiviii*. Koi' lliirtiiii'. I,.i plaiv :'i 1.1 moilr |K'iiiluil 1 ili pour li -. Ii.iliil.iiil> lii i.i Nuiivilli- .\tn;lt'ti-iri' i"-' 11,11 II.iiliiM >iiiu- siii 1.1 iiilr i-vl .11- Muni l>i~iil il iliiiiiiii.itil 1.1 li.iK- lin I-LIIH,'.!!-- < >ll \ .IIIIV'' snll \\.l\ l.lll rll -nu. Mil 1.1 ll^lUlIll Itustllll il M.lillr. MPlI |>ai lail rll |>.iil.iiil >l> llii-liiii, l'iiill,i:.il ou 11.111^111. I..1 miiti' l.i plus ItOiiiii-nUf l'st iH'iit l'iri.' l'i'IK' lin v,i|it'iii lU' Km kl. nul ijiu navi^iu' .'i Iravn» Ii- piltiiu-.i|iu' .iri.'lii|H.'l iMnK'ii.iiU' iii lialiaii autour >li.' Mont Dcscil. iiiand li- liiiips inI Immu. i-l lUs plu- ihh'mIiK.s ; lis .'iiiini'mv.s s'cliviiit l>tus(|ui'iuviit .lu ilt;s.sUN ik' I (.an il uni.' ui.iiiiiii iLinlii' it niriiit' ipu li|iK'tiii>. iiiiihi ■..mil l.r iliiual liti- est liais il 1'. \oiiloil.ini, li'- ■.luI'- iiiroiivcnirnl- -ont les liioinH.iiil- i|Ui ii'^;iuiil .iiis .iliiHoii:-. l.i- pioiiiin.nli > U loii>; ili' l.i iKC li'S l'xi uiMoii- à riiiKiitni lin p.i> >, l'a-i i n-ion ik'- iioiuliun-i's lollliif.. !■ •- -ont k'- pi innpak'- ili-ti aillons «lu lonn-li'. (tu prlll .iii—i m- iloniK-r k' )i!.i ! uni' rioi-iirr (Il vai lit MU 11 k.iii.' ou II lui ili l'.iiiotir it ilr pi'i liir .111 iiiilu n i liti'- ili - lin nioniK' (lu l'oir Iqiii' dan- le voiMiiauL'. Niirtliiast and Soiiihw. I l.iit>ot> sont (t autK'.i >tatiun> à la iiKxk' dan- I ik'. h^'<^-- .' V '-^"^■'■■^ rji. I^.; v;< : ■' ^i- I.i route tpu- suit K- i luiiiin ib fiT ili' IVim-yh iiim- -i Ir.iviT» li> AlKnliuiiii-. ■ 1 M.iiri>l>iiis; .1 l'iiIsliurK. |i;ir AltcMiiia it Jii1iîi-.Iii\vii, cl •U-» pin- juins. |,v ]i,iy«:iyi' i-l pitliiri'«i|iu- liii»i|n lin Ir^iin lut ntti- :i|in« ■ iciitii iniini- ti inps ipi Un i iiMi- vuf ililuKiiM- ik> ii\ icri". JnuMt.i C Kiiiiiilis r.iliriiinis du liHimicilivis it lU- \v;iniiii- ili- !.i hum- , I'l-Illl>> hllllK . liviH' ■< cltinl jiis>|iran MiiMini't lU- nioul. «ni-s iMi Ki.ivis«;iiil iim- piiili- ili- 1)" \>M.'U iin mille, l'jisinle l;i liyne (.i-se le UiliK >ln l-'erii Cliival. puis elli- liiâiuliil un li.iin lutnul pi.iuvé pal riiiiiinlitiiin en iss,, |,a la iive naiielie île la iiviire i."iilieniaii>;li et peliilu sailille iiii la m leie emili- à tiaveis la i haine îles nies iliiul les siiiniuets sont à plus lie i..'i«i pieils an le pays iniii" avv'f ses pull- île lllllles cl Ms li.iiils appKielles île l'iltslmij;. ississippi et 1 All.i il'iii'ui lie Caniliti rimie alois ilesiei lllllls la 1k Ile "Cli.ilaiv;iiiers" i ilessii^ lie l'iau liiiiilie.inx i|Ui I nlli|Ue : .lie a et i|ni tiil ni le liill^ Ile le l'aiU les AlleKlia- Au ilel.l est nilii|'iiiu les I IM' lllllUoll llill'l'l' ll> I,a iirmliKaliti- i-t la U'aiili- ili- la iiatiirf ilaiis la Caliloiim- ilii Siiil font li'liiii- luniiiil ilr lml^ niix i|iii viMlitil iv p iv> où I ilr «si |iii-.nn' ihiih im I I.i vue i|ilr uluiMlllr 11 li||olo^;i.ii>liii- i-t lii.|inllU- >l.iii^ II- xoisiii.inc ,W S.nit.i Hiiliaia uù 11 H , i.ll ij;is ilis |il,iiiuiif II iliN ' liluv.ili III- ilr liilll- -ont i-omiili trilu lil la- 1 lu - liai ili- viniii- il ilr- rosiii-' i|iii |>ou-miiI m tlitiir ùvoii ixttaonliiiaiU' -ous I iiilliiriiii- iliiii -.ol UtliK il iliin iloiiN I limai l.a \atiili iU> lUiii- -aiivayi- laiil aiiimilliMiuc iKiiiclutlli-MNl ciioiiur. ■•! Ipiaii.iiin» ilc iis iKui- vnii iil> l'OM'>, I lllHol'llIr i> li'N plus n iiiaii|ualiU-s iW la lion- l.nalo, la ror siilixani-. ra/.ilii. Il' liilljiiiii. Il' pixl >l iloiutu-, If rv. laiiiin. la lulii*-. la caiiipamiU-. la piii-ci-, ilr l,is plaillis (iliis ^;iossts -«• iiit aiissi à la pitlirljoii l.is Iriiils lis plus \aiii-. ilu iliiiial siiiiilropual, lils mu- l'olivr. li- laisiii loiaiiKi', Il liv:iH la pêrlu-, raliikol. li- Uilniioii poiissiiil m m >;iaii.lv ■ inaiilitv iiu'ils iliiiiiu.111 lu» à uiK- t. \|hii talion ni'- piuiu iliU. n Niirniliirii'o, i iilîliii Mit', R'iii IIP iifiil Mirpasscr l.i Rr.m.loiir Mii iMiionm.i <|iii m^' iltn.ul.- ;iu\ \.iix -Ui Vny.iK.-vr i|iii cU« 1-11,1 ilii MPiiiiml .U- l.i Siiita N.\.i,l.i m-is S.ur.inutil.. Un»- r.'dtf. .|iii .•>! 1.1 piiiiciiMl.- inluilc l.i Cililoiiiii- |Mt ilu'iiiiii .!<• i.r. .imiiir K- l.mrisN- .111 llIlIllMI .|l■^ 1..MIIIIS <| un ),.,y, ,l\-.|i. .,,,„., „„ , l|,„.,t ,i.,„| |„,|,„ .,1 i-iii,., -«■Ill llUll |l|t;nrl■^(HU■^^>•^ l.■rr;l^Ms ■|1U- II- tt.llll c|,"«itl.l |iiilir lllUil :l 1,, v.lllii .lu .SKriiiia-iit.ifl ,1 la .apji.ili- ,W l i:ia| Sa. raniiiilc iM Iuii ,|aiis iim- vaMi- l.l;iiiu- -.iir la rivf est t;ii lu» u. .laM^ ..- « Il lin iliinii' lin I ii|illiili'. iililu-s ilniit I- |.rinii|..il .si II- -i.li'ii.li.U- CipiloU- .!.• riilal Dn li.mt .lu Cj|.Hi.U- .|ui o.| siliic an iiiiHi- .U- la vilU-, on a uin- \iu- 111.1^0111. |iii- d lUs iimics K-, dmi lions. I... ÇalliiMli.ik- . .itlii.li.|m' Il la C.illini- ij.iii liil"> t'i U- Miiiisui... il ICi.ii. i|r |,i Ciutu' il lU- l.i Miiniii' I un KAliiiu iil m |iitii(' à lin vviil » l iiji |Kinl ni lil.nir avi-i un |»'lli
  • ii>mi(iu -. .In ci'iu n m iii.iiir mii Ir i-ftli- Mi.l I. l'I.iii l'iiiiiitil il.i l'.'iliiiK m est. ilii iiii, iiiii luiiu- ili riii'.ul lin iliir (tv Ia'III''I>.'I .1 Diililiii l,.i .Ma.^i>;i Itl.ui' lu- un ■».> i||ii.i- (luiii i.i imniirU' Iuin |iii II- l'irMilnit Ailiiin- 111 iS.^1, 'V !>. ,(..i' |>:ir K'h AiiKlai^ i-ii isn it ti-»l.iiiu'i- nii.ilu- |||^ pins liiiil l.<- |>''"' '-«l """I"''* '■"">■ ••' '5" l'i '•' i; ■ nii'" «1 ■•ilfiiil il, m-. I iiilii' siiis .In v.juatv ' 'Il iii-,|ii .1 la |..iMjf i.iii«i .In M.ill on -i li-vv li- r.i.iininu'nl lit- W.islii' .... ' ''niHiliiirisl ilc 7^ .ii'it'«, it iiiu- pailit .In pan. alliai i|iu' Il > vasir» ^*i .ml iimivus puni l'ii^auf |Hi>iiniiil iln l'UNiilt-ni l'Iii I uv lin |Hiilii|iu >nii . .a lllir l'sh.iilt- |miiii Ks iniunt-. mu- ituuiu lUoifiir sauuiii a|iii>MmiJi 1.11 ■lO. la iiinMi|Ui' ilv l.i M.iiiiif "75 1,1' '•.iiiiii iii' r<'»i, >iiii'>i>ii iiiiiii' II)', M H'-iiiiiuiiiii, i>. I. A liMtcriciir la Maison niinrhi- <«t -umiitiniiM iiii m nu iiMit- it ilrM.iic. mais i|l|iihHK- ri-l.ltIVrIlKIll sl>.UIlUs»- dU- isl nmilililtlIHIll Itl-llIllSIllIr pnit Un Ih/soiiii -.« i.iuv < I iilli. ul^ clii illif cil- 1 Ivlat l.i' S.iliill lie l'ISl i>t la Kli'iii l un U'aii xalon ili- Mn puils sur ^•< inliiMnenl (Iciiiri- il niiulili .iVK lMaiiriiii|i lU- sDin il ilr noi'ii I.ts salons Hlin '.i ilaii^ li s iiicasiiiiis ilv iiTiniDiiii- : ils Mjnt btvii ilw-.'urtii vt ckK«uimvnl meubles. Ils sont iinit::i tics |Hjttiuiis ilt ipu-l- i|ius pu »nlinls .iiMsi i|ni ili' «vnx '!<■ <|m'l"|nis-nnrs ili s ImIU-s .Vnuiii'aint's i|ni liniit lis liiinniufs lU- l.i Maisim III. im lit' , iilmis K- |niiti.ii|s ili Mim l'ulk, ili- Mim T\ Ifi il 'U Mnii- Kiillu Muni lli\is \,r .iluii I;f ist tisi-i\i' à la l.iinillr il'i l'ii siilriil ri iliiiiiif ac. t's .1 1 1 iii.n;nil i|iii' siIU .i ni.inmr I.r < .ilmii'l ■ lu l'icsiiliiil il Us s.dlis lit liiiiiiiiii ilis iiuniliiis ilu (.".ilunil suiit clans l.i |i.iilii' l'st ik Iclagv su|>ctii'Ui. < lllM'Ili'l'i' ili' lu l'illlilli' tir ('ii|i|i, llii-loll. I.i' Irmps «1 lis t-Mj;iiiri-. ilis .itT.iiU'S nul (iiiiMilri.ililriiu lil ( li;in>;c' r.i|il>.( M-tirc .iiitU'iiiH' lin IIiinIiiii lii-.|iiiii|iir I>U'|| i|iir W-s vhilli». pLiirs iriiitiivl suuiil rrs|Hi'Ul-. fl .tlllillll i|iii- |hi>mIi|c |.ii'mIVi< •.. l.i-« ttnls |il lmi|i,ili i inljmis llli.'.liiill. ^'iiplisil l'iiil IJllUl i|lu i l.llilll .mluliij". Irs lioillN ilr u|i.ljlv (If II IVIIIIIMllv -.lll l.MjluUr l.l |i.illlr la |i|lf. .Mlilrlllli- ilr l.l Xllli- rsl liAlIr mit Mllii illl rll.lllKrIlU Ut tnlll illlailt i|ll> 1rs .llltirs |i.illlfi i>ll se |i\.i |.i vieilli' riiliillli' ili- \Viiitliiii|i l.l mit 1.1- liiiiiu'iiif .1 .lu s (1.11^1111 lit- Il Mfillt.' villi- , II' iiii.itlitr tli- 1,1 iiillmc ilr C"|iii .1 élc l.li^sl; .uix .iiriiics lit ii.iviK.iliiiii K.iiis II i|iiaitiii l'ainitisi Ir virii\ t'Iltlt lii'ii' ilii N'iiiil. i|iii Imit iiilOirss.nil i|n'il e!>l au piuiit ilu viU' lii-ili>ii.|iit' t'st III. iiiili liant |iii'si|iu' ahauiliiuiii.' Il ilati- ilu luilitu ilit i;"" siiili- i-t l'iiiitit'lit les tuiiilnaiix tlf i i-s ii'iiiari|UaMcs ji isitins, Ituitast', Ci'ttmi ft Siiiiiul \Iatltr l.à iltuimiil lussi liiaiirmiii ili- luiusiUla ki ahIihhiii. |'iè, ilf là. ilaiis la iiif Siltiii tst l'i^hs,- ,|ii Cliiisl. la |i1un viiillf lU- llnsimi. c" tst au haut lit- siiii 11. Ilini iiu'iiii |iiut .1 .ivtil lU 177^ Riviu- >iis|n ii,|ii Us Lnitiriivs • |iii .miimuiiriil aux lialutaul.s la luarihi.' ilt» liiiui>i.s aiinlaiMi.s ilt- Lcxiii^luii i ^'iiiit'tiiil 1.1» ui'.iiiili > 1 liiili», rltici'i' l*i", W i«i iiii»iii. I,a tivit?ii- l'i ••litii.'ri >".t un nniiilirt'ii'K «imit- «I f m ilii U i-i •■nsm i|>ii «iiviiit iinx tiiVlii mil» )"'iir ti.iii-|Hirlrt Uuf» ti.im^ ■!»■ Imh» .iii\ •« nIn^ l<> l'IlIlN ll'iMIl M' l'Ii I Ipili lit k-rlK'l.lIt'IlIfttl .111 IIIiIK'II i tlllr llllllllv s.lUV.I^i' |,.| îivicn- l'<'»lil>i;<> |.i('iiil .1 Miiii'"- 'lin» II- iinrl .U ! ICl.il. "il t«-ii .m -ni ilr li M\ icri- MiMiomilin- l;lli- «'• |ill<- 'lan> I.i '• m- \'iili- ivlli- ■ llalin.inli' iimm •Im 1 !• \lirliiv;.ui i>ll M- niiiltlil 11 'iiillf IHIil.iiil 1 vU If. tiiiiri«H-« t iii |>.i-«.inl |"t I'UkI .lirl.ii «)-lik.i«li il 11- lioril .mol >W I. Ii.ili- Xi-ru in-..in'à MuIiik.iiiiiik il U- iNiiis Mi.sin» .|ii i II Mi|„ lu iir. I.i' I •mimc'ti'f lU- l.t ri'uiiiii isl )iiiMii|i.il.iinMi < ii finis ili' I iMivttiii tu III ri rii inini'i iisili i. i >l is| ilisscix I in->i pli '.1 lii;i" t lit' an" MilNV.inkii' I ' s mil l'.nvl Im ii ijiu n tu- linin- |i.iilr lU t 'iii m II i\ du |i.is»«- |i.ir l.!lls |Hilll .il'. 1 .1 Cll.lin|.l<>ll «its U' ll"<|>iiit. - I itli' linm II iM'iM ti rill (iiilll 11 \'\: lir il 1rs .iiiHr» i>i liit s I.» Iiiliri'.t> >l<- \ l^lli T IrmlrUX Kr.tiKN iMiiK'» iniiii' ixlii Ni-v.iil.i. l'.irsuu Cilv il \iiumii Ciiv nUiu ■. .m |>ii.l ml «11- Il SI- II. I S"rv.i>l.i- Mm» n- pu-, llr iii'lii"»"- l.ilmU ii-f I.i m iilr iii.lii«lii«- •••.I II xl-.l«M'ill 'lu IMIim.ll .r.llKrIII N'iilli- |«l|iilMi;l.l|ilni II IHiMllIi- Il I\1H' ililll iMiii|i ili' iimiiiir , i t.il'li il m-, lin I i\ m I iilii- II- iiiMiilii;!!'^ \'iii!iiii.i l'ilv r»l .'i v iiiill» ■• -"il '^i ilv K'ii". -m lin iiiilii.iiii luMuiit ilii Sml I' " iliiinr i:ili- i -i liAii «m lin 1 |>iiiU'.'|i'iil lin niinii ll.i-. iil-nii. ,in ilr>-ii- ilii lilnii ili- C'mn-li" U iiiii fl mil- wiil.i'ilf |i -Mlr .iii<( i ni- il'iii jHiiii U- |.iii|iiivt.iiii- I,inilii-iiii- iln I II iillllll lie llllllrlir-, Nt'\illlil, IMVH tlali- lie 1.1 (liViinvi-ilr lin |>u'i Hux nu I il m ^'^^^l l>i|>ir- ivl'.i i|ii.i|ur !•• liliiii llr I'iiIii-IihU ,1 iiiixlnil lit- liT il ilr r.in;i ni imuii iifu- -niiiiiir iv.iliu'i' à Ssi.i ( In il il i|ni- II' iiniU-iiu ni .iinnirl i -I ilr >(..« > \ iii;iiii.i l'ilv i-l "i iinr li.nilinr ili I. -•• >i im il- ; ilU- i -I. .ini«i i|Mi- ^.'.ii-iiii t'ilv. l'iiviininiii- lU' illiilil ikliii - iliint II- -iMlliml- i niiM Ils llr iii ici' l'I li.nil- ili- S .. n (ijciU uij.iiilriil iM 1 inliMi'ii iii r II- lii -m li'iiiliiix rnl'iiiii ,i Ifiii- im.!. l'u' - ilr t'.ir-n Cil\ .|ni i-l 1.1 i ipilili- lin Nr\ .iil.i -c iiiiiiii- 1.1 |iilli>ri-niii' -l.ili. n il itO ilii lu 'riliH- I^> lai- !-*#-■•, |tr^« «Ir la«-««nt«*li*wii, I i>l*>ru*l«*. I.r lar Vvn, CoUirmlo, e«l iiiif utf*iT brillaiitf s!i|K-tv<>tt t diiiiN Ii- viiioiiiaKi' ''»■ Ororupt'jwii. rmlrv minirr Mii|a>rt.inl Mir lu iliviiioii (îtavmmiiit ilr la li(;iif ilt- rriiinii l',ii'il'i<|iir I^t pfiiHi) ulr> vilkrt cir «•••t fiiiliMni lirnirtit sont (înlilt'ii. sicKi' Miiiv» ik- l'Kui. ri I rK^'iiiii'iitO m rlc jMiiir m:s ixiitli-nls l>ain» clraiix miiii-fairo Itintr mille» 1)1^ luiii t-it Civiit^i'liiwii sur la iri<|iir C'Iain- à uni- liautrtir de 8 v«>pioU I! c»t cntoiin' i' un i|i ii rmlirllir^ par ilr )iJi« |it-|i|o lai-N tien l"iisi-s. Alt ilrlà ilr (it-tirKt'toM'ii, diiis l.i irii luajrslui-nx -itinMrtiiri: un tiiuni'l |miiii Iravrisi-r li-s KorK*"' l "(•riat Itivitic" Le liaiii fraiHhil un lU- <«s ptivipiix-s ilc v«> pu-ils de latuf sur un viuiluc de .S6 pictis ilr haut 4UI apiatait cuiumc uni- toile d jiuigiiéc d'acier. I«9 VjgMf» >tirm. •»•«% «lai ri 1 1 i«. W ilNiInKlmi, Ih'liiuiirc. Cc'ltr Ii',i.|iu- IIllrrf»H;i|llf. VIvllIi- il<- |ifO^ •'» *» -mn. .ilt r)»»iiuir- i-.ut"'.!»»»- iilciil slK'lllll^ rii .\iiictii|iu- et ilf l.i |>rciiiK'rr t-afaMMt «w w if K unn» (m >. t utui ' V->' '' t*M^M« ImONMM* 4t ' M< lu«t1K iMiHlcriii-. l'Mli' lui i'riKi>'t'» i'><)H: mmi pitinivr pii l »— A« &r ■(« Lv .i lluni iiiii niiiuriil fil Siii'ili- A un A^i- ii\iiiiic, m 17J11 S'«W«aa« jw miAw» 4e» StMita» ili-s iirciiiifiK •iiliiiiH «iiv'iliii'i, avniit K'>'iI<^' ^i hcuntv pnMittt* iAb «ww r<^-Kli>w r^t tt'iiiii ru Ki-iii'lv vciiiialU'ii |Mr W-^ bahitint» «Ai Vifimmi^MK M-ritdMi iii>iii ti'tiKK iix vt l'<'i;Ii«c ilc t.i S»intF>Triiiiti : mut *'•'* tM flm* 'i<- •lu |''i>'> ■'■II'» le iiiiiu r.iiiiiliir ilc Vicu« SoKtkik» |K~«wit'vi>\iiiirt' If pifiuifi |>,i>lfUt .iflift.i v<' «rr* ilr t>rr.iin aMaar ^ Icflnr. unr |utlH ilf l.k villr ilf W'iliiiiiiKloM *>flcvr Mir cr Irfriin et c««t k nri««« |a»- fl4(fiiifiil av.iiit.i^fiix 1)111 ofil .111 X ^ l'a t tUail tlaiio l'ciiliM.' laplicllf lu uiviiiuuc ilc mjii invoiivr tuBdjUnr ^, .^^^ IMAGE EVALUATION TEST TARGET (MT-3) 1.0 S 1.1 I ë bo 12.0 1.8 1.25 Hll 1.4 fliotogreçAiic Sdences Corporation 23 WEST MAIN SfREET WfBSTM.N.Y. 14SS0 (716) •72-4503 '.^>^ .** z/. <^ 1^ 1,1' it traverse l)ar la IJKiie 'Ui raeififiueCanailien <|uaiiil elle ]ias>.e à travers les «'""Res de 'KieUiiiK Morse" et Rof-ers dans les iiiDiitaRties Ki)clKMises eanadiemies. I,a li>;ne a une sta'iim et un liôtel appelé ' (llacier HoiisL-" dans le voisinage immédiat du Ciand (llacier II ent été ilifli- cile lie choisir tni emplacement ])his pittoresipie puin la stalion-liolel ; on y a des \ nés intéressantes de pics, de mont;ignes, de (;ornes ieds d'épaisseur et a mis des siècles à se former. I,a Riandenrde la scène s'augmente encore giâce aux ]iics couverts de glaie ipii se drissenl à une lianteur de .S,(«ki pieds au-dessus de la ligne. (Juelipies-uus des pics, tels que Sir Donald el M(Miut Steplieii portent les noms des cliets de la ligne dont l'iiahilelé a construit un pa-.sage à travers ces eflVayauts défilés dos montagnes Rocheuses. A\i-delà lin glacier un parcours de 150 milles conduit le touriste à la rivièie Thompson, à la vallée du l'iaser el au point terminus de la ligue à X'ancoucer. is.' I,a pilito ville iniiiiiie île Tyroiie est en plein "l'ays Xoir" le lonj; de lu li^ne lin iheniin de fer de IVnnsylvanie. an pied est des AlleKlianies lîlle esl à nne lianleur île pins de iiou pieds r. peu Inès la moitié de la hauteur à laipielle le i-lieuiin de ter s'élève ipiand il moule dans la direetinu de l'oiiesl vers Altooua et Cresson Sprint;> au sonunet lie la chaîne de moutanues. I, 'industrie de la région de T\ rone esl l'extrailion du eharliou. I,a prudnction ;uuinelle du district dépasse ^ milliiius de tonnes de iliarhou K'"'^- l'ans le voisiuane est la "\';dlée i|ni s'en- tuMCe", ainsi nununée pai suite des eaux ipii dans leur cours souterrain causent une dépression du sol. Au-delà de Tyroue la route (piitte la vallée de ta Juanita pour entrer ilaus la vallée Tuckalioe dans la direction d'Altoona. Tins loin dans la direction île l'iltsIiurKll la route coupe la ligue île iiarlage des eaux entre r Atlanliijne et le Mississippi. C'est là ipie .se trouve la ci'lèlirè conrhe du l'er-à- Clieval ia"i la lii;ue traver.se deux ravins sur ini lemlilai élevé : les côtés de la eourlie .sont p.irallèles, de sorte que des trains suivant la même direction purais.seiit se rnnivoir dans des directions opposées. '«3 .* if «^?^. i-«r.' ■'>»•' "-**'-=-- •^-■■: ■:;;-;^t>^c. ,, , »r,\ »x. ,- : , :^^A^^ p.. roi-lc» l'iilr'iimt-rlt—. |Kiri- \Vii>liiiiKt<>ii, <'liiriiKii. Colle itiRtnieiise (lijcoration de fleurs est une des l)eaiités du parc W.ishiiiBlim s;i ])isle spacieuse «iiii altire tous ceux qui s'int(;Tcsscnt aux choses du cheval Le à ChicaRo : elle a la forme d'iuie iiorte à deux vantaux ouverte, nionlOt sur ileux parc a une sniK-rlicie de 370 acres : on y arrive du centre de ht ville par de larcés piliers: le tout est formé de fleurs et tl'arbnstes entremêlés. Il y a d'atitres Inmlevards. Des phaétoiVs spéciaux que l'on peut louer à lion niarclié permettent pièces du même genre «laus les i)arcs de la grande métropole de l'Ouest, ce sont au touri.ste de visiter à T aise les beautés du paro. Un large boulevard, connu un cadran solaire, un calendrier (|ne Ion change cha<|ne jour et un glol>e colossal maintenant familièrement sous le nom de Midway Plaisance, relie le parc Wash- représentant la terre. Le parc Washington a d'autres attractions ; sa vaste écurie ington au parc Jackson où a en lieu la derinère exposition universelle. On iieut circulaire, sa belle serre et les lieanx arbres (jui bordent ses allées ; citons encore citer encore à Chicago les parc!i.Liuculn, Ilnmboll, Garfield et Douglas 184 M MiisNioii *l<' Saiiiti-ltarlx', Ciilil'oriiic. L'fiiiplaceiin;iit de .Sainte liarl)e, sur une anse l)ieu abritée île l'océan raciti- que, avec son sol fertile et son climat excellent, était bien fait pont tenter les missioiniaires île l'église espagnole du Mexicjue cpiand ils vinrent .s'établir dans la Californie du Sud. On comprend cpie cette situation de Sainte-Barbe, sur une petite éminence la (lin'rlioii \\^ lie la baie s'éteiul sur tuie lonmieur d'environ (piatre milles un trottoir foiiné par des planches ; il y a trois jetées de (ino à icoo pieds de long. F.n élé la place est enconibiée et même en hive. il y a encore pas mal de visiteurs. On peut faire de nondireuses excursions le long de la plage ; les canotiers et les pêcheurs abon- dent ; les chasseurs iienvent au.ssi tirer (|uel(iues belles pièces lUims les environs. Dans la ville même il y a ([uehines larges avenues bordées de jolies villas et de cottages, et 0.<: nondireu.x hùlels bien organisés sont à la ilispositiou des voyageurs. ht' l'tilais iiiMlal, y a à Chihnahua beaucoup de belles églises dans le style espagnol ; la principale est la cathédrale. Il y a trois autres églises inlére.ssantes, la Campania, la San Felipe Neri et la Ouadalouiie. Au-delà de Coihuahua les principaux points de la ligne dans la direction de Mexico, au sud, sont Torrion. point de jonction du Mexicain-International, Zocatecas, Aquascalientes Juanajuato et yuérétero, où le malheureux empereur Maximilicn finit ses jours et où il y a des uiiues d'opale intére.ssantes. >8y I,)' <|iiiii lie >liiii<>ii;>iilii'lii, l'ill>l>iii';:, l'i Jiii'>\ |\ :iiiii'. I,'iiitùiL-l lii-tori(|iii.- qui se niltacliL' à l;i conlice ii-prc^Liitéi- dans L-cUe viK- a ûttj ciiiMi.li.-UiiK-iU mis (U- intO Jiar lu (lcv.-lii]iin.-niiiil de son coniiiicTcc et . norniu dans cu niand uuntiu. Cusl snr 1 snr laipiullu l'ittslinr^ usl liâti i|u'ust \<- tort l'itt «pii In iV.tt r....i*.l t .lu i.;..i.v t'..rt Tr it^ 1.. I iiisiiiu :mo i.i<|iiuMU I iiisinii^ UM iMii <|ii u:- Cu fort iili-, N<'H-llii«<'ii, (':irl-'s;^' :'\''^' Hiiiv.inl 1 l\(mm.iii 1.1m Nuiivr.ui-Muiiik-. Yiik- fut l.milçi- apiès llarvaril; iitli M\ lli'i;c, • ùi TôtL' cim-,t ilu -Miii iti' liii-ii umliiai^L- d'oniio iiii'uii appilk' k- "('■rci.ii". Dus liâliiiKiits ucviiiiiRut ajdiitO-aii ^loiiiR' jiriiuitil Mint ilaus ksLiivinms. I.cgioupL' k> Caii)l>ridKu it l'Oxl Otahlic- à luriKiiK- à Kdliuuw.atli au pDitcf à N\w Ilavcii en 1717 : l'i-^t d'un t;LiiLKlix liiclilailrui. lUilui Yalc Nilucs eu paita- >ui un 1< 11 lusaurés au t-our-i acadéuilipu-, un tuusi'i', (k-- du luOiki'iue L't do droit, uuo liililiolliL'i|UL', un pliysiiino coiupiiud, outre k-s luiliini-nls écoks ik' si'kni'cs, de tliéolonie oli-.ervat()ire, uu «ynuiaM- et lui laboratuiie de pliyslipie et de eliiiuie. Il > il'aillies ainiexes, la eliapelle, le "liall" des aneiens élèves, le 'Readiug hall" et l.i Tiésorerk-. I.'él.u-inajor de ITniversilO conip.reud piès de deux cents pnilesseui^ et répétiteurs : il y ,1 piès île ikux nulle étudiants. I.es écoles de.-> l)eaux-ails et des sciences ainsi cpie le musée l'eabody possèdent des colkitions piécienses. l'd l/llôl pieiis de longueur su, 100 de l>rofondeur. A l'intérieur les salles pruicipales sont la ".Salle du goM\erneur", qui sert pour les réceptions ofTicielles du maiie et la .Salle du Conseil communal. Dans la première s.iiil les chaises employées pimr le premier Congiès, la chaise cpii .servit pour l'installation de Washington comme piéside,,! et le bureau sur lecpiel il écrivit son piemier message au Ccuigiès ; il y a aussi une intéressante galerie de portr.iits historicpies, hommes d' Ivlat, g <'liiil<-> (II- S|Mikiili<', Wii-liiiiKliiii. . .il'* ,.e Spokaiie occupe If» région connue sous le nom de ■nouveau Xonl- .1 ' flans la partie est de l'Iv'Tt de Washington réccninieiit constitué IvUeest s!aiée A - nviron 400 milles est de Tacoma ut à |)eu près la mé'iue disiaiice à l'ouest d'Héléna Montana, sur la ligne du Xord-racifique. I,a ligne du Gr"nd-Nord y nasse aussi pour se diriger à l'ouest vers le point terminus de la ligne sur le bras de mer de Puget. Spokane est à une hauteur d'environ 1900 pieds au dessus de la mer et est li'itie sur les deux rives de la rivière du même nom, au centre d'une riche contrée industrielle et agricole. I,a ville n'a pas encore vingt ans ; en fait. elle est d'une origine plus récente, car clic a été eu partie reconstruite depuis i,S8i) après l'incLMidie (|ui la ravagea Sa population est d'environ i^ <««. I,es chutes de Spokaue, au nombre de lieux, sont dans l'intérieur de la ville ei grflce à leur hauteur de 150 ))ieds fournissent la force motrice non seulement pour l'éclair.ige et les tramways, mais encore pour un grand nombre de fal)rii|ues. Leur beauté naturelle a donc été sacrifiée à leur utilité prutit|ue. On jK-ut du ixjul avoir nue iolie vue des chutes "y4 r l,OH cliiilcs ilt> (ii>iM>Ni-<>, Itiit'iD-.slor, N«'«-Y<>rk. La ville (le 'liocliester, dans l'Ktat de New-York, doit sun origine au voisinage de'la rivière Cicnesee et des chutes dont l'industrie utilise la force. I,a ville, oui a inaintciianl piès de isoikk) habitants, date du coniincii-enieut du siècle et est un ce.itre manufacturier ; on y fait un grand cou'.nitrce de fruits et de jeunes arbres. l,a ville est bûtie sur les deux rive.s de la rivière Gene.see, à environ sept milles de .son embouchure dans le l.ie Ontario. Il y a trois chutes dans la ville nicnie. I,a chute supérieure, de yO pieds de haut, <;st au ceutre de la ville uu peu eu dessous d'un aqueduc de ooo pieds de longueur sur lequel le canal ICric traverse la rivière. Les deux autres chutes, dans la direction du lac s'aiipel'.enl la chute intcrincdiaire et la chute iniërieure ; la première a 25 pieds, la deuxièu.e H4 i)ieds de hauteur, lin dessous de la troisième chute la rivière est navigable j.isiiuW Charlotte qui est le port de la ville sur le lac et jusqu'à !:< olaee d'Ontario, qui est la station bal- néaire pendant l'été. Les deux cbcites inférieure,-, SPiit les plus pittoresques ; la beauté de la chute supérieure es', gâtée par les manufactures euvirouuautes. 19S I Cette belle statue éf|ues»,o -lu général Andrew Jackson, le héros de la bataille de la Nouvelle-Orléans, se .rouve dans le s<|uare Lafayette, dans la capitale de la République, juste en face de la Maison Blanche. Hlle est IVeuvre du sculpteur Clarke Mills et fut fondue avec le bronze des canons et des mortiers pris Sur les Anglais par le vieux K'iertier ipie Ion appelle cpielquefois familièreiMent "OUI hickorv ' ' (vieux noyer). I,e poids de la statue est de près de 30,000 liv.es et elle a coûté presque $so,oou. La statue est un lierb plus grande que uature e re|X)se .Sliitiu- oids énorme cle i ensemble. Ce n'.muinent fut inauguré le 8 janvier 1851, jour anni- versaire de la victoire de Jackson à l.-> Nouvelle-Orléans. .\u coin sud-est du .square est la statue de Lafayette avec de U.aux bas-reliefs représentant les géné- raux sous ses ordres- 1146 Iai vifilh' iiiis.sioii fs|iii|{ii<>lc, Kiiii Aiiliiiii», Tcvas. La vieille et intéressante \ ille espagnole de San An'.oiiio, Texas, mérite liieii une visite des touristes du Nord. IvUe est située sur la rivière San Antonio ([ui avee sou modeste aflluent le San Pedro partage la ville eu trois parties. l'Ult'ut établie p - les ICspagtiols vers la fin du 17""' siècle et, comme la plupart des éta- bli -semetii?. de cette éjxniue, était moitié poste militaire moitié mission. Quatre des constnictious consacrées aux missions existent encore dans le voisinage immé- diat de la ville. On peut les visiter en utie proiuenade en voilure d'environ cinq heures. Il y a la mission de la Conception à un peu plus de deux milles au snd de la ville ; la mission San José, deux milles pins loin vers le sud ; la mission San Juan de Cai)istrano à six milles au sud de San Antonio et la mi.ssion San Fran- cisco de l'Kspada à neuf milles au sud de la ville. Ces mi-.sions sont encore en as.sez hou état quoi<|ue datant d'environ 1731 ; les égli.ses attachées aux mona,stères ont été aussi eu partie restaurées. La ville et ses environs ont en général un cachet mexicain. iy7 Siii' In ci'iiini' \Vi«-iiliii-kiiii, Le sauvage et piltorc-uiKrieure du pire Kairinonnt et le ravin à travers lt(|Uel la eriipie décrit ses mcatuires contribue à améliorer son aspect ; ou peut faire de délicieuse-, prome- nades à pied ou en voiture sur une longueur de plus de six milles de chaipie côté lie la crujue. tJu arrive à celte jolie place soit en passant par la partie supérieure iiiri- rairiiiiiiiiil. I*liiliiilcl|iliii'. du parc, -"il dire, lenieut du centre de la ville par le train de I{roaur le nou- veau continent ; mais en ce sc. royal, an nord de la ville, vaut bien une visite ; il en est de même de l'hotcl du Cionverriemeiit, de l'iiôtel de l'Amirauté et du palais du Parlement. I.a roule pour "l'oint l'Ieasant" est îles plus agiéables et permet de jeter nu coup d'(eil sur les beautés des environs. Vn court trajet en chemin de fer par la ligne Windsor et .\nnapolis suflil pour arriver aux célèbres prairies et vergers de GrauU-Pré et au joli bassin de Minas, le pays poélinue d'Iivaugéliiie. lyg ■s Kiii|ilai'fiiifiil liii, k:<>i'K>' âlie sur deux i)laleaux qui s éiévcnt hur les hoids de l'Oliio et est prescjue entièreiiieut entourée de collines, l.a ville a nue superficie de viugt-(|uatre niillc; carrés et dans les plus v:eux ijuartiers les rues sont K^'léralemeut larj;es et liien percées. Il y a de nombreux nionuiuenls publics, institutions, églises, écoles, et l'industrie et le connnerce sont bien développés. I,a i)opulation est de 3(X),otli-iil<' il (iiiiiiltiliijiirii, M« jette dans la rivière St. John h environ 25 milles an sud de Palatka après un cours sinueux de 250 milles, dont nue partie seulement e.st navigable excepté pour les petits vapeurs spécialement construits pour les excursions ; la rivière décrit ses méandres à travers une région remplie de petits lacs et de marais à cyprès. La promenade en bateau sur ce paresseux cours d'eau e.st ])leine de surprises. L'alligator joue dans les bas-fonds remplis d'herbes et il a pour lui tenir compagnie les serpents d'eau et autres reptiles, tandis qu'en l'air des oi.seaux an brillant plumage, des grues, des plongeons, des archingas et le moustique inévitable prennent leurs ébats ICn dépit de ces incon- vénients, le voyage est plein d'agréments jusqu'à Silver Spriugs, principal ])oint d'arrêt .sur l'Ocklawaha. #4H HH^.^ . '°''^^'^'^s^^SHlc^^HHi^Hi^HIB^V!9HHH^^^^0H^^lH^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^I^^^I Lu K»!*!?)' *!•' Ci'iiurort Celte grande gorge 1 travers laquelle passe la rivière Saco est un iléfilé ^rj\\\- (liose entre les monts Willartl. Kielil et Willey sur la rive ouest tle la rivière Saco et le mont Webster et les autres pics de la chaîne dont le point culminant est le mont \Vasliinnton sur la rive nord est de la rivière. On y arrive par la ligne Boston et Maine et la ligne du Maine Central par Xorth Coiuvay. I,a gorge (|ui a environ 4 milles de longueur a l'aspect grandiose d'une gorge des Alpes. Du chemin de ter ou peut jeter quelques rapides coups d'œil sur ce défilé étonnant MoiitiiKiK-s-ItlaïK'lK-s, N<'\v-lliiiii|isliir<'. dont les montagnes s'élèvent du bord ae la rivière à une nauteur de 2 000 pieds et ne sont à l'entrée qu'à une distance de 25 pieds. Les principales choses inté- ressantes dans la gorge sont les pics rocheux, les cascailes, les cataractes et le gouffre béant qui forme le lit de la rivière. Notre vue représente non les préci- pices abrupts de la gorge, mais une place oîi la rivière s'élargit paisiblement. Du liant des montagnes de chaque côté de la gorge et particulièrement du mont VVillard, ou peut avoir une vue magnifique de cette graude crevasse naturelle. 2C5 / l.il ■ l'ilizil," 1:1 I*I|M>, Tl'\ll^, Ijl Paso, sur '.a rive est du Rio Grandf, h 2;o milles au sud île Santa I-'é. Nouveau-Mexique, est le point jiriucipal pour passer des litats-Uuis au .Mexi(|ue. Comme toutes les villes à la frontière la ville a une apparence bigarrée ; un i)eu du vieux Mexicpie un peu du nouveau et du Texas, le tout mêlé avec le mineur et le gardien de troupeaux. Klle fait un commerce considérable eu cotons, en grains, en légumes et en bestiaux, chevaux et mules de premier choix. Plusieurs lignes de chemin de fer y passent : le Sud-Pacifique, Atchison, Topeka et Santa l'c et le Galveston Harrirburg et San Antonio. Klie est aussi reliée au Mexicain U-iitral par un l)eau i.ont sur le Rio Cîrande I.a "l'Ia/a" est un lieu de prome- nade de modeste apparence et porte le cachet mexicain. A l'ouest d I''l Paso 1 aspect du pays change ; des prairies unies du Texas avec leurs canaux d irriga- tion on passe i<'i'<' lisiiiiiiii lii|iiiti, 4'ii il;. iiviil ilos rInili'K il<- liiikiilM-kii. l,;i Kaministifiuia est utio riviL-n- canadienne i|iii prend sa sonree da.is les hauteurs I.aurentiennes <|ui fornivnl la ligne de partage des eaux entre le lae Winiiipeg et le lac Supérieur. lîlle se jette dans celui-ci an vieux |)Oste à fonr- uires de l''ort William dans la liaie du Tonnerre, anse pittiirescpie an haut du lac Supérieur. A vingtcin(| milles de son eud>oucliure est la chute Kakaheka ; les les eaux se précipite au-dessus d'une barrière d'ardoise d.ins un gouffre creusé dans le roc par l'action incessante du temps. La chute a i;,o pieds de hauteur et sa largeur est d'environ (ux.) piei's. La rivière et la chute sont écartées des voies de coiumuuicatiou, mais on peut y aller par le l'acifique Canadien à son point terniiiuis de Port Arthur sur le lac Su|)érieur. Ivxcepté cpudcpie artiste égaré, il n'y a guère iiu; le luiueur et le bùcherou ipii fié(|ueute:it ces parages. ÎC7 L<- ilii >liroii-, AiliroiiiliK'kK, N<-»-Viii'k. Les Adirondacks. cette chaîne de montagnes bien connue du nord-est de l'Etat de Xew-York couvrent une étendue de près de trois millions d'acres; ce sont en grande partie des foiêts vierges. Ou in lit un i)arc public en 1.S92. Ias montagnes forment cin(( chaînes parallèles ([ui s'élèvent au-dessus du plateau commun jus(|u'à plus de .s.ikm) pieds. Les principaux pics sont les monts Marcy, Macintyre. Dix, Haystack et Gray Peak ; ils sont en grande partie de formation granitique. Dans les vallées il y a de nombreux lacs dont les principaux sont le lac Schroon, le lac Saraiiac, le lac Raciuette, le lac Long, le lac l'iacid, le lac Tupper et le lac Miroir. Ce dernier peut .servir de type pour toutes ces belles pièces d'eau. r<'\-l*i-<'>Niilfiii Iliin-iMMi. lii. liHliiiiiii. Iiulintiiipolis, capitale de V l'Ait ilIi-'Hana, est au poiul de vue géogniphùiue au ceiilie de riUat. à environ Jim n.ille.s sud-est de Chicago. La ville l'ait un grand conunerce de grains et de porc salé et a une population d'environ i lo.cxni. C'est un important Centre de clien-.ins de 1er : pics de vingt lignes y convergent. Il y a heaneuup d'importants nioinunenls publies, entie autres le Capitole de l'Utat, le Palais de Justice et difiérentes institutions cliarit. .)Ie de l'ICtat. Il y a beaucoup de parcs publics et plusieurs grandes rues daflaires dont les principales sont les rues de Washington, de Meriilian, de Pennsylvanie, d'Illinois, du Mary- land et de tîéorgie. ludianapolis a l'houneur d'être la résidence de 1 ex-Président Benjamin Hurrisou. Nous avons ici une vue de sa belle et iuiportautc demeure. 2C<, riiiil<- lie l'liiarli,\, |ii'i Ce site (Iclioicnx nue l:i ])liotORnii)liie iiniis montre ici w trouve >ur le par- ' ours lie la rivière Darby, ons habitants de la cité des yiiakers dont les goûts historiques et patrioli(|ues sont flattés par tout ce à (pioi ils i)euvent appliquer le mot Indépendance. I.e caractère de celte scène est liieii le même que celui de nombreuses autres du même genre que l'on rencontre le lii<'. lonn de la Wissahickon dans la partie hoi-ée du parc l'airinont. I.a chute de r Indépendance sort îles solitudes couvertes de feiiill.iKe de la livière Darhy à une distance il'environ six milles de l'Hôtel de \ille de l'hiladelphie. I.a rivièie, le lonj; de laipielle sont installés heaiicoup de labriques de laine et de coton, forme la séparation entre les comtés de Delaware et de Philadelphie et forme aussi la limite ouest de la ville. I.a rivière Darby se jette dans 'a rivière tjchuylkill, qui elle-même se jette dans la Delaware. . >'«'«v-Yarpillées sur sa surface : c'est de l'une d'elles, l'île Huckleberry, que la présente vue a été prise ; ou voit le mont du ' 'Shelviug Ruck' ' ''. distance. Le lac George tient une place importante dans l'histoire de la coloni.sation américaine, car il fut le théâtre de la longue lutte entre les Ang'ais et les Français pour la suprématie dans le Nouveau- Monde. Les points qui offrent un intéri' historique sur le lac .sont les forts William Henry et Ticonderoga. Cooper a donné un intérêt i)articHlier à la contrée par plusieurs l'e ses romans dans lesquels il relate les incidi-nts de la guerre entre les Français et les Indiens. Ml* Vil tittlii<>iit (l<> la rivièro St. Joliii, Kliii-i «liiiiK le |itir<' l>iiu>,v \VrN<-> Lakewowl, h 60 milles au sud de N'ew-Yoïk, sur la divisiou sud du Central New-Jersey, est d'avenu une station d'hiver à la mode, il cause de sa situation abritée et de sa température relativement élevée. Il est situé au milieu de plaines couvertes de pins dont les émanations balsamii|ues ont contribué à donner la vogue à la place. Les terrains daus les euvirous des deux hôtels fashioiiables sont la propriété d'une société qui a fait étal)lir de charmantes promenades pour voitures et piétons à travers le "Fine Park" et sur les bords des étangs de la I)ropriété. Pendant l'hiver la place est gaie et très fréquentée ; il n'y a que yo minutes par l'express de New-York, et les deux hôtels, "Laurel House" et "Laurel in the Pines" .sont confortables et même somptueux. »I4 I,f Département de l'Agriculture à Washington est installé dans un bâtiment en briques et pierre rouge sans grande prétention ; ce bâtiment est situé sur le Mail à l'extrémité de la 13"" rue, un [ku à l'ouest de la Smitlisonian Institution. C'est une branche importante et utile dn gouvernement national ; elle a à sa tôte un membre du cabinet ou secrétaire d'Iîtat qui conduit les difTérentes branches, entre autres un bureau météorologique, une station d'expériences pour tâcher d'acclimater dans les jardins adjacents, pour les répandre ensuite dans le pays, les planti et graines reçues par voie d'échange des pays étrangers, et d'autres services se rattachant à l'agriculture et à l'horticulture scientifiques. L"s bâti- ments contiennent, outre une bibliothèque et nu musée, un herbier de plus de 25,000 plantes et des serres pour les plantes servant dans l'économie domestique. An moyen de publications périodiques le départeiueiit répand les renseignements utiles pour l'agriculture du pays. Cille m'^cIm- i\ Ksiiiiiiiiiilt, ('i>liiiiiliif-AiiKl»iM'. Esqnimalt, à 3 milles de Victoria, capitale de la Colombie-Anglaise, est situe au sud-est de l'île Vancouver, sur le détroit de Juan de Fuca, en face de l'entrée du bras de n YellowNtuiii'. Notre photographie représente une de ces iioiiibreiises séries île bancs ou terrasses sur les(iuels s'écoulent des matières volcaniques du genre lave; la région dans le voisinage des gigantesiiues sources chaudes est célèbre pour ces éruptions de lave. r, KiivciinhoiiiI, L4Mik ImIuihI. Quelque modestes que soient les maisons habitées ou les endroits ficqtientés par les poètes américains, ils ne iieuveiu manquer d'intéresser le peuple américain. Nous avons ici une vue de la maison ([u'occupa i>endant la période de ses travaux littéraires cet écrivain au génie vagabond, U'igar Allan l'oe. I.e nom de la localité est Ravenswood, un [Kru au nord-est de Long Island City et au sud d'Astoria. C'est ici et à Fordbam, Ktat de New-York, que !» poète fixa sa rési- dence et composa quelques-uns de ces mélodieux chants d'; mour et ces charmantes histoires (|ui donnent la charactéristique merveilleuse de sa vie brillante, mais courte et malheureuse. I,es événements connus de la vie privée de Poe ont mal- heureusement nui à .ses mérites comme auteur ; mais une c. •tique juste et sérieuse cherchera toujours à rendre justice aux grandes et indéuiabtt. s dispositions de l'oe tout en tirant un voile sur ces faibles.ses (|ui ruinèrent .sa carrière et abrégèrent sa vie. Le poète mourut dans un hôpital à Ualtimore à l'âge de 38 ans. ai8 . A i.- ■ ■"^. i b B^^^WWF^^^^ ^ «' T r»^:^ iS >. -*?« -^■M /"!•• -, -e ■ ■ 'r- -^T?K^ #■ :i.^ ï^- > • "4 ■ f?- ^^(*%e •'• .^^/"^ .^«« ■*?/' ■^-::^^-| ,,.ii-. i!»r^''^1^vî.»s I/oriiK' WiiNliiiiKtoii, Ciiiiiliriili;»', la L'Université irilarvard donne »ui cachet de ville d'écoles à Cambridge ville académique qui s'élève en face de liuston sur la rive nord de la rivière Charles. Outre l'honncnr d'être le siège d'une Université qui l'embellit par ses bâtiineuts. Cambridge offre aussi un intérêt historique. C'est à Cambridge cjue Washington prit le commandement de l'armée de la Révolution, le 3 juillet 1775, et l'on y voit eucore, ainsi que le montre le premier plau de la photographie, l'orme vénérable à l'ombre duquel le "Père de la Patrie" prit le commandement cité plus haut. L'orme, que la tradition affirme avoir 300 ans, .se dresse près de l'angle nord-ouest du "Commou" et .uprès de l'église épiscopale de la Grâce que fréquentait Washington. Il y a aussi dans le voisinage la "Maison Craigie", «lui fut la résidence de Longfellow et qui servit de quartier-général à Washington pendant la guerre de la Révolution 2iy I.<' loiiK lit- la côtf, flllc- Le Maine avec sa magnificiiie étendue de paysages maritimes et sa cote linc- nient découpée attire nalurellement l'été des hordes de touristes. Il n'y a point de partie de la côte plus attrayante (pie celle autour de l'île du Mont Désert, dans la baie du Français, un peu plus de loo milles à l'est de Portland. I,a principale place de bains sur l'ile est Bar Harbor, qui est prescpie la rivale de Newport par ses attractions. Bar Harbor est bâtie au pied de la montagne Verte, et de la ville on peut voir par dessus le port les jolies collines de la terre ferme et les yachts variés qui sillouueut la baie. Les )jromeuades le long de la plage et les excur- Kar llarlMir, .Plaine. sions à l'intérieur, où il y a beaucoup de collines dont on peut faire l'a.sceusion, forment les principales distractions des visiteurs. Le trottoir le long du bord de l'eau est charmant jusqu'à "Duck Brook Bridge" avec sa garniture de jolies villas et la vue sui)erl)e que l'on a sur la baie. La promenade le tour de la baie commence au pont et cotitiiuie j>endaiit une longue distance le long du bord de l'eau en serpentant autour des jolies criques et des rocs qui forment la côte de Mont Désert. !.<■ Iiiill Slu'lllt'ltl, riillt'Kc opulati()n actuelle est d'environ yo.ooo. Il y a lK.'aucoup de parcs publics dont les principaux sout Gosdale, City et Franklin Parks ; elle est riche aussi eu écoles et cii églises. tu Itcl Mollit', >liiiili'i-i'>, ('iilit'oi-iii<'. Dl'I Monte est la station sur In division snd du Sud-Paeifiquo, i\ moins d'un indle de ilistance de Moiilercy. i|iii est le sic-ne dune vieille mission espagnole, snr la helle baie du • lême nom. et i|ui fut jnsciu'en 1S47 la capitale de la Californie. Monterey. i|ni est à .>,i milles par mer et :\ i.'.ï milles par rail de San I'"raiK'isco, n'a >;ardé ipie Uien peu de son ancienne importance comme niétroiiole et comme place de commerce I.a vdle elle-même est une ville létronrade avec ses anciennes maisons «pii tomlient prescpie en mines. Mais elle a nii des climats les plus eni- banmés et les plus agréables Uu j-lolje, une superbe situation naturelle et une splendide baie. Il y a d'ailleurs K côté l'hôtel Del Monte avec ses jardins qui forment un véritable paradis. C'est à peine si cpielcpie autre part l'art a été em- ployé |)onr faire valoir plus habilement les beautés de la nature I,es pelouses magniliipies avec leurs chênes majestueux et leurs parterres de fleurs charmants, la beauté éblouissante et la rareté de la véRétalion du jardin de l'Ari/oiia |iitt Hvliooh'.v, Ni-\v-. Oïl se rend de New- York au mont de Schooley par \r\ ligne Delaware, Lacka- wanna et Ouest. Hackeltstown, à 57 milles de la métropole, est le point de départ des omnibus qui a)nduisent à cette charmante station d'été du mont de Schooley. A une petite distance au-delà d'Hackettst jwn est la place très fréquentée de "WaterGap", où la Delaware se force un passage à travers les Kittatinny ou montagnes Hleues. C'est par milliers que chaque année le mont de Schooley attire les New-Vurkais sur ses hauteurs d'environ i,2uo pieds, où l'air, même dans les jours les plus chauds de l'été, est toujours frais et réconfortant. Sur un des plateaux du mont il y a vin bassin naturel nommé "Budd's Lake", très commode pour les excursions. Le long des plaines bien arrosées dans les parties les plus l)a.s,ses il y a beaucoup de promenades pittores<^|iart<-iii«-iit iilioii, WiiNliiiiirtoii, l>. C Le Département de l'Intérieur, ou plus familièrement le Ué parlement des brevets d'invention, occupe une inagniTique construction en style dorique faite de marbre, de pierre de taille et de granit. Cette construction occupe deux carrés entre les 7'"" et 9'"" rues et les rues F et G. Cette immense bâtisse est de 430 pieds de long sur .i,v> pieds de profondeur, avec uii portique dorique et un escalier monumental sur chaque façade. Ulle contiei't les bureaux du Secrétaire de l'Intérieur, le bureau des affaires indiennes et le bureau des terrains réservés. Mais ce qui forme la principale attraction ce sont les grandes salles à modèles qui occu|>ent tout l'étage supérieur. Ces salles contiennent des modèles sans nombre, produits du génie inventif des habitants, et représentant chaque branche des arts mécaniques On ])eut se faire une idée de la fécondité inventive des Américains Car ce fait que durant les soixantes dernières années presque un demi-million de revêts a été accordé dans cet imiiortant département du gouvernement national. ««S La jilii» \irillr iiiiii»i>ii il»-» i:ial'>-l iii-», Saiiia IV-, \<>iiM'aM-M<'\i<|ii<', Santa-Fé dans le Noiiveaii-Nrexiquc, est ix;ut être la plus vieille ville ile> Etats l'iiis file fut fondée par les Ivspagnols en 1605 ) et cette vieille ruine informe représente probahlenient la plus vieille maison du Nouveau- Monde. Avant la période espagnole la tradition affirme que la place formait une ville occupé-e par les Indiens Puelilo. Comme elle est la ville la plus importante du Nouveau- Mexique, au centre d'une riche région minière et agricole, Santa-Fé forme une place dimiKirtance qui présente à l'ethnologue et à l'antiquaire un intérêt consi- dérable- Pour l'antiquaire l'intérêt se concentre dans le musée de la Société Historique du Xonveau-Mexicpie avec son intérc.s.sante collection de vieilles jieiutures espagiMles, ses relicpies historiques et ses anti(|uités iti('- ••:-.s. Il y a l)eauconp d'antiennes églises, entre autres la cathédrale de San Francisco et l'église de San Miguel (|ui remontent au milieu du 17 siècle. I.e l'alais du Gouverneur, sur la "Pla/.a" ou s(|uare pulilic, ])icsente au.ssi (juelque intérêt car il a lionne abri i>endant près de 300 ans aux représentants des guuveruemcuts espagnol, mexicain et américain. Ub :*■-«■ .■*r<,* T.... ' ^j^m^-'m^ ■ 5 - . '■yWK^^t^- %* t '^r :tliiisoii «le Srliii>li'r. Alliiiiix, Ncu-York. Alhatiy (i)i)|iiilalioii ir)o,nn.i), capitale de l'Ktat de Xi'W-York. s'Olèvi.' sur la rive oiasl de l'IIiidsoii, à i js iiiilks an nord de la ville de New-Yiirk. I,a ville lui fondée en 1(114 par les Ilollandais (|iii. ilix ans plus tard, élevèrent un poste (l'allaires sur l'eMiplaceinent a])pelé l-'ort Orange. I.a colonie lut établie pour la liUis grande partie par la famille \'an Renssclaer : agissant eoniine lords de la propriété ils louèrent leurs terres aux colons d'après le système féodal- l'Ji 1004 le poste passa entre les mains des Anglais ijui 1 appelèrent Alliauy en l'iiouneur le milieu du siècle dernier nue antre famille hollandaise (les Schuylersi reçut le ilroit (le cité, et la maison, qui existe encore, fut bâtie en i7t>i par le général Philip Schnyler, premier maire de la ville. Cette vieille et intéressante résidence familiale fut le lieu de rendez-vo\is pour bien des jiarties joyeuses à ré|iljour la plupart sont ombragées par de jolis arbres Les rues dénommées jst et ouest partent de la rivière à angles droi.s, l'une d'elles, "Market strect". formant la ligue de division de la ville. l'ne autre grande artère est Broadway, dont on voit ici une partie. ICUe travei ;; la ville parallèlement, du nord au sud. et contient quelques l)elles constructions. "Olive Street", "Fourth street" et FIfih street" sont aussi d'importantes rues d'affaires. Les principaux monuments publics sont l'Hôtel de Ville, le Palais de Justice, les Quatre Cours, la Douane, la Poste et la Chambre de Commerce. «28 <îiilli'rl<' ll. s'enfoncer sous l'horizon quand on s'en éloigne. A l'embouchure de la Sbrews- bury se dresient les deux phares bien connus des marins et des excur>ionnistes (jui longent la côte en allant à Seabright et Long Branch. I^ petit village repré- senté sur la photographie est une station d'été pleine d attraction pour les Xcw- Yorkais. Ou ]>ei''. aussi se rendre à ce village par la division de Sandy Hook de la ligue du Ceuti.il New Jersey. ajo l/ilp V«'rt«' (OrtM'ii IhIiiikI), lut- Mil- la i'i\i<^r<- Orkiiiwiiliii, l'Ioi'iili-. L^i Ocklawaha est un îles principaux affliit-nt^ ilt- la rivièit- Saint Julin : elle prend sa source dans le lac (IrifTni et coulant à travers le ((iinté de Marion. ce j;rand pays prodiictenr urant le voyage le vajK'ur s'ariéte à beaucoup d'importants ixjints d'expédition pour les oranges, les citrons, les cédrats, les raisins, etc. Dans le voisinaRC sont les plus vastes et les plu- pn>- ductives plantations d'MlMir<'iiii\\l\iiiii<', !,a photographie nous montre nii des points reniar(|iialiles dans le voisinage de (ietlysliurK autour de.v|nel> la bal aille lit rage le deuxième jour de cette lutte .sanglante mais décisive Dans l'aprcsinidi du 2 juillet, iSd^, l'aile droite de la ligne ConlOdctée. miu» les orsiiion de I.ittle Kound Top. Cette dernière positon tut sauvée par l'ucliuu prompte et décisive du général Warren, qui amena pour ren- forcer la ligne de l'Union, la batterie d'Hazlett et les brigades Vincent et Weed, I,es canons de ITnion sur 1,1 position du I.ittle kound Top nettoyèrciit ensuite le champ de blé l*iisf*o** .)l«*\i<-ii. I,a piipiilatinii fa'^hionably de Mexico, chaque apiès-iiiKli, se [iKiiiièiR- à jHed ou en voiture le lonj; du l'a>eo de la Keforiiia, le uiaKnifKiue boulevard c|ui détend -nr une longueur de deux milles à travers les laubourKs sud-ouest cL la capitale. I,e l'aseo part de la "l'Iazuela". où se trouve la statue équestre de Cliarles IV, I>our se diriger vers la sombre uiasse de pierres du eliâleau de Cliapidtepec. Dans nue des "filorietas" cm cercles sur le l'.i^eo consacrés à la inénioire des eélébrités s'élève le nionuniellt dédié à Christophe Colomb. Il lui élevé par Seûor ICscandon, le constructeur de la ligne \'era Cruz et .\Ie.\icain. La statue repose sur une base lie basalte entoniée dune balustrade en 1er. Du centre s'élève un j;ros bloc de marbre roune orné de quatre bas-reliefs eniblématuines. Au dessus, tout le tour de la partie supérieure du piédestal, sont (plâtre liKUres en broii/e grandeur nature . ce sont les statues de |)ersonnes (pii aidèrent Colomb à '.a cour de l-'erdi- naiid et Isabelle. Couronnant le tout est la ligure artistique de celui «pli découvrit le nouveau monde ; il er.i •••-léseiité tirant le voile qui cache le continent nou- vellement découvert. 'J-» I.<' rlu'-iK' iiiiioriraiii K^-iiiilt |>rt"< riendaiit l'hiver. Ceux-ci, en dé|iit ilu niaiu|ue d'attraction spL-ciale dans la place elle- même, y sont attirés comme vers la porte (|ui comluil à toutes les places favoraldes en remontant la rivière .Saint John aux villes de l'intérieur et à celles .sur les côtes de r Atlantii|ue et du l'acifii|ue. A Jacksonville nicme, celui qui ne fait que passer .sera incliiu' à 'âtier afui de voir tout de suite (|uelf|ue chose de la luxuriante semi-tropii . le végétation (|ui caractérise l'Iîtat. .Si l'exposition sub-tropicale est ouverte, son désir stra amidement satisfait ; si non, il n'aura pas besoin de jiar- courir beaucoup de milles pour contempler cette luxuriance nouvelle pour lui. Cette V • nous représente un de ces chênes américains géants qui sont propres à la l'iori''' »35 lOlilllu ;raphii- iioii^ iiiDiitri- lotiihieii i-t )iittf)n--iiiK' k- i>arc (le la M.*cti<)ii ouest «lu Retii^i- Slilitaiit- national \v>\\r les volontaires estro]iiés île Milwaukee, Wiscoiisin Cet esi>è.e il hôtel «les m aliiles est situé à enviion tiois milles à 1 ouest de la ville et est i1is|k)>c |xiur 2,'"i lielisiorniaiies I,e I>aKM'ouvie I>resi|ue ^'«lai'tes: la moitié est cultivée, le reste 'orme îles i>ariltore-i|ue île la situation est augmenté eniore par seautés variés, collines rivitis. iJclouses tl liois. I-.n outre du hâtiuienl ptiiicipal, il y a encore à part des des pavillons pour les ofliciers de l'adiniiiislratioii et du ^l'UveruemcMit, une cha- pelle, un théâtre, une liili''-.;liC.|.;' ■•' nu hôpital Cet liôlei lut loudé en 1867 ; I achat primitif du terrain lut pa>é par les dîmes de Milwaukee. l,a propriété fui eiisîMle transférée au K'il'^vMiement des ICLitsTnis <|ui. en ^jraude partie, le sup|K)rte L-t le Kotiverue par reiilieiuisc d'une Coninn.ssiou cUuiMv |M:riutiitjuemeut par les deux chambres du Cuiikics. Ijft ItàliiMi-iil il^> l,ii\iil, \illi> ilf «jiK-lii'c, ('iiMiitide. l.e pittorescpie de l'atuiciMie ville n est pas moins frappant on la livière Saint-Cliaries se joint an Saint-Laurent C'est là, sur ce protnon- qne le côté bii.irr-' de son |ii)parence (In \'ienxMonde. I,e ipiartier ie pins vieux toire ipii domine les environs, que s'élève le massif liAlimeiit de l'rniwrsité et cpii .semble le pins être étranger s'étale pèk-mcle au pieil du Hrain' roc longe I.aval ; irniversi'é, qui fut fondée en 1^52, a tiié son nom ilu premier évéïine .iui. avec la citailelle et la garni.son, lurent longtemps le prix de la victoire entre les catlioli(|ne île «Jnéliec. I,a gallerie de tai)leanx lenlermc quetiuesunes des plus i''ranvais et les Anglais. I.a ville tiiuUurne u ultviul les Imuteu'-.s uù la Terra.ssc rares |)einiures du Nouveau- Monde. r\r I .!• lui- \\<"«lr>, \'>liill-\ l'ufl», \i'\\-.li'l'««'». X'n peu !»n «ml ilc \,"\\k Braticli sur k New Jersey Central, à s;, nulle-- de New Vuik. ^imt les lieux tenniuiis ilo la linne 'les slalioiis de liains, Aslihury l'ark et t Ke.ili Cii ive. I,es deux Jilaees. en raivju de leurs haies -pleudides et de leur beauté (ouiine villes, attiient ])endant la saison d étO les étran;;ers par viuytaii'.es de mUle. Asliury l'aik eiintient deux petits étauj;'. très lié(|Uenlé-. iMr les c•:ul<)tier^ i|ui I>rOfêrent l'eau paisilile de l'intéiieur aux eaux MioMis tran- uuiUt!. Oi: lociian. Ces dvux cUugs bappcUcUl k- ' tjuiiacl Lakt ' «l le 'Wesley I.ake. I. ass(K iatiDti des muns d'Aslmry el Wesley sautera aux yeux de ceux (|ui sont lanidieis avec riii^lone de il^nlise niétluxlisle, Aslmry lut l'assistant de Wesley el évêcpie niétlnidiste épi-eupal dans les preiniètes atuiées de la tépulili- ipie. I,a piipulation normale, e'est-àilire la ]Mipvdation ino>etuie de toute laiiiiée est environ (le s.'")" l.a ville a six ou sept lM.llts cgllsta, lui tliéàlre (oinniotle, lie bous puits artésiens et Uil tramway i'-l'-elriijuc. »J8 I.'ifiit ■'<■ ilii l'i'iiiil iliiii*! I*ni«|i<'<'l l'iii'k Comme spcctaclo le Niiigara est Iniiioitrs sublime, (luelle nue soit la saison. iCii hiver, après une périoile île «raïKls Imiils. les environs de la puissante cata- râete sont un eiuhanlemeul. Natuiellement il n'y a pas la conuLlation de la urande masse il'ean de la rivière ipiaud elle si- précipite au-dessus des précipices dans les deux illutes. Mais les côtés sont iiirruslés de masses géantes de cristal, tandis iiue le «rand bassin où le Niaf-ara se précipite devient une brilianle "mer de elace", s'élevatit près des chutes en coues montagneux et en immenses masses de gluce toutes plissées ipii forment un pont continu d'une rive i\ l'autre. Sur challlill «lr«-«-«." ItaH 1,1 Mit, >«-«-^ulk. Rochester. H métropole du (oiilri- ilc lICi.il «It- Ntw Vnrk. i--t sitiK- -iir la m :i:rc ("tene-*t', à ' iiiillfs ili- mui fiiilMiui liiin- dans \v l.u i liitario et à iv> niilU-» Client d Alliatiy. la r.i).ilalt; di- l'IClat. Cisl à sa |i<)silii)ii naturelle, avec sa jniis- vinte f'irvt motrice ipielle lire îles rlnites de la (lenesee et aux ruililés «le trans- ;»>rts par le canal ICné et les rlieinins île fer ipic i:- ville doit en grande l«;irtK mhi industrie et sjin c.iniinerce II y a nue uraiidi- (|uaiilité d'usines |M)ur la nunotene. 1.1 milterie, le sciage des bois, la laliricatiuii îles chaussures et autres articles. La ville est ans-i un rentre e «rime \-ersité et d une c|uanliU' de scminaites et acadcinies priis|Kres I{1U- |>< <|UeI<|ues lieaux nioniitlieiits pnlilic s <\\\\ oineiit les rues spacieuses et linn pii 1^1 pnntipale altère est "Main street ". <|iie nous voyons ici ; d'autres soni ' sirttri" "I.ake avenue", "Ivist avenue" et "West avenue". Sur "West strtet " i-^t le l'alais de Justici. du comté, et en ariièie il y a le Itel Hnlel de ave\ une tour de 175 pieds de haut, d'où l'on a une jolie vue de la ville. Tni issi-, 'f ivées. State Main \dle I.«> imiai» ilii K<>«vi-riifiir, Vrrii (rii/., .M<>\ii|ii<-, La Vera Criiz tllu; True Cross) est uiil- forlercss*; et un des principaux porls ilu Mexii|iii- à .'(i,? uiillfs «le la lapitale. Depuis le prolouKemeiit ile» Utiles au- ilelà «le Mexiro dans la direction du nord le commerce de la Vera l'rnz a .s vile fut occupée conjointemeut par les Français, les Auglaib et les lispaguuls ut tut le siège du gonveriiemeiit de Juartz à l'époque de la promulgation des lois de la rélorme. Les principaux points jatis la ville sont le mole, le fort, les t ;li.->es, la maison de ville et le palais du gouverneur. La présente phothographie eu duune une vue. La calhéilrale. avec .ses décorations mauresques coinplitpiées, mérite bien une visite Jalapa, 60 milles au nord-ouest est une ville pittorexjue sur la ligne entre La Vera Cruz et la capitale ; elle est tics tiéqueiitcc eu été à cause de sa situation élevée et saine. 24 1 A l'angle sud-est de la place de IHôtel-de-Villc A l'iiiladelphie hclivc la vieille Monnaie des HtatsTiiis; cesl rinstitutioii-nière. c'est un hàtimciit de marbre blanc sans prétention, avec un portique ionicpie dominé coiniiie par des tours par tons les édifices élevés qui dressent leurs têtes veis le ciel dans toutes les directions autour du bâtiment historique. La Monnaie fut établie en 1792, mais le bâtiment que montre la photographie date de is.^o. Là, pendant près de deux générations le iirocédé intéressant de la frapiie de la frappe a été mis en ujuvre et pcudaut celte |)ériode il a été frap]ic taul eu or qu'en I.ii Miiniiiiif (.'mcnts commerciaux de l'biladcl|)hie. J4Î ICxIr^^iiiili' iiiird ili-s l*iili.swiilfM .«iir ■<■ MciiM- llililsiiii. I.a curieuse crête des palissades fonnce pour aiusi dire de colonnes s'éleiid de Vort l.oe, en face de l'emplacement du l-'ort Washington, pris par les Anglais durant Il guerre de la révolution, et situé près lU- la partie supérieure de l'île Manhattan, celte crête, disons nous, s'étend de Fort I,ee juscpi'à i'icrtnont à l'entrée de l'ex- pansion de la rivière connue comme Tappan Zee, en face de Snuny Side, où de- meura Washington Irving. Les Palissades, c,ui ressemblent comme apparence générale et conune cariiotère géologiipie, A la Clianssée des (iéants en Irlande, se dressent verticalement le long du l'IIudsou couinie une ligue de sentinelles ik des hauteurs variant entre 200 et 500 pieds, et forment un contraste frappant avec les jolies jK'Utes boisées de la rive et qui sont émaillécs de villas pitlorescjues, de maisons de campagne, et de distance en distance île villages et de hameaux. La beauté «Irs 'l'*'ll(»"». Océan Grove, adjacent à Asbury Park, h six (nilles au sud de I.oiij; Itiai.l: sur le New Jersey Central, est une station de l>ain de nier très eu faveur auptés des New Yo'kais et des meinbresdu Siimnier Zinii de la couKrégation luétlîodisle épiscopale. Il y a nue plage excellente pnur les bains avec un trottoir in plan» lie nui s'eteud un mille le long du bord. Il y a de nombreux et Unis hôtels et un KrPnd déploiement de cottages d'été et d'aveiuies pittores(|nes liorilées de tentes, La principale atttucliun cciK-udaut, pour le croyant, est le cump religieux d'été Oi'islll 4 1: l'oiul il y a plus de vingt ans par lUie asMKiation île IKg!!-* Mélhi»liste KpLsco- pale, ipii ickIc les bonnes niiiurs de la ])lace i>ar des lestnctious <|ucl<|ue peu pnri tailles sur Idbservatiou ilu diinauclie, la Iwiisson, rus;ij;e du lal>ac et J'autnr- habituiU's. Il y a dans le bocage une immense salle où ont lieu lr> rciiuiotis du camp et les exercices religieux, Asbury l'urk, prcs de là, lat eu «Icbui!» tic !« juri- diction ecclésiastique. «44 SiMin'i'K il ■ t'ili-iiuiMiil l'I ^■liiItliKM'iiK'iit lie liiihi», Ciiloriiilo. Gleiiwour la natation de plus de (>tH> pieds île long. Les sources par leurs propriétés minérales tiè.'* cuiatives .sont un bienfait pour ceux qui .souffrent de rheumatismes, de goutte ou de maladies de la ]H.'au ou du sang. Le pay.sagedans la région est des plus pittoresipies, ce qui ajoute aux a'tractions de la piace comme station de Siinte. Le di.strict est aussi 1 iclu en charbon et en huile minérale ; l'agriculture et le pâturage y tiennent nue place imixirtante. 1,11 iiisiisiiii ili- Wliillii-r, Itaiitcr". Miin^-iKliiivll*. La région «lu coml/- «lI'Nsex et les environs à une distance de moins onne partie de ses jKKUies dans Ies>iuels il décrit et raconte d'une façon si simple et si charmante. H<> Ccst vraiment une licile riRion (|ii? cette région île In haie île Monterey avec ses cli:iiMiatites si-cnes sur la (Vite, son climat île |)arnilis et les nombreuses places tl'attractiun et it'intérêt ilans les environs. Ailmiral)lenieiit située à l'extrémité suil lie la baie est la ville île Montery. raiicieiuie capitale de la Californie avec ses bi/arres entourages cspaRi'.ols, son hôtel, ilel Monte, cpii est sans rival, et la ma- Kiiifi<|uc chaussée le lonj; île la ci">te, tout le tour île la |)éninsule just|u'^ Cypress l'uiut, l'ebble Ucacb et k vieille Mis:>iou du Carmcl. Au nord de la buic retrouve ■ '■Mil Miitiirel sur lu vittv pri^s île Siiiila <'rii/, t'iililiiriiti-. l'attrayante station d'été de Santa Cru/ avec ses jolies forôts. ses promenades au bord de l'eau, sa urève excellente iMmr le bain, ses falaises pittoresi|nes, ses admi- i râbles grottes et le" Natural Bridge" (l'ont naturel). Celui-ci fai.sant |iointe dans | le l'acifique avec wm tunnel creu.sé par les vagues, et la grève alentour cnuverle l d'anémones de mer forme une grande curiosité qui attire de nombreux visiteurs qui prolongent mCme leurs Ûâucries au bord de l'eau jusqu'à l'ascaderu vers le nord. Î47 ,1' l'iM' ill's IVIrrills, l*l\lll>Mllll, .>|||'><||I'||||»<-II«. Il n'y a pas de lien ili- ]>Ok'riiiaKe pins iIltL•rl•s^alll tt plus sacré dans le Non- veaii-Monile due eehu de l'I) iiiDiitli, siii la liaie du Cap Cml à •,; nulles sud-e.sl de Hostoii. I,.ifiitU- iK-neaii de l.i iialioiialué ainéiicame, 1,, .m lieit le dél)ar<|ue- meill liistoriiiue de- "l'ilumn l-'alheis,' le .'i iléeeinl)re Idio. An 1m d île lean, îk un «ndioit autrefois cares-t par les vaines se Ironve le nx' vénéré sur lecpiel ils mii^nt pied à terre; i est nn éiicirine liluc de t-ranil ronlé par les eaux, entonré maintenant d luie urille et reccinvert d'un aliri Dans un trou eieusé ilans lacun- verlure de granit sont renlerniés les ds de ipieltpies uns des premiers fondateurs de la paiii"'. i|ui faisaient partie des "PilKrif.is" du navire "Mayflower." I'il);rim Hall, dans la ville eimtient lieaumup d intéressantes relii|Ues des ' p'atliers. ' entre antres rvp.'e de Slanili-li Miles et la chaise oicnpée par le (îonvetneiii Carvei dans son hiiean. l'iè^ de la station, sni luie jolie lianleur. est le niotninient national ilcdié aux "I'ilj;rini I-athers " (aux jières pèleiinsl entouré par ilc colos- sales et einldéniatii Im ('ii|iiliilc il)' ri:iiil, .Siici'iiiiiriilii, ('iilil'oi'iiit'. S.icraiiKMilii, capitale ilo la Californie, slIôvc sur une plaine liasse sur la rive Kst lie la rivière Sacrainenti). juste eii-ilessi)us de son eoniluent avec la Rivière Américauie. I,a population est en-ilessous île ^o.otio: San Kramiseo. à 1,^5 milles -nilouest. otTiant île [ilus j;raniles attractions. 1, 1 ville a été ncuée ilans son ilé- veloppeinetit par sa situation basse, ceipii l'a soumise aux ilél>orileuients île la rivière. Ce|K;iulaut dans ces dernièies années ce danger a été en majeure partie écarté en élevant le nive.ui général de la ville et en l'entourant U'iuie forte digue. Le prin- cipal monument public c&t le Jjpitol Ue l'Etat, il se dresse au cœur de la ville au milieu d'un parc de 511 acres niagnifniMenientoiné d'arbres, d'arliuste; et de fleurs. Ce bel édifice colite plus de 2,5iki.o,)i) dollars. C'est .sous son loit ipie se trouve la librairie de l'ICtat, qui contient yo,ooo voUiincs et plusieurs leiivres d'art coûteuses l'arini cellesii se trouvent la statue de marbre d'.; Coliimbus fai.sant un apiicl à Isabelle, par le sculpteur I,. G. Meade, et deux magnilicines peintures par C (i. X.ihl " Crossing tlie Plains" (traversant la Grande Prairie', et ' Miiier's Camp in tlie lîarly Days" uni camp de mineurs daiLS les premiers temps, I,es autres maisons importautes dans la viile soutle Palais de Justice et l' Hôtel-deA'iUe. 2i't <^iiii>iiiT-Ki-ii^'i'al lie \\ii>liiiiuiY. Xewburg, c'.ief-lieii «lu comte d Orange, Nirw-Voik, est situe sur les i)eiiti-.s assez railles île la rive ouest de l'Hudsou à environ m milles au-dessus . tille anti<|iie, au toit fort incline et aux (iiaiul la place était coiimic sous le nom lit Ycilia Itiuna, Mais ille a eiiroie uni- liistoire <|iii rviiionte plus loin et ipii se r ipporte à 1.1 ilialiu' (le nussions |)osles étal>lie par les Mexicains Msingnols |H;n- (laiit la ileinièie moitié ilu iSe siècle l%ii 177(1, un ptesiilis ou réseive militaire fut fotidv liuus la partit: iiuril Ue la ville «jui Uuiuiue tu Gulileii Uutc. Ueux ans upiùs tu Mission San I''rancisco tle I.os Dolores l'ut établie dans la partie sud de la ville, uu coin de la rue Uolores actuelle et de la i()e rue. C'est alors i|iie la mission re- présentée ici tut construite. I, 'église est Initie d'adol)e dans le style familier espa- gnol ; à coté il y a nu cimetière et une église moderne . mais celle-ci n'olTre aucun intérêt. Du ariive i\ Mi.s.siun Uuluies du ijuartier des utiuires en prenant les cuis à cable de la tue Vuleneicu. >liil->li>iil \rriMMi. \ li't-iiil)'. Maison patftiuv ces trciis ilioM-. c|ii Mi'Ci|lu- aussi l)ll'll Ji MiO histolKllK- : H' Il l'ilc lit- la \'irniiii<-' i-ii sli-atiiir sur li' l'c Imi |Kiit |irt'iiilic nii|Uit le (loiiiuilic lli. l'uis risiileiiri-et tiilin lii-ii ili- ••< piiltutc ili' Waslimutnii. I nVii rif i|ui cloiuiin- Ir l'i>tiiiiiai I à 15 iiiilks j)lis l>as <(ui' 1.1 vilU' ili- \VashiiiKl'>u « lu y arrive itiptnai-, on sVmliarc|u<.- an ijiiai lU- la 71- rm- à W'asliinutuu nù aussi II» traïuwivs Oki linjiu s par AU xaii.liia Washinxlou u liLiitaKc i-ii 173.2 à U niurt du son trérc Lawri-niu i|iii uvait ilipiMié If niiut ;in ildinaiiu- ilapii's I amiral Wrimn. scms Um|iu1 il avait servi jn'ii- ilaiil Us ^nriK s avii- ll^spaniif I.a iiiaisatlilv iliassc liistu- riipiv où l'on l'onsfrvf ilc iionilirviiso iiliiint's. l'iis lU- la luaisoii est la touilH- . l'est une (iinsirui'linu en (impies toute simple ipii loulieiit. iiitonrés iCuiie ^lille en fer, ileiix saioiplianes ic sont iviix ili- (i<-iirj;e et Maitlia W isliiii^ton >liill'<«i' iM'IllhlIII llr rlli-ltr* illlll'-rli'lllll*, Sil\iililiiill, «it'ol'uii S.ivaiiii.ili, II' prliuipiil |H)rl lU' (>i.''iiiKi<.' it U' ki.iihI ttiitri.' t'oiiitiiiTii.il ilv riCtal. i"l«-h<-it«.M liii«i-ll*. St la ifloire ilf Marhlelioail a c\isparii. In place doit ceiH-ndant tonjour-. ri-tt-mr M rrnoinmt-v lii^tomiiif littrraJn- et luinnifH'uiliv Sv^ ali-iituiit-- --inl nu>. il'i-i^-it triMc i-t jirtchif -ui lin priiiiuiiitoirr riKinlliMis ijui s'avaiKf loin •l.iii> la mtf it forme un Ihx) \'oxi l,i-s l'tml.iiii-- U- iliiiiiivrirtiuit «-t r't-st iiiie partit ularité liii |ii>rt et •ltr> l'uni tiii'> 'lit iN ■>'.ilta> lièrent à leur piirt KiK'ailleiix et nu xinime i! e^t on «.étonne omimeiit U-. pietiiiers i nions troiivèieiil qiielniie ihoM- |mur suH- M>lci. Eu k tegardjut WhitctitM autait pu detiiaiiUer uii lU trouvaient av<-/ ilr ttrre jioiir inliirer Us niorl>.. Cependant, rnmme nous avons dit, le port est excel- lent et < >-st ivla <|iii en a (ail une ]>i|>iiiière île Ihiii-. matelots I.e comnierre mari- time s'est en allé aulie part et la vieille plaieaiix coiisliiu lions lii/airesest devenue nii «entre eotisidéialile de (al)ri<|Ues île i liausMires I.i' iHii'le Wliltlier a jeté sur la plaev le halo de sou Keiiie lar loiile la région parle élo<|Ueninieiit île sii vie privée et de sa carrure littéraire. C'est à Marlileliead, il est à |H-iiie nécessaire de le dire, •inr << |NU>!«: la ».cue de la fumeuse liulladL' uiailtiiiie "Sklp|>vr Tiesou s Kidc" KiMII)- liiiici'iiiil lu iiflilr l'itia'i'f lliiiiiilx «« iiit', l'cii-t h iiiiii', N'olii' l)li(ili)Hi-M'''i^' '^'l"^^^' "'''"" j"'' '''•''••''" niral piis ilt- la iH;lite rivii'ti- lii>ti>i 11(111' Itiamly wiiK' et |>U'-^ 'In vallon du iiil'iik' iiuiii ic ist iiiaiiilt-iiaiit iii! p.in' ])ill>lu') MliiO î\ ilix 1111 iliiii/i' inillis au imul iiuist ylvaiiie, h reiulinit où lut livue la liataillede la llrandvwiiie ; la iivièie onde suil-est dans la Ilelevvaie dnul elle ^e sépale lUie l'ois elicole dauîi la Clllistitia et enliu toutes les deux hc |H.'rUcut dans lu livièit Uelawuie. Cfllc rcKiuti. coiuiuc aouveliir, se ral- taelie avec la eauipaKUede l'eusylvatlie et avec la uiarclic de IIowo et des fotces anglaises, peudaut la Kueire de la Uévolutmu. llowe, eu |>eseoutiueutale-ssous Wa-hiiiKtim et loiya eeluiei à reculer et à traverser la Seliuylkdl. I.a liatadle eut lieu Iv 1 1 st-ptiiiiliie 17". I,a délaite, un niiiis plus lard, liil liieli effacée, par la prise de Ituigoyuc à v)aiatu);a el lu leiliiltiuii de luutc suu auuét Uc O.ouo huuiiucs. '55 Ci>ll<^i:<- >ii*«iir, l'iMiulik<'<'|i»lr, Ni-u-\iii'k. l'(«ij;likiii»if. l'ù i-t le ••li-Ke ''" l'oHi-^'i' Viisvir. «k-. iiih iiiii U'U ~itii.ilniM -.111 1111 li.iul (il.iUaii sur 1.1 iivi- vst ili IIIikImim. à -', iiiilUsili- New \'oik l..i ville tul (Ijlmiil Otalilii- (nr k-> IIoll,iiiilai> ;i la fin ilii 17e Mcili- il a iiiaiiiliu.iiit un»: ]Mi|iulati>j|i (II- 2= K») lialiltiiil> avii' (las mal île iiiaiiulaitiito. C'i'^l la <|iu- m: tliiUVitlt l'asile lie IMtal jMlir U-s allLIlOs i-l mu: i|ii.'Mlit(; ousm; ù favuriser l'LvIuca- tiiiii sii|« iniiK- (Us liiuniis. ili|itiisa un iiiiUion cU- ilollars |iiiiii in^jer ciltr U Ile pile il» nàlMiKiils c|iu- l'on voit ui et i|ni est I un îles jiKis niaiids iiillij;is .inieii lauis iMiiii lis leniinis. I.a paille piiiuiiiale île le (lal.iis .1 i ila>;es île li.inl, est loiiK . = £ 2 ■/. ~ :: y ri 7 - / ■ r î ^ >- : 5 1 5 ^J: ^ ~ '■* 5 : - fJ ^ = 1 - ~ t ■■•■■ -:%*L h c=Jr-î= r ~ ~ s C r r :X :: . " = ' ' . C .*; _n « "^ ? II £ -ri:;; 7 --5 3 " - " — • - il C -' ï ;> • . 3 - = ■"- — >• ■^ "^ V ' i^ ^ ;;£ ^ _^ _^ i.'î 1 i. i = ■/. ;< ^ -î 7 = ' £ = ? S = . -r .: " / •? -: ^éc Y f 'i r~.L'i^ ? /ïftï^ « f\ r = ^f; " :_ 3 S i ) à .: ~ 1 1 il jf \: T , x.-;y..s. f. ipf-*- ^'^^u *v.. 5 '"''': ï • •? %m ^^^^^r^/^àt iV=-. •' n jj^jfm lAKiA^' r. ." 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'•^ ! ? z 3 v>v-> \ tS!t,i,-«>t ■-:4.-A. .1^ '■^'^ .,..v " t i £•■ ;-{:^ "^ ~ .- ï; -* / . ■= — 7 X _^ - t: " = 5 :l'^:£5 5 - --y c-= 5 .^ - o *- " ^ — S : ti i 3 n t : •; 'ji 25 7, :i /: .* '- U i? = -2 3 ^ '^ ■"-''■---' ^ ,- £ y 5 2 5 ; H •H li.yy^l = • r: — ^ M * r: / > ■ 1> 1- T" - r ' := „• X ■" ^ '-- — "" n 3 -î = 5 r-ï ^-^T^ JZ ^ '-' '"^ - / s " ., ■— ^ ■— -- H ^ ■- " ^ <* - „ — zt'A - " "^ V- :^ - - > ^ = i^ly.i^i *u t. ■= _ s: ^ i - — - o — "3 -^ — —/._:: j _ — " - ;; V— ji j:; ;://.-'- 3 ■? ï 2 - i — '<■ t. - i - ^ ï 3 -- = -^ 5 = u = > 7. '^ X ii:<'^ ^ L- ■_-*-•■/■_!!; r^ ■= ■ji'f 1=^ lif-^' ^ = i ^ 1 "^ •'' "f ^ ^ :£ _ : --^ 2 1 '7 ï r -^ "■= : ri =■7- ?"§ -^ s / - . ^ z j ■' < Z ^ ^"^ 7 2:=; = ' ^ ^ • / ~ 'Zx-'^ï-î- ■-t ? ? ■ ■-' — - r 1 1 -• 7 7 fj 5 r ':: l ~ ■:: r~j \ "T i' ' -j J ^ •" 2 £ y •r. r _ = ; -^ i i! •= -x.C r C ^ ■/■■ j r "i ^ /;*5i5 ' d ^.-^ > - '■''-■'- ""' £ 2 3-? --'"" — ' ■'- 'i, '-^ -i,i y ■gMeawai i B U i g ^ -M wafjw c ^ é •1 r = / t — -: r 1 ^ 1 ? / S ^ s ' J , - 7 ,~ ■-■ ï "■ — , , -' •^ X 7 — r r: — '■ '- L ■' '^ f ' r ' = '-J ': •;> 7 „ ;: - r - j ^ '"■ - ^ n ^^'M ! r- ■ ■- ''■~~- ^ -* >-■ 9iWH0HHHBHHV MM» jr^ ? n -z " ^ ^ = _i -^ 3 i; '" " "* ' ^ 1^ œ -i i^sM--- 'I t ■ -■-' b - - k ^ 'l^ — '/" 7 ■^^. , , ■i ' " 7 ti / -< - — '-r 3 *^ 't^ ^ = — 3 ^v "H ^ ^ - / . 7 :: ■/ « ^ \ë'a "^'•j = T' ^"^ ii r hfciài Tii-wfli»««>É*ai*Bi. I Il ^■ i L - E - ;': :j: ,. _ - '^ ^ = = — _/ K-: ^ — -' !:'■ - T- I i i i : ■*«?'•» '0^ ^•iu ^^FM^- «f' .= si:;:^ Miïasr'Tir'iTr- *»mti ii^ tv -f Tv-.'.r- w; ^m^'^ y '.'1 a f i if I •/. U - '-J 71 '-' " T. -* r. Z - r r. ■J ^ : i > — -Ji — ;^ /. — r - X • ~j<- '■ r ^ 'i; ~ ~ "^ s ^ = r r. < -i ■= « i^ / ■_, - ■ «.- i: - - ; u y. i ■- ^ - 1/ r s "3 i '^ .- ■ 'jt — u — r " — : ~ -^ u. X L ~ - :z / V ■ f i -" • - J3 -/-t- ^4r<^* :^^.i^- = U i : ^; ^•^, <•) l-S^i 12 >> « £ ï î ! •« il co ui h- 0. ï - j: / »«iil<'," iu:ii>ciii ;e est Sleepy Hollow avec sou fameux polit du ruisseau du moulin par leipiel IchaKod Craiie éelia]ipa à la ])oursuite du cavalier San . Tète. 304 Tout autour de cet antique bfttinietit qui servait d'église à la secte Baptiste des Alleiiiaiuls Américi'ins comuis sous le nom de Uunkards, la bataille d'Antie- tam lut livrée pendiinl les journées des i'> et 17 septembre ^^62, entre les troupes de l'Union, sous la conduite du général MacClellan.et les troupes des Confédérés sous k général Lee. L'église est située sur la route qui conduit de Sharpsburg à Hagerstown, près de l'anse d'Autielani. La région est pleine de souvenirs histo- riques ; c'est daus les environs que fut livrée la plus sauguiuaire des batailles rViiliolani, Mar.vlaïuL entre les armées du Xord et du Sud. Les pertes des deux côtés s'élevèrent à 25.000, indépendamment de la capture du Hariier's Ferry qui précéda la bataille. Mal^-^ré deux jours de combat acharné le succès ne fut pas plus décisif pour une iirinée que pour l'autre, car dans la nuit du iS septembre, le général Lee, trou- vant les troupes de l'Union si fortes et si menaçantes se retira des hauteurs d'An- tietam, repassa le Potomac et retomba sur Winchester. MacClellan poursuivit les Coufédéres, le 19 septembre, mais n'alla pas plus loiu que Warreutou. 305 \ r Titiiibi-iiiix . Toutes les traditions politiques, militaires et religieuses de Princeton se re- trouvent dans son cimetière qui aboutit au nord de ce grand collège Presbytérien dont nous donnons ici un aperçu. La région est remarquable en ce qu'elle fut le théâtre de la lutte dans laquelle Washington défit l'c.'ée britannique (janviei 1777). Il y a peu de ressemblance entre Burr et Edwards, quoique leurs os repo- sent dans la même terre dont tous nous venons. Edwards, le divin métaphy-sicieii, né eu 1703, mort en 17.S8, fut pré.sident du collège de Princeton pendant quelques années ; juste comme il venait de terminer sou fameux traité sur la " Liberté de la Volonté ". Il mourut à Princeton et fut enterré dans le cinutière de la ville. Hurr, soldat et politicien, né en 1756, mort en 1836, fut le rivai de Jeffersou dans la candidature à la présidence de 1 800. mais dut se contenter de la \ice-prési- dence. Ce fut un homme d'une grande habilité et de moyens brillants, mais ma. - quant de conscience dans .sa carrière poIiti<|ue et menant une vie immorale. Il blessa à mort dans un duel Alexander Humilton, homme d'état ; cette mort lui fit perdre toute son influ>iice politique et sociale. Burr mourut dans Statcu Islaud en 1736 et fut enterré à Princeton. 306 t 'iii." l'iikc riiK'iil, AtliroiuliK'kK, N<>\v York. Vraiment le mot "Cabin" ne peut trouver ici sa véritable applicnt-on, il moins que nous ne considérions que le genre de sa construction qui est toute de bûches et de troncs d'arbres. Cette charmante villa, familière au touriste, est située dans les environs du lac Placide, au cœur des Adirondacks au nord-est de l'Etat de New-York. On y arrive par un omnibus, ou de la station du lac Saranac au lac Placide, la route est d'une grande beauté. L'entrée du lac se trouve ;i la base de la montagne White Kace, un des plus grands pics des Adirondacks, qui a près de 5,000 pieds de haut. Les autres pies de la série des Adirondacks sont ceux des monts Marcy, Macintyre, Dix, Haystack, Basin, Skylight and Gray ; le plus impo.sant est le premier nommé, son altitude est de 5,345 pieds. Un park public y fut établi en iSg: et embrasse toute la région des pics, des forêts et des lacs da di.strict. La surface totale est de 2,750,000 acres dont 2,500,000 sont couverts de forêts. Les lacs qui sont très beaux et très variés occupent une étendue de 60,000 acres. Pour les touristes et les persoinies délicates de sauté l'eudrnit est des plus attrayants. .^07 Coii|if «les arlir<>s sur la rivii'ri' Ottawa, Cuiiaila. L'industrie la plus caractéristique de l'hiver, an Canada, est celle de la coupe des arbres. Le métier de bûcheron, qui est généralement celui du Canadien- Français, est presque une science ausii bien qu'une occupation des plus utiles et [les plus pittoresques. En dépit du labeurqu'il lui est imposé et des privations (lu'il iidure pendant un hiver rigoureux, le bûcheron mène une vie saine et vigoureuse. Dans ces dernières années, depuis que les forêts se sont éclaircits du côté des habitations hjmaiues, les camps de bûcherons se sont trouvés reculés et par conséipient moins acces.sibles à ceux qui ont voulu les visiter. Cependant quand on arrive enfin chez eux l'intérêt se trouve grandement excité par toutes les phases de leur vie laborieuse ; coupeurs d'arbres, scieurs de long, marqueurs, constructeurs de routes, haineurs, conducteurs, haleurs, etc. Ou()ic|ue la vie de l'honune du chantier soit pleine d'intérêt, celle du haleur et du conducteur de radeau, réclameut plus d'adresse et ]ilus d'agilité. 3c8 I \ 1 f TiiiiilM-iiii Natioiiiil, Wiisliiii;;toii, l>, 1', Dans les terrains historiques qui entourent Arlir'gton House, une partie est consacrée comme champ de re])os à des milliers de soldats qui participèrent à la guerre de Sécession. Un des généraux les plus distingués qui prit une part bril- lante dans cette grande lutte repose dans ce cimetière national. Le tombeau du grand général est représenté cidessns. Philippe Henry Sheridan naquit à New- York eu 1 831 et mourut dans k- Massachusetts en 18S8. Ce remaniuable officier de cavalerie qui entra daus l'aruice comme second Ixutcuaut d'iufauterie au sortir de l'école militaire de West Point mourut général en chef. Peu d'hommes ont eu nue carrière au.ssi brillante que le gém'ial Sheridan, due non seulement à sa science et à sa valeur militaires, mais encore à son adresse, son courage qui sau- vèrent plus d'une fois l'armée d'une entière destructio;;. Dans les gloires militaires de la nation il n'y a pai. de souvenir plus tendrenitut chéri que celui de " Petit Philippe sur sou cheval." 309 ! •• Slc<'|>.v llolliiw," lliiilsoii ICivi'i', New York. Ce he.vii fleuve Hiulson est devenu olassique dans la région du Tapjjan /Cee. La région a clé immortalisée par le génie de Washington Irving, dont le lionie 'Sunny.iide " ou côté du soleil, ombragé d arbres et de buissons est près de irvington. sur la rive est, à vingt-six milles de Xew-York. Le home charmant et idyllique du nouvelliste avec son tomlieau à Tarrytown, -.ont les grandes reli" ^" ^3j-ir Y * 4 Ib^ 'm r i W\^ flilM ^y t. 1 s .^.. " Ë,^ - ■- ■^ m ^'^^yygt Ai^ «P • Mi - ■fe- ,. "^ J > ' ''.IM^^^H ■■"^ ^■' -'"'•*' . - , P "7* ^ - t p l.ii Colle, fôU- «iiifot, iViiti*>ltaiiiu ICailniiial. Il est de notre devoir de faire connaître à ceux qui s'intéressent aux l)eautés sccniques de la nature quels pays idylliciues traverse la ligne de la l'eiisylvanie. Nous avons déjà donné dans les pages précédentesquelc|Ues aperçus de ces>;rande> lieautés pittoresques qui traversent les monts Alleghany. Les admirateurs de la n^'ure conviendront qu'où ne peut trouver de pins charmaut paysage au bord de l'eau que celui représenté dans l'image ci-dessus. La peinture fidèle de la vie que l'artiste a donné ici n'échappera pas à l'ceil «lu Bow Riv La magnifique vallée du Bow Rivertouche d' un côte aux hôtels Banff et Spring et du parc canadien dans les Montagnes Rocheuses sur la ligne du cheniiude fer du Canadien l'acific. La région est entourée de montagnes formant la partie nord conti- nentale qui sépare la Colombie Anglaise des territoires canadiens du Xord-Duest et divisant le pays en ([uatre grands districts dont Alberta est un des prnicipaux. A Bauff il y a une sorte de brèche, ou plutôt dans laquelle le Bow River déverse le trop plein de ses eaux et de là débarrassé du cercle de montagnes qui l'enserraient se précipite aux pieds des montagnes où il opère sa jonction avec le Belly River «■r, Alberta, CaiiiKla. et le South Saskatchewan. Au-dessus de l'anse, le Bow River continue sa course à travers de magniii(iues sites. Il semble que des tours s'élèvent comme pour le fortifier ce sont les collines de Verniilion, de Sawbock et de la Cascade avec les pics couverts de neige du mont Rundle et des autres monarques des Rocheuses. A BanfTse produit la chute du Bow River près de la bouche du Spray. A cet endroit la rivière se précipite sur un escalier de pierre à chaux qui brise son courant en de grande masses d'écume. Les lacs de \'ermilion offre bien des attraits aux ama- teurs de canotage qui ont la bonne fortune d'aller passer quelque temps à Bauff. i^i i 'l'i-iliiiiiiil ili' .^liii'ioii (', liiilhiii:i|Mili'>, liiiliaiiii. Iiidianapolis dont la population est ik- lio.ooo liahitanl^est la capitale (icllàat ' Hoosicr ■ coniiin: oïl appelle l'amilicrenit-iit rimliana et he trouve au centre le riCtat sur les rives (lu Wliite River. IClIe est située au centre de la /une du nais dans une région nie surlace de 2S5 jiieds sur 150 : linté- rieur est de fer et de luarbre et les murs ainsi que les plafonds .sont ornés de frescjues. 3U I Il<-M, ilaiis le Saiiit-i.iiiin-iit. La région du Saint-Laurent, h l'extrcniité sud du lac Ontario est un véri- table pays de Lotus. Nous avons déjà fait connaître à nos lecteurs les iles de cet arcliiiM:!, mais nous allons lui présenter un autre i>oiut de vue qui est reproduit ici Ce tableau est «ne représentation fidèle des l)eautés caractéristiques de la scène ; la structure originale des rocs sans nombre parsemés dans la rivière, la végétation abondante et variée, l'atmosphère légère, les ombres qui se lépandent par une belle après-midi d'été, toutes les liantes sténiques enfin se reproduisent daus les eaux brillantes et limpides du Saint-Laureut. D'autres spectacles sem- blables à celui-ci se répètent d'un raille à un autre sur la rou;e de Kingston Ti Morristown pendant ttute une journée de navigation. La ligne de chemin de ftr qui y conduit est celle du Grand Central à l'tica avtc embranchement sur Rome, Waterlown et Clayton. C'est à Alexandria Bay que sont les principales stations du voyage. L'endroit abonde en hôtels confortables et en chalets ])arfaitenient aménagés. Tout près de ces deux villes se trouvent les campements des i>lus grandes îles de la rivière, et des villas sans nombre s'élèveut sur de plus petites 1 îles pour les délices de la mode et du monde élégant. ' 315 C'iiiiitolc !? River, au milieu d'une vaste plaine. C'est le centre d'un grand chtmin de !'. ' toujours utilisé jHJur le commerce des (çrains et des bestiaux, sans compter Ie.s ii-.uiufactures et Us industries que comporte l'empaquetage du porc jjour l'exporiation. La ville a de beaux édifices publics et de magnifiques parcs à l'usage des citoyens. Ircs de la pla^e du Newjcrsey, eu liant de la haie. Ivlle fut élevée en 1886 d'apiès les plans (l'Auguste Ilartholdi, et fut offerte par la République Française aux lîlats-l'iiis en cokiiuiénioration du centenaire de l'indépendance Américaine. Le iiiédestal sur lei|ucl elle repose a 151) pieds de haut et fut érige avec l'argent des citoyens; M. R. M. Hunt en est l'architecte. La statue gigantes(|ue a 151 pieds de haut et pèse 2J5 tonnes, l'n e.scalier inté rieur conduit dans la tête (|ui domine tout le port, la métropole et les cités «pii l'entourent. La nuit venue, la torche tenue en l'air par la main droite est éclairée ft l'électricité et sert de Jibare aux marins. Cette belle figure ])ui.ssante et inipo saule mérite bien le surnom i|ne lui a donné M. de Lesseps : La huitième mer veille dn monde, l'n bateau à vapeur conduit les voyageurs delà Batterie à l'île i\ clnupie heure de la journée; de six heures du matin à sept heures du soir. 3'7 .Molli IIimmI, On-ciHi. Le Mont Hoo- Moiitagiies-Roclieuses. iloiiiiuc Portlanil. Orino" et les iJalles de la rivière Co lumhia. Ce géani des Casiades, qui a i i,2(X) i>ied.s de liant a son soininet cnuvert de neiges éternelles d'où des glaciers descendent > t vont s'étendre dans les vertes l)laiiies de la l)ase On arrive an Mont Hood j.ar la rivière Colnmliia ou par le chemin de fer de ITuioM pacifnjue (|ni va de l'orllanil à Hood River. C'est là <|u'uu umnibuï fait uu acrvice U excursion sur un parcours de 40 milles partant de Cloud Cap Inn et conduisant le touriste a.s.sez lires du .sommet de Mont Hood. I,a vue est des plus magnifiiiues et emlirabse les pics sublimes de Sainte-Hélène et du Mont Haker ainsi (pie les hauteurs dis monts Jefferson, Scott et Pitt. I,a montaniie et la gorge du Willamette et de la rivière Coluin1)ia .sont d'une lieaulé incomparable. Le Mont Huod, autrelois un volcan, est aujourU'litli sunibre et silencieux. .1'» Ilood. lOlctie t. I.a itiiulé ire et Ottawa, tout en étant la capitale dn Canada Potninion, est encore à l'état d'enihryoïi. Si nous en '.•xceptons son coiinnerce de huis qui est la branche priiici- pale de son industrie, la capitale n'a iprune importance politique. A l'époque de la Confédération l.i ville passa au ran^ de capitale, quoique neuf ans plus tôt elle ait été choisie par la reine Victoria de préférence à d'autres villes beaucoup plus ancieiuies de la rénioii du Saint Laurent. Cette uia.s.se imposante représente la Chumbre des Conniiunes et le Sénat du Cauada; les bâtimeuts coutigus sont affectés aux services du Gouvernement. Le plateau sur lequel s'élève l'édifice est à 150 pieds au-dessus de la rivière Ottawa, et du haut des tours la vue embrasse tout le district avec les chutes de la Chaudière et les méandres de 1 Ottawa. Le Parlement, qui offre un des plus beaux types de l'architecture gothiiiue italiemie, a lieu de rivaux sur le Continent. La belle bibliothèque du Parlement appelle l'attentiou des visiteurs. Rideau Hall, résidence du gouverneur général se trouve à côté. 3'9 244341 «T-3196S Kiiii (iallrr, liialiaii ICitri', l'Ioritlr Eau G.illce. qn un chemin de fer vient (ie mettre en communication avec ..Saint-Augll^^nl et Jack^ou\ ille, est devenu un endroit des plus recherches pir les touristes et les malades. La région est charmante, le climat délicieux et les ileurs des tropicjues y sont superbes. On y arrive île Jacksonville et île St John River par un chemin de fer dont le parcours est de 15(1 milles jusiiu'à Titnsvdle. De là nu bateau à vapeur descend le Iiidian River jusijuà V.mi (lallée. et, continuant sa route vers d autres jolis endroits de cette lagune magniûijue, descend jusipi à Jupiter et Fort Worlb, luul piùs des bords de lAtlauluiue. La couttce baignée par riniliau Ruei est un paradis de beauté Du gibier de toutes sortes abonde sur ses rives et attire le sportsiuan La teire est aussi feitile sur Um .ne que sur l'antre, les vergeis se mêl.iut aux de-'iers vestiges d Hue nature vierge dans le plus sauvage ilesordre et le plus riche loloris l'iii-- an nord, les noix de coco, les ananas, les oi.mges et les figue-- él.deni une luxuriante prodigalité, et tandis ipie la b'iore n'est pas moins généreuse avec ses c prés, ses magnolias et ses palmiets, la l.uine n'épargne rien de sou coté ; les gais oiseaux, les reptiles et jusqn à l'alli- gatur, tout décèle un bul d'uu puissant intérêt. 3-'<- 3196S ii '•>««>. 4.'