key: cord-1053817-ml9doxon authors: Durand, G.; Giron, J. title: SRAS et SDRA : l’évolution radiologique est la même J.Y.H. Hui D.H.Y. Cho date: 2004-06-30 journal: Revue des Maladies Respiratoires DOI: 10.1016/s0761-8425(04)72008-2 sha: 88512e3e41a8b2bb53fb2a473000bb4c51e16501 doc_id: 1053817 cord_uid: ml9doxon Unknown La radiographie thoracique standard a été la première modalité diagnostique réalisée chez les patients suspects de SRAS. En cas de positivité, le traitement était instauré immédiatement, sans autre technique d'imagerie, la surveillance étant assurée par des clichés itératifs. En cas de négativité, la tomodensitométrie (TDM) en haute résolution était la technique de choix. Si elle était négative, le diagnostic était peu probable et le sujet mis uniquement en observation. Le suivi était assuré par des clichés standard, excepté dans les cas de discordance radio-clinique ou de complication [1]. L'article de HUI et coll., qui est un recueil d'images radiologiques, a suivi des patients atteints de SRAS du début à la fin de leur affection et tenté de distinguer les formes précoces des formes tardives. Publié en décembre 2003, cette étude a suivi les patients sur une longue période, ce qui a permis de diffé- Note : Les nombres entre parenthèses correspondent aux pourcentages. rencier les formes radiologiques précoces, contemporaines de la phase de réplication virale, les formes plus tardives, contemporaines du dommage immunopathologique ; et les aspects séquellaires. Dans les formes précoces, le cliché du thorax était parfois normal, d'où l'intérêt de la TDM qui montrait des opacités en verre dépoli bien limitées, et parfois des consolidations qui touchaient surtout les lobes inférieurs et la périphérie. Durant la période de dommage immuno-pathologique, les lésions initiales disparaissaient pour laisser place à de nouvelles opacités moins bien limitées, dans des zones différentes, mais touchant toujours les lobes inférieurs et postérieurs. Le lésions progressaient parfois vers un poumon blanc bilatéral. Des épaississement des septa inter et intra-lobulaires étaient parfois notés. Un pneumomédiastin a été observé dans 12 % des cas. Les aspects tardifs, séquellaires, étaient à type de fibrose pulmo-naire avec: opacités en verre dépoli persistantes, bronchectasies, bronchiolectasies, images en rayon de miel et distorsions architecturales bronchiques. Cet article est dédié à l'iconographie, en fonction du stade de la maladie. Classiquement, il y a deux stades [2] [3] [4] . -Initialement, durant la phase de réplication virale, la radiographie thoracique peut être normale, soulignant le rôle essentiel de la TDM. -Les aspects de la période de dommage immuno-pathologique sont variables en fonction de la réaction de l'hôte. Au début, l'aspect peut être celui d'une pneumonie organisée plus ou moins sévère et étendue, ou d'un syndrome de détresse respiratoire. Dans un deuxième temps, l'évolution peut se faire vers la restitution ad integrum, mais il y a aussi un risque non négligeable de pneumomédiastin, ou de fibrose pulmonaire plus ou moins étendue. Du fait de la haute contagiosité du virus et afin d'éviter la propagation de l'épidémie, il n'y a pas eu de TDM chez les patients intubés et ventilés, de telle sorte que l'aspect des formes les plus graves n'a pas été apprécié en TDM. Cependant, à l'autopsie de ces patients, des lésions de dommage alvéolaire diffus, à divers degré d'organisation, ont été mises en évidence, et pourraient correspondre en TDM à des opacités en verre dépoli ou à de condensations parenchymateuses multiples, diffuses et très étendues comme dans le SDRA. Severe Acute Respiratory Syndrome: Radiographic Appearances and Pattern of Progression in 138 Patients Severe acute Respiratory Syndrome Radiographic and CT findings Clinical Progression and Viral Load in Community outbreak of Coronavirus associated SARS pneumonia: a Prospective Study Haemorrhagic-fever-like Changes and Normal Chest Radiograph in a Doctor with SARS