key: cord-1018256-7jdt3ikc authors: Bergheul, Saïd; Carole, Castro; Augustin, Ependa; Oscar, Labra; Mejía, et Juan Pablo Bedoya title: Facteurs prédictifs de l’anxiété des étudiants durant la pandémie (COVID-19) date: 2021-10-22 journal: Encephale DOI: 10.1016/j.encep.2021.08.009 sha: d38fbd5f6a34341ce547474812644fcbd80459ea doc_id: 1018256 cord_uid: 7jdt3ikc Introduction. La pandémie de la maladie à coronavirus (COVID-19) a provoqué une crise sanitaire majeure et une mise en quarantaine de la majorité de la population planétaire. En période de confinement, des symptômes anxieux peuvent apparaître. La pandémie modifie considérablement la vie des individus en devenant une manifestation concrète de la menace. L’exposition constante à des informations concernant le virus peut faire augmenter l’anxiété, d’autant plus que ces informations peuvent être erronées ou contradictoires. Cet article porte sur les facteurs qui prédisent l’anxiété des étudiants en contexte de pandémie. Méthode : l’étude quantitative porte sur un échantillon de 445 étudiants de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue. L’anxiété a été mesurée grâce à l’inventaire de Beck pour l’anxiété et plusieurs variables sociodémographiques ont été testées. Résultats : les résultats ont démontré les effets de certaines variables sur l’anxiété, notamment pour les femmes et les personnes non binaires, plus marquées que chez les hommes. Le fait d’avoir des enfants à charge s’est avéré être un facteur de protection. Conclusion : l’étude suggère qu’on tienne désormais compte de cette variabilité dans la proposition de mesures d’intervention en contexte de confinement. Les limites et les perspectives de l’étude sont présentées et analysées. Introduction. The coronavirus disease (COVID-19) pandemic has caused a major health crisis and the quarantine of most of the planet's population. During confinement, anxiety symptoms may appear. The pandemic dramatically changes the lives of individuals by becoming a concrete manifestation of the threat. Constant exposure to information about the virus can increase anxiety, especially since the information may be erroneous or contradictory. This article examines the factors that predict student anxiety in the context of a pandemic. Method: the quantitative study involves a sample of 445 students from the University of Quebec in Abitibi-Témiscamingue. Anxiety was measured using the Beck Anxiety Inventory, and several socio-demographic variables were tested. Results: The results demonstrated the effects of certain variables on anxiety, especially for women and non-binary people, were more marked than for men. Having dependent children has proven to be a protective factor. Conclusion: the study suggests that this variability is now considered when proposing intervention measures in a containment context. The limitations and perspectives of the study are presented and analyzed. Introduction . La pandémie de la maladie à coronavirus (COVID-19) a provoqué une crise sanitaire majeure et une mise en quarantaine de la majorité de la population planétaire. En période de confinement, des symptômes anxieux peuvent apparaître. La pandémie modifie considérablement la vie des individus en devenant une manifestation concrète de la menace. L'exposition constante à des informations concernant le virus peut faire augmenter l'anxiété, d'autant plus que ces informations peuvent être erronées ou contradictoires. Cet article porte sur les facteurs qui prédisent l'anxiété des étudiants en contexte de pandémie. Méthode : l'étude quantitative porte sur un échantillon de 445 étudiants de l'Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue. L'anxiété a été mesurée grâce à l'inventaire de Beck pour l'anxiété et plusieurs variables sociodémographiques ont été testées. Résultats : les résultats ont démontré les effets de certaines variables sur l'anxiété, notamment pour les femmes et les personnes non binaires, plus marquées que chez les hommes. Le fait d'avoir des enfants à charge s'est avéré être un facteur de protection. Conclusion : l'étude suggère qu'on tienne désormais compte de cette variabilité dans la proposition de mesures d'intervention en contexte de confinement. Les limites et les perspectives de l'étude sont présentées et analysées. Reviewer #1 Commentaires du reviewer Réponses des auteurs de l'article Il aurait été intéressant de présenter, dans un premier temps, le taux d'anxiété des participants selon divers regroupements (genre, groupe d'âge, statut matrimonial, etc.). Pour se faire, les auteurs auraient pu présenter les données du Tableau 1 avec les variables dans la première colonne (y compris les choix de réponses), le nombre de répondants et les pourcentages pour chaque catégorie de réponse, et dans la troisième colonne, le score d'anxiété pour chacun. Ainsi, à première vue, il est possible de constater quels regroupements vivent davantage de l'anxiété. Dans le tableau 1, nous avons ajouté les scores sur l'anxiété pour chaque variable. Cela pourrait informer le choix de variables à utiliser dans le modèle de régression, car la liste au Tableau 2 me semble aléatoire et comprend certaines combinaisons de variables (comment ces combinaisons ont été choisies n'est pas clair dans la méthodologie, à moins que toutes les combinaisons ont été testées et que seules quelques-unes sont présentées au Tableau 2?). Ces informations supplémentaires pourraient venir ensuite bonifier la discussion qui, à mon avis, ne mets pas à profit le caractère unique de cette étude en contexte canadien. Nous avons pris en considération la combinaison de toutes les variables dans le premier modèle. À chaque étape de l'analyse, on soustrayait une variable ce qui nous a permis de produire 19 modèles. Un paragraphe explicatif a été ajouré dans la partie analyse des résultats. Faire mention du milieu où l'étude a eu lieu…étudiants québécois ou canadiens. Commentaires du reviewer Réponses des auteurs de l'article Il est certes légitime de poser comme hypothèse que l'anxiété augmente en temps de pandémie, mais votre étude, dans sa forme actuelle, ne permet pas de l'affirmer. Par exemple, il est reconnu dans la littérature scientifique que les femmes obtiennent des scores plus élevés à différentes échelles d'anxiété que les hommes. Ainsi, Bardhoshi, Duncan et Erford (2016) , dans une métaanalyse portant sur les propriétés psychométriques de l'IAB, rapportent que les femmes ont un score total moyen de 11,09 comparativement à 8.10 pour les hommes. Par conséquent, le fait que vous ayez constaté que le genre était un facteur prédictif dans votre étude n'a rien de surprenant. Vous auriez fort probablement obtenu les mêmes résultats sans pandémie. Nous avons ajouté à la partie conclusion, les précisions suivantes : Nous sommes conscients que notre étude, dans sa forme actuelle, ne permet pas de démontrer l'effet de la pandémie sur l'anxiété des étudiants. Des recherches canadiennes réalisées récemment en contexte de pandémie sur des échantillons importants confirment des scores d'anxiété plus élevés chez les femmes que chez les hommes. L'originalité de notre étude n'est pas d'étudier l'effet du genre sur l'anxiété, mais de tester des variables sociodémographiques sur l'anxiété des étudiants universitaires en contexte de pandémie. Comme vous annoncez dans l'article deux nouvelles cueillettes de données (automne 2020 et hiver 2021) je vous suggère donc de resoumettre votre manuscrit en incluant ces données. Une telle démarche comporte plusieurs avantages. Dans un premier temps, comme l'étude que vous présentez a été effectuée à l'été 2020, cela permettre d'obtenir un point de comparaison au niveau de l'anxiété potentiellement liée à la pandémie, un « baseline » en quelque sorte. L'analyse des résultats de la cueillette des données de l'automne dernier aura lieu prochainement et la troisième enquête programmée à la session d'hiver vient de se terminer. La comparaison des données des trois enquêtes fera l'objet d'autres articles. Si j'ai bien compris, vous utilisez les scores obtenus sur l'IAB comme variables dépendantes catégorielles (anxiété faible, modérée ou sévère). Je crois qu'il serait aussi intéressant de présenter les résultats en tenant compte du caractère continu de la mesure. Dans la partie outil de mesure de notre article, nous avons mentionné qu'au niveau de l'analyse des résultats, nous avons également tenu compte du caractère contenu de la mesure. Il faudrait être prudent en interprétant les scores des personnes qui s'identifient d'un genre autre que femme ou homme vu leur petit nombre (5) . De plus, tout comme les femmes, j'ai l'impression que ces personnes vivent plus d'anxiété de manière générale, pandémie ou non. Dans la partie résultats, nous avons apporté des précisions. Je ne comprends pas pourquoi le résumé en français diffère de celui en anglais Référence Nous avons corrigé cette erreur. Le résumé en français est maintenant similaire à celui en anglais. Nous avons également ajouté des références récentes sur des recherches canadiennes. Facteurs prédictifs de l'anxiété des étudiants durant la pandémie . Saïd L'étude a été approuvée par le Comité d'éthique de la recherche auprès des êtres humains de l'UQAT. Aucune information permettant d'identifier les répondants n'a été présentée dans la base de données électronique au moment des analyses. Le manuscrit n'a pas été soumis à aucune autre revue. Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d'intérêts. J o u r n a l P r e -p r o o f Résumé Introduction. La pandémie de la maladie à coronavirus (COVID-19) a provoqué une crise sanitaire majeure et une mise en quarantaine de la majorité de la population planétaire. En période de confinement, des symptômes anxieux peuvent apparaître. La pandémie modifie considérablement la vie des individus en devenant une manifestation concrète de la menace. L'exposition constante à des informations concernant le virus peut faire augmenter l'anxiété, d'autant plus que ces informations peuvent être erronées ou contradictoires. Cet article porte sur les facteurs qui prédisent l'anxiété des étudiants en contexte de pandémie. Méthode : l'étude quantitative porte sur un échantillon de 445 étudiants de l'Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue. L'anxiété a été mesurée grâce à l'inventaire de Beck pour l'anxiété et plusieurs variables sociodémographiques ont été testées. Résultats : les résultats ont démontré les effets de certaines variables sur l'anxiété, notamment pour les femmes et les personnes non binaires, plus marquées que chez les hommes. Le fait d'avoir des enfants à charge s'est avéré être un facteur de protection. Conclusion : l'étude suggère qu'on tienne désormais compte de cette variabilité dans la proposition de mesures d'intervention en contexte de confinement. Les limites et les perspectives de l'étude sont présentées et analysées. Mots-clés : anxiété, pandémie, confinement, COVID-19, Beck inventaire d'anxiété. Introduction. The coronavirus disease (COVID-19) pandemic has caused a major health crisis and the quarantine of most of the planet's population. During confinement, anxiety symptoms may appear. The pandemic dramatically changes the lives of individuals by becoming a concrete manifestation of the threat. Constant exposure to information about the virus can increase anxiety, especially since the information may be erroneous or contradictory. This article examines the factors that predict student anxiety in the context of a pandemic. Method: the quantitative study involves a sample of 445 students Introduction Pendant le confinement, des symptômes anxieux (troubles anxieux généralisés, troubles de panique, phobies, etc.) peuvent apparaître, devenant une manifestation concrète de la menace. Plusieurs recherches ont étudié l'état de santé mentale de la population dans les premières semaines de confinement [1] [2] [3] [4] . Dans cette période, Wang et al. [2] ont observé 29 % de symptômes anxieux modérés à sévères chez 1 210 participants issus d'une population chinoise. De nombreux facteurs peuvent accentuer l'anxiété dans ce contexte. Tout d'abord l'isolement, car il conduit à une perte de contact avec la réalité des évènements extérieurs. L'exposition constante à des informations concernant ce virus peut amplifier l'anxiété, d'autant que ces informations peuvent être erronées ou contradictoires [5] . Le trouble anxieux qui en résulte a été nommé « trouble anxieux lié aux médias » par le psychologue Steven Stosny, et qui se caractérise par une sensation d'anxiété [6] . Des recherches [7] [8] [9] variables à considérer dans l'étude de l'anxiété des étudiants [11] . Une étude américaine sur la peur face au coronavirus a démontré qu'il y avait peu de différences dans la perception de la COVID-19 comme étant une menace entre les allochtones et autres populations aux États-Unis. La population noire américaine démontrait moins de symptômes d'anxiété que la population blanche et hispanique. La population autochtone semblait se sentir la moins menacée par le coronavirus [12] . Une étude sur l'anxiété réalisée sur des étudiants en médecine à l'Université de Changzhi en Chine a rapporté des résultats intéressants qui mettent en corrélation de nombreuses variables avec le statut d'étudiant [13] . L'étude a démontré que l'anxiété des répondants et leur lieu de résidence étaient corrélés. Le fait de vivre dans une zone rurale plutôt qu'en zone urbaine était un facteur d'anxiété assez important. Il en était de même pour ceux qui vivaient seuls et non chez leurs parents ainsi que ceux qui avaient une famille avec des difficultés financières. Une étude réalisée en Inde rapporte aussi des variables intéressantes, notamment sur l'accessibilité et la possession de ressources [14] . Les personnes qui n'avaient pas accès aux nécessités de base lors de la COVID-19 ont démontré des niveaux 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 (54,3 %) et d'anxiété (64,8 %) [20] . Bien que déjà élevés en 2015, il y a tout de même eu une hausse significative des niveaux d'anxiété selon l'étude réalisée en contexte de pandémie [19] . Une étude de Rehman et al. [14] réalisée en Inde a indiqué que les étudiants, chercheurs, professeurs et professionnels de la santé ont manifesté des niveaux de stress moyens comparativement aux travailleurs d'entreprises ; ces derniers ont indiqué avoir des niveaux de stress dans la norme. Ces résultats s'expliqueraient par la fermeture soudaine des collèges et des universités, ce qui n'a pas permis une adaptation adéquate à l'enseignement en ligne, laissant dans l'incertitude les étudiants, chercheurs et professeurs. En ce qui concerne l'anxiété, les étudiants, chercheurs et professionnels de la santé ont rapporté avoir des niveaux d'anxiété modérés comparativement aux travailleurs d'entreprises qui ont rapporté avoir des niveaux d'anxiété légers. Les nouvelles approches à l'enseignement secondaire peuvent aussi être source de déficits d'apprentissage [21] . 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 J o u r n a l P r e -p r o o f l'interaction de plusieurs variables. L'étude a été approuvée par le Comité d'éthique de la recherche auprès des êtres humains de l'UQAT (No du certificat : 2020-04). Plusieurs recherches confirment actuellement les résultats de notre étude et indiquent que les femmes présentent plus d'anxiété que les hommes dans le contexte des pandémies que le monde a vécu par le passé. Pour Taylor et al. [27] et Perrin et al. [28] , le fait d'être une femme est un facteur important de risque en situation de pandémie. L'hypothèse d'une étude faite en Chine avance qu'en plus de souvent vivre des pressions plus élevées dans la sphère professionnelle, les femmes doivent souvent assumer le rôle principal des soins pour la famille [4] . Une autre étude [11] vient soutenir ces données. Les résultats indiquent que les femmes sont plus susceptibles de développer des symptômes de différentes maladies mentales lors d'une pandémie, notamment l'anxiété, la dépression, le stress post-traumatique et le stress généralisé. Certains chercheurs attribuent la hausse de l'anxiété des femmes à leurs emplois dans des secteurs plus affectés par la COVID- 19 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 J o u r n a l P r e -p r o o f [29] . Les études de Cao et al. [30] et Rehman et al. [14] sont les seules qui n'indiquent presque aucune différence du niveau d'anxiété entre le genre des individus. Cependant, nous n'avons recensé aucune étude qui mentionne que les enfants peuvent être un facteur de protection pour les mères en contexte de pandémie. Une étude [31] sur la santé mentale des mères en temps de COVID-19 a révélé que leurs symptômes de dépression et d'anxiété étaient accrus en temps de COVID-19. Pour les mères de famille d'enfants âgés de cinq à huit ans, la cause d'anxiété principale semblait être la qualité de leur relation avec leur partenaire et l'ambiance familiale générale. Une autre étude sur le rôle de parent en temps de pandémie a indiqué que la COVID-19 étant un agent de stress externe assez important, le niveau d'anxiété des parents s'en trouve augmenté, ce qui influence de façon négative le traitement réservé aux enfants [32] . Il est important de signaler les limites des deux études. La première étude a questionné Cette première étude auprès d'étudiants de l'Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue permet d'affirmer que, tout en prenant en considération les autres variables de notre recherche, les femmes et autres identités de genre sont plus à risque de développer de l'anxiété moyenne ou sévère dans un contexte de pandémie et de quarantaine, c'est pourquoi le système de soins de santé mentale fourni actuellement doit s'adapter aux données probantes pour favoriser des soins spécifiques [30] . La prévention, l'intervention et la prise en charge doivent prendre en considération la variable « genre ». Les limites de cette recherche sont à considérer. Nous avons constaté que les femmes étaient plus anxieuses que les hommes. La littérature scientifique [23] confirme que les femmes obtiennent des scores plus élevés à différentes échelles de l'anxiété. Nous sommes conscients que notre étude, dans sa forme actuelle, ne permet pas de démontrer l'effet de la pandémie. Des recherches [7] [8] [9] réalisées récemment en contexte de pandémie sur de populations importantes confirment des scores d'anxiété plus élevés chez les femmes que chez les hommes. L'originalité de notre étude n'est pas d'étudier l'effet du genre sur l'anxiété, mais de tester des variables sociodémographiques sur l'anxiété des étudiants universitaires en contexte de pandémie. L'étude a été réalisée auprès d'étudiants universitaires et seulement 5,2 % ont manifesté une anxiété sévère. Des recherches qualitatives par genre sont nécessaires pour mieux répondre à la question permettant de savoir quels sont les facteurs protecteurs qui font qu'en général les hommes s'en sortent mieux en contexte de pandémie et de quarantaine obligatoire, et pourquoi le fait d'avoir des enfants est un facteur de protection de l'anxiété chez les étudiantes. L'interprétation de nos résultats aura une plus grande validité quand les mêmes instruments de collecte de données seront repassés à l'automne 2020 et à l'hiver 2021 auprès de la même population étudiante. 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 J o u r n a l P r e -p r o o f * P < 0,05; *** P < 0,001 Table 3 Unprecedented disruptions of lives and work: health, distress and life satisfaction of working adults in China one month into the COVID-19 outbreak. medRxiv Immediate psychological responses and associated factors during the initial stage of the 2019 Coronavirus Disease (COVID-19) Epidemic among the General Population in China Generalized anxiety disorder, depressive symptoms and sleep quality during COVID-19 epidemic in China: a web-based cross-sectional survey. medRxiv [Internet] 2020 The psychological impact of the COVID-19 epidemic on college students in China Mental health and psychological intervention amid COVID-19 outbreak: perspectives from South Korea Letter to the editor: Headline stress disorder caused by Netnews during the outbreak of COVID-19. Health expectations: an international journal of public participation in health care and health policy We Are at Risk Too": The Disparate Mental Health Impacts of the Pandemic on Younger Generations: Nous Sommes Aussi à Risque: Les Effets Disparates de la Pandémie Sur la Santé Mentale des Générations Plus Jeunes Enquête sur la COVID-19 et la santé mentale (ECSM). 2020 (consultée en janvier 2021) Anxiety and depression in Canada during the COVID-19 pandemic: A national survey Study on the public psychological states and its related factors during the outbreak of coronavirus disease 2019 (COVID19) in some regions of China Impact of COVID-19 pandemic on mental health in the general population: A systematic review Facing new fears during the COVID-19 pandemic: The State of America's mental health The psychological impact of the COVID-19 epidemic on college students in China Depression, Anxiety and Stress Among Indians in Times of COVID-19 Lockdown Stress and anxiety among university students in France during COVID-19 mandatory confinement Lifetime prevalence of mental disorders in U.S. adolescents: Results from the National Comorbidity Survey Replication-Adolescent Supplement (NCS-A) Psychopharmacology of pediatric anxiety disorders: A narrative review Academic psychiatry : the journal of the American Association of Directors of Psychiatric Residency Training and the Association for Academic Psychiatry Depression and anxiety among university students during the COVID-19 pandemic in Bangladesh: 2020. A web-based cross-sectional survey Assessment of depression, anxiety and stress among first year MBBS students of a public medical college The longer-term impact of COVID-19 on K-12 student learning and assessment. Educational Measurement: Issues and practice The Beck anxiety inventory: psychometric properties Psychometric Meta-Analysis of the English Version of the Beck Anxiety Inventory Multimodel inference: Understanding AIC and BIC in model selection Improving data analysis in herpetology: using Akaike's Information Criterion (AIC) to assess the strength of biological hypotheses R: A Language and Environment for Statistical Computing. R Foundation for Statistical Computing. 2020. Available online Factors influencing psychological distress during a disease epidemic: data from Australia's first outbreak of equine influenza Preparing for an influenza pandemic: mental health considerations Factors associated with mental health outcomes among health care workers exposed to Coronavirus disease 2019 The psychological impact of the COVID-19 epidemic on college students in China Maternal psychologcial distress & mental health service use during the COVID-19 pandemic Stress and parenting during the global COVID-19 pandemic A brief measure for assessing generalized anxiety disorder: the GAD-7 Anxiety, Depression, Traumatic Stress, and COVID-19 Related Anxiety in the UK General Population During the COVID-19 Pandemic %, 15); 1 personne (30,4 %, 14,40) Diagnostic de maladie physique Domaine d'études Création et nouveaux médias Autre (1,1 %, 13) V11 Statut au travail À temps plein Nous tenons à remercier le professeur Mebarek Lamara pour sa contribution au niveau de l'analyse statistique des données.