key: cord-1013187-x10nynjk authors: Freymuth, F.; Vabret, A.; Gouarin, S.; Petitjean, J.; Charbonneau, P.; Lehoux, P.; Galateau-Salle, F.; Tremolières, F.; Carette, M.-F.; Mayaud, C.; Mosnier, A.; Burnouf, L. title: Épidémiologie et diagnostic des infections à virus respiratoire syncytial de l’adulte date: 2004-02-29 journal: Revue des Maladies Respiratoires DOI: 10.1016/s0761-8425(04)71233-4 sha: a01db4ca30f9dde3e4cacd443fe37d2c31b47c74 doc_id: 1013187 cord_uid: x10nynjk Résumé Introduction Le virus respiratoire syncytial (VRS) est rarement recherché dans les infections respiratoires de l’adulte. Ce travail en étudie la fréquence et le diagnostic. Méthodes Trois enquêtes distinctes ont été menées chez des adultes atteints soit d’un syndrome pseudo-grippal, d’une infection respiratoire basse communautaire ou hospitalisés pour une pneumopathie infectieuse grave. La recherche du VRS a été faite par PCR dans tous les cas et comparée à la détection antigénique et la culture dans deux enquêtes. Résultats Le VRS est identifié chez 20 (11,7 %) des 170 adultes vaccinés contre la grippe atteints d’un syndrome pseudo-grippal. Dans 270 infections respiratoires basses communautaires sans signes de gravité on trouve un virus dans 86 (31,8 %) cas, dont 13 VRS (4,8 %) ; un virus est détecté dans 64 (36,7 %) des 164 bronchites aiguës : 11 VRS (6,3 %), 37 rhinovirus (21,3 %), 5 virus influenza A et B, et 12 autres virus ; dans les 60 bronchites chroniques surinfectées, il y a 9 rhinovirus (15 %), 2 virus parainfluenza 3 et aucun VRS ; dans les 21 pneumopathies infectieuses aiguës, on trouve 1 VRS, 1 virus influenza A et 2 rhinovirus, et dans les 11 cas d’infections respiratoires basses sur poumon pathologique, 1 VRS, 1 virus parainfluenza 3 et 4 rhinovirus ; il y a au total 19 infections bactériennes et virales associées. Enfin, dans les 51 pneumopathies infectieuses avec détresse respiratoire hospitalisées en réanimation, un virus est isolé dans 17 (33,3 %) cas : 3 VRS (5,8 %), 6 virus influenza A, 3 rhinovirus, 2 adénovirus, 2 herpes simplex et un CMV ; il y a 6 infections bactériennes associées dont 4 d’origine nosocomiale. Tous les patients infectés par le VRS sont âgés et présentent un facteur de risque respiratoire ou cardiaque. Conclusions Chez l’adulte le VRS est responsable de fréquents syndromes pseudo-grippaux et parfois d’infections respiratoires basses, qui peuvent être graves et qu’il faut penser à rechercher. La technique PCR est particulièrement efficace mais non disponible en routine. Summary Introduction Respiratory syncytial virus (RSV) is rarely searched for in respiratory infections in adults. This study assessed its frequency and diagnosis. Methods Three separate studies were conducted in adults presenting with (1) a flu-like illness, (2) a lower respiratory tract infection in the community, and (3) a severe pneumonia requiring hospitalisation. The diagnosis of RSV infection was sought by PCR in all cases, and compared to antigen detection and culture in two studies. Results RSV was identified in 20 (11.7%) of 170 influenza-vaccinated adults suffering from flu-like symptoms. In the 270 cases of non-severe lower respiratory tract illnesses in the community, viruses were identified in 86 (31.8%) cases, with RSV accounting for 13 (4.8%). In the 164 cases of acute bronchitis, a virus was detected in 64 (36.7%) of which 11 (6.3%) were RSV, 37 (21.3%) rhinovirus, 5 influenza viruses A and B, and 12 other viruses. In the 60 cases of infective exacerbations of chronic bronchitis, rhinovirus was detected in 9 (15%) and para-influenza 3 virus in 2 cases. In the 21 acute pneumonia's, 1 RSV, 1 influenza virus A and 2 rhinovirus cases were detected as well as 1 RSV, 1 parainfluenza 3 viruses and 4 rhinovirus cases in the 11 lower respiratory tract illnesses in patients with pre-existing lung disease. There were overall 19 viral and bacterial associated infections. Finally, in the 51 acute pneumonias hospitalised with respiratory distress syndrome, a virus was identified in 17 (33.3%) cases, including 3 (5.5%) RSV, 6 influenza A, 3 rhinovirus, 2 adenovirus, 2 herpes simplex virus and 1 cytomegalovirus. There were 6 bacterial-associated infections, and 4 were hospital-acquired. All RSV-infected patients were old people and had chronic pulmonary or cardiac disease. Conclusions In adults, RSV is a frequent cause of flu-like symptoms. It can sometimes cause lower respiratory tract illness, which can be severe, and should be considered in the differential diagnosis in such cases. The PCR method is a particularly effective diagnostic test, but as yet is not routinely available. Introduction Le virus respiratoire syncytial (VRS) est rarement recherché dans les infections respiratoires de l'adulte. Ce travail en étudie la fréquence et le diagnostic. Méthodes Trois enquêtes distinctes ont été menées chez des adultes atteints soit d'un syndrome pseudo-grippal, d'une infection respiratoire basse communautaire ou hospitalisés pour une pneumopathie infectieuse grave. La recherche du VRS a été faite par PCR dans tous les cas et comparée à la détection antigénique et la culture dans deux enquêtes. Résultats Le VRS est identifié chez 20 (11,7 %) Le virus respiratoire syncytial (VRS) est le virus majeur de la bronchiolite du nourrisson, et l'infection est acquise dans plus de 80 % des cas avant l'âge de 2 ans [1]. Les réinfections à VRS sont très fréquentes au contact de jeunes enfants infectés. Leur taux atteint 16,8 % chez les sujets de 17 à 45 ans, et va jusqu'à 43 % dans les familles touchées par le VRS [2] . Comme il avait été montré initialement que les réinfections à VRS étaient limitées aux voies aériennes supérieures et peu symptomatiques [3] , ce virus a été considéré comme secondaire dans la pathologie respiratoire de l'adulte, où il n'est pratiquement jamais recherché, même chez les patients hospitalisés [4] . On dispose ainsi de très peu d'études objectivant la fréquence et la clinique des atteintes respiratoires basses communautaires de l'adulte, liées à une infection à VRS ou à un autre virus respiratoire : virus influenza, virus parainfluenza, rhinovirus, adenovirus, coronavirus. Depuis quelques années des auteurs américains insistent sur le rôle du VRS dans la survenue de pneumopathies infectieuses chez l'adulte [5] . Le but de ce travail est de vérifier cette observation. Pour cela les données sur l'épidémiologie et la clinique de l'infection à VRS de l'adulte ont été recueillies à partir de trois enquêtes indépendantes réalisées chez des adultes infectés et atteints, soit d'un syndrome pseudo-grippal dans le cadre du réseau GROG Bas-Normand, soit d'une infection respiratoire basse communautaire dans une enquête multicentrique menées par des médecins généralistes, soit enfin hospitalisés pour une pneumopathie infectieuse dans un service de réanimation médicale. Dans la plupart des cas, la fréquence de l'infection à VRS a été comparée à celle des autres virus respiratoires. Sur le plan virologique, l'objectif du travail a été aussi de comparer les outils traditionnels du diagnostic virologique de l'infection à VRS : détection antigénique directe et isolement en culture, à la recherche de séquences virales par une technique d'amplification génique RT-PCR (reverse transcription polymerase chain reaction). [11] . Nos résultats retrouvent les mêmes signes cliniques chez des patients plus âgés ; ils montrent que l'infection à VRS de l'adulte se confond facilement avec la grippe, d'autant plus que les sifflements, très évocateurs d'une bronchiolite chez le nourrisson, sont peu fréquents à cet âge. Il est possible d'évaluer la fréquence de l'infection à VRS à partir des données des réseaux de sur-Tableau II. Enfin les signes extra respiratoires sont plus fréquents dans la grippe [16] . Le rôle de l'infection à VRS dans la survenue d'atteintes respiratoires basses : bronchite, exacerbation de bronchite chronique obstructive, pneumopathie infectieuse, a été beaucoup moins évalué chez l'adulte que chez l'enfant. Nous avons identifié un virus dans 36,7 % des 164 bronchites aiguës communautaires, sans signes de gravité, survenues chez des adultes sans pathologie respiratoire préexistante ; le VRS est détecté plus souvent que les virus influenza (6,7 % vs 3 %) et les autres virus, à l'exception des rhinovirus (22,5 %) . Les bronchites aiguës, très fréquentes en médecine générale, sont présumées virales par leur caractère hivernal, leur association aux épidémies de grippes et de VRS [17, 18] . Leur étiologie n'est pratiquement jamais recherchée et la comparaison de nos résultats avec ceux de la littérature est difficile : les atteintes sont plus souvent identifiées comme infections respiratoires basses que comme bronchites aiguës, et les outils moléculaires ne sont pas utilisés. En 1973, une enquête des médecins généralistes britanniques sur les bronchites aiguës de l'adulte identifie un virus chez 13,3 % des patients de [20] . Nous n'avons trouvé aucune infection à VRS dans les 60 bronchites chroniques surinfectées d'adultes, sans signes de gravité. Les virus détectés sont surtout des rhinovirus (15 %) ce qui a déjà été rapporté dans la littérature [21] . Notre travail ne comporte pas d'étude sur les cas d'exacerbations d'asthme chez l'adulte. La fréquence des détections virales y est élevée : 40 % à 50 % des cas, mais le VRS semble peu représenté [22, 23] . Cependant, la PCR n'a pas été utilisée pour rechercher le VRS dans ces études, et nous avons montré qu'elle augmente significativement le taux de détection du VRS dans les d'exacerbations d'asthme de l'enfant [24] . L'infection à VRS de l'adulte peut prendre l'aspect d'une pneumopathie infectieuse atypique, avec un tableau clinique souvent riche (syndrome pseudo-grippal, toux, rhinorrhée, otalgie, sinusite, râles crépitants et sous-crépitants) et des signes de bronchiolite (ronchi et sibilants) [25] . Dans les 21 observations de pneumopathies infectieuses aiguës communautaires de l'adulte sans signes de gravité, nous identifions une infection à VRS, une à virus influenza A et deux infections à rhinovirus ; il faut noter que dans ces 4 cas, une bactérie était associée à l'infection. Parmi les 51 pneumopathies infectieuses graves hospitalisées en réanimation à Caen, 17 (33,3 %) comportent un virus ; le VRS est isolé 3 fois (5,8 %), comme les rhinovirus, et les virus influenza 6 fois (11,7 %). Les trois patients infectés par le VRS ont respectivement 69, 78 et 79 ans ; deux présentent des antécédents d'insuffisance respiratoire chronique obstructive, et un des antécédents de cardiopathie chronique. Il a déjà été souligné que l'âge avancé et l'existence de bronchopathie ou de cardiopathie chroniques sont des facteurs aggravants l'infection à VRS [26, 27] . Par contre, la survenue d'un syndrome de détresse respiratoire secondaire à une pneumopathie infectieuse à VRS chez un adulte jeune immunocompétent et non asthmatique est une éventualité rare [28] . Dans la littérature, la fréquence moyenne des pneumopathies infectieuses à VRS de l'adulte est de l'ordre de 5 %. Huit études faites aux USA et en Europe entre 1963 et 1992 chez des adultes ou des personnes âgées hospitalisées trouvent 2 % à 14 % de VRS en période hivernale [29] . Dans l'étude de Dowell portant sur 1195 pneumopathies infectieuses observées chez des adultes entre décembre 1990 et mai 1992, la fréquence de l'atteinte à VRS est du même ordre (4,4 %) que celle des autres pathogènes : pneumocoque (6,2 %), virus influenza (5,4 %), Mycoplasma pneumoniae (4,1 %) ; les 57 patients infectés par le VRS ont entre 21 et 98 ans (moyenne : 61 ans), et 3 signes cliniques sont plus significatifs du VRS : un wheezing (p = 0,009), des ronchi (p = 0,007) et l'absence d'hyperleucocytose (p = 0,09) [26] . Chez les personnes âgées, et notamment en communautés, le taux des pneumopathies infectieuses à VRS est plus élevé que chez l'adulte jeune ; il va de 10 % à 55 % [30] . La mortalité des infections à VRS y est plus élevée. En superposant les courbes de mortalité des épidémies de grippe ou à VRS, on observe que l'infection à VRS accroît la mortalité chez les personnes âgées, et à des taux qui pourraient être 60 à 80 fois supérieurs à ceux de la grippe [31, 32] . La mortalité par infection à VRS a pu être estimée entre 3 % et 5 % dans les centres de soins pour personnes âgées et entre 10 % et 20 % chez celles qui sont hospitalisées [33] . [34] . Le diagnostic des infections à VRS de l'adulte est difficile. Plusieurs méthodes sont disponibles : recherche d'anticorps (sérologie), isolement en culture, détection directe d'antigène VRS par immunofluorescence ou test immuno-enzymatique, recherche d'acide nucléique viral après PCR. Les trois premières ont été les plus utilisées. La sérologie exige des tests très sensibles pour montrer la montée d'anticorps chez des sujets qui en sont déjà porteurs. Ann Falsey considère que les techniques « maison » qu'elle utilise constituent le meilleur outil pour le diagnostic des infections à VRS de l'adulte ; elle observe néanmoins 6 sérologies faussement négatives parmi 110 infections à VRS de l'adulte prouvées par culture et PCR [35] . En pratique, la sérologie ne permet pas un diagnostic rapide puisqu'il faut examiner deux sérums à au moins dix jours d'intervalle, et les tests ELISA actuels n'ont pas été évalués dans les infections de l'adulte. La recherche virale par isolement en culture ou détection d'antigènes VRS est moins efficace chez l'adulte que chez l'enfant. Elle se fait à partir d'un prélèvement de secrétions nasales qui contiennent plus de virus que la gorge : 4,34 vs 1,63 TCID50/ml [36] . Les secrétions nasales sont difficiles à recueillir chez l'adulte : l'infection virale est peu exsudative, le mucus épais, l'élimination nasale du VRS plus courte (3 à 4 j vs 5 à 10 j) et moins forte que chez l'enfant (< 10 3 vs < 10 6 ) [5] , et plus de 80 % du VRS produits reste adsorbé aux cellules [37] . Comme cela a été montré chez le sujet immunodéprimé, le recueil, s'il est possible, de secrétions trachéales ou bronchiques ou d'un LBA sont d'un grand intérêt chez l'adulte sain [38] . Cependant, par culture ou recherche d'antigène, le VRS est détecté dans moins de 50 % des cas chez les personnes âgées infectées [39] . Dans la bronchiolite du nourrisson, les techniques de PCR détectent entre 2 % et 18 % d'échantillons VRSpositifs supplémentaires par rapport aux méthodes conventionnelles [40] . Chez 1 112 adultes, Falsey identifie 4,1 % d'infections à VRS par culture, et 9 % par une technique de PCR nichée [35] . Dans notre étude sur les 170 infections pseudo-grippales et les 51 pneumopathies infectieuses en réa-nimation, la technique PCR détecte plus d'échantillons positifs que la culture ou les tests de détection antigénique directe : 20 positifs vs 13 dans la première, et 17 positifs vs 11 dans la seconde. Comme chez l'enfant, la très grande sensibilité des méthodes moléculaires offre une perspective intéressante pour le diagnostic des infections à VRS chez l'adulte. Malheureusement, leur utilisation reste limitée dans les laboratoires : elles sont complexes à mettre en oeuvre, leur coût est élevé, et surtout leur délai de réponse est long. L'apparition récente des méthodes de PCR en temps réel [37] permet néanmoins d'espérer leur prochaine introduction en routine dans les laboratoires de virologie. Le test ELISA VIDAS RSVt a été comparé à la technique PCR chez des adultes atteints de syndrome pseudo-grippal. Ses sensibilité, spécificité, valeurs prédictives positive et négative sont respectivement de 60 %, 93 %, 54,4 % et 94,5 %. Il a été développé pour rechercher l'infection à VRS chez l'enfant, mais on voit qu'il donne des résultats faussement positifs lorsqu'il est utilisé chez l'adulte. Cette observation a récemment été confirmée dans une autre étude [41] . Dans l'une de nos trois études, la technique PCR a été effectuée sur des expectorations (et non des secrétions nasales) conservées congelées à -20°C. Nous avons détecté 6,7 % d'infections à VRS dans les bronchites aiguës et 4,7 % dans les pneumopathies infectieuses. Ces résultats montrent que l'expectoration congelée à -20°pourrait être utilisée pour rechercher un virus respiratoire par PCR. Cette procédure est inhabituelle, mais peut s'argumenter : la contamination salivaire n'est pas gênante car les virus respiratoires (en dehors des adénovirus) : virus influenza et parainfluenza, VRS, rhinovirus ne se répliquent pas dans l'épithélium pharyngé ; les acides nucléiques ARN et ADN se conservent très bien congelés à -20°. Une étude chez 511 adultes atteints d'infections respiratoires basses montre l'intérêt de l'expectoration : 21 (4,1 %) infections à VRS (18 en ELISA et 7 en culture) et 14 (2,7 %) infections à virus influenza sont identifiées [42] . La facilité de recueil et de conditionnement de ce type de prélèvement justifie que des études complémentaires soient entreprises pour valider l'utilisation d'expectorations congelées en virologie. Au total nous avons montré que l'infection à VRS est responsable, chez l'adulte sans facteur de risque, de 11,7 % de syndromes grippaux, 6,7 % de bronchites aiguës et 4,7 % de pneumopathie infectieuses, qu'il peut entraîner des détresses respiratoires chez les sujets âgés fragilisés, et enfin que les techniques moléculaires s'avèrent particulièrement utiles, sinon indispensables, pour le diagnostic de ces infections. Un point essentiel est l'évolution de la fréquence des infections respiratoires à VRS de l'adulte et des personnes âgées. Nous avons observé au CHU de Caen que la fréquence des bronchiolites à VRS chez les enfants hospitalisés avait augmenté de 150 % entre les hivers de 1984, 1985, 1986 et de 1994, 1995, 1996. D'autres études françaises confirment cette observation [43] . Puisque l'enfant est le chaînon essentiel de la contamination des adultes et des personnes âgées, il est très vraisemblable que l'on assiste au cours des prochaines années, à un accroissement des atteintes respiratoires basses à VRS dans ces populations. Ce phénomène souligne également l'importance du développement d'un vaccin anti VRS. 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Révision de la IVe Conférence de consensus en thérapeutique anti-infectieuse de la Société de pathologie infectieuse de langue française (SPILF) Seasonal pattern of acute bronchitis in general practice in the United Kingdom 1976-83 H : Vital and epidemiological findings in MRC/PHL suveys of respiratory disease in hospital and general practice Prospective study of the incidence, aetiology and outcome of adult lower respiratory tract illness in the community Rhinoviruses: important respiratory pathogens Respiratory viruses and exacerbations of asthma in adults Respiratory tract viral infections in inner-city asthmatic adults Detection of viral, Chlamydia pneumoniae and Mycoplasma pneumoniae infections in exacerbations of asthma in children Infection à virus respiratoire syncytial de l'adulte Respiratory syncytial virus is an important cause of community acquired lower respiratory infection among hospitalized adults Respiratory syncytial virus and influenza A infections in the hospitalized elderly Détresse respiratoire par bronchiolite due au virus respiratoire syncytial chez une adulte immunocompétente Respiratory syncytial virus pneumonia among the elderly: an assessment of disease burden Acute respiratory infections in day care centres for older persons Respiratory syncytial virus or influenza? Impact of influenza and respiratory syncytial virus on mortality in England and Wales from Respiratory syncytial virus: an underestimated cause of respiratory infection, with prospects for a vaccine Mortality associated with influenza and respiratory syncytial virus in the United States Diagnosis of respiratory syncytial virus infection: comparison of reverse transcription-PCR to viral culture and serology in adults with respiratory illness Clinically useful method for the isolation fo respiratory syncytial virus Quantitation of respiratory syncytial virus RNA in nasal aspirates of children by real-time PCR assay Rapid diagnosis of respiratory syncytial virus infections in immunocompromised adults Viral respiratory infections in the institutionalised elderly: clinical and epidemiological findings Diagnostic moléculaire des infections virales respiratoires communautaires Performance characteristics of VIDAS and Directigen respiratory syncytial (RSV) antigen detection assays and culture for the identification of RSV in respiratory specimens Prevalence of respiratory viruses and Mycoplasma pneumoniae in sputum samples from unselected adults patients Surveillance épidémiologique hospitalière de la bronchiolite du nourrisson par le réseau ERBUS