key: cord-0977336-2doliwzs authors: Snène, H.; Zargouni, A.; Fendri, M.; Blibech, H.; Jebali, A.; Debbiche, S.; Belkhir, D.; Mehiri, N.; Ben Salah, N.; Louzir, B. title: Taux de vaccination contre la COVID-19 chez le personnel de santé dans un Centre hospitalo-universitaire à Tunis (Tunisie) date: 2022-01-31 journal: Revue des Maladies Respiratoires Actualités DOI: 10.1016/j.rmra.2021.11.145 sha: b2ed1059e667971a6d23c2bc9a9cea471676a345 doc_id: 977336 cord_uid: 2doliwzs Introduction Le personnel soignant représente depuis le début de la pandémie de la Covid-19 le corps professionnel le plus exposé à l’infection virale. Durant les différentes campagnes vaccinales menée en Tunisie depuis le mois de mars 2021, il a été priorisé pour garantir une meilleure protection aussi bien pour lui que pour les patients. Le but de notre étude était de déterminer le taux de vaccination contre la COVID-19 chez le personnel de santé, dans le CHU Mongi Slim La Marsa à Tunis, six mois après le démarrage de la campagne vaccinale en Tunisie. Méthodes Il s’agit d’une étude transversale menée durant les mois de juillet et août 2021 auprès de tout le personnel affecté au CHU Mongi La Marsa à Tunis en Tunisie. Sur un total de 901, 472 personnels ont été interrogés par deux investigateurs (questionnaire Google Forms sur le téléphone de chacun). Les secteurs de l’hôpital étaient répartis entre les deux investigateurs qui sont passés au moins deux fois/secteur pour colliger les personnes. La participation à l’enquête était basée sur le bénévolat, l’anonymat et le biais du hasard à chaque visite (personnes rencontrées au moment t de la visite). Résultats Sur les 472 personnes interrogées, 455 ont accepté de répondre au questionnaire. Leur âge moyen était de 42±10 ans et étaient de sexe féminin dans 71,6 % des cas. Leur ancienneté moyenne dans leur fonction à l’hôpital était de 12±10 ans. La majorité (83,5 %) avaient reçu au moins une dose du vaccin anti-COVID-19 (72,5 % avait un schéma complet dont 14 % ayant reçu une seule dose en raison d’une infection antérieure à COVID-19 et 11 % avaient eu une dose du vaccin et attendaient la 2ème dose), 4,8 % attendaient d’atteindre le délai entre leur infection par la COVID-19 et la vaccination, 4,2 % étaient inscrits et en attente de la convocation, 2,6 % ne sont pas inscrits mais comptent le faire et 4,8 % refusent la vaccination. Ceux qui refusent la vaccination sont d’âge moyen de 38 ans avec une ancienneté moyenne dans leur fonction à l’hôpital de 12 ans. Il s’agissait essentiellement d’infirmiers dans 50 % des cas et d’agents de sécurité dans 18,2 % des cas. Le personnel refusant la vaccination travaille dans 50 % des cas dans un service de spécialité médicale. Conclusion Six mois après le début de la campagne vaccinale, 83,5 % du personnel du CHU Mongi Slim la Marsa avaient au moins reçu une dose de vaccin anti-COVID-19. Des campagnes de sensibilisation et d’éducation sont nécessaires pour une meilleure adhésion à la vaccination. des interrogés étaient de sexe féminin. 64,1 % des interrogés n'avaient jamais été vaccinés contre la grippe dont 82,1 % considéraient qu'ils ne sont pas à risque. 25,6 % se vaccinaient contre la grippe occasionnellement. Concernant la vaccination contre le COVID, 42,9 % des personnes étaient pour la vaccination, 23,50 % avaient peur d'avoir des complications et 33,60 % n'avaient pas encore pris de décision. 23,7 % des interrogées signalaient que la vaccination pourrait provoquer des manifestations allergiques comme effet indésirable majeur. 7,69 % signalaient la possibilité de manifestations neurologiques. 7,69 % la possibilité d'interférence génétique. 60,92 % pensaient que c'est encore tôt pour se prononcer. 83,8 parmi les enquêtés et qui sont pour la vaccination comptait la proposer à leurs patients contre 16,2 qui refusaient à crainte des effets indésirables. Conclusion Une grande partie d'enquêtés restent encore réticents à la vaccination contre la COVID malgré la gravité de la situation épidémiologique. Bien qu'on soit à une époque où la confiance envers les institutions est remise en question, Il faut trouver les moyens pour les convaincre et améliorer l'information sur la vaccination. Introduction Le tabagisme est connu pour être un facteur de risque d'infections respiratoires. Des experts de la santé publique réunis par l'OMS le 29 avril 2020 pour faire un bilan des études ont conclu que les fumeurs risquaient davantage de contracter une forme sévère de la COVID-19. Objectifs : déterminer l'impact du tabagisme sur l'évolution aiguë de la pneumonie COVID-19. Méthodes Il s'agit d'une étude rétrospective comparative incluant des patients hospitalisés pour pneumonie COVID-19 entre mars 2020 et juillet 2021 dans le département de pneumologie B de l'hôpital Abderrahman Mami. Nous avons comparé les caractéristiques cliniques, biologiques et radiologiques ainsi que l'évolution dans les 2 groupes : G1 : fumeurs actifs ou anciens et G2 : nonfumeurs. Résultats Parmi les 577 patients colligés, 243 avaient un antécédent de tabagisme ancien ou actif (42,1 %). L'âge médian était de 63 ans [18-98 ans] avec un sexe ratio égal à 1,29. Les comorbidités les plus retrouvées étaient l'hypertension artérielle (37,86 % vs 39,5 % ; p = 0,6), le diabète (38,2 % vs 34,7 % ; p = 0,3) et l'obésité (26 % vs 49,7 % ; p < 0,001). Une prédominance masculine était observée dans le groupe tabagique. Les fumeurs avaient un risque plus élevé de forme sévère de COVID-19 à l'admission (p = 0,002). Aucune différence n'a été retrouvée entre les 2 groupes concernant l'âge, les comorbidités, et l'étendue des lésions au scanner thoracique. La durée d'hospitalisation était comparable dans les 2 groupes. Le tabagisme était associé de façon significative au risque de transfert secondaire en unité de soins intensifs (p = 0,05) et de mortalité (p = 0,04 Introduction La pandémie COVID-19 a un impact psychosocial entraînant des modifications comportementales notamment le comportement tabagique. Le but de notre travail est d'étudier le comportement tabagique au cours de la pandémie COVID-19 en Tunisie. Méthodes Enquête descriptive transversale ayant été réalisée à l'aide d'un auto-questionnaire anonyme standardisé partagé sur les réseaux sociaux pendant 15 jours. Cent huit personnes ont répondu au questionnaire. Résultats L'âge moyen des participants était de 38,4 ans avec une prédominance du sexe masculin (78,7 %) et d'un niveau d'éducationnel supérieur (80,6 %). Une infection à SARS-CoV-2 a été rapportée chez 43 % des participants. La fréquence des participants vaccinés était de 71,3 % dont 17,6 % avaient une vaccination complète. L'âge moyen de début de tabagisme était de 20 ans. Le mode de tabagisme le plus fréquent était les cigarettes (91,6 %) avec une consommation moyenne de 17 cigarettes/jour. La consommation des cigarettes électroniques et de narguilé étaient notées respectivement chez 13 % et 8,3 % des participants. La majorité (97 %) des participants ont commencé à fumer avant la pandémie, (1,85 %) au cours de la pandémie et un participant a repris le tabagisme durant la pandémie. La moitié des participants ont gardé le même niveau de consommation tabagique qu'avant la pandémie, (23,1 %) ont augmenté leur consommation, (19,4 %) ont diminué leur niveau de consommation et (7,4 %) ont arrêté de fumer pendant la pandémie. Soixante-huit pour cent des participants ont tenté d'arrêter le tabagisme. Les raisons motivant le sevrage étaient : un confinement avec les membres de la famille (12 %), l'atteinte par la COVID-19 (4,6 %), les publications en rapport avec la sévérité de l'association COVID et tabac (4,6 %), la difficulté d'approvisionnement pendant les périodes de confinement (4,6 %) et le décès d'un proche par la COVID-19 (3,7 %). Conclusion La pandémie COVID-19 semble avoir un effet sur le comportement tabagique. Ceci souligne l'importance d'encourager les campagnes de sensibilisation à l'arrêt du tabac ainsi que les moyens d'aide au sevrage tabagique dans cette période difficile. Introduction Le personnel soignant représente depuis le début de la pandémie de la Covid-19 le corps professionnel le plus exposé à l'infection virale. Durant les différentes campagnes vaccinales menée en Tunisie depuis le mois de mars 2021, il a été priorisé pour garantir une meilleure protection aussi bien pour lui que pour les patients. Le but de notre étude était de déterminer le taux de vaccination contre la COVID-19 chez le personnel de santé, dans le CHU Mongi Slim La Marsa à Tunis, six mois après le démarrage de la campagne vaccinale en Tunisie. Méthodes Il s'agit d'une étude transversale menée durant les mois de juillet et août 2021 auprès de tout le personnel affecté au CHU Mongi La Marsa à Tunis en Tunisie. Sur un total de 901, 472 personnels ont été interrogés par deux investigateurs (questionnaire Google Forms sur le téléphone de chacun). Les secteurs de l'hôpital étaient répartis entre les deux investigateurs qui sont passés au moins deux fois/secteur pour colliger les personnes. La participation à l'enquête était basée sur le bénévolat, l'anonymat et le biais du hasard à chaque visite (personnes rencontrées au moment t de la visite). Résultats Sur les 472 personnes interrogées, 455 ont accepté de répondre au questionnaire. Leur âge moyen était de 42 ± 10 ans et étaient de sexe féminin dans 71,6 % des cas. Leur ancienneté moyenne dans leur fonction à l'hôpital était de 12 ± 10 ans. La majorité (83,5 %) avaient reçu au moins une dose du vaccin anti-COVID-19 ( Introduction Le syndrome de Covid long est défini par des symptômes qui persistent pendant plus de 4 semaines après une infection Covid, quel que soit sa gravité, et qui ne peuvent pas être expliqués par une autre cause. L'objectif de notre étude était d'étudier la prévalence de ce syndrome et de décrire les symptômes persistants. Méthodes Il s'agit d'une étude prospective descriptive ayant inclus les patients hospitalisés en octobre jusqu'à décembre 2020 au service de pneumologie du pavillon 2 de l'hôpital Abderahmen Mami. L'évaluation des symptômes persistants a été faite à 3 mois. Les données ont été obtenues lors du suivi des patients à l'aide d'un questionnaire standardisé. Résultats Cent cinquante patients ont été inclus. Le sex-ratio était égal à 1,5. L'âge moyen était de 63 ans [19-88 ans] . La durée moyenne d'hospitalisation était de 10,5 ± 7,2 jours. Cinquantequatre patients (36 %) étaient tabagiques. L'IMC moyen était de 29,3 ± 5,9. C'étaient des formes cliniques modérée à sévère nécessitant une hospitalisation avec une atteinte scanographique jugée modérée à sévère (> 10 %) chez 114 patients (76 %). Tous les patients ont été mis sous oxygénothérapie, vitaminothérapie et anti-coagulation. Le transfert en réanimation a été indiqué dans 28 cas (18,6 %). Cent dix patients ont été régulièrement suivis à la consultation (73,3 %). Trente-huit patients (34,5 %) ont gardé une symptomatologie persistante à 3 mois : une fatigue ou une asthénie persistante dans 19 % des cas (21cas), des arthralgies dans 11,8 % des cas (13 cas), une dyspnée stade 1 mMRC dans 14,5 % des cas (16 cas), une dyspnée stade 2 mMRC dans 5,4 % (6 cas), une toux sèche dans 8,1 % des cas (9 cas Introduction Dès le début de la pandémie à COVID-19, la mise au point d'un vaccin préventif a représenté une urgence sanitaire compte tenu de l'absence de traitement antiviral efficace. En Tunisie, la campagne vaccinale a démarré en mars 2021, nécessitant une inscription préalable sur une plateforme dédiée (EVAX) ; mais le rythme ne s'est accéléré qu'à partir de juillet 2021 ouvrant l'accès à toutes les personnes âgées de plus de 40 ans. L'objectif de l'étude était de préciser le statut vaccinal des patients suivis à la consultation de pneumologie. Méthodes Il s'agissait d'une étude transversale étalée sur une semaine du 31.08.21 au 07.09.21, incluant les patients dont l'âge est supérieur ou égal à 40 ans, suivis en pneumologie au CHU Mongi Slim, et qui se sont présentés à la consultation durant les mois de juillet et août 2021. Le recueil de données a consisté en un questionnaire téléphonique, à propos du statut vaccinal, et les raisons de non-vaccination, pour les patients non vaccinés. Les patients injoignables après trois appels durant trois jours consécutifs, ont été exclus. Les patients suivis pour pneumopathie à SARS-COV2 n'ont pas été inclus dans l'étude. Résultats L'étude a inclus 140 patients sur 175 consultants. Le sexe ratio était de 1,16. L'âge moyen était de 59,2 ± 10,6 avec des extrêmes allant de 40 à 85 ans. L'asthme était la pathologie de fond la plus répandue (49,6 %), suivi par la BPCO (15, 8 %) . Soixante-dixneuf pour cent de la population n'avait pas contracté la COVID. Plus que la moitié des patients (60,4 %) ont eu deux doses de vaccins, 28 patients (20,1 %) étaient en attente de leurs doses de rappel et 27 patients (19,4 %) n'ont pas encore eu de vaccin. Les hommes étaient majoritaires dans la sous population non vaccinée (27 % versus 10 % ; p = 0,008). Parmi les non vaccinés, 13 patients étaient en attente de convocation et 9 patients n'étaient pas inscrits. Parmi les noninscrits, 5 patients refusent la vaccination, 3 patients comptent le faire prochainement et 1 patient attend l'autorisation du médecin. La principale cause de refus de la vaccination était la crainte des effets indésirables (3/5 patients). Chaouech Service de pneumologie et d'endoscopie interventionnelle, pavillon 2, hôpitalA Mami, Ariana Adresse e-mail