key: cord-0944238-pwfz2u2e authors: Guelimi, R.; Salle, R.; Dousset, L.; Assier, H.; Fourati, S.; Barbarot, S.; Boulard, C.; Quetier, C. Bourseau; Cambon, L.; Cazenave, C.; Colin, A.; Kostrzewa, E.; Lesort, C.; Roy, A. Levy; Lombart, F.; Marco-Bonnet, J.; Monfort, J.-B.; Samimi, M.; Tardieu, M.; Sbidian, E.; Wolkenstein, P.; Le Cleach, L.; Beylot-Bary, M. title: Manifestations cutanées au cours l’épidémie de COVID-19 : étude COVID-Skin de la Société française de dermatologie date: 2020-12-31 journal: Annales de Dermatologie et de Vénéréologie DOI: 10.1016/j.annder.2020.09.116 sha: d28e651844b491c88ff0874a8313203a7c3993a3 doc_id: 944238 cord_uid: pwfz2u2e Introduction Des manifestations cutanées variées survenant lors d’infection par le SARS-CoV-2 ont été rapportées depuis mars 2020. Nous rapportons celles recueillies dans le cadre de l’étude COVID-Skin de la Société française de dermatologie (SFD). Matériel et méthodes Une enquête nationale a été lancée le 30 mars 2020 par la SFD, demandant aux médecins de signaler les cas de manifestations cutanées chez les cas suspects ou avérés de COVID-19, en utilisant un questionnaire standardisé. Nous rapportons les résultats pour les manifestations cutanées à l’exclusion des manifestations acrales décrites séparément. Les patients ont été classés COVID confirmée (RT-PCR et/ou sérologie positive), ou non confirmée (sérologie négative). Les patients n’ayant pas eu de test ou une PCR négative non confirmée par une sérologie négative n’ont pas été inclus dans l’analyse. Puis, les manifestations cutanées pour les cas avec photographies disponibles ont été classées par les auteurs sur la base de celle proposée par Galvan Casas et al (EMP, urticaire, éruptions vésiculeuses, nécrose/livedo). Résultats Nous avons recueilli 467 cas au 11 juin 2020 dont 311 cas de manifestations acrales étudiés spécifiquement. Parmi les 156 patients restants, 61 avait un diagnostic de COVID ni confirmé ni infirmé, 51 confirmé (45 RT-PCR positive et 7 avec une sérologie positive) et 44 non confirmés (sérologie négative). L’âge médian dans le groupe COVID confirmé était de 44,5 ans (IQR 30,3–63,5) vs 37,5 ans (IQR 28,5–47) chez les non confirmés, avec 61 % d’hommes (31/51) vs 67 % (29/43) respectivement. Dans le groupe COVID 49 % (25/51) des patients ont été hospitalisés, aucun dans l’autre groupe. La médiane de réalisation de la sérologie était de 28jours (IQR 26,5–31) dans le groupe confirmé vs 22,5jours (IQR 8,5–33,3). Une photographie était disponible chez 56 patients dont 38 dans le groupe COVID. Les principales manifestations cutanées et leur répartition entre les groupes sont résumées dans le tableau. Il n’a pas été mis en évidence de différence significative de la fréquence des différents types de manifestations entre les groupes (p =0,127). Discussion Comparativement à l’étude de Galván Casas et al. portant sur 304 patients COVID confirmés ou probables en excluant les cas de manifestations acrales, nous trouvons une plus grande diversité de présentation clinique. Ils ont pu classer leurs patients en 4 types de manifestations : EMP 58 %, urticaire 21 %, éruptions vésiculeuses 11 % et nécrose livedo 7 %. Nous trouvons une proportion plus faible d’EMP, et d’éruptions vésiculeuse et une proportion comparable pour les 2 autres types (tableau 1). Nous avons observé divers autres types de manifestations cutanées chez 18 % dont certaines déjà rapportées. Compte tenu de l’hétérogénéité des manifestations et des diagnostics différentiels possibles, le lien formel entre l’infection et les éruptions cutanées restent à confirmer. Résultats À J8, aucun sarcopte n'a pu être mis en évidence dans les raclages provenant des porcs des groupes IVM 400 g/kg et MOX alors qu'un des 3 porcs du groupe IVM 200 g/kg était encore parasité (différences non significatives). Le score clinique a diminué pour les porcs des 3 groupes traités alors qu'il est resté élevé chez les contrôles, de façon significativement plus importante pour le groupe MOX que pour les groupes IVM 200 g/kg (p = 0,001) et IVM 400 g/kg (p = 0,011). Aucun effet secondaire n'a été observé. Discussion Les résultats montrent l'absence de sarcoptes à J8 chez les porcs traités par une forte dose d'IVM et une seule dose de MOX et la présence d'un faible nombre chez 1/3 des porcs traités par une dose standard d'IVM. La pharmacocinétique de ces 2 lactones macrocycliques diffère : la MOX plus lipophile, a une absorption rapide et une demi-vie plasmatique et cutanée longue ; l'IVM administrée à une forte dose est aussi efficace, possiblement par accumulation dans le stratum corneum. Cette hypothèse est en cours de vérification par une étude pharmacologique. Conclusion Cette étude permet de justifier des nouvelles alternatives pour optimiser le traitement de la gale : une forte dose d'IVM est en cours d'évaluation pour les gales sévères (NCT02841215) et la MOX est en cours d'évaluation chez l'homme dans une étude de phase II (NCT03905265). Gale Manifestations cutanées au cours l'épidémie de COVID-19 : étude COVID-Skin de la Société française de dermatologie Introduction Des manifestations cutanées variées survenant lors d'infection par le SARS-CoV-2 ont été rapportées depuis mars 2020. Nous rapportons celles recueillies dans le cadre de l'étude COVID-Skin de la Société française de dermatologie (SFD). Matériel et méthodes Une enquête nationale a été lancée le 30 mars 2020 par la SFD, demandant aux médecins de signaler les cas de manifestations cutanées chez les cas suspects ou avérés de COVID-19, en utilisant un questionnaire standardisé. Nous rapportons les résultats pour les manifestations cutanées à l'exclusion des manifestations acrales décrites séparément. Les patients ont été classés COVID confirmée (RT-PCR et/ou sérologie positive), ou non confirmée (sérologie négative). Les patients n'ayant pas eu de test ou une PCR négative non confirmée par une sérologie négative n'ont pas été inclus dans l'analyse. Puis, les manifestations cutanées pour les cas avec photographies disponibles ont été classées par les auteurs sur la base de celle proposée par Galvan Casas et al (EMP, urticaire, éruptions vésiculeuses, nécrose/livedo). Résultats Nous avons recueilli 467 cas au 11 juin 2020 dont 311 cas de manifestations acrales étudiés spécifiquement. Parmi les 156 patients restants, 61 avait un diagnostic de COVID ni confirmé ni infirmé, 51 confirmé (45 RT-PCR positive et 7 avec une sérologie positive) et 44 non confirmés (sérologie négative). L'âge médian dans le groupe COVID confirmé était de 44,5 ans (IQR 30,3-63,5) vs 37,5 ans (IQR 28,5-47) chez les non confirmés, avec 61 % d'hommes (31/51) vs 67 % (29/43) respectivement. Dans le groupe COVID 49 % (25/51) des patients ont été hospitalisés, aucun dans l'autre groupe. La médiane de réalisation de la sérologie était de 28 jours (IQR 26,5-31) dans le groupe confirmé vs 22,5 jours (IQR 8, 3) . Une photographie était disponible chez 56 patients dont 38 dans le groupe COVID. Les principales manifestations cutanées et leur répartition entre les groupes sont résumées dans le tableau. Il n'a pas été mis en évidence de différence significative de la fréquence des différents types de manifestations entre les groupes (p = 0,127). Paris 4 CNR des IST bactériennes Introduction Mycoplasma genitalium (MG) est le 3 e germe responsable d'urétrite chez l'homme après Neisseria gonorrhoeae (NG) et Chlamydia trachomatis (CT). Cependant, le portage asymptomatique est fréquent