key: cord-0769766-ymhsuqrl authors: Kalboussi, S.; Abid, N.; Gader, N.; Loukil, M.; Chaabane, I.; Ben Ali, M.; Ghrairi, H. title: Place de l’antibiothérapie dans la prise en charge de l’infection au SARS COV2 date: 2022-01-31 journal: Revue des Maladies Respiratoires Actualités DOI: 10.1016/j.rmra.2021.11.212 sha: f2c814c7f92da44f393525acee18bf600eeb44c8 doc_id: 769766 cord_uid: ymhsuqrl Introduction Depuis le début de l’année 2020, le monde a été confronté à une nouvelle maladie infectieuse due au SARS COV2. En l’absence initiale de schéma thérapeutique consensuel, l’utilisation des antibiotiques a été un sujet de controverses. Ainsi, le but de notre travail est d’étudier la place de l’antibiothérapie dans la prise en charge de la maladie. Méthodes Il s’agit d’une étude descriptive et prospective incluant 279 patients ayant été hospitalisés au service de Pneumologie COVID au CHU Mohamed Taher Maamouri à Nabeul, pour une infection au SARS COV2 durant la période allant de septembre 2020 à mars 2021. Résultats L’âge moyen de notre population était de 64,9 ans avec une prédominance masculine (57,7 %). Les patients étaient tabagiques dans 13, 3 % des cas. Des comorbidités à type de HTA étaient notés dans 54,3 % des cas et de diabète dans 43,4 % des cas. L’obésité était observée dans 44 % des cas. Des pathologies respiratoires étaient associées à type d’asthme et de dilatations de bronches dans respectivement 3,2 %et 1,8 % des cas. Les patients ayant reçus une antibiothérapie représentent 58,8 % des cas. Ses principales indications étaient la surinfection bronchique (présence d’expectorations purulentes) dans 30,6 % des cas et les infections extra respiratoires notamment urinaire dans 9,6 % des cas. Les antibiotiques les plus utilisés étaient les céphalosporines de 3éme génération (53,9 %), l’association amoxicilline-acide clavulanique (11,5 %), l’association C3G-Tavanic (16,4 %) et la tazocilline (3,6 %). La durée moyenne de l’antibiothérapie était de 7,3jours. La durée d’hospitalisation était similaire pour le groupe de patients ayant reçu une antibiothérapie par rapport aux autres patients (9,9jours contre 8,6jours ; p =0,15) par contre les décès et les transferts en réanimation étaient plus fréquents dans le premier groupe (respectivement 19,7 % et 21,7 % contre 3,5 % et 8 % ; p <0,001 et 0,002). Conclusion L’usage des antibiotiques doit être rationalisé dans la PEC de l’infection au SARS COV 2 et ne doit en aucun cas être systématique pour éviter ainsi la sélection de germes et l’émergence de résistances. Méthodes Il s'agit d'une étude rétrospective menée en secteur d'infectiologie COVID du SICOV du CHU de Libreville sur une période d'activité allant du 15 mars au 30 juin. L'évolution clinique des survivants et des décédés étaient comparées. La régression logistique univariée et multivariée pour explorer les facteurs de risque associés aux décès au SICOV ont été utilisée. Résultats Au total, 441 patients COVID-19 étaient inclus dans l'étude, parmi lesquels 398 survivants (90,2 %) et 43 décédés (9,8 %) . La population de moins de 65 ans représentait 88,0 % de l'effectif. Le sex-ratio était de 1,34. Par rapport aux 398 survivants, les 43 patients décédés étaient significativement plus âgés (âge médian, 59 ans versus 48 ans ; p < 0,001). Les lésions pulmonaires avec atteinte critique > 75 % étaient plus importantes chez les patients décédés (29,2 % versus 3,0 % ; p = 0,001). Par rapport aux survivants, les décédés avaient un nombre de lymphocytes plus bas (0,31 × 10 9/L versus 0,56 × 10 9/L ; p = 0,003), un taux de D-dimères plus élevé (1279,1 mg/L versus 284,6 mg/L ; p = 0,0019). A l'analyse multivariée, l'âge supérieur à 65 ans était le principal facteur de risque indépendant de décès (p < 0,001 ; OR = 4,632 IC95 % [2, 565] Introduction Depuis le début de l'année 2020, le monde a été confronté à une nouvelle maladie infectieuse due au SARS COV2. En l'absence initiale de schéma thérapeutique consensuel, l'utilisation des antibiotiques a été un sujet de controverses. Ainsi, le but de notre travail est d'étudier la place de l'antibiothérapie dans la prise en charge de la maladie. Chaouch Service de pneumologie et d'endoscopie interventionnelle, pavillon2, hôpital A.Mami, Ariana Adresse e-mail : chaiebarbia365@gmail.com (A. Chaieb) key: cord-0925565-3q75aza3 authors: Chaieb, A.; Maazaoui, S.; Touil, A.; Zneigui, T.; Friha, M.; Habibech, S.; Racil, H.; Chaouch, N. title: Les corticostéroïdes inhalés ont-ils un rôle pronostique dans la COVID-19 ? date: 2022-01-31 journal: Revue des Maladies Respiratoires Actualités DOI: 10.1016/j.rmra.2021.11.213 sha: f2c814c7f92da44f393525acee18bf600eeb44c8 doc_id: 925565 cord_uid: 3q75aza3 Introduction Il n’y a aucune preuve sur le rôle de la prise antérieure des corticostéroïdes inhalés (CSI) dans l’évolution de la COVID-19. Notre objectif était d’évaluer l’influence des CSI dans le pronostic de la COVID-19. Méthodes Une étude rétrospective étalée sur 4 mois, incluant les dossiers de patients hospitalisés dans notre service pour infection COVID-19. Nous avons divisé notre population en 2 groupes G1 : patients ayant une maladie respiratoire chronique sous CSI et G2 : patients n’ayant pas reçu de CSI. Résultats Au total, 100 patients étaient inclus dans notre étude. Quatorze pour cent des patients étaient sous CSI. Le sex-ratio dans le G1 était de 0,4 versus 1,8 dans le G2. L’âge moyen était de 57 ans dans le G1 contre 62,17 ans dans le G2. La moyenne de la saturation initiale en oxygène dans le G1 était de 84,92 % contre 85,62 % dans le G2. La moyenne du degré d’atteinte radiologique dans le G1 était de 50 % contre 44,4 % chez le G2. Il n’y avait pas de corrélation entre la prise de CSI et le degré d’atteinte radiologique (p =0,437) et la saturation initiale en oxygène (IOS) (p =0,738). Conclusion Dans notre étude, nous n’avons pas trouvé d’influence des CSI sur le pronostic de la COVID-19. Méthodes Il s'agit d'une étude rétrospective menée en secteur d'infectiologie COVID du SICOV du CHU de Libreville sur une période d'activité allant du 15 mars au 30 juin. L'évolution clinique des survivants et des décédés étaient comparées. La régression logistique univariée et multivariée pour explorer les facteurs de risque associés aux décès au SICOV ont été utilisée. Résultats Au total, 441 patients COVID-19 étaient inclus dans l'étude, parmi lesquels 398 survivants (90,2 %) et 43 décédés (9,8 %) . La population de moins de 65 ans représentait 88,0 % de l'effectif. Le sex-ratio était de 1,34. Par rapport aux 398 survivants, les 43 patients décédés étaient significativement plus âgés (âge médian, 59 ans versus 48 ans ; p < 0,001). Les lésions pulmonaires avec atteinte critique > 75 % étaient plus importantes chez les patients décédés (29,2 % versus 3,0 % ; p = 0,001). Par rapport aux survivants, les décédés avaient un nombre de lymphocytes plus bas (0,31 × 10 9/L versus 0,56 × 10 9/L ; p = 0,003), un taux de D-dimères plus élevé (1279,1 mg/L versus 284,6 mg/L ; p = 0,0019). A l'analyse multivariée, l'âge supérieur à 65 ans était le principal facteur de risque indépendant de décès (p < 0,001 ; OR = 4,632 IC95 % [2, 565] Introduction Depuis le début de l'année 2020, le monde a été confronté à une nouvelle maladie infectieuse due au SARS COV2. En l'absence initiale de schéma thérapeutique consensuel, l'utilisation des antibiotiques a été un sujet de controverses. Ainsi, le but de notre travail est d'étudier la place de l'antibiothérapie dans la prise en charge de la maladie. Chaouch Service de pneumologie et d'endoscopie interventionnelle, pavillon2, hôpital A.Mami, Ariana Adresse e-mail : chaiebarbia365@gmail.com (A. Chaieb)