key: cord-0924660-lfitnr3q authors: Marion, O.; Del Bello, A.; Abravanel, F.; Faguer, S.; Esposito, L.; Hebral, A. L.; Belliere, J.; Izopet, J.; Kamar, N. title: Facteurs prédictifs de réponse vaccinale anti-SARS-CoV2 chez les transplantés d’organes solides : une étude rétrospective monocentrique date: 2021-09-30 journal: Néphrologie & Thérapeutique DOI: 10.1016/j.nephro.2021.07.320 sha: 2ecbfec819c40799bb29945ee3e6eaa9880e2f91 doc_id: 924660 cord_uid: lfitnr3q Introduction Une faible immunogénicité des vaccins à ARN messager a été rapportée chez les patients transplantés d’organes solides après deux doses vaccinales. Description L’objectif de cette étude rétrospective monocentrique était d’identifier les facteurs prédictifs de réponse vaccinale après l’administration de deux doses de vaccin à ARN messager. Méthodes Au total, 393 patients ont bénéficié de deux doses de vaccins à ARN messager à 1 mois d’intervalle (vaccin BNT162b2, Pfizer-BioNTech, n =391 ; vaccin mRNA 1273, Moderna, n =2). Résultats À 1 mois de la seconde dose de vaccin à ARN messager, 97 des 288 transplantés rénaux ont développés des anticorps anti-SARS-CoV2 (33,7 %), contre 31 des 65 patients transplantés hépatiques (47,7 %), 5 des 35 patients transplantés thoraciques (14,3 %), et 1 des 5 transplantés du pancréas (20,0 %) (p =0,005). Les patients ayant développés une réponse vaccinale étaient plus jeunes, plus souvent des hommes et transplantés depuis plus longtemps que les patients non-répondeurs. Les patients ayant reçu un traitement d’induction développaient moins souvent des anticorps anti-SARS-CoV2 que les patients n’ayant pas reçu de traitement d’induction. Les patients recevant de l’acide mycophénolique, des corticoïdes ou du belatacept développaient moins souvent une réponse vaccinale. Inversement, les patients recevant des inhibiteurs des mTOR développaient plus souvent des anticorps anti-SARS-CoV2. Finalement, quel que soit le type d’organe greffé, les patients ayant une réponse vaccinale avaient un DFG estimé supérieur à celui des patients n’ayant pas développés d’anticorps. En analyse multivariée, être un homme, à distance de la greffe et avoir un DFG élevé étaient associés à une réponse vaccinale positive. À l’inverse, être jeune, receveur d’organe thoracique, sous traitement par acide mycophénolique, corticoïdes ou belatacept étaient associés à une réponse vaccinale négative. Conclusion La vaccination anti-SARS-CoV2 à ARN messager à deux doses possède une faible immunogénicité chez les receveurs d’organes solides. Le traitement immunosuppresseur serait le seul paramètre modifiable permettant d’améliorer la réponse vaccinale. Résultats Un total de 117 patients étaient finalement inclus dans 13 centres de transplantation franç ais (groupe PATLA : 60 patients et groupe basiliximab 57 patients). Les groupes étaient comparables en termes de sex-ratio (4,45 vs 4,57), âge receveur (47,9 vs 47,7 ans), proportion de donneur vivant (33 % vs 25 %). La proportion de patients ayant eu au moins une biopsie était similaire (63 % vs 66 %). La fréquence de RCH était plus faible dans le groupe PATLA (HR : 0, 35 [0, 1] , p = 0,082). La récidive histologique seule était significativement plus rare dans le groupe PATLA (HR : 0, 34 [0, 76] , p = 0,0079) (Fig. 1) . Conclusion L'induction immunosuppressive par PATLA était associée à une plus faible récidive clinico-histologique de NIgA (tendance non significative), une récidive histologique seule significativement moins fréquente à 5 ans. Introduction Le nombre de candidats à la transplantation rénale avec prothèse valvulaire cardiaque (PVC) augmente. Pourtant, les résultats de la transplantation rénale chez ces patients ne sont toujours pas clairs. Nous fournissons le premier rapport sur la survie des greffons et des patients après la transplantation chez les patients porteurs de PVC au moment de la transplantation. Description Nous avons mené une étude de cohorte appariée parmi les receveurs de transplantation rénale de la cohorte franç aise multicentrique et prospective DIVAT. Méthodes Tous les patients porteurs d'une valve mécanique ou bioprothétique au moment de la transplantation ont été inclus et appariés avec un groupe témoin en ce qui concerne l'âge, le temps de dialyse, la maladie initiale, la présence d'un DSA pré-transplantation, les antécédents de diabète et de maladies cardiovasculaires. Résultats Sur 23 018 patients, 92 patients dans le groupe PVC ont été inclus et comparés à un groupe témoin de 276 patients. Plus de patients ont présenté un retard de la fonction de greffe dans le groupe PHV (34,8 % vs 14,1 %, p < 0,0001). La survie des greffons rénaux était similaire entre les groupes. La survie à 5 ans des patients était de 68,5 % dans le groupe PVC vs 87,9 % dans le groupe témoin, (HR = 2,72 [1, 71] , p = 0,0004). Contrairement à la présence d'une bioprothèse valvulaire, la présence d'une valvule mécanique était un facteur de risque indépendant de mortalité (HR = 2,89 [1, 97] , p = 0,0001) avec l'âge du receveur, les antécédents de diabète et de maladie cardiaque et la durée de la dialyse pré-transplantation. Les décès dus aux infections et aux saignements étaient plus fréquents chez les patients porteurs de valves mécaniques (Fig. 1 ). Conclusion La présence d'une valve cardiaque mécanique au moment de la transplantation rénale est un facteur de risque de mortalité post-transplantation, qui doit être soigneusement pris en compte au moment de l'évaluation pré-transplantation. Méthodes Les paramètres associés avec le rejet ont été analysés par régression logistique uni-et multivariée. Un score de risque individuel a été créé à partir des variables indépendamment associées au rejet. Résultats De plus hautes valeurs de dd-cfDNA ont été observées pour les rejets humoraux et cellulaires par rapport aux autres diagnostics (Fig. 1A) . Le dd-cfDNA avait une valeur incrémentale avec les lésions de Banff g, cpt, i, t, et C4d. (Fig. 1B) . En analyse multivariée, le dd-cfDNA était associé avec le rejet (p < 0,001) indépendamment du DSA (p < 0,001), de l'augmentation de la créatinine (p < 0,001), de la protéinurie (p = 0,005) et de l'antécédent récent de rejet (p < 0,001). Nous avons créé un score intégratif de prédiction du rejet à partir direction de la recherche clinique et de l'innovation, biostatistique Adresse e-mail : jolabe@chu-clermontferrand.fr (J. Olabe) Introduction Le diabète sucré post-transplantation (PTDM) est une complication fréquente de la greffe rénale. La cinétique et les facteurs influenç ant l'apparition du PTDM sont mal définis. Description L'objectif de l'étude était de déterminer la prévalence du PTDM pendant le suivi