key: cord-0875036-gtqxyqli authors: Rivière, A.; Bureau, C.; Nierat, M. C.; Decavèle, M.; Galarza Jimenez, M. A.; Laveneziana, P.; Straus, C.; Demoule, A.; Similowski, T.; Morélot-Panzini, C. title: L’atteinte de structures neurologiques centrales explique-elle le défaut de perception des sensations respiratoires constaté au cours de l’infection à SARS CoV 2 ? date: 2021-06-30 journal: Revue des Maladies Respiratoires DOI: 10.1016/j.rmr.2021.02.051 sha: e34231f780af7daf67daed622ffba8f5ec3aacd4 doc_id: 875036 cord_uid: gtqxyqli Introduction La dyspnée semble peu rapportée au cours des pneumopathies causées par le coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère (SARS CoV 2), faisant parfois évoquer le terme d’“hypoxémie silencieuse”. La dyspnée, perception d’informations sensorielles liées à la respiration, est associée à un vécu émotionnel négatif. Elle résulterait de l’activation de structures du système limbique/paralimbique dont, l’insula. Cette dernière serait le centre d’alarme intéroceptif, reliant la perception de sensations viscérales (dont la dyspnée) à l’expérience consciente des émotions. Le potentiel neuroinvasif du SARS CoV 2 via les bulbes olfactifs fait suspecter une atteinte limbique/paralimbique mais aussi du tronc cérébral au cours de l’atteinte respiratoire de la Corona VIrus Disease 2019 (COVID19). Nous formulons l’hypothèse qu’une atténuation de la composante affective de la dyspnée lors de l’hypoxie, résultant de l’atteinte de l’intéroception, est la conséquence d’une atteinte de ces structures neurologiques. Méthodes Une étude observationnelle, DysCovid, a porté sur l’évaluation de l’interoception et de la dyspnée chez des patients hospitalisés en pneumologie et/ou en réanimation. Une étude physiopathologique, CRC COVID, a porté sur l’évaluation de l’interoception et de la dyspnée expérimentalement induite chez des patients présentant une forme neurologique pure de la COVID19. Ces études comportaient un examen neurologique, une évaluation de l’intéroception et de la dyspnée au moyen d’échelles visuelles analogiques (sensorielle et affective) et du questionnaire multidimensional dyspnea profile. Dans CRC-COVID la dyspnée et la réponse ventilatoire ont été évaluées lors de test en hypoxie et en hypercapnie. Résultats et Conclusion Les inclusions et analyses des données, sont en cours. Introduction Au cours de la fibrose pulmonaire idiopathique (FPI) les voies de signalisation du développement telles que la voie des Fibroblast Growth Factors (FGF) sont réactivées. Le récepteur FGFR4 a été suggéré comme possible modulateur de la fibrogénèse. L'invalidation de Fgfr4 favoriserait le développement de la fibrose hépatique après exposition au tetrachloride carbone chez la souris. Nous nous sommes intéressés à l'implication de FGFR4 dans la fibrogénèse pulmonaire. Méthodes L'expression de FGFR4 a été déterminée dans des extraits de poumons totaux de FPI ou de témoins (Western blot, RT-PCR). Le développement de la fibrose pulmonaire a été évalué dans un modèle murin après injection intra-trachéale unique de bléomycine (40 g) chez des souris Fgfr4 -/-et des souris Wild type (WT) littermates, et après inhibition pharmacologique spécifique de FGFR4 par l'inhibiteur Z chez des souris WT par rapport à un groupe contrôle recevant le solvant seul. L'inhibiteur Z a été administré par gavage selon un modèle préventif de J-1, veille de l'injection de bléomycine, à J14, et selon un modèle thérapeutique de J7 à J14. La morphologie pulmonaire, le contenu pulmonaire en hydroxyproline et l'expression en RT-PCR et Western blot de marqueurs de fibrose (collagène, fibronectine, l'␣-actine du muscle lisse) ont été évalués. Résultat L'expression de FGFR4 était diminuée dans des extraits pulmonaires de patients FPI par rapport aux témoins, au niveau protéique et en ARNm. Les souris Fgfr4-/-ne présentaient pas de différence par rapport aux WT concernant le score de fibrose après injection de bléomycine. Le niveau d'expression protéique du collagène était diminué chez les souris Fgfr4-/-, cependant le contenu en hydroyproline n'était pas modifié. Une augmentation de l'␣-actine du muscle lisse était observée au niveau protéique, sans différence significative pour la fibronectine. L'inhibition de FGFR4 par l'inhibiteur Z, n'induisait aucune différence phénotypique par rapport aux souris contrôles. Conclusion L'expression pulmonaire de FGFR4 était diminuée au cours de la FPI. Cependant, l'invalidation de Fgfr4 et l'inhibition pharmacologique de FGFR4 ne modifiaient pas le développement de la fibrose bléomycine-induite chez la souris. Ces données ne soutiennent pas l'hypothèse d'une implication de FGFR4 dans la physiopathologie de la FPI. Pathologies Introduction La dyspnée semble peu rapportée au cours des pneumopathies causées par le coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère (SARS CoV 2), faisant parfois évoquer le terme d'''hypoxémie silencieuse''. La dyspnée, perception d'informations sensorielles liées à la respiration, est associée à un vécu émotionnel négatif. Elle résulterait de l'activation de structures du système limbique/paralimbique dont, l'insula. Cette dernière serait le centre d'alarme intéroceptif, reliant la perception de sensations viscérales (dont la dyspnée) à l'expérience consciente des émotions. Le potentiel neuroinvasif du SARS CoV 2 via les bulbes olfactifs fait suspecter une atteinte limbique/paralimbique mais aussi du tronc cérébral au cours de l'atteinte respiratoire de la Corona VIrus Disease 2019 (COVID19). Nous formulons l'hypothèse qu'une atténuation de la composante affective de la dyspnée lors de l'hypoxie, résultant de l'atteinte de l'intéroception, est la conséquence d'une atteinte de ces structures neurologiques. Conclusion Le 17-DMAG augmente la réponse ventilatoire au CO 2 chez le mutant conditionnel Phox2b 27Ala/+ . Nos données ne permettent pas de dissocier la réponse métabolique au CO 2 des réactions comportementales liées à la perception du stimulus. Ce résultat suggère tout de même qu'il est possible d'atténuer les effets toxiques de la mutation dans les neurones résiduels du RTN et d'en restaurer partiellement la fonction. Physiologie ; Contrôle ventilatoire Figure 1 Effet du 17-DMAG sur la réponse ventilatoire au CO 2 chez la souris mutante conditionnelle Phox2b 27Ala/+ à 15 jours de vie après injection de 20 mg/kg ip ou PBS. Moyennes de V E sur des intervalles successifs de 30 s, sans distinction des états de vigilance et de l'activité. * p < 0,05 ; † p < 0,01. Introduction La dystrophie myotonique de type 1 ou maladie de Steinert est une maladie génétique autosomale dominante caractérisée par la répétition de CTG dans une région non traduite du gène DMPK (DM protéine kinase). La forme congénitale est marquée par un grand nombre de répétitions (> 1000) et peut provoquer hypotonie, détresse respiratoire ou retard mental. L'insuffisance respiratoire est la cause principale de mortalité dans la période néonatale, mais ses mécanismes ne sont pas connus. Dans cette étude, nous avons étudié la ventilation spontanée, les apnées, et la NeuroDiderot, Inserm UMR 1141 Adresse e-mail : boris.matrot@inserm.fr (B. Matrot)