key: cord-0828178-0dbycy99 authors: Dridi, M.; Sebai, I.; Zribi, S.; Ounaissa, K.; Ben Naceur, K.; Safi, E.; Yahyaoui, R.; Ben Brahim, A.; Ben Abdesslam, H.; Amrouche, C. title: Le confinement chez la femme tunisienne : un nouveau mode de vie ! date: 2021-04-30 journal: Nutrition Clinique et Métabolisme DOI: 10.1016/j.nupar.2021.01.040 sha: 04be0daf15ec0f01c8fd6f8b67acadd9487ba511 doc_id: 828178 cord_uid: 0dbycy99 Introduction et but de l’étude Dans le cadre de la lutte contre la propagation du COVID-19, un confinement total a été déclaré en Tunisie en mars 2020. Le but de cette étude était d’évaluer l’effet du confinement sur les habitudes alimentaires, l’activité physique et le sommeil des femmes adultes en Tunisie. Matériel et méthodes Il s’agit d’une étude transversale faite à partir du 31 mai jusqu’au 6 juin. On a inclus les femmes tunisiennes adultes âgées de 18 à 65 ans. Un questionnaire a été mis en ligne et partagé via les réseaux sociaux. Le questionnaire a été rédigé en Arabe (dialecte tunisien). Les participants ont été appelés à répondre de façon anonyme aux questions. Résultats et analyse statistique Un total de 525 femmes ont fourni des réponses valides au questionnaire. L’âge moyen était 37,5±8,5 ans. Parmi les participants à l’étude, 15 % avaient une maladie chronique et 55 % étaient en surpoids pondéral. Durant le confinement, les femmes prenaient l’habitude de se lever et se coucher plus tard (p <10−3). La durée du sommeil a augmenté significativement (+20minutes en moyenne [IIQ : −30, +60minutes] ; p <10−3). Environ 73,7 % des femmes ont déclaré dormir les 7 à 9heures recommandées (vs 66,6 % avant le confinement ; p =0,009). Avant le confinement, 55 % des femmes passaient plus que trois heures par jour sur Internet alors que ce pourcentage est augmenté à 80 % durant le confinement, (p <10−3). La consommation du tabac a augmenté chez 58,9 % des fumeuses. Nous avons observé une augmentation des fréquences de la consommation du pain et des fritures (p <10−3) et une diminution des fréquences de la consommation des viennoiseries et des boissons gazeuses (p <10−3). Deux femmes sur cinq ayant une activité physique régulière auparavant avaient arrêté la pratique du sport. La perception d’une prise pondérale durant le confinement a été rapportée par 55,2 % de la population. La moitié des participants rapportaient l’intention de suivre un régime amaigrissant après le confinement. Seulement 41 % des femmes interrogées, prévoyaient la pratique d’une activité physique régulière. Conclusion Le confinement du au COVID-19 a généré des mauvaises habitudes alimentaires, une mauvaise hygiène de sommeil et un manque d’activité physique chez les femmes tunisiennes. Introduction et but de l'étude Le confinement lié à la pandémie COVID-19 a été un évènement majeur qui aurait pu affecter nos comportements. L'objectif de ce travail a été d'évaluer, l'évolution pondérale pendant et après le déconfinement. Nous avons également collecté des données liées aux habitudes alimentaires, au stress et au mode de vie. Matériel et méthodes Le questionnaire (une trentaine de questions), réalisé sur Sphinx, évaluait l'alimentation, l'activité physique, l'anxiété, le mode de vie, la situation professionnelle et les données anthropométriques. Les données obtenues sont autodéclaratives. Ce questionnaire a été diffusé via les médias sociaux. Résultats et analyse statistique L'échantillon d'étude était constitué de 608 individus (42 ans [ET15 ans], H/F/ : 31/69) qui ont répondu aux 4 vagues de questionnaires successives (début du confinement, milieu, fin et 1 mois après). À l'inclusion, 24,3 % de l'échantillon était en surpoids (IMC > 25 kg/m 2 ), et 6,3 % présentait une corpulence maigre (IMC < 18,5 kg/m 2 ). Au cours du confinement, la variation pondérale moyenne a été de +0,4 kg (ET 6,2 kg) ; une prise de poids moyenne qui s'est stabilisée après le déconfinement (+0,1 kg [ET 5,7 kg]). Dans des modèles de régression logistique multivariés, l'âge, le sexe et la corpulence n'étaient pas associés significativement à la variation de poids lors de la phase de confinement, bien qu'une tendance soit observée pour une prise de poids plus marquée chez les femmes par rapport aux hommes sur cette période (OR = 1,54, IC95 % : 0,99-2,38). Des résultats similaires sont observés pendant la période post-confinement. Aucune interaction statistique significative n'a été observée entre l'âge, le sexe et la corpulence. Parmi les personnes qui ont pris du poids lors de la période de confinement, cette prise de poids continuait pour 28,7 % (tandis que 53,8 % déclaraient une perte de poids). Conclusion Nos résultats sont en partie comparables aux travaux de la littérature qui rapportent une prise de poids moyenne lors de la période de confinement, bien que cette variation pondérale soit moindre dans notre échantillon d'étude en partie sélectionné. L'originalité de cette enquête repose sur les évaluations pondérales après la période de confinement, qui supposent que plus d'un quart de l'échantillon d'étude a présenté un gain pondéral pérenne. Adresse e-mail : l-galibert@chu-montpellier.fr (L. Galibert) Introduction et but de l'étude La prévalence de la dénutrition en pédiatrie est de 15-20 % en milieu hospitalier mais y est largement sous diagnostiquée Jusqu'à présent, il n'y avait aucun consensus national sur les critères à utiliser en pédiatrie. L'évaluation portait sur un faisceau d'arguments permettant à l'équipe soignante d'orienter son diagnostic. En 2019, la HAS a proposé des recommandations pour uniformiser ce diagnostic évaluer la différence de prévalence de la dénutrition selon les critères de la HAS par rapport à la méthodologie antérieure. Matériel et méthodes Nous avons mené une étude prospective sans modification de la prise en charge auprès des patients hospitalisés en pédiatrie au CHU de Montpellier. L'étude a obtenu l'aval du comité d'éthique du CHU de Montpellier (IRB-MTP key: cord-0828901-c60ou0bb authors: Moinard, C.; Feart, C.; la Piana, C.; Helme-Guizon, A. title: Impact du confinement et du déconfinement sur l’évolution pondérale au sein d’une cohorte française date: 2021-04-30 journal: Nutrition Clinique et Métabolisme DOI: 10.1016/j.nupar.2021.01.039 sha: 04be0daf15ec0f01c8fd6f8b67acadd9487ba511 doc_id: 828901 cord_uid: c60ou0bb Introduction et but de l’étude Le confinement lié à la pandémie COVID-19 a été un évènement majeur qui aurait pu affecter nos comportements. L’objectif de ce travail a été d’évaluer, l’évolution pondérale pendant et après le déconfinement. Nous avons également collecté des données liées aux habitudes alimentaires, au stress et au mode de vie. Matériel et méthodes Le questionnaire (une trentaine de questions), réalisé sur Sphinx, évaluait l’alimentation, l’activité physique, l’anxiété, le mode de vie, la situation professionnelle et les données anthropométriques. Les données obtenues sont auto-déclaratives. Ce questionnaire a été diffusé via les médias sociaux. Résultats et analyse statistique L’échantillon d’étude était constitué de 608 individus (42 ans [ET15 ans], H/F/ : 31/69) qui ont répondu aux 4 vagues de questionnaires successives (début du confinement, milieu, fin et 1 mois après). À l’inclusion, 24,3 % de l’échantillon était en surpoids (IMC>25kg/m2), et 6,3 % présentait une corpulence maigre (IMC<18,5kg/m2). Au cours du confinement, la variation pondérale moyenne a été de +0,4kg (ET 6,2kg) ; une prise de poids moyenne qui s’est stabilisée après le déconfinement (+0,1kg [ET 5,7kg]). Dans des modèles de régression logistique multivariés, l’âge, le sexe et la corpulence n’étaient pas associés significativement à la variation de poids lors de la phase de confinement, bien qu’une tendance soit observée pour une prise de poids plus marquée chez les femmes par rapport aux hommes sur cette période (OR=1,54, IC95 % : 0,99–2,38). Des résultats similaires sont observés pendant la période post-confinement. Aucune interaction statistique significative n’a été observée entre l’âge, le sexe et la corpulence. Parmi les personnes qui ont pris du poids lors de la période de confinement, cette prise de poids continuait pour 28,7 % (tandis que 53,8 % déclaraient une perte de poids). Conclusion Nos résultats sont en partie comparables aux travaux de la littérature qui rapportent une prise de poids moyenne lors de la période de confinement, bien que cette variation pondérale soit moindre dans notre échantillon d’étude en partie sélectionné. L’originalité de cette enquête repose sur les évaluations pondérales après la période de confinement, qui supposent que plus d’un quart de l’échantillon d’étude a présenté un gain pondéral pérenne. Les modes de vie (lieu d’habitation, activité physique, etc.), le stress et les comportements alimentaires seront à analyser pour mieux comprendre et expliquer, de façon multifactorielle, ces observations. Introduction et but de l'étude Le confinement lié à la pandémie COVID-19 a été un évènement majeur qui aurait pu affecter nos comportements. L'objectif de ce travail a été d'évaluer, l'évolution pondérale pendant et après le déconfinement. Nous avons également collecté des données liées aux habitudes alimentaires, au stress et au mode de vie. Matériel et méthodes Le questionnaire (une trentaine de questions), réalisé sur Sphinx, évaluait l'alimentation, l'activité physique, l'anxiété, le mode de vie, la situation professionnelle et les données anthropométriques. Les données obtenues sont autodéclaratives. Ce questionnaire a été diffusé via les médias sociaux. Résultats et analyse statistique L'échantillon d'étude était constitué de 608 individus (42 ans [ET15 ans], H/F/ : 31/69) qui ont répondu aux 4 vagues de questionnaires successives (début du confinement, milieu, fin et 1 mois après). À l'inclusion, 24,3 % de l'échantillon était en surpoids (IMC > 25 kg/m 2 ), et 6,3 % présentait une corpulence maigre (IMC < 18,5 kg/m 2 ). Au cours du confinement, la variation pondérale moyenne a été de +0,4 kg (ET 6,2 kg) ; une prise de poids moyenne qui s'est stabilisée après le déconfinement (+0,1 kg [ET 5,7 kg]). Dans des modèles de régression logistique multivariés, l'âge, le sexe et la corpulence n'étaient pas associés significativement à la variation de poids lors de la phase de confinement, bien qu'une tendance soit observée pour une prise de poids plus marquée chez les femmes par rapport aux hommes sur cette période (OR = 1,54, IC95 % : 0,99-2,38). Des résultats similaires sont observés pendant la période post-confinement. Aucune interaction statistique significative n'a été observée entre l'âge, le sexe et la corpulence. Parmi les personnes qui ont pris du poids lors de la période de confinement, cette prise de poids continuait pour 28,7 % (tandis que 53,8 % déclaraient une perte de poids). Conclusion Nos résultats sont en partie comparables aux travaux de la littérature qui rapportent une prise de poids moyenne lors de la période de confinement, bien que cette variation pondérale soit moindre dans notre échantillon d'étude en partie sélectionné. L'originalité de cette enquête repose sur les évaluations pondérales après la période de confinement, qui supposent que plus d'un quart de l'échantillon d'étude a présenté un gain pondéral pérenne. Adresse e-mail : l-galibert@chu-montpellier.fr (L. Galibert) Introduction et but de l'étude La prévalence de la dénutrition en pédiatrie est de 15-20 % en milieu hospitalier mais y est largement sous diagnostiquée Jusqu'à présent, il n'y avait aucun consensus national sur les critères à utiliser en pédiatrie. L'évaluation portait sur un faisceau d'arguments permettant à l'équipe soignante d'orienter son diagnostic. En 2019, la HAS a proposé des recommandations pour uniformiser ce diagnostic évaluer la différence de prévalence de la dénutrition selon les critères de la HAS par rapport à la méthodologie antérieure. Matériel et méthodes Nous avons mené une étude prospective sans modification de la prise en charge auprès des patients hospitalisés en pédiatrie au CHU de Montpellier. L'étude a obtenu l'aval du comité d'éthique du CHU de Montpellier (IRB-MTP