key: cord-0778718-6z2fircf authors: Monopoli, G.; Marino, R.; Caldi, F.; Fallahi, P.; Perretta, S.; Cosentino, F.; Buselli, R.; Gattini, V.; Mignani, A.; Veltri, A.; Corsi, M.; Lucisano, VC.; Larocca, F.; Cristaudo, A.; Guglielmi, G.; Foddis, R. title: Résultats cliniques différents de COVID-19 chez les personnels soignants masculins et féminins de l'Hôpital Universitaire en Italie date: 2022-02-07 journal: Archives des Maladies Professionnelles et de l'Environnement DOI: 10.1016/j.admp.2022.01.012 sha: efa51de8fc6dbdb5466be1c96d6110575d96e5e0 doc_id: 778718 cord_uid: 6z2fircf Nous avons comparé les résultats cliniques de l'infection à la Covid-19 parmi les personnels de la santé masculins et féminins, suivis pendant les trois premiers mois après l'épidémie de COVID-19 en Italie. La population étudiée était composée de 64 des 3585 travailleurs de la santé qui ont développé une infection au COVID-19. Les sujets qui ont signalé une dyspnée et/ou qui ont dû être hospitalisés ont été classés dans le groupe « maladie grave ». Les travailleurs de la santé qui ont signalé la présence de symptômes mineurs (comme fièvre, toux sèche, etc.) sans avoir besoin d’une hospitalisation ont été inclus dans le groupe « maladie bénigne ». Les personnels asymptomatiques à la COVID-19 étaient respectivement de 19 % et 25,6 % dans les groupes d'hommes et de femmes. Les hommes présentaient un taux plus élevé de symptômes graves (47.1%, Vs 15.6%). Aussi, parmi les travailleurs symptomatiques, les hommes ont eu besoin d'unehospitalisation plus fréquemment que les femmes (52.9% Vs 15.1%). Utilisant une régression logistique binaire, avec la prévalence de « symptômes graves » comme variable dépendante et « sexe » et « âge » comme variable indépendante, l’odds ratio H/F était égal à 4,8 (IC 1.247, 18.482), tandis que « âge » ne semblait pas avoir un rôle. Malgré les limites liées à la petite taille de la population étudiée, nos résultats confirment que les soignants hommes sont plus susceptibles que les femmes d'avoir des pires résultats cliniques. We analyzed the different clinical outcomes in male and female healthcare workers (HCWs) infected with Covid-19, followed up over the first three months after the COVID-19 outbreak in Italy. The population under study was composed of 64 healthcare workers among the 3585 HCWs infected with COVID-19. Patients reporting dyspnea and/or needing hospitalization were classified into the “severe disease” group; HCWs with mild symptoms of Covid-19 (such as fever, dry cough, etc.), with no need for hospitalization, were classified into the “mild disease” group. The 19% and 25.6% of workers, among the males and females’ groups respectively, were asymptomatic. Males showed higher percentage of severe symptoms (47.1%, Vs 15.6%). Furthermore, as regards symptomatic workers, the hospitalization was more frequent in men than in women (52.9% Vs 15.1%). Through a binary logistic regression, with prevalence of "severe symptoms" considered as a dependent variable and "sex" and “age” as an independent variable, the Odds ratio M/F was equal to 4.8 (C.I. 1.247, 18.482), whilst “age” seemed to play no role. Despite the limited size of the population under study, our results confirmed that HCW men are more likely than women to experience worse clinical outcomes. Nous avons comparé les résultats cliniques de l'infection à la Covid-19 parmi les personnels de la santé masculins et féminins, suivis pendant les trois premiers mois après l'épidémie de COVID-19 en Italie. La population étudiée était composée de 64 des 3585 travailleurs de la santé qui ont développé une infection au COVID-19. Les sujets qui ont signalé une dyspnée et/ou qui ont dû être hospitalisés ont été classés dans le groupe « maladie grave ». Les travailleurs de la santé qui ont signalé la présence de symptômes mineurs (comme fièvre, toux sèche, etc.) sans avoir besoin d'une hospitalisation ont été inclus dans le groupe « maladie bénigne ». Les personnels asymptomatiques à la COVID-19 étaient respectivement de Malgré les limites liées à la petite taille de la population étudiée, nos résultats confirment que les soignants hommes sont plus susceptibles que les femmes d'avoir des pires résultats cliniques. En décembre 2019, les premiers cas de Syndrome Respiratoire Aigu Sévère dû au Coronavirus-2 (SRAS-CoV-2) (1) ont été identifiés à Wuhan, en Chine. Ensuite, cette infection s'est rapidement propagée dans le monde entier et, le 11 mars 2020, l'Organisation Mondiale de la Santé a déclaré que cette nouvelle maladie à coronavirus était une pandémie mondiale. Après l'annonce de l'OMS, 250 millions de cas confirmés de COVID-19 ont été enregistrés, ainsi que plus de 5 millions de décès dans le monde, et les États-Unis, l'Inde, le Brésil, le Royaume-Uni, la Turquie, la France et l'Italie ont été parmi les pays les plus touchés (2). L'analyse des taux d'hospitalisation et de mortalité liés au SRAS-CoV-2 semble indiquer une possible différence dans l'évolution de la maladie chez les hommes par rapport aux femmes. En effet, plusieurs études ont décrit que les hommes sont caractérisés par un risque plus élevé de développer une maladie plus sévère, des taux plus élevés d'hospitalisation dans les unités de soins intensifs, et également des taux plus élevés de mortalité. D'autre part, les femmes semblent être plus susceptibles de présenter des symptômes légers, mais il n'apparaît pas de différences significatives dans la durée de la maladie COVID-19 (4, 5) . Plusieurs auteurs ont proposé différents mécanismes pour expliquer ces différences, en invoquant des causes biologiques (appelées "différences entre les sexes") ou socioculturelles (appelées "différences entre les genres"). Parmi les explications les plus significatives proposées, on trouve les différences de profils de récepteurs, une susceptibilité génétique particulière liée au chromosome X (6), les différences dans les réponses immunitaires innées et adaptatives (7), ainsi que des facteurs liés au mode de vie (par exemple, la consommation d'alcool, le tabagisme, un IMC élevé, l'hygiène des mains, etc.) ou la ségrégation horizontale entre les genres dans des secteurs professionnels spécifiques (8) (9) (10) . Page 4 of 25 J o u r n a l P r e -p r o o f 4 La présence de certaines comorbidités, comme l'hypertension artérielle (26) , le diabète, les maladies cardiovasculaires et respiratoires chroniques, a également été suggérée comme un facteur important des pires résultats décrits chez les personnes infectées par COVID-19 (11) (12) (13) (14) (15) (16) (17) (18) , en particulier dans les groupes d'âge plus élevés. Cependant, toutes ces maladies sous-jacentes ne sont pas plus répandues chez les hommes (19) (20) (21) , donc elles ne peuvent pas expliquer entièrement le biais sexuel observé pour la COVID-19. Les professionnels de la santé représentent une population de travailleurs à risque accru de développer une infection en raison du contexte et du contenu spécifiques de leur activité professionnelle (22) . En raison de leur rôle et de leur formation professionnelle, ils sont en général bien informés de leurs antécédents médicaux. En plus, ils sont généralement suivis dans le cadre d'un programme de veille sanitaire, effectué par les médecins du travail. Tous ces aspects en font une population idéale pour étudier la relation entre les conditions de santé sous-jacentes, le sexe et le genre, et les résultats cliniques possibles de COVID-19. En fait, les études sur la COVID-19 chez les travailleurs de santé sont de plus en plus nombreuses (23) (24) (25) , bien que la plupart d'entre eux n'aient pas été conçus pour analyser les données ventilées par sexe ou par genre. Nous avons comparé les résultats de santé de l'infection par la Covid-19 entre les personnels de santé masculins et féminins, suivis pendant les trois premiers mois après l'épidémie de COVID-19 en Italie. La population étudiée était composée de 3585 personnels soignants en service auprès de l'Hôpital Universitaire de Pise, pendant la période allant du 4 mars au 31 mai 2020. Tous les PS qui ont développé une infection au COVID-19 ont été recrutés pour l'analyse. Les critères d'inclusion comprenaient une positivité au Covid-19, confirmée par un test PCR de l'ARN viral sur des écouvillons nasopharyngés. Au cours des enquêtes de recherche des contacts, un entretien téléphonique a été réalisé afin de classer les sujets infectés par le SRAS-Cov-2 en deux groupes en Page 5 of 25 J o u r n a l P r e -p r o o f 5 fonction de la gravité de la maladie. Les sujets qui ont signalé la présence d'un ou plusieurs symptômes, dont la fièvre, la toux sèche, l'asthénie, l'agueusie, l'anosmie, la diarrhée, sans nécessiter d'hospitalisation, ont été inclus dans le groupe "maladie légère". Ceux qui, en plus des symptômes précédents, ont également signalé une dyspnée et/ou ont dû être hospitalisés ont été classés dans le groupe "maladie grave". Les informations relatives à l'âge, au sexe, à la qualification professionnelle, au service assigné, à l'IMC, au tabagisme et aux antécédents de pathologie ont été recueillies dans les dossiers médicaux des sujets inclus dans l'étude. Les pathologies recherchées Les hommes et les femmes sont différemment sensibles aux maladies infectieuses (9-12), et la COVID-19 ne fait pas exception. Cependant, dans le cas de la COVID-19, on ne sait pas encore dans quelle mesure cela est lié à des aspects liés au sexe (par exemple : utilisation incorrecte des EPI, manque d'hygiène des mains et distanciation sociale) ou à de aspects liés au sexe (différence dans la réponse biologique). Depuis le début de la pandémie de la Covid-19, plusieurs études ont mis en évidence que certaines pathologies comme le diabète, l'hypertension artérielle, les maladies cardiaques et respiratoires chroniques et l'obésité, sont des facteurs de risque d'un mauvais pronostic clinique, contribuant à expliquer l'incidence plus élevée chez les personnes âgées (27) (28) (29) (30) . Certaines de ces comorbidités sont également associées au sexe, ce qui biaise les conclusions sur le vrai rôle du sexe dans la prédisposition au SRAS-Cov-2. En conséquence, plusieurs études, ainsi que l'OMS, ont souligné la nécessité d'utiliser des données ventilées par sexe dans la recherche sur le COVID-19 (31-35). Actuellement, en Italie, les femmes représentent 52,9 % de toutes les infections à la COVID-19 confirmées par des tests moléculaires dans la population générale, tandis que les taux de mortalité sont plus élevés chez les hommes (3,71 %) que chez les femmes (2,75 %)(31). La répartition par sexe dans notre étude est fortement influencée par la forte prévalence de travailleurs féminins dans le secteur de la santé. Cependant, cela ne nous a pas empêché d'observer que le risque de maladie grave était quatre fois plus élevé chez les hommes travailleurs de la santé et que les hommes étaient aussi significativement plus susceptibles d'être hospitalisés. Ces résultats sont conformes aux études précédentes (9) (10) (11) (12) . Dans notre étude, la répartition par sexe au sein de chaque métier de santé n'était significativement différente que chez les infirmiers mais cela pourrait être simplement lié à la taille de l'échantillon. La principale limite de cette étude est liée à la petite taille de l'échantillon. Des études supplémentaires sur le risque de COVID-19 associé à chaque métier de santé et sur le rôle potentiel des aspects liés au sexe/genre dans les secteurs de la santé sont nécessaires. Les résultats de notre étude, s'ils sont confirmés par de futures recherches, pourraient suggérer la nécessité de reconsidérer les mesures de prévention actuelles, en les rendant plus adaptées pour faire face au risque spécifique des différents rôles professionnels dans le système de santé. Le Professeur Foddis R., Dr. Monopoli G. et Dr. Marino R. ont planifié l'étude ; Dr Lucisano V.C. a recueilli les données utilisées pour les statistiques ; tous les autres auteurs ont contribué à la rédaction et à la révision de l'article. Aucun fonds n'a été alloué lors de la rédaction de l'article scientifique. The analysis of SARS-CoV-2 hospitalization and mortality rates may infer possible different outcomes of the disease if comparing men with women. Several studies reported, indeed, that men have a higher risk to develop more severe disease, higher rates of hospitalization in intensive care units, and higher rates of mortality. Women are, instead, more likely to exhibit mild symptoms, however, without significant differences emerging during the COVID-19 disease (4,5). Several authors explained that those differences are due to different mechanisms, adducing either biological (referred to as sex-based differences) or socio-cultural causes (referred to as gender-based differences). Among the most significant proposed explanations, there are differences in receptor profiles, a particular genetic susceptibility linked to the X chromosome (6), differences in innate and adaptive immune responses (7), as well as lifestyle factors (e.g. alcohol consumption, cigarette smoking, high BMI, hand hygiene, etc.) or horizontal gender segregation in particular work sectors (8) (9) (10) . The presence of some comorbidities, such as arterial hypertension (26) , diabetes, chronic cardiovascular and respiratory diseases, also seemed to be a key factor for worst outcomes in COVID-19 infected people (11) (12) (13) (14) (15) (16) (17) (18) , especially in older age groups. However, not all these underlying diseases are more prevalent in males (19) (20) (21) , so they cannot fully explain the sex bias observed in COVID-19. Healthcare professionals (HCWs) represent a population of workers at increased risk of developing infection due to the specific context and content of their work activity (22) . Because of their role and their vocational education, they are in general aware of their own medical history. Moreover, they are usually followed up through a health surveillance programme led by occupational physicians. All that makes them the ideal population to study the relationship among underlying health conditions, sex and gender, and the possible outcomes of COVID-19. Currently, studies on COVID-19 in HCWs are progressively increasing in number (23) (24) (25) , though most of them lack a study design encompassing analysis of sex or gender-disaggregated data. We analyzed the different clinical outcomes in male and female healthcare workers (HCWs) infected with Covid-19, followed up over the first three months after the COVID-19 outbreak in Italy. The population under study was composed of 3585 HCWs working at the Pisa University Hospital, followed up from 4 March to 31 May 2020. All HCWs infected with COVID-19 were recruited for the analysis. Criteria of inclusion included the positivity to Covid-19, confirmed by a viral RNA PCR test on nasopharyngeal samples. During the contact tracing investigations, a telephone interview was carried out to classify the SARS-Cov-2 infected subjects into two groups according to the disease severity. Subjects reporting one or more symptoms including fever, dry cough, asthenia, ageusia, anosmia, diarrhea, with no need for hospitalization, were included in the "mild disease" group. Those who, in addition to the previous symptoms, also reported dyspnea and/or needed hospitalization were classified into the "severe disease" group. Information about age, sex, professional qualification, assigned ward, BMI, smoking habit, and history of pre-existing pathologies were collected from the medical records of the subjects enrolled in the study. Pathologies sought in the The study did not require the approval of the reference ethics committee, as it does not involve any drugs administration nor the collection of other data than those required by the normal health surveillance routine (mandatory in Italy) within the hospital environment. All data were anonymized at source, keeping only the sex and age of the patients. Data were analyzed using SPSS v.26.0 statistical packages. First, we calculated the distribution of age, BMI, sex, job, Sars-Cov2 infection, be symptomatic or not, mild or severe symptoms, smoking habits, overweight, obesity and comorbidities in our sample. Afterwards, we analyzed the different distribution and prevalence of those variables in male and female patient, symptomatic and not symptomatic, as well as in mild and severe symptomatic group. Continuous variables were analyzed by Mann-Whitney test for variables with non-Gaussian distribution; categorical variables were analyzed by chi-square test. A binary logistic regression evaluated the weight of the various variables on the clinical course of the disease; for this test, the "age" parameter was recorded as a categorical variable by dividing the sample into subjects with age ≤ 55 years and> 55 years, the median age of the group of patients with more severe symptoms. The characteristics of the sample are summarized in Table 1 Nurses, including nurse care coordinators, were n=30 (46.9%), doctors n=22 (34.4%), Healthcare Assistants n=9 (14.1%), n=2 midwives (3.1%) and n=1 administrative staff member (1.6%). The mean age of the studied group was 48.2 ± 9.3 years and that of males (50.6 ± 8.8) and female (48.1 ± 9.5) was not significantly different (p=0.38). Physicians (2.6%) were more affected by the disease than all the remaining professions (Nurses=1.3%, Healthcare Assistant 1%) (p=0.01). The rate of infection among physicians was higheryet not significantin females (3.2%) than in males (2%). On the contrary, both in healthcare assistants and in nurses the prevalence of infection was higher in males (2.1% Vs 1% and 2.1% Vs 1.3%), though only in the latter profession the difference was statistically significant (p=0.04). In the group with mild illness, nurses were 58.3%, doctors 33.3%, a few other workers (2 health assistants and 1 administrative staff member) account for the remaining 8.4%, whilst in the group of severe illness nurses were the 53.8%, doctors were 30.8%, the remaining 15.4% health assistants and midwives. The mean age did not differ between asymptomatic (46.8 ± 11.9 years) and symptomatic (49.6 ± 8.4 years), but in the latter, subjects with severe symptoms turned out to be older (53.62 ± 6.5 years) than mild symptoms ones (48.11 ± 8.6 years) (p=0.041). Smoking habits did not differ in any of these groups. Comorbidities did not differ between mild and severe symptoms groups (p>0,05) too ( Table 1 ). The mean age and prevalence of smoking did not differ between the sexes, even among those of the "severe group". The mean BMI calculated for males and females in the whole sample was statistically different (26.7 ± 2.7 M and 23.9 ± 4.0 F, p=0.04), and although with different extent all the three categories of overweight, obesity and excess weight were prevalent in males (52.4%, 9.5%, 61.9% Vs 27.9%, 7.0%, 34.9%), with only the latter reaching statistical significance (p=0.041). Males HCWs also had a slightly higher, though not statistically significant, relative risk for COVID-19 infection (RR: 1.27. C.I. 0.76-2.13). Asymptomatic COVID-19 workers were 19% and 25.6% within males and females' groups respectively (p=0.562). Among males, those with severe symptoms were 47.1%, compared to 15.6% in females (p=0.018). Through a binary logistic regression, with prevalence of "severe symptoms" as a dependent variable and "sex" and "age" as an independent variable, the Odds ratio M/F was equal to 4. 8 Men and women have different susceptibility to infectious diseases (9) (10) (11) (12) , and the COVID-19 does not make any exception. However, in the event of COVID-19, it is still to be understood how much this is linked with gender-(i.e., incorrect use of PPE, lack of hand hygiene and social distancing) or sex-related aspects (difference in the biological response). Sex distribution in our study is strongly influenced by the high prevalence of female workers in the healthcare sector. However, this did not prevent us from observing that the risk for severe disease was four times higher in male HCWs and that males were also significantly more likely to need hospitalization. These results are consistent with previous studies (9) (10) (11) (12) . The sex distribution of the most common comorbidities associated with an increased risk of severe On the contrary, excess weight was significantly prevalent in males than in females (<0.05), and the BMI was significantly greater as well. Sub-categories of overweight and obesity did not reach statistical significance most likely because of the limited size of the sample. Weight differences resulted less important in the comparison between mild and severe conditions, most likely due to the lower number of HCWs involved. In our study, sex distribution within each healthcare profession was significantly different only among nurses, but this could be just related to the sample's size. The main limitation of this study is related to the small size of the sample. Further investigation on the risk for COVID-19 associated with each healthcare profession and the potential role of sex/gender-based aspects in the healthcare sectors are needed. Other n = 0 n =3 n = 3 n.d. Total (including other job) Clinical features of patients infected with 2019 novel coronavirus in Wuhan, China An Insight into the Sex Differences in COVID-19 Patients: What are the Possible Causes? COVID-19 Task Force of YO-IFOS. Clinical and epidemiological characteristics of 1420 European patients with mild-to-moderate coronavirus disease 2019 COVID-19 patients' clinical characteristics, discharge rate, and fatality rate of metaanalysis Coronavirus COV-19/SARS-CoV-2 affects women less than men: clinical response to viral infection COVID-19: the gendered impacts of the outbreak Risk of death by age and gender from CoVID-19 in Peru Impact of sex and gender on COVID-19 outcomes in Europe Case-Fatality Rate and Characteristics of Patients Dying in Relation to COVID-19 in Italy Sex-specific clinical characteristics and prognosis of coronavirus disease-19 infection in Wuhan, China: A retrospective study of 168 severe patients Extrapolation of mortality in COVID-19: Exploring the role of age, sex, co-morbidities and health-care related occupation. Monaldi Arch Chest Dis Gender Differences in Patients With COVID-19: Focus on Severity and Mortality. Front Public Health Sex Differences in Mortality From COVID-19 Pandemic: Are Men Vulnerable and Women Protected? Comorbidities in COVID-19: Outcomes in hypertensive cohort and controversies with renin angiotensin system blockers Sex difference and smoking predisposition in patients with COVID-19 Prevalence of comorbidities in patients and mortality cases affected by SARS-CoV2: a systematic review and meta-analysis Impact of Smoking Status on Disease Severity and Mortality of Hospitalized Patients With COVID-19 Infection: A Systematic Review and Meta-analysis Why are autoimmune diseases more prevalent in women? Tidsskr Nor Laegeforen Sexbased differences in autoimmune diseases Does the clinical spectrum of incident cardiovascular disease differ between men and women? Risk Factors of Healthcare Workers with Corona Virus Disease 2019: A Retrospective Cohort Study in a Designated Hospital of Wuhan in China COVID-19 infection among healthcare workers: a cross-sectional study in southwest Iran COVID-19 infection among healthcare workers in a national healthcare system: The Qatar experience SARS-CoV-2 infection among healthcare workers in a hospital in Madrid, Spain World Health Organization. Physical status: the use and interpretation of anthropometry Prevalence of comorbidities in patients and mortality cases affected by SARS-CoV2: a systematic review and meta-analysis The X chromosome and sexspecific effects in infectious disease susceptibility Prevalence of comorbidities and its effects in patients infected with SARS-CoV-2: a systematic review and meta-analysis Severe obesity, increasing age and male sex are independently associated with worse in-hospital outcomes, and higher in-hospital mortality Covid-19 worldwide: we need precise data by age group and sex urgently The influence of sex and gender domains on COVID-19 cases and mortality