key: cord-0007698-uyk160ay authors: Gligorov, Joseph; Bachelot, Thomas; Pierga, Jean-Yves; Antoine, Eric-Charles; Balleyguier, Corinne; Barranger, Emmanuel; Belkacemi, Yazid; Bonnefoi, Hervé; Bidard, François-Clément; Ceugnart, Luc; Classe, Jean-Marc; Cottu, Paul; Coutant, Charles; Cutuli, Bruno; Dalenc, Florence; Darai, Emile; Dieras, Veronique; Dohollou, Nadine; Giacchetti, Sylvie; Goncalves, Anthony; Hardy-Bessard, Anne-Claire; Houvenaeghel, Gilles; Jacquin, Jean-Philippe; Jacot, William; Levy, Christelle; Mathelin, Carole; Nisand, Israel; Petit, Thierry; Petit, Thierry; Poncelet, Edouard; Rivera, Sofia; Rouzier, Roman; Salmon, Rémy; Scotté, Florian; Spano, Jean-Philippe; Uzan, Catherine; Zelek, Laurent; Spielmann, Marc; Penault-Llorca, Frédérique; Namer, Moise; Delaloge, Suzette title: COVID-19 et personnes suivies pour un cancer du sein : recommandations françaises pour la pratique clinique de Nice-St Paul de Vence, en collaboration avec le Collège Nationale des Gynécologues et Obstétriciens Français (CNGOF), la Société d’Imagerie de la FEMme (SIFEM), la Société Française de Chirurgie Oncologique (SFCO), la Société Française de Sénologie et Pathologie Mammaire (SFSPM) et le French Breast Cancer Intergroup-UNICANCER (UCBG) date: 2020-04-01 journal: Bull Cancer DOI: 10.1016/j.bulcan.2020.03.008 sha: 9d857ac84eca4da3bb1bba80db8b1f52bc289ba3 doc_id: 7698 cord_uid: uyk160ay nan Nous sommes confrontés à la pandémie COVID-19 qui est certes sans conséquences graves chez près de 85 % de la population générale mais qui peut engager le pronostic vital, plus particulièrement dans une population fragile. Le taux de mortalité estimé du COVID-19 est de 1 à 3 % soit entre 10 et 30 fois plus que le virus saisonnier de la grippe, et ceci sous réserve de données épidémiologiques imparfaites liées au fait que la recherche de SARS-CoV-2 n'est pas systématique dans une population asymptomatique, voire même symptomatique sans critères de gravité. L'agent causal responsable de la maladie COVID-19 est SARS-CoV-2. Taxonomie et origine SARS-CoV-2 est un virus dénommé ainsi car il peut être responsable d'un syndrome aigu respiratoire sévère (SARS) et qu'il appartient à la famille des CoronaVirus (CoV). Il est par ailleurs le second virus de cette famille identifié comme responsable d'épidémies de SARS. Les CoV sont des virus à ARN ayant une apparence de couronne en microscopie électronique, d'où leur dénomination. La sousfamille des Orthocoronavirinae de la famille des Coronaviridae (ordre des Nidovirales) se classe en quatre genres de CoV : d'un côté alphaCoV et betaCoV (dont les chauves-souris et les rongeurs sont probablement les sources), de l'autre gammaCoV et deltaCoV (dont les espèces aviaires semblent représenter les sources). Le genre betaCoV est par ailleurs subdivisé en cinq lignées (A-E). Les membres de cette grande famille de virus peuvent provoquer des maladies chez différentes espèces animales [1] . Le SARS-CoV-2, responsable de la maladie COVID-19, appartient à la catégorie betaCoVs. Les analyses génomiques de SARS-CoV-2 suggèrent qu'il a probablement évolué à partir d'une souche trouvée chez les chauves-souris, sans qu'il ne soit certain qu'il y ait un réservoir animalier intermédiaire entre la chauve-souris et l'homme [2] . Étant donné que les premiers cas de la maladie CoVID-19 étaient liés à une exposition directe au marché de gros de Huanan Seafood à Wuhan, la transmission de l'animal à l'homme était présumée être le principal mécanisme. Néanmoins, les cas ultérieurs n'étaient pas associés à ce mécanisme d'exposition et il a été conclu que le virus pouvait être transmis d'humain à humain. Comme pour les autres pathogènes respiratoires, dont la grippe et les rhinovirus, la transmission se produit par le biais de gouttelettes respiratoires provenant de la toux et des éternuements. La transmission d'aérosols est également possible en cas d'exposition prolongée à des concentrations élevées d'aérosols dans des espaces clos. L'analyse des données relatives à la propagation du SARS-CoV-2 en Chine semble indiquer qu'un contact étroit entre les individus est nécessaire. En fait, la propagation est principalement limitée aux membres de la famille, aux professionnels de la santé et à d'autres contacts étroits. Ces données suggèrent que l'utilisation de l'isolement est le meilleur moyen de contenir cette épidémie. Par ailleurs, comme les autres CoV, SARS-CoV-2 est sensible aux rayons ultraviolets, à la chaleur et peut être efficacement inactivé par des solvants lipidiques, comme l'éther (75 %), l'éthanol, les désinfectants contenant du chlore, l'acide peroxyacétique et le chloroforme, à l'exception de la chlorhexidine [3] . Toutefois, certaines études rapportent la possibilité d'une persistance de la présence de SARS-CoV-2 jusqu'à trois heures dans l'air et troisjours sur certaines surfaces (plastiques et métaux) expliquant peut-être le degré de contagiosité élevé du virus [4] . En ce qui concerne la technique diagnostique, l'OMS recommande de prélever des échantillons à la fois dans les voies respiratoires supérieures (échantillons naso-et oropharyngés) et dans les voies respiratoires inférieures telles que les expectorations, l'aspiration endotrachéale ou le lavage bronchoalvéolaire. La collecte des échantillons de lavage broncho-alvéolaire ne doit normalement être effectuée que chez les patients ventilés mécaniquement, car les échantillons des voies respiratoires inférieures semblent rester positifs pendant une période plus longue. Les échantillons nécessitent un stockage à quatre degrés Celsius. En laboratoire, l'amplification du matériel génétique extrait de l'échantillon de salive ou de mucus se fait par une réaction en chaîne par polymérase inverse (RT-PCR). Si le résultat du test est positif, il est recommandé de répéter le test pour vérification. Chez les patients dont le diagnostic de COVID-19 a été confirmé, l'évaluation en laboratoire peut être répétée pour évaluer la clairance virale. Le diagnostic positif peut également être fortement évoqué par scanner sans injection. Les images scannographiques thoraciques de COVID-19 sont assez caractéristiques et différenciantes des autres pneumonies virales classiques ou d'atteintes pulmonaires liées à d'autres causes. Il s'agit d'une distribution périphérique, avec opacités en verre dépoli, opacités réticulaires fines et des épaississements vasculaires, avec peu d'extension centrale, absence d'épanchement pleural et de lymphadénopathie [5] . En ce qui concerne la population à tester, les avis divergent selon les différents stades de la maladie, les politiques de santé des pays confrontés à cette pandémie et la disponibilité des tests. En France, les recommandations sont disponibles sur un site dédié [6] . Population générale, l'expérience chinoise (11,9 %) , frissons (11,9 %) , fibralgies-myalgies (9 %) et maux de gorge (9 %). Les formes sévères se compliquent dans 15,6 % des cas. Sur le plan des examens complémentaires, en dehors du pourcentage de saturation en oxygène diminué dans les formes sévères, réanimatoires et/ou fatales, on notera également dans ces situations la présence plus fréquente d'opacités pulmonaires bilatérales, d'une lymphopénie plus marquée, d'une augmentation plus marquée de la CRP ( 10 mg/L) et de la procalcitonine ( 0,5 ng/mL) et du taux de LDH. Population ayant un antécédent de cancer, l'expérience chinoise En ce qui concerne les patients atteints de cancer, on notera que dans la publication récente du NEJM [7] , ces patients tome xx > n8x > xx 2020 Pour citer cet article : Gligorov J, et al. COVID-19 et personnes suivies pour un cancer du sein : recommandations françaises pour la pratique clinique de Nice-St Paul de Vence, en collaboration avec le Collège Nationale des Gynécologues et Obstétriciens Français (CNGOF), la Société d'Imagerie de la FEMme (SIFEM),. . . Bull Cancer (2020), https://doi.org/10.1016/j.bulcan.2020.03.008 représentent 0,9 % de la population générale (n = 10). Ils représentent 1,7 % de la population sévère (n = 3) et 1,5 % de la population ayant eu un séjour en USI et/ou ayant eu une ventilation mécanique et/ou décédée (n = 1). Dans une seconde publication du Lancet Oncology [9] , d'autres collègues chinois rapportent cette fois-ci les caractéristiques évolutives de 1590 cas exploitables de patients infectés par le COVID-19, au sein desquels certains patients ont un antécédent de cancer (traités ou en cours de traitement). Attention toutefois, il n'y a dans cette lettre que dix- Population ayant un antécédent de cancer, l'expérience italienne Giuseppe Curigliano, oncologue à l'Institut européen d'oncologie à Milan a récemment rapporté l'expérience italienne et plus particulièrement en Lombardie où il exerce [11] . La première étape a été celle d'une information délivrée auprès des personnels prenant en charge les patients atteints de cancers concernant le virus, sa propagation, sa détection, les mesures préventives de contamination et leur application stricte afin de limiter au maximum la diffusion de l'épidémie. Par ailleurs, une information a pu ainsi être également délivrée aux patients. La seconde étape a été d'abroger par voie législative toute activité à but lucratif en cancérologie et de créer un réseau de collaboration entre secteur public et privé afin de garantir le meilleur parcours de soins possible pour les patients atteints de cancer tout en limitant le risque d'infection à SARS-CoV-2. Une structure publique et une structure privée de soins en cancérologie ont été sanctuarisées comme prenant en charge des patients COVID-19 négatifs. Les programmes de dépistage organisés doivent être suspendus pendant la période de pandémie. Les lésions suspectes nécessitant une exploration sont les lésions ACR5, ACR4 et ACR3 dans un contexte à risque. Les autres lésions (ACR3 sans contexte à risque) seront recontrôlées dans trois à six mois, à distance de la pandémie. La biopsie ainsi que son analyse ne nécessitent pas de précautions particulières en ce qui concerne la technique de prélèvement, le conditionnement, l'acheminement ou encore son analyse [15] . Chirurgie Report de toutes les chirurgies de reconstruction secondaire après la pandémie. Report de toutes les chirurgies portant sur des lésions bénignes même à risque jusqu'à 3 mois, comme les hyperplasies atypiques, les carcinomes lobulaires in situ, les papillomes et autres lésions bénignes. Pour les pièces opératoires, une fixation rapide des prélèvements doit être privilégiée à l'échantillonnage sur pièces fraîches. Une attention particulière est demandée pour l'examen extemporané, qui ne doit être réalisé qu'en cas de nécessité absolue [15] . Concernant la chirurgie des cancers canalaires in situ : si l'histologie est de bas grade où de grade intermédiaire et qu'il ne s'agit pas d'une présentation nodulaire, la chirurgie peut être reportée jusqu'à trois mois ; pour les autres formes, la chirurgie peut être reportée à six semaines. Les chirurgies doivent être ambulatoires le plus souvent possible. En cas de mastectomie, une reconstruction mammaire immédiate par prothèse/expandeur est possible si elle est indiquée mais les autres techniques plus lourdes requérant une chirurgie plus longue et une hospitalisation plus prolongée doivent être proscrites pendant la pandémie. Pour les patientes ayant des comorbidités importantes rendant le risque de complications élevées en cas de COVID-19 (sujets âgés, pathologie respiratoire chronique ou cardiaque, immunodépression. . .), et ayant des cancers invasifs lentement évolutifs, de bas grade et fortement hormonodépendants qui n'auront pas d'indication à une chimiothérapie, un traitement anti-hormonal premier peut être proposé afin de décaler le geste chirurgical. Mais la patiente devra être revue une première fois au moins à huit semaines de l'initiation du traitement. Pour les autres situations, les indications et les séquences thérapeutiques doivent être maintenues. Les recommandations de la SFRO sont à appliquer pour l'organisation des soins [17]. Pour les cancers intracanalaires ayant une indication de radiothérapie, un report de trois à six mois est possible. En cas de pandémie persistante, un schéma hypofractionné sera privilégié. Un traitement anti-hormonal d'attente peut être instauré. Pour les cancers invasifs fortement hormonodépendants chez les patientes ménopausées, de stade I ou II, ou chez des patientes ayant des comorbidités importantes exposant au risque de complications sévères en cas de COVID-19 (sujets J. Gligorov, T. Bachelot, J-Y Pierga, E-C Antoine, C. Balleyguier, E. Barranger, et al. Pour citer cet article : Gligorov J, et al. COVID-19 et personnes suivies pour un cancer du sein : recommandations françaises pour la pratique clinique de Nice-St Paul de Vence, en collaboration avec le Collège Nationale des Gynécologues et Obstétriciens Français (CNGOF), la Société d'Imagerie de la FEMme (SIFEM),. . . Bull Cancer (2020), https://doi.org/10.1016/j.bulcan.2020.03.008 âgés, pathologie respiratoire chronique ou cardiaques, immunodépression. . .), et ayant une indication de radiothérapie, un report de trois à 6 mois est possible et un schéma hypofractionné sera privilégié. Un traitement anti-hormonal d'attente doit être instauré. Pour les autres cancers invasifs ayant une indication de radiothérapie, le traitement doit être réalisé selon les indications habituelles. Les schémas hypofractionnés sont à privilégier lorsqu'ils sont possibles et adaptés. Pour les patientes en cours de radiothérapie selon un schéma normofractionné, le passage au schéma hypofractionné de la dose restante peut être envisagé par un nouveau calcul pour un même équivalent de dose. Le boost n'apportant pas de bénéfice en survie globale, il devra être évité chez la majorité des patientes. Lorsque celui-ci est maintenu, il conviendra de privilégier les schémas avec boost intégré et non séquentiel. La radiothérapie en situation métastatique à visée pseudocurative ou fonctionnelle (radiothérapie cérébrale, épidurite,. . .) est à réaliser selon les indications et schémas habituels de manière aussi hypofractionnée que possible. La radiothérapie en situation métastatique, à visée palliative, est à reporter si les symptômes sont contrôlés. Dans tous les cas où la radiothérapie est retenue, elle doit être réalisée dans des délais courts, de manière aussi hypofractionnée que possible, surtout si facteurs de risque de complications sévères en cas de COVID-19 (sujets âgés, pathologie respiratoire chronique ou cardiaques, immunodépression. . .). Les consultations de surveillance hebdomadaires des patientes en cours de radiothérapie ne doivent pas être systématiques pour limiter la durée de présence des patientes dans les circuits : privilégier les téléconsultations pour les patientes qui présentent peu ou pas de toxicités aigües. En situation non métastatique En dehors des situations envisagées ci-dessus, les indications de traitements néoadjuvants et adjuvants restent identiques : chirurgie première pour tout cancer invasif triple négatif ou HER2 positif T1N0M0. Le traitement adjuvant recommandé et débuté idéalement dans les quatre semaines après la chirurgie est : pour les cancers triples négatifs pT1N0 et en l'absence de contre-indication en évaluant le rapport bénéfice/risque : quatre cycles de docétaxel (75 mg/m 2 ) et cyclophosphamide (600 mg/m 2 ) avec facteurs de croissance de la lignée blanche. Pour les cancers HER2 positifs pT1N0 et en l'absence de contreindication en évaluant le rapport bénéfice/risque : quatre cycles de paclitaxel hebdomadaire (80 mg/m 2 ) avec trastuzumab (idéalement par voie sous-cutanée) toutes les trois semaines, puis trastuzumab pour un an. En l'absence de réactions allergiques après les deux premières injections de paclitaxel, l'administration de corticoïdes peut être suspendue [18] . Dans les autres cas, en situation néoadjuvante et adjuvante, les indications restent identiques. Cependant, nous rappelons plusieurs adaptations fortement recommandées : en cas de doute sur le bénéfice de la chimiothérapie adjuvante pour les cancers hormonodépendants, l'utilisation des signatures transcriptomiques pour la désescalade raisonnée de chimiothérapie aide à la prise de décision. En cas d'indication de chimiothérapie pour cette population, elle peut être différée jusqu'à six semaines après la chirurgie ; en cas d'indication de chimiothérapie, la pose d'un PAC® n'est pas contre-indiquée, mais ceux-ci étant souvent posés par des anesthésistes réanimateurs. Il est important d'anticiper leur pose dans le contexte d'une recrudescence des activités de réanimation liées à la pandémie ; privilégier l'administration à domicile des traitements de maintenance anti-HER2 ; éviter l'administration de corticoïdes à visée antiémétique ; utiliser des facteurs de croissance de la lignée blanche dès le risque intermédiaire de neutropénie [19] ; utiliser préférentiellement des schémas permettant de réduire le nombre de passages dans les hôpitaux (schémas toutes les trois semaines plutôt qu'hebdomadaires). Si un schéma par paclitaxel hebdomadaire est privilégié, en l'absence de réactions allergiques après les deux premières injections de paclitaxel, l'administration de corticoïdes peut être suspendue [17] ; une durée totale du traitement de chimiothérapie de 18 semaines doit être privilégiée (six cycles/trois semaines) ; l'utilisation d'un schéma dose-dense n'est pas contreindiquée ; l'utilisation de la capécitabine ou de T-DM1 en situation adjuvante en l'absence de pCR respectivement pour la population triple négative ou HER2 positive n'est pas contre-indiquée. Les déplacements pour soins de support seront limités aux soins essentiels, les consultations pouvant être réalisées par téléconsultations ou par téléphone. L'identification des détresses et la proposition de soutien psychologique sont impératives dans cette période. Le soutien peut être également proposé par téléconsultation ou par téléphone. Les activités de groupe ne seront pas possibles pendant la période épidémique. On encouragera au maximum les personnes à continuer des activités physiques à domicile. Des activités en ligne seront proposées si possible, ou les personnes seront orientées vers des sites proposant de telles activités. Les coiffeurs sont fermés pendant la durée de l'épidémie. La seule façon de se procurer une prothèse capillaire est en ligne sur les sites des principaux vendeurs ou via les associations de patientes. Les sites en ligne des associations seront recommandés aux patientes, afin qu'elles puissent trouver les compléments d'information voire le soutien social nécessaires dans cette période. Plusieurs applications permettent de préserver une activité physique adaptée et d'apporter un soutien afin d'éviter tout déconditionnement ou risque de complications psychologiques. Un suivi des patients infectés est nécessaire, par les services de coordination infirmière, par les portails internet des établissements ou par des programmes d'auto-évaluation développés spécifiquement ou non. La plupart des essais cliniques ont été fermés aux inclusions. Pour ceux demeurant ouverts aux inclusions et pour les patients en cours de traitement ou suivi, il est recommandé de poursuivre la prise en charge selon les bonnes pratiques cliniques. Un antécédent de cancer ou la prise en charge actuelle pour un cancer ne doit pas à lui seul être considéré comme un critère d'exclusion pour les essais thérapeutiques visant l'infection à SARS-CoV-2. Il est important pendant la période de pandémie de mettre en place des recueils de données concernant la prise en charge des patients ainsi que l'impact des modifications de traitement sur les parcours de soin et les soignants. Ceci permettra de pouvoir bénéficier d'une expérience utile à l'optimisation de la prise en charge des patientes si cette situation devait se reproduire. Déclaration de liens d'intérêts : les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d'intérêts. Institut du sein Henri-Hartmann Institut de Cancérologie de l'Ouest Institut de Cancérologie de la Loire Coronaviruses post-SARS: update on replication and pathogenesis Genomic characterization of the 2019 novel humanpathogenic coronavirus isolated from a patient with atypical pneumonia after visiting Wuhan COVID-19 et personnes suivies pour un cancer du sein : recommandations françaises pour la pratique clinique de Nice-St Paul de Vence, en collaboration avec le Collège Nationale des Gynécologues et Obstétriciens Français (CNGOF), la Société d'Imagerie de la FEMme (SIFEM) Evaluation and Treatment Coronavirus (COVID-19). Bookshelf ID: NBK554776 Early transmission dynamics in Wuhan, China, of novel coronavirus-infected pneumonia Temporal changes of CT findings in 90 patients with COVID-19 pneumonia: a longitudinal study Clinical characteristics of coronavirus disease 2019 in China Diagnosis and treatment of adults with community-acquired pneumonia. An Official Clinical Practice Guideline of the American Thoracic Society and Infectious Diseases Society of America Cancer patients in SARS-CoV-2 infection: a nationwide analysis in China Clinical course and risk factors for mortality of adult inpatients with COVID-19 in Wuhan, China: a retrospective cohort study ASCO Daily News A multicenter study of pandemic influenza A (H1N1) infection in patients with solid tumors in 3 countries: early therapy improves outcomes Epidemiology, diagnosis, treatment, and prevention of influenza infection in oncology patients Coronavirus disinfection in histopathology Contrast-enhanced spectral mammography vs. mammography and MRI -clinical performance in a multi-reader evaluation Incidence of infusion hypersensitivity reaction after withholding dexamethasone premedication in early breast cancer patients not experiencing two previous cycles of infusion hypersensitivity reaction for weekly paclitaxel chemotherapy Hematopoietic growth factors: ESMO Clinical Practice Guidelines for the applications Interstitial pneumonitis associated with trastuzumab emtansine COVID-19 et personnes suivies pour un cancer du sein : recommandations françaises pour la pratique clinique de Nice-St Paul de Vence, en collaboration avec le Collège Nationale des Gynécologues et Obstétriciens Français (CNGOF), la Société d'Imagerie de la FEMme (SIFEM)